
N .G a l l e s d u S , 57 fois du calme et des folles ventes, et de 2 heures du soir à minuit
Météorologie 22 fois seulement du calme,
et physique. ,
II S ensuit, I . ” que les brises de terre et de mer étoleut établies,
quoique irrégulièrement , pendant la durée de nos observations ;
2° que les vents de la bande de I’O. ont donné le plus souvent de la
pluie; 3° que ceux du S. ont dominé et soufflé avec force; 4 “ que, sous
le rapport de l’intensité, les petits frais l’ont de beaucoup emporté sur
tous les autres : leur direction, dans ce cas, étoit ordinairement au S. E.
Nos remarques sur les vents ont eu lieu de 2 heures en 2 heures.
Pendule. Le pendule, qui, à Paris, donnoit 8 6 4 0 0 oscillations en vingt-quatre
heures solaires moyennes, à -+- 20=* de température centigrade, au vide
et au niveau de la mer, faisoit ici, dans les mêmes circonstances,
8 6 3 4 6 “ ^ 0 2 5. Le point où ces expériences ont été faites est le même
où notre baromètre avoit été mis en expérience, et dont nous avons donné
pius haut l’élévation au-dessus du niveau de la mer [voyez P^g- 670);
sa position géographique se trouve également dans le tableau des villes,
villages, &c. (pag. 663 ).
Magnétisme. Nos expériences magnétiques ont été nombreuses ; voici le résumé
des principales , faites sur Bunkers-Hill :
3 4 5 6 observations ont donné pour inclinaison de l’ a iguille
aimantée...............................................................62.° 4 ? ' l " - ( P ointe élevée N o r d ) ;
et 960 au tre s, pour la d é c lin a ison ......................... 9. 1 4 . 3 7 . N o rd -E s r .
§. I I I .
Géologie et minéralogie.
Avant de parler des faits géologiques dont nous avons eu la communication
, nous ferons connoître d’abord les remarques particulières
de M. le docteur Qiioy sur cette matière.
« Les côtes maritimes du comté de Cumberland dans la Nouvelle-
Galles du Sud, d it - il, présentent comme un mur de roches, entre
lesquelles la mer s’est frayé un étroit passage pour former ie vaste Port-
Jackson. Cette contrée se divise naturellement en deux parties distinctes,
la plaine et les montagnes.
» L’espace auquel on peut donner le premier nom a son origine à
Sydney, ou plutôt au bord de la mer, et s’étend jusqu’aux Montagnes-
Bleues. C’est un terrain ondulé, du milieu duquel s’élèvent quelquefois
des monticules isolés. II se compose de grès quartzeux , dont les
couches puissantes paroissent constituer la base du comté de Cumberland,
qu’elles rendent trop souvent stérile en se montrant au-dessus de
la terre végétale. Battues par les flots, les couches qui forment les r ivages
sont immenses, horizontales et entièrement nues. Le grès des
environs de Sydney offre diverses variétés de couleurs, selon les proportions
d’oxide de fer qu’il contient; ce qui, dans la maçonnerie des
édifices, laisse apercevoir des nuances où dominent le jaune et le rougeâtre
, nuances d’un effet qui n’est point désagréable. Le grès blanchâtre
l’emporte toutefois par l’agrément de sa couleur, et remplace avec beaucoup
d’avantage, dans les bâtisses, la pierre calcaire, qui manque absolument
ici. Le joli phare élevé à l’entrée du port est entièrement
construit avec cette variété de grès. II en existe une troisième assez
rare, à grain serré, mais peu propre aux constructions, parce quelle est
légèrement veinée de stries bitumineuses et noires qui facilitent sa décomposition.
» Le terrain compris entre la capitale et Botany-Bay, jusqu’à ia rivière
Cook, est d’une aridité affreuse, et couvert en général de sable mouvant,
que traversent de foibles ruisseaux, qui bientôt vont se perdre dans les
marais voisins. Ce n’est qu’à quelques milles à l’O. de cette ville, que
la terre végétale, plus profonde, permet aux graminées de croître à
l’ombre des grands arbres, et d’offrir un conp-d’oeii plus riant. De là
jusqu’aux Montagnes-Bleues, c’est-à-dire, dans un intervalle d’à-peu-près
25 milles, le sol est sensiblement le même, bien que parsemé d’un
petit nombre d’éminences pierreuses et arides. L’humus a beaucoup
plus d’épaisseur aux environs de la Nepean et de l’Hawkesbury, principales
rivières du comté de Cumberland, et très-sujettes à déborder.
» Lorsqu’on va de Sydney à Prospect-Hill, en passant par Parramatta,
on rencontre toujours du grès recouvert en quelques endroits d’une
argile schisteuse, grise, très-friable, et disposée en couches horizontales.
Arrivé à Prospect-Hill, la nature du terrain change entièrement, et
Géolo g ie
et minéralogie.
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