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Commerce.
mêmes moyens de communication entre Sydney, Van-Diémen, la Nouvelle
Zélande, Tahiti, etc.
Les rivières William et Paterson, deux des principaux affluens de la
Hunter, seroient susceptibles de recevoir des bateaux du même genre,
que sans doute on y établira aussi. Puis, si la colonie Sud-Australienne
se trouve enfin définitivement transplantée suiTe sol qu’on lui a destiné,
on verra les vaisseaux à vapeur sillonner régulièrement la mer entre
la Nouveile-Galles méridionaie, le port Lincoln et l’île des Kanguroos
[voyez f i. ç)i).
Navires à voiles. — Lasquantité de navires coloniaux employés au cabotage
ne dépassoit pa? 29 en 1823; là-dessus 7 ne jaugeoient pas
au delà de 15 tonneaux, et ies plus grands de i84; leur nombre, toujours
croissant, s’élevoit, en 1832, à une soixantaine, et en 1833 à
près de 100. La navigation entre Sydney et Newcastle employoit à eile
seule plusieurs de ces navires.
Un côtre, uniquement destiné à parcourir cette dernière ligne, dans
l’intérêt de la compagnie d’agriculture australienne, fait en même temps
ie service des dépêches de Sydney au Port-Stephens et à Carrington; mais
ies époques de départ de ce bâtiment sont irrégulières et indéterminées.
Le service des lettres pour le Port-Macquarie, l’îie Norfolk et la baie
Moreton, se fait par tous les vaisseaux du gouvernement, qui se rendent
à ces destinations, ou par le paquebot de Port-Macquarie. Quant aux
communications avec la Grande-Bretagne, l’Inde, la Chine et les autres
pays lointains, on se sert des navires qui partent éventuellement pour ces
contrées. Le service des malles secondaires, entre Sydney, Newcastle,
Maitland, Darlington, Paterson, Alcorn’s-lnn et Invermein, a iieu à
chaque départ de paquebots, c’est-à-dire, au moins trois fois par semaine.
Nous avons fait connoître, en traitant de la pêche de ia baleine, le
développement successif du nombre de navires qui ont été employés à
ce genre d’expédition. Nous ne reviendrons pas de nouveau ici sur ce
sujet, quoiqu’il nous ait paru à propos d’en faire mention dans les tableaux
généraux que nous allons donner plus bas. Les bâtimens qui se
livrent à la haute navigation sont encore très-muitipliés; nous entendons
LIVRE V. — D es S andwich à P ort - Jac k son in c lu s i v emen t . 99 i
sous ce titre tous ceux qui vont ou qui arrivent tant d’Europe que d’Asie,
d’Amérique, et des îles de l’Océanie, y compris même la Nouvelle-Zélande.
En 1830 on compta 28 vaisseaux qui firent 56 traversées de
Sydney à ce dernier groupe d’îles, et réalisèrent une charge totale de
5 888 tonneaux; cette même année encore, 26 d’entre eux opérèrent
46 retours de la Nouvelie-Zélande à Sydney, avec non moins de 4959
tonneaux de marchandises. Ce commerce est alimenté par les feuilles
de phormium tenax, ies produits de la pêche de la baleine et de celle
des phoques. Indépendamment des navires qui viennent d’être cités,
22 partirent encore, en 1830, pour ies pays éloignés et les îles du
Grand-Océan, et i 8 arrivèrent à Sydney, venant de ces mêmes contrées.
Au nombre des matelots que les baleiniers embarquent en complément
d’équipage, à Sydney, se rencontrent souvent des Nouveaux-Zélandais,
des Tahitiens et quelques naturels des îles des Amis; les premiers surtout
sont remarquables par leur intelligence et leur habileté comme marins.
Mais passons aux tableaux des bâtimens de toute espèce qui sont entrés
à Port-Jackson, ou qui en sont sortis à différentes époques; malgré
les lacunes qui s’y rencontrent, on y apercevra bien cependant l’augmentation
progressive du commerce maritime, dans la période des quarante
sept années que nous avons considérée.
K k k k k k *
C o lo n ie
de
P o rt-Ja ck san .
Corn merce.