
quoique nos expériences fussent incomplètes, que le principe étoit bon,
et qu’avec des ouvriers convenables et les matériaux nécessaires nous
eussions pu arriver à un excellent résultat.
Dans le dernier mode d’installation que j’ai adopté, c’est-à-dire en plaçant
le fourneau de l’alambic dans ia batterie du navire, il pourroit
paroître incommode d’avoir un tuyau de cheminée éievée de 9 pieds au-
dessus du pont de gaillard, ainsi qu’étoit celui dont nous faisions usage.
Nous pensons qii’on pourroit parvenir à le supprimer tout à fait, en adoptant
le moyen proposé, il y a quelques années, par M. Peiletan, et qui
consiste à se servir d’un petit filet de vapeur pour déterminer le tirage
du fourneau (i). A la vérité on perdroit ainsi une légère quantité d’eau
douce; mais les avantages de n’avoir point de fumée et d’éviter ce long
tuyau, qui peut dans certain cas recevoir des avaries ou nuire à la manoeuvre,
vaudroit bien ia peine, je pense, de faire quelques sacrifices.
Notre appareil distillatoire est resté en place, à bord de ÏUranie, jusqu’à
l'instant de notre départ de Port-Jackson, en décembre 1 8 1 9 , où nous
avons cru devoir nous débarrasser d’un poids dès lors inutile. II n’avoit
encore éprouvé aucune altération par le fait du mouvement du vaisseau,
circonstance qui démontre complètement, ce me semble, que son
installation étoit à la fois solide et conservatrice.
(i) V o y e z le M ém o ria l encyclopédique, de M. B a illy de M e r lie u x ; juin 1 8 3 1 .
C H A P I T R E El.
Additions et corrections.
La plupart des additions que nous allons consigner dans le i . " paragraphe
de ce chapitre ont principalement pour objet de compléter,
autant du moins qu’il dépend de nous, l’histoire de la colonie anglaise
de Port-Jackson, qui occupe une partie notable de cette relation, et de
la conduire jusqu’à l’époque actuelle. La rédaction primitive s’arrêtoit à
i’année i 8 2 2 ; en la conduisant jusqu’en 1835 et même, à certains égards,
jusqu’en i 838, nous avons eu le désir de satisfaire nos lecteurs , tout en
augmemant i’intérêt de l’ouvrage.
Le 2 “ paragraphe se composera des fautes proprement dites, et en
offrira la rectification.
Additioiis.
Tom, L “', i.'^ p a r t., pag. 5, lig, 4 - Après les mots radoub soigné, ajoutez
en note ce qui suit : La longueur totale de ÏUranie étoit de i 1 2 pieds ; sa
largeur, prise au centre et en dehors de la membrure, de 2 8 ; son creux,
au milieu de la ligne droite qui va du pont à la quilie, de 14 ; enfin son
exposant de charge, à 5 pieds de batterie, de 390 tonneaux.
Pag. 597. lig- 7 - Après les mots fièvre jaune, ajoutez en note ce qui
suit : M. Legoarant de Tromeiin, capitaine de frégate, commandant ia
corvette la Bayonnaise, relâcha à Coupang, le 30 août 1828, et en repartit
12 jours après. Dans une lettre écrite à l’un de nos amiraux, voici
comment cet officier s’exprime.
« M. de Freycinet a trouvé le mouillage de Coupang funeste à son equipage,
et en a conclu que c’est un séjour des pius malsains pour les Européens
; je m’y suis trouvé presque à la même date (même saison) que lu i,
je n’y suis resté que 4 jours de moins , et je n’y ai pas eu un seul malade;