
N. (ialiesdu S. et de se traîner péniblement sur les mains et les genoux, avant d’arriver
( ìé o lo g ie
minéralogie.
à la partie la plus magnifique de ia caverne : les stalactites , en effet, y
sont d’un tel volume, qu’il est presque impossible de passer entre elles,
quoique les parties les plus délicates en aient déjà été brisées par les
premiers voyageurs qui les ont visitées. Plusieurs des plus grandes sont
composées de lames concentriques d’un ponce d’épaisseur et au-delà ;
quelques cylindres, de 3 pieds [ o“ ,^ ] de longueur, n’excèdent pas en
grosseur celle d’un tuyau de plume à écrire ordinaire. Mais ce qui
attire principalement l’attention , c’est une colonne en stalagmite, dont
les couches ondulées en une infinité de sens, viennent se perdre dans
i’eau d’un bassin de 2 pieds f [ o”\8 ] de diamètre ; les rayons de lumière
qu’elle réfléchit, et où se déploient les couleürs brillantes de i’arc-en-ciel,
produisent un effet qui a quelque chose de magique.
Laissant au Sud une galerie non encore examinée , si l’on s’avance dans
celle qui paroît la plus large ( i ), le sol descend par degrés, sans que la
voûte se surbaisse : les stalactites y sont aussi d’une grande beauté.
C e tte galerie a de longueur........................................................................................ 5 3 pieds = lô * " ,i.
S a largeur est de..................... .................................................................................
d e ....................................................................................................
E t sa hauteur
E t la hauteur \
v a r iab le )
en raison de l’ inég
d e .
diminuant ensuite à .
lité du soi.
53 pieds lô*", Í.
— 7 >6.
4 - — I , 2.
7 - 2 , 1 .
4 i . — 1 2 ,5.
lO . = : 3 >0.
5- — ï >5-
lO. — 3
I . — 0 , 3 .
Les petites fibres de ia racine des arbres qui croissent au-dessus ,
percent à travers la voûte : parmi ies stalactites curieuses qu’on y voit,
il en est quelques-unes qui figurent des têtes de chou-fleur, et d’où
jaillissent des reflets diversement colorés.
Un passage tourné du côté du Nord n’a pas été visité; un autre plus
considérable, dirigé au Sud, pénètre à travers de grosses masses détachées
de pierres à chaux, au milieu desquelles on doit se glisser d’abord
( I ) M . F raser ne dit point quelle est la direction de ce dernier passage.
LIVRE V .— D e s S a n d w ic h à P o r t - J a c k s o n in c lu s iv e m e n t . 685
avec quelque difficulté; il devient ensuite d’un accès facile, et commu- N .G a l l e s d u S
nique à une chambre de grande étendue, G é olo g ie
et minéralogie.
D o n t la largeur est d e .................................................................................................. 18 pieds =
E t la hauteur d e ............................................................................................................... = 3
Après avoir passé sur un soi de terre rougeâtre et douce au toucher, on
voit la chambre s’ouvrir graduellement jusqu’à la distance de i i o pieds
[3 5“ ,5 ], à partir de la salle précédente. Les parois en sont de pierre
schisteuse. Une nappe d’eau guéafale s’avance aussi loin que l’on puisse
étendre la vu e , en s’éclairant d’une chandelle.
L a largeur de la caverne sur ce point est d’ en v iro n ......... 35 pieds = 10 " ',7 .
E t sa hauteur d e .. ........................................................................................................ 20 . = 6 , 1 .
Il n’y a point là de stalactites.
Quant à la température de l’eau contenue dans cette chambre, nous
l’avons indiquée dans notre précédent paragraphe.
En revenant sur ses pas, M. Fraser avoit pénétré jusqu’à la distance
de 50 pieds [ i 5 “ ,2 ] dans une galerie spacieuse, dirigée au N. O. ,
lorsque, étant sur le point de manquer de flambeau, force lui fut de
rebrousser chemin. En cet endroit les roches étoient schisteuses, et la
grotte percée au milieu de masses lamelleuses noires et détachées.
Les gisemens indiqués dans la description ci-dessus ne sont qu’approximatifs,
M. Fraser ne s’étant pas muni d’une boussole.
En dehors, et près de l’entrée de la caverne, coule un ruisseau dans
le lit duquel on trouve des blocs argileux d’un foible volume, contenant
de très'petites coquilles bivalves pétrifiées.
M. Barrailler, lors de l’intéressante excursion qu’il fit en 18 02 dans
le comté de Westmoreland, et dont le but principal étoit de chercher
un passage pour franchir ies Montagnes-Bleues, ramassa, près des bords
d’un ruisseau ( i) , « plusieurs pierres curieuses, parmi lesquelles il y
» avoit des grès contenant des coquilles de mer très-distinctes, et diverses
» autres matières fossiles. Ces pierres paroissoient avoir été roulées et
)> charriées du sommet des montagnes voisines par les eaux pluviales. »
(Barrailler, Relution manuscrite.)
( i) Ruisseau situé dans la gorge B a r ra ille r , à-peu-près sur le méridien d’ In g leb orou gh-H ill
( Voyez pl. 9 2 . )