
Ktablissemens
santtaires.
Associations
de
bienfaisance.
dns expérimentés y sont attachés ; cependant on se piaint d’y manquer de
moyens pour séparer les malades de l’im et de l’autre sexe. L’hôpital civil
de Sydney peut contenir 17 6 personnes, et celui destiné aux militaires,
de 200 à 300. A Parramatta l’hôpital civil ne sauroit recevoir que
50 malades; et à la manufacture des femmes il n’y a qu’une simple infirmerie.
La maison des fous de Castle-Hili, connue sous le de
Bedlam, sert au besoin de succursale pour placer la surabondance des
malades; on en comptoit 59 sur ce point en 1820.
On compte dans la colonie i inspecteur général des hôpitaux, 4 chirurgiens
ou médecins en chef, du grade de ceux qui s’embarquent sur les vaisseaux;
6 aides-médecins ou chirurgiens (i), et un chirurgien-apothicaire,
distribués ainsi qu’ii suit, savoir : A Sydney, l’inspecteur général, un chirurgien
en chef, un aide et un apothicaire; à Parramatta et à Newcastle, dans
chacune un chirurgien en chef; à Liverpool, un chirurgien en chef et
un aide; à Windsor, Port-Macquarie, Bathurst et la Baie Moreton, dans
chacune un aide-chirurgien seulement.
Benevolent Society. — La société de bienfaisance de Sydney, instituée
en I 8 I 8 , à l’instigation du gouverneur Macquarie, pour venir au secours
des indigens âgés et infirmes, se compose d’individus pris dans toutes
les classes d’habitans. Dès le principe, ces sociétaires rivalisèrent de
zèle pour fournir aux dépenses qu’exigeoit l’établissement d’un Asile de
bienfaisance [benevolent asylum]. L’édifice, bâti aux frais du gouvernement,
peut contenir 40 personnes. Un comité spécial exerce un contrôle actif
non-seuiement sur les fonds de fa société, mais encore sur i’état de ceux
qui sollicitent des secours. On a jugé à propos que chaque district
s’occupât en particulier du soulagement de ses pauvres. En conséquence
les habitans de Parramatta et de Richmond se sont réunis pour satisfaire
aux mêmes vues de charité, et cet exemple doit être suivi sur
d’autres points, à mesure que le besoin s’en fera sentir. On s’occupe
en outre, dans l’asile de bienfaisance de Sydney, de l’instruction religieuse
des personnes qui y sont admises.
Amis des émigrans. — Sous ce titre, une société se forma jadis poui
assister les émigrans iibres des classes les moins aisées et ieur donner,
( I ) Il faut ajouter à cette liste un aide-chirurgien qui réside à l’île Norfolk.
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t . 877
à leur arrivée, les divers avis capables de leur faciliter les moyens de
s établir dans ie pays avec toute la commodité et la promptitude possibles.
Chacun des sociétaires est obligé de contribuer aux frais de l’établissement
pour line somme d’au moins 5 shillings [6'^’', 2 5 '] ; mais ils sont
iibres de faire, quand ils le veulent, des offrandes plus importantes. Les
fonds de la société ne sont employés qu’à payer ses dépenses, à moins
qn’il ne fitille soulager un cas extrême de détresse.
Dispensaire. — ^ On a établi à Sydney, le 18 juillet 1826, un dispensaire,
cjui, par les soins d’un chirurgien-apothicaire, fournit des drogues
aux personnes indigentes auxquelles on juge à propos d’en accorder. Ce
directeur se rend aussi chez les personnes infirmes et pauvps qui réclament
ses soins.
Etablissemens
sanitaires.
§. VI.
Maisons d ’éducation.
Tous les bons espiits conviennent qu’il faut établir une distinction
essentielle entre l’éducation et l’instruction. Celle-là nous donne la,^onnois
sance du monde et de nous-mêmes, nous met au fait des usages sociaux,
nous montre les vérités de la religion et ses bienfaits; elle s’occupe, en un
mot, de tout ce qui constitue le savoir-vivre et l’homme de bonne société ;
celie-ci au contraire se borne à nous inculquer les principes des sciences,
des beaux-arts et des lettres (i). La première, sans contredit, est la plus
difficile et la plus importante; et c’est malheureusement, dit Roliin, celle
dont on s’occupe le moins. Ces réflexions, très-justes en général, sont
particulièrement applicables à la colonie de Port-Jackson.
Maison des orphelines. — On fut longtemps avant de sentir la nécessité
d’un établissement spécial d’éducation pour les orphelines. Le
premier qu’on fonda à Sydney en 1801 , dû à ia sollicitude du gouverneur
King, eut M"® King pour première protectrice. Transporté
plus tard à Parramatta, il y occupe aujourd’hui les bâtimens qu’y fit
construire le général Macquarie. Là de jeunes filles, qui, au commencement
de 182 1 , étoient au nombre de 6 0 , mais qu’on pourroit
( i) Em ile Deschamps.