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C olonie
de
Port-Jackson.
.Agriculture.
Educa tion
des insectes
utiles.
Animaux
nuisibles
aux bestiaux.
Nombre
de bestiaux.
plient considérablement aussi. Partout les fermes sont remplies d’animaux
de basse-cour qui s’y engraissent à merveille, surtout avec le maïs ,
qui leur fait acquérir des dimensions excessives et une saveur parfaite.
L’orge donnée en vert convient particulièrement aux porcs.
Nous n’avons pas ouï dire que les fermiers de ia colonie aient eu jamais
beaucoup de succès dans l’éducation des insectes utiles. Ils possèdent
cependant l’abeille d’Europe; mais ii ne paroît pas qu’ils se soient attachés
encore à rendre domestique l’abeille indigène.
Quelques personnes espèrent que la spéculation des vers à soie pourra
bientôt venir ajouter ses avantages à tous ceux qu’offre déjà un pays éminemment
agricole; mais peut-être est-il à craindre que les longues sécheresses
et ies fortes chaleurs n’apportent de graves obstacles au développement
de cette nouvelle industrie. Au reste aucun essai n’a encore été
tenté à cet égard.
Les chiens indigènes, avons-nous dit, sont fort redoutés des éducateurs
de bêtes à laine, parce qu’ils se glissent ia nuit dans les parcs,
saisissent les moutons à Ja gorge, ieur sucent le sang et ies tuent en un
clin d’oeil. Néanmoins comme ces chiens sont très-timides, ii est facile
de se préserver de ieurs dégâts en faisant bonne garde.
Le dasyure, de son côté, est la terreur des poulaillers, où il commet souvent
de grands ravages, à la manière de nos fouines et de nos belettes.
Aucun état de recensement n’ayant été publié depuis 1828 , nous ne
saurions dire, même d’une manière approximative, quelle est aujourd’hui
la quantité de gros et de menu bétail qui existe dans la colonie.
En I 8 1 9 les troupeaux du gouvernement se composoient de 3 480 boeufs,
I 833 moutons, et 230 chevaux; en 1820 il y avoit 3 890 boeufs,
2 0 1 3 moutons et 229 chevaux. M. John Mac-Arthur possédoit lui
seul alors 6 636 bêtes à laine, dont 349 de pure race mérinos, et le
reste de race croisée ; ses boeufs s’élevoient au nombre de 6 8 2, et ses chevaux,
à 99. Antérieurement il n’avoit eu que 12 moutons et 7 vaches
en 1802 ; et 4 600 moutons et 900 bêtes à cornes en i8 i i ; nombres
auxquels il faudroit ajouter encore la quantité immense de bestiaux
livrés journellement par lui à la consommation. Nous ne mettons en
ligne de compte ni ses porcs, ni ses volailles, etc.
LIVRE V.— D e s S a n d w i c h .a P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 9 4 9
Dans ie tableau suivant on trouvera réuni tout ce que nous avons Colonie_
pu nous procurer de relatif à ia quantité de bestiaux qui ont existé dans P o rt-Ja ck ion.
la colonie, depuis son origine jusqu’en 1828 inclusivement. Agriculture.