
J A B L E A U C O M P A R A T I F de la quantité des terres concédées et de celles qui étaient en cidture ou
défrichées, à différentes époques, à Port-Jackson.
S SEIGLE POIS POMMES VERGERS TOTAL DES TERRES TOTAL
(A) ( (B) r
(c) 1
/..A.. O le s ign e de n u lliié partout où le s nombres n'ont pu être fou rnis .
) E n 18 0 9 , seion M a n n , il y avoit encore 34. acres en lin , chanvre et ho ub lon . On a tenu compte de c<
) D ’après quelques-uns des documens qu i nous ont été c om m un iqu é s, ie nombre d’acres de b lé ,
M . B ig g e , q u i, étant ofFicjcl, doit être aussi p lu s ex act.
de rnier nombre dans l'énuméraiion des terres cultivé es,
n 1 8 2 0 , au roit été dc 1 7 0 3 J ; mais nous avons pré féré celui rapporté p.ir
(d) Cette somme totale ne comprend pas le s terres concédées au Sud de la jiv ie r e Bargo et au N o rd de la riv iè re Hunter.
J.».
a tH' ET A’/OINE. ET FÈVES. DE TERRE. ET JARDINS. EN CULTURE. DÉFRICHÉES
et non en valeur.
des
TERRES CONCÉDÉES.
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1792 84.4 1186“ 480,1 =47 9.9 (A)
-, . .=a| 49.6 . .6a| 65 ,8 5 *74i 2094,0
1796 ■ - - 5419 2192,9 i
1797 3 1360,3 >5=7 617,9 26 ^ 10,7 " - ” " ■
I79B 4.659 1 S8j ,4 >453 588,0 57 23 ,i • ■ - ■ • -
I 800 ^66s | I 888,1 2930 I 185,7 82 33 .2 - • " " • 47869/ >9371.4
1801 5 333 2158.1 3864 I 563.7 - " ” • ■ • •
! 802 494-5 42001.2 1 3 '35Ï I 268,8 263 ï 10Ó .5 ■ " - » -■ • ' "
l 803 7 110 I = 877,4 4388 >775)7 5=4 212 ,0 " S5 22 ,3 a6a[ 106,1 " 4A3! l I 714,1
1809
(B)
6887 2 787,0 3390 > 371.8 480 194 .= 140 56,6 100 40.5 301 .a. ,8 646 b6.,4 n 944 4834 ' '
181O „1 95 000 38443.7
1 8 1 1 ■ • ' 96058 38 871,9
1812 6055a,1
1 81 3 " " ■ • ■59857 Ó4 689,5
1 81 4 ■ ■ ' - " 197057 77 7>9>9
1 8 16 - ■ ■ • - aai 657 89 698,2
1 8 1 7 " ' ■ • ” " " 030 361 93 220,4
8 1 . 8 >49=7 T 6 040,6 84447 3 417.2 9*97 372 ,0 =837 114,7 331 133 .9 ,86 .96,7 ' - - 48 8j3 19769,4 78485a/ 115 271,4
1 81 9 >7 957 7 =66,7 9175 3712.9 I 14-' Ì 462 ,0 3717 >50.3 474 ,9, ,8 563 f 228 ,I " ' 31396 la /o j 47579 19233,6 336374ï 136121,0 i
1820 16706
(c)
6760,4 I I 270 . 4 560,6 1230 497 .7 379 >53 .4 213 86,a 504 203 ,9 1094 4 4'.7 71 SB3 a8 943 54,898 22 215,6 389 000
(d)
157417,0
.828 " " " " ■ 731 573 93 7 >o.9 2 906 34Ó I 176113.9
S. II.
Education des bestiaux.
La partie de l’agriculture qui a l’éducation des bestiaux pour objet
est sans contredit la plus importante et la plus lucrative de toutes celles
auxquelles se livrent les colons de la Nouvelle-Galles du Sud. Il faut
attribuer la multiplication rapide de la race bovine à l’extrême salubrité
du climat, à l’abondance des pâturages, plus encore peut-être qu’aux
soins éclairés qui ont été donnés jusqu’ici à leur éducation. Nous ne
répéterons pas ce que nous avons déjà dit sur la diversité des espèces
introduites, sur les bestiaux devenus marons ou sauvages, et sur la
dégénérescence singulière qu’on a observée depuis parmi ces derniers
animaux; nous nous bornerons à ce que l’expérience apprend des soins
qui leur sont ie plus profitables. En général il ne leur en faut guère.
Etant peu sujets aux maladies qui les attaquent dans les autres pays,
on peut sans inconvénient les laisser pâturer partout dans les savanes,
où ils aiment beaucoup à se tenir, surtout lorsqu’il y a dans le voisinage
une rivière d’eau pure ; les vaches sont particuiièrement très-
friandes de l’orge du Cap coupée en vert,' qui est pour elles une excellente
nourriture.
Quoique toutes les espèces de boeufs introduites jusqu’ici dans ia
colonie réussissent parfaitement bien, on a remarqué que ies individus
des races croisées d'Europe, du Bengale et du Cap de Bonne-Espérance,
s’engraissoient plus aisément que ceux de la race européenne pure.
Quelques agronomes sont parvenus, en ce genre, à des résultats aussi
brillans qu’avantageux; d’autres au contraire n’ont fait que des combinaisons
peu heureuses. A leur deuxième année ces animaux de race mixte
pèsent ordinairement 400 iiv. (poids anglais) [ i 8 1,4 kilogrammes]; mais
ii est rare que ies boeufs sauvages, lors même qu’iis ont acquis toute
leur croissance, dépassent le poids de 600 liv. [272 kilogrammes].
Ceux nourris dans la réserve du gouvernement ont fourni, pendant
assez longtemps, les approvisionnemens considérables de viande
A griculture.
Ed^^caiiori
des 'b-oeufs.