
Administration
civile.
i ayant 2 5 ans de service et au*dessus...................... 30 0 ^ '“ = 7 500^
Officiers supérieurs.. ) _ 2 0 ans idem et au-dessus...........................
C a p ita in e s ..................... |
Officiers subalternes.!
S e rg en s ..................
Simples solda is.
7 ans de service et au-dessous. .
300 ‘50 0'
2 3 0 . = 6 250.
200. = 5 000.
200. = 5 ooo.
15 0 . = 3 7 5 0 -
15 0 . = 3 7 S0 -
100. — 2 300.
50. = 1 2 30 .
2 5 . = 6 2 5 .
Arriv ée
de colons libres.
9° L’officier qui, réunissant ies conditions exigées, voudra jouir des
avantages qu’on vient de spécifier, sera obligé de donner caution que lui
et sa famille résideront au moins pendant sept ans dans la colonie, et
que de plus il est en mesure de pourvoir aux frais du passage, d’Aii-
gleierre à Port-Jackson, pour sa famille et lui.
10“ Le gouvernement accorde, à titre gratuit, aux sous-officiers et
soldats qui, ayant quitté le service, veulent s’établir dans la colonie,
savoir: à un sergent, 200 acres [81 hectares], et aux caporaux et
simples soldats, 100 acres [4». 5 hectares] de terre chacun.
I I ° Sur toutes les terres ainsi concédées la couronne se réserve ie
droit de faire construire tels ponts et routes qui seroient plus tard jugés
nécessaires au bien du service; comme aussi d’y prendre tels bois indigènes,
pierres et autres matériaux, produits de ia terre, que pourroient
nécessiter la construction desdites routes, l’érection des ponts ou l’exécution
de tous autres travaux publics. Elie se réserve en outre les mines
de métaux précieux et celles de charbon de terre qui pourroient y être
découvertes par la suite.
1 2° Les portions de terres appartenant aux communes seront mises
en vente de la même manière que celles de la couronne, et resteront sujettes
à une petite redevance nominale, ainsi qu’au droit du gouvernement
d’y faire construire les égouts dont on auroit besoin.
1 3 “ Quant aux terres non concédées, et qui n’ont pas expressément
été destinées à la vente, on pourra ies donner annuellement à loyer,
amodiation qui sera faite elle-même à l’enchère; mais de telle sorte que
chaque lot d’un mille carré ne soit pas taxé à moins de 20 shill. [25 fr.],
ce qui revient à 3 i ^ 5 par 100 acres [9*, 68' par 100 hectares].
Jusqu’en 18 18 les émigrés arrivés librement d’Angleterre reçurent
LIVREV. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 1 0 7 9
gratuitement du gouvernement des rations, et des convicts pour domes- C o lo n ie
tiques; on leur accorda aussi, sur leur simple demande, toutes les con- P o r i-Ja ck so n .
cessions de terres qu’ils voulurent. Le gouverneur Darling, pour mettre A dministra
un frein à cette facilité trop grande d’obtenir des concessions, établit un
bureau d’enquête qui, sous le titre de Land hoard [bureau terrier], devoit
prendre connoissance de ia fortune des demandeurs et des moyens qu’ils
avoient de mettre leurs terres en culture.
Ces mesures restreignirent beaucoup l’introduction de cette foule de
personnes mal aisées qui affluoient jadis à Port-Jackson dans 1 espoir
d’y faire fortune, mais qui, en raison même de leur état de gêne, éioient
peu propres à exploiter de grandes fermes agricoles. L ’intérêt public bien
entendu exigeoit donc qu’on attirât dans ia colonie, d’une part, de forts
capitalistes, et de l’autre, un nombre d’ouvriers libres assez considérable
pour satisfaire aux besoins des agriculteurs qui répugnoient à avoir des
convicts sous leurs ordres.
C ’est afin de se conformer à ces vues que le gouvernement a favorisé
de tout son pouvoir l’émigration sur ces rivages d’une foule de ces prolétaires
malheureux dont la Grande-Bretagne est encombrée ; et qui,
ouvriers agriculteurs, ou obligés de le devenir, ont contribué si puissamment
à donner aux différentes branches de l’art agricole l’essor brillant
qu’elles ont pris dans ces dernières années.
Mais le fait le plus remarquable qui dut résulter de ces dispositions,
ce fut la modification subite de la colonie, qui perdit le caractère purement
¡>énal cffeWe av oh eu jusqu’alors, pour prendre ceiui à’établissement
mixte. Nous allons désormais la voir marcher à grands pas dans cette
roule plus vaste, et offrir au monde une phase nouvelle de son existence.
Déjà, depuis plusieurs années, les propriétaires demandoient à grands
cris des ouvriers , tant pour s’occuper de ia culture de leurs champs que
pour d’autres travaux relatifs à l’exploitation agricole. Précédemment
tout avoit été placé entre les mains des convicts, et il en étoit résulté les
inconvéniens graves que nous avons eu déjà occasion de signaler.
Comme de riches capitalistes ne pouvoient manquer de se diriger
sur le Port-Jackson aussitôt qu’on leur fourniroit des moyens suffisans
d’exercer une industrie avantageuse, la difficulté n’étoit que dy faire af-
Xx x x x x *
Port-Jackson
devient
colonie mixte.
Em ig ra tion
libre.