
Coion ie
de
Port-Jackson.
Corn merce.
looo VOYAGE AUTOUR DU MONDE.
Pour le mesurage de chaque tonneau de houille o' “ 2 ‘'‘ 6'' = 3 '
Pour le mesurage de chaque centaine de pieds cubes
de b o is ........................................................................................... o. 2 . 6 . =
' pour 1 000 kilog.
I , 1 0 par mètre cube,
De tous les droits qui ont été imposés et levés à ia Nouvelle-
Galles, ceux sur l’importation des liqueurs spiritueuses furent les plus
productifs. Les augmentations successives qui eurent lieu de 3 à 5”''
par gallon [o‘,8 2 “ 5 à 1^ 3 7 ' 5 par litre], en 1 8 1 2 ; de 5 à 7'*“ idem
[ i ‘',37° 5 à t‘,9 3 ' par litre] en i 8 i 4 : et de 7 à lo**® idem [ i',93' à
=*’75 ' P^‘' 18 18 , n’occasionnèrent aucune diminution sensible
dans ia consommation.
Le gouverneur Macquarie, en février 18 2 1 , frappa les liqueurs spiritueuses,
distillées dans la colonie, d’un droit par gallon, de 2“*' ô“*
[0^,69° par litre] ; tandis que celui sur les liqueurs importées continua
d’être de to'*/; mais un droit de 15®'' par gallon [ 4 ^ 1 3 ' par litre] fut
imposé sur toutes les liqueurs spiritueuses qui n’avoient pas pour origine
les possessions britanniques. L’objet de tous ces règlemens étoit de favoriser
la distillation des liqueurs fortes dans le pays.
Afin d’encourager la culture du tabac, le droit sur l’importation de
cette matière fut porté, à la même époque, de O'* à 4'*' par livre [1^,3 8'
à I i ‘ , o 3 “ par kilog.]. On en établit un autre de i 5 pour sur la valeur
de toutes les denrées (i) qui, n’étant pas du cru de l’Angleterre ou tirées
de ses manufactures, seroient importées directement.
En 1833 les droits sur les liqueurs spiritueuses et le tabac furent
réglés ainsi qu’il suit :
Rhum des possessions britanniques, importé en passant par l a mère-patrie , payera par g a llon ,
à son arrivée à Port-Jackson .............................
* ô-" 6“
,7 9 “ par litre.
Rhum importé directement, par g a llo n ........................
6.
2. ,3 4 idem.
Liqueurs spiritueuses des manufactures de la Grande-
B re ta gn e , par îdern...............................................................
o. 6 . 6 . —
Ì ,79 idem.
Eau -d e-vie , esprit de geniè vre, et toute autre espèce
de liqueurs spiritueuses étrangères, idem...................
o. 8 . 6. —
2 ,34 idem.
ment, et 3 [ o ', 3 i '2 ] qui restent au garde du q u a i; il ne faut donc mettre en compte qu
6 deniers pour ce qui entre dans les coffres du fisc.
( i ) M. B ig g e , qui me fournit ces dé ta ils, page 59 de son troisième Rap port au comi
Bathurst, dit un peu plus loin que ce droit est de 5 pour 0/0.
2 . 6. = 6 ,89 par kilogramme.
1 . 6 . = 4 d 4 idem.
T ab a c étranger, par liv re ........................................................ o.
— -— manufacturé, L/é'/n...................................................... o.
Les marchandises qui ne proviennent ni des récoltes ni des manufactures
de la Grande-Bretagne payeront 5 pour °/o de leur valeur.
Droits à payer en Angleterre. — La laine de la Nouvelle-Galles, si profitable
non-seuiement aux éducateurs de bestiaux, mais encore aux fabricans
de ia métropole, étoit dans le principe tout à fait exempte de droits d’entrée,
lors de son arrivée en Angleterre ; plus tard elle fut frappée d’une taxe
si exorbitante aux yeux des colons, qu’ils s’empressèrent de faire valoir
auprès du gouvernement les raisons pour la faire supprimer. « Puisque
la Grande-Bretagne, disoient-ils, désire que les produits de ses manufactures
se consomment dans ses colonies, elle ne doit pas contraindre les
colons, par des droits exorbitans, mis sur l’exportation des matières premières,
à ies manufacturer eux-mêmes.» Bacon, qui fut cité à ce sujet,
veut quil y ait liberté des douanes jusqu’à ce que la plantation ail atteint sa
force; et non-seulement liberté des douanes, mais liberté de transporter les
marchandises partout où l’on peut en retirer le plus grand avantage. Dans sa
session de 1822 le parlement anglais (i) réduisit à un penny ou denier
sterling par-livre [o‘',23' par kiiog.], pendant dix ans, ce droit sur les
laines australiennes; mais comme les laines étrangères furent admises à
jouir du même avantage, les réclamations des colons recommencèrent,
jusqu’à ce qu’enfin ils parvinrent à faire exempter leur laine de tout
droit. Le même état de choses existoit encore en 1835.
En 1834 les salaisons de boeuf d’Australie furent soumises, à leur
entrée en Angleterre, au droit très-fort de 12 shillings par quintal anglais
[29*, fès 100 kilog.]. Les cigares aussi n’y paient pas moins
de 9®*“ par livre [24^ 8 1 “ le kilog.], ce qui ne doit pas engager les colons
à y exporter beaucoup de cette denrée manufacturée.
Malgré ia taxe sur l’entrée des tabacs à Port-Jackson, la consommation
locale se trouve si petite, comparée aux produits.de la culture de cette
plante, que les négocians et les propriétaires ont demandé au gouvernement
de la mère-patrie qu’il leur fut permis d’exporter ieur tabac en Angleterre,
et de l’y échanger contre des produits manufacturés : c’étoit en
{ I ) Voyez l’A c te du parlement de la troisième année du règne de George IV ( 3 0 juillet 18 2 2 ).
Commerce.