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de
. Port-Jackson.
Communications
par eau.
voyageurs que pour ie transport des marchandises et des bagages. Les
départs sont plus ou moins muitipiiés, seloh ia nature des relations qui
existent entre ies différentes localités. Trois diligences vont tous les
jours de Sydney à Parramatta, deux autres de Sydney à Liverpool; une
de Liverpool à Campbell-Town; une autre de Parramatta à Windsor;
une dernière enfin , de Parramatta à Penrith.
Indépendamment de ces moyens généraux de communication, on a,
sur beaucoup de points, mais surtout à Sydney, la facilité de se procurer
des voitures de poste particulières, à deux et à quatre roues, ainsi que
des chevaux de selle. Les personnes aisées qui ont à s’avancer vers l’intérieur,
font ordinairement ce petit voyage à cheval ou dans les voitures
qui leur appartiennent.
Quelques fiacres se voient en outre dans la capitale, et stationftent
ordinairement près de la caie du roi, sur les bords de Sydney-Cove;
le prix de ia course pour se rendre de ce point aux parties de la vilie
situées au Nord des bureaux de l’intendant de police est de i shilling
[1^,25“]; et pour aller dans tout autre quartier, au Sud des mêmes
bureaux, de i 6 [ i ^ 8 7 “].
Malles-post'es. — Des malies-postes royales sont affectées au transport
rapide des lettres et des journaux sur les différens points de la coionie.
Ces voitures partent de Sydney, centre commun de correspondance,
et se rendent directement à Parramatta, Liverpool, Windsor,
Campbell-Town, Penrith, Collit’s-Inn, Bathurst, Wollongong, Bong-
Bong, Inverary, d’où les dépêches sont distribuées jusque dans ies moindres
habitations. Le reste du service, et notamment ceiui de Newcastle,
Maitland, Darlington, Paterson, Alcorn’s-Inn, Invermein, le Port-Stephens,
Carrington, ie Port-Macquarie et ia Bale Moreton, se fait par
mer, ainsi que nous ailons le voir.
Nous avons indiqué dans un précédent chapitre (pag. 6 y4 ) quelles
sont les rivières de la Nouveile-Galles du Sud dans lesquelles les navires
peuvent pénétrer; des bateaux ou barques d’un foible tonnage servent
encore, sur d’autres points, à faire de courts trajets; mais ces avantages
sont bornés et n’offrent au commerce que des moyens de communication
insuffisans. La navigation sur mer, principalement dans le voisinage des
L IV R E V .— D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 989
ports et de l’embouchure des fleuves, est d’un intérêt beaucoup plus
grand.
Bateaux a vapeur. — Déjà, en 1828, un paquebot à voiles partoit
régulièrement, toutes les semaines, de Sydney pour Newcastle et réci-
pioquement; il se chargeoit à la fois des marchandises et des passagers.
Avant cette époque les communications entre ces deux villes
se faisoient principalement p^ir terre. Trois ans plus tard le paquebot à
voiles fut remplacé par un bateau à vapeur; en 1834 on cojnptoit deux
navires de ce genre sur cette route, et l’on s’attendoit à en voir bientôt
un troisième, de dimensions plus vastes, capable même de porter du gros
bétail. D’après les règlemens adoptés, ce paquebot à vapeur quitte Sydney
à six heures du soir, touche à Newcastle douze heures après, et arrive
le second jour, vers les onze heures du matin, aux Green-Hills, situées
à quatre milles au-dessous de Maitland.
Avant 1833 un petit bâtiment à vapeur étoit établi pour faciliter les
communications entre Sydney et Parramatta ; mais les actionnaires n’ayant
pas trouvé dans cette entreprise les avantages qu’ils se croyoient en droit
d’espérer, le paquebot fut supprimé et mis à la disposition de l’île Van-
Diémen. Cependant a la fin de 1834 on lui fit reprendre son ancien
service, qu’il continue depuis lors avec régularité ; ce navire part tous
ies jours de Sydney, à trois heures après midi, excepté le dimanche, où
il démarre à neuf heures et demie dn matin.
Dès l’année 1832 un bateau du même genre fut affecté au va et vient
de Sydney au Port-Macquarie; e t , eu 1834, on espéroit dans un avenir
très-prochain l’établissement d’une nouvelle ligne de communication
entre Sydney et Hobart-Town, capitale de Van-Diémen (pl. 9 1 et 92).
Antérieurement un navire à vapeur alloit de Launceston (Port Dalrymple,
détroit de Bass) à Sydney, et touchoit, au retour, qui avoit lieu
deux fois la semaine, à ia rivière Hunter. Tout annonce que la navigation
à la vapeur s’établira complètement bientôt sur la côte orientale
de la Nouvelle-Hollande, et qu’elle procurera ainsi aux colons qui
habitent les bords d’un havre, d’une rade, ou d’une rivière navigable,
les moyens de transporter sans beaucoup de frais les produits de leurs
fermes au marché de Sydney. On s’attend encore à l’établissement des
C o lo n ie
de
P o rt-Ja ck son .
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