
N .G a l l e s d u S . vière Hawkesbury; d’autres, tels que Prospect-Creek, Cabramatta-
Geograplue. Creek, Bunbury-Curan-Creek, Stone-Quarry-Creek, jettent les leurs
dans la rivière George, qui se décharge enfin elle-même à Botany-Bay.
Les eaux de ces divers torrens, aussi bien que celles de ia plupart des
puits ( i) qui ont été creusés dans l’intérieur du comté de Cumberland,
sont très-affectées par la nature alumineuse des couches à travers lesquelles
a lieu leur filtration ou leur trajet. Sujette aussi à quelques débordemens,
la rivière George est navigable pour des chaloupes jusqu’à
la ville de Liverpool.
Les eaux de la rivière Cook sont salées jusqu’à la rencontre des ravins
quon voit à son origine, et que les pluies font souvent déborder : ces
ravins sont proprement ce que les Anglais nomment salt-creeks [voy. la
note précédente).
Au fond du port Hunter vient déboucher ia rivière Paterson, nommée
également Coa l-River par quelques colons; eile se grossit des rivières
William et Hunter, avant d’arriver dans le havre où elle se termine.
Les navires de 30 à 4 o tonneaux peuvent s’y avancer jusqu’à la distance
de 50 milles.
Si nous suivons encore la côte vers le Nord, nous trouverons la rivière
Hasting, qui verse ses eaux dans ie port Macquarie; elle est navigable
pour les chaloupes pendant i’espace de i 2 milles à partir de son embouchure,
c’est-à-dire, à-peu-près jusqu’à la hauteur de l’îie Rawdon (pl. 92 ).
La plus considérable des rivières qui, jusqu’en 18 2 5 , avoient été
découvertes à la Nouveile-Galles du Sud, a reçu ie nom de rivière Brisbane;
eiie porte ses eaux dans la baie Moreton, et peut être remontée
4 5 0 milles par des embarcations tirant 12 pieds d’eau. Au point où
elle cesse d’être navigable, sa largeur est encore d’environ 400 mètres.
La dépression du pays observée du côté de l’Ouest, et la circonstance
remarquable qu il y a dans les eaux de la Brisbane la même espèce
de poisson qui est particulière aux rivières qui coulent à l’occident
des Montagnes-Bleues, font présumer, et cette conjecture est pour
( 1 ) A S y d n e y , l’eau des puits, qui n’est pas à plus de 30 pieds anglais ] de p rofond
e u r , n’ est pas b o n n e , dit T . H . S co tt; mais si ces puits sont creusés dans le g rè s , à 82 pieds
[ 2 5m ] , elle est alors excellente.
LIVRE V .— D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . ¿ 5 7
M. Field une presque certitude, que la Brisbane a une communication,
au moins indirecte, avec quelques courans d’eau occidentaux éloignés,
quoique non certainement avec les grands marais où va déboucher la
rivière Macquarie. Le cours prolongé de la Brisbane, de i’Ouest à i’E s t ,
au travers d’un pays plat qui ne fournit aucun dépôt siliceux, et l’existence
des bancs de gravier qui obstruent une portion de son cours,
portent encore à croire qu’une rivière tributaire, un peu importante,
s’avance de quelque terre élevée du voisinage, et probablement de la
chaîne qui se montre au Sud du mont Warning.
Plusieurs autres rivières ont été découvertes sous ie 3 i parallèle;
les plus remarquables sont, d’abord, la rivière Apsley, où se voient la
magnifique cataracte de Bathurst, ayant 72 mètres de chute perpendiculaire,
et celle de Beckett, qui en a près de 4 ^; ensuite les rivières
Peel, Field, York, Castlereagh, Morrissett, et quelques autres de
moindre importance ou moins connues. On ignore encore précisément
où débouchent tous ces courans d’eau, ainsi que la multitude de ceux
qui, prenant naissance dans la chaîne des montagnes au Sud des plaines
de Liverpool, coulent dans diverses directions. Toutefois, il ne paroît
pas douteux que les deux rivières Castlereagh et Morrissett aillent se
perdre dans les grands marécages où aboutit ia rivière Macquarie.
Cette dernière, formée de ia réunion des rivières Campbell et Fish ( i ) ,
qui ont l’une et l’autre leur source dans l'Ouest des Montagnes-Bleues ,
est intéressante par la longueur et la profondeur de ses eaux. La direction
générale de son cours est vers le N. O., à travers un pays fertile; le
nombre des ruisseaux ou des rivières secondaires qui s’y jettent est considérable;
une cataracte, de cinq pieds d’élévation seulement, se rencontre
par 3 1 ° 5 5 ' de latitude, et de forts rapides par celle de 32° 4o'.
En-deçà et au-delà de ces points, la navigation, pour de grandes barques,
est très-facile, puisque, en-dessous de la cataracte dont j’ai parlé, on
a encore un brassiage variable de 6 à 30 pieds. Les fortes pluies
font souvent déborder cette rivière, et portent ses eaux à 4o pieds au-
dessus de son niveau ordinaire. Enfin, après avoir parcouru un espace
( I ) H ne faut pas confondre cette rivière a v e c celle de S o u th -F ish , qui coule dans le S , O .
du lac G e o rg e , ainsi que nous le dirons bientôt.
N . Ga lle s du S .
Géographie.