
Commerce.
dont oil vient de parler, s’est assez généralement tenu entre 9 et 10
shillings: ce dernier taux étoit ie prix de cette denrée en décembre 1793 ;
ii vaioit 1 1 le bushel [37*, 84' l’hectolitre] en octobre 1834, pendant
son maximum ; et à son minimum il n’a jamais été plus bas que 3 sliil-
lings le bushel [ i o*, 3 2 “ l’hectolitre].
Le D®' Lang nous apprend que dans les temps ordinaires ie prix du
froment se tient entre 4 et 5 shillings le bushel [ 1 3 / 7 6 ' à 17*, 2 0 “
l’hectolitre]. Mais on trouvera à cet égard plus de détails dans ies
tableaux comparatifs que nous donnerons bientôt.
Le maïs a suivi dans ses prix des oscillations analogues. On le vendit
en novembre t8o6, jusqu’à i4o®’® le bushel [4 8 i * ,4 ô ' l’hectolitre]; et
les variations ordinaires se sont tenues entre y “'® et 2 ®'® 3 ®'; le prix moyen a
été d’un peu pius de 4 ”^ [ i f , y 6 ” l’hectolitre].
Quand le maïs est de première qualité, il coûte assez généralement
aujourd’hui ( 18 3 3 ) , dans le district de la rivière Hünter(i), depuis
i®'®3‘* jusqu’à a®“® 6®* i e ’bushel [ 4 / 3 0 ' à 8*, 60“ l’hectolitre] : pour
plus de détails, voyez les tableaux développés que nous avons annoncés.
Pommes de terre. — Ce précieux végétal valoit en 1793 , à Sydney,
10 shillings le quintal anglais [ 2 4 / 6 1 “ le quintal métrique]. Il étoit
encore à ce même prix maximum, en octobre 1 834. Mais dans l’intervalle
les prix ont varié de 20 à 4 ”’’ i , et ia moyenne s’est tenue à environ i i ®’®
le quintal anglais [ 2 7 / 0 8 ° ie quintal métrique].
Fruits. — Depuis longtemps ies pêches sont un des fruits les plus abon-
âans et par conséquent les moins chers du pays. En 1833 les vendoit
au marché de Sydney, de 6 à 8'* [62 à 83 centimes] la douzaine,
de première qualité. L’année suivante elles ne se payoient, en gros, au
panier ou au bushel, quede i 5 à 2®*® 6®* [43 à 8 6 °'le décalitre] (2). Les
oranges étoient tantôt un peu plus chères, et tantôt au même prix que ies
pêches; mais les pommes avoient une valeur sensiblement plus élevée.
Phormium tenax.— Selon Busby, cette substance textile auroit valu à
Sydney en 18 2 8 , jusqu’à 43 8®> le ton [ i 066/ 65 ° ies i 000 kilogrammes];
en 18 3 3 , de 16 à i 8 ’ "®‘ le ton [ 39 3 / 84' à 4 4 3 / 0 7 '
( I ) L a n g , op. cit.
( ¿ ) Ibidem.
i )! i
LIVR EV.— D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 1 0 3 3
les I 000 kilog.] ; et en 1834, au mois d’octobre, la même quantité se
vendoit i8'"®‘ [ 4 4 3 / 0 7 ' les i 000 kilog.]. Transportée en Angleterre,
elle fut cotée, au marché de Londres, en juillet 183 3 , de 20 à 2 6 ‘®'‘
par ton [4 9 2 / 3 0 ' à 6 3 9 /9 9 ° les i 000 kilog.].
Bois de cèdre. — Ce bois a une vaieur variable en raison de la demande
pius ou moins grande qu’on en fait. En 1833 , dit ie D® Lang, ii
se vendoit à Sydney depuis 2 jusqu’à 3 ®' le pied anglais courant (i). Nos
tableaux ci-dessous le cotent depuis i ®* f jusqu’à 2®*-! [60 à 85° ie mètre
courant]. Les mêmes planches se vendoient, en octobre 18 3 4 , de t®*-!
à 2®* le pied anglais [5 1 à 58° le mètre] ; et, suivant la Galette de Sydney,
le prix de ce bois à Londres étoit, en juillet 18 3 4, de 5‘' i ^ 7 ‘' ï l e pied
[ I / 76° à 2 / 4 i ° le mètre].
Fourrages. — Lorsque le fourrage provient de graines anglaises ii
est toujours fort cher; on l’a vu tantôt manquer tout à fait dans les
marchés, et tantôt varier en prix de 3 à 25''®' par ton; mais dans ces
derniers temps, les prix les plus ordinaires ont été de 6 à 8 ' ’®' le tou
[ 1 4 7 / 69° à 19 6 / 92° les 1000 kilogrammes]. Le fourrage colonial
se vendoit beaucoup moins cher, et souvent à peine la moitié ou le tiers
du trèfle ou du rye-grass, quelquefois moins encore.
Bestiaux sur pied. — Le prix des bêtes à cornes et des chevaux, au dire
du D®' Lang, tomba considérablement en 1823 ; on pouvoit alors avoir
un bon cheval pour 30 à 50 '’®' [750*, à i 250*]; et, lorsqu’on payoit
en piastres, au taux de 5 ®*® [6 / 25 °] chacune, une bonne vache ne valoit
que de 5 à 7 '•®‘ [ 1 25 / à 1 75 Ç ; les autres bestiaux se vendoient à proportion.
Trois ans après, c’est-à-dire lorsque la Compagnie d’agriculture
australienne commença ses opérations, le prix des bestiaux augmenta
soudain d’une manière incroyable. Le gros bétail, en effet, se vendit
alors jusqu’à i 2 guinées [315^] par tête ; et l’on a même vu fréquemment
payer des vaches jusqu’à i o '‘®‘ [250*]; mais ces prix excessifs n’ont pu
se soutenir. En juin 1833 on ne donnoit plus pour un boeuf de travail
que 5 '•®‘ [ 125* ] ; et eu octobre 1834 il valoit un cinquième encore de
moins. A la même époque, pour les bêtes à cornes fort jeunes et de
{ 1 ) Il est d’ usage que la planche ayant un pouce d’épaisseur sur un pied de largeur se
vende au pied courant, ou proportionnellement à la longueur de la planche.
C o lo n ie
de
Port-Jackson .
Commerce.
Marchandises
animales.