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S Lacs et marais.
prenant naissance an Sud des montagnes de Liverpool, coulent dans diverses
directions, presque tous, sans exception, vont déboucher dans la
rivière Hunter ou ia rivière Goulburn, qui en est voisine. Il convient
de distinguer ici cette rivière, d’une autre, du même nom, qui a été découverte
par Hume, dans sa course de Sydney au port Phillip, On pourroit
appeler cette dernière ia Goulburn du Sud.
T. I I , 2.“ part., p. 657, lig. 2 1 . — Au lieu de : Cette dernière, lisez : La
rivière Macquarie.
P. 658 et 659, lig. I . ' “ — Après les mots d’environ 7 7 lieues marines,
supprimez le reste de la page et la page 659 tout entière, puis substituez
ce qui suit :
La rivière Macquarie, après avoir traversé de grands marécages, et
avoir reçu les eaux de ia Castelreagh, va enfin se jeter dans la rivière
Darling.
A une vingtaine de lieues de la ville de Bathurst on voit l’origine
d’une rivière fort singulière, qui porte le nom de Lachlan; elle se
dirige d’abord sensiblement de l’Est à l’Ouest, traverse des plaines marécageuses,
au milieu d’un pays maigre et parfois stérile, et va, par un
cours de plus de 230 milles, après avoir incliné sa route vers ie S. O., déboucher
dans de vastes marécages qui ia réunissent à la Morumbidgee.
La rivière Lachian, pendant un aussi long trajet n’est pas navigable, et
presque aucun affluent ne vient s’y réunir, excepté tout auprès de sa
source ; elle est cependant sujette à de grandes inondations, provenant
de l’accumulation des eaux pluviales ; mais, après de longues sécheresses,
elle ne forme plus qu’une suite de petits étangs liés entre eux par de
foibles filets d’eau.
Un peu au Nord de la baie Jervis coule la rivière Shoal-Haven, qui,
après avoir pris sa source sous ie 3 6.“ parallèle et coulé d’abotd du Sud au
Nord , se dirige brusquement de l’Ouest à l’Est, pour venir déboucher dans
le havre Shoal-Haven. Des navires de vingt tonneaux peuvent la remonter
jusqu’à la distance de 7 lieues, où un long et fort rapide les empêche d’aller
plus loin. La marée se fait sentir jiisque-ià, et tout annonce que cette
rivière est elle-même sujette à d’abondantes crues périodiques.
Les pius grands lacs d’eau douce connus à la Nouvelle-Galles du Sud
sont jusqu’ici ( i 83 8 ) ie lac George et le lac Bathurst, qui gisent l’un et
l’autre sous le 35. “ parallèle : le premier est élevé, dit-on, de 652, et le
second de 645 mètres au-dessus du niveau de l’Océan. Il y en a quelques
autres sur les bords de la rivière Lachlati qui communiquent avec elle :
le Regent est le plus vaste. Plus au Sud on rencontre le lac Burrah-Burrah,
sur la limite des comtés de Westmoreland et d’Argyle; puis encore d’autres,
plus petits, que notre carte 9 t indique, et qui gisent en général dans
ies parties encore peu habitées de la colonie ; au nombre de ces derniers
se trouve le lac Budda, par 3 2 “ de latitude. On remarque aussi Je fac
Edûlong, dans le Northumberland, et le lac Burrawan au Sud du port Macquarie;
ceux de moindre importance sont marqués sur notre carte, et l’on
peut les y chercher; quelques lacs enfin, aperçus très-nouvellement dans
la partie S. O. de l’Australie-Heureuse, n’entrent pas dans le cadre actuel
de nos travaux.
Sur les bords de i’Océan, notamment entre le port Stephens et le port
Macquarie, ainsi qu’au Sud de la baie Jervis, se voient piusieurs lacs
salés ou plutôt des lagons, qui communiquent avec la mer, soit par des
passes ouvertes, soit par des infiltrations au milieu des sables; nous les
avons marqués sur notre carte citée plus haut ; les principaux sont les lacs
Wallis, Myail, Macquarie, Tuggerah, Iliawarra: nous nous dispenserons
d’énumérer les autres, qu’il est au reste facile de trouver à l’inspection.
Quant aux grands marécages, qu’on croyoit être jadis les réceptacles
de deux grandes rivières coulant vers l’intérieur, on n’avoit pu parvenir
encore, en 1827, à fixer leur étendue; mais ie capitaine Sturt, dans
ses belles explorations de 18280 1 83 i , en détermina les limites. Ce sont,
com.me la carte ie montre, de vastes espaces où les eaux se répandent,
à l’époque des pluies, et où le cours des rivières s’arrête momentanément,
dans les fortes sécheresses. Nous citerons encore quelques marais
de moindre importance qui se rencontrent sur plusieurs points du littoral
de la Morumbidgee, sur la côte N.ord de Botany-Bay, et généralement
sur Ja plupart des plaines exposées aux inondations des rivières, ainsi
que nous l’avons dit pius haut.
Dans le voisinage de Campbell-Town , quelques courans d’eau, considérables
dansia saison des pluies, se trouvant presque entièrement à sec