
T a b l e a u n . " 2 . Récapitulation des dépenses de 1 8 3 2 à 18 34 .
N A T U R E D E S D E P E N S E S .
R É E L L E S E N 1832. P R O JE T E E S P O U R 1835. P R O JE T É E S P O U R 1834.
EN MONNOIE EN MONNOIE
frança ise .
EN MONNOIE
ang laise .
EN MONNOIE
ang laise .
EN MONNOIE
ang la ise .
EN MONNOIE
franç a is e .
Dépenses civiles.............
Dépenses judiciaires. . .
Dépenses du clergé non
anglican, et des écoles
i d ....................................
l.s t sh d
54 1 2 9 . 1 8 . J .
là 035. 17. i| .
17 Í I 2. l Ö. 0.
* 4 3 5 - >5 -
22 083. 10 .3
16 113 . 1 8. 2.
fr c
r 5Î3 248,02.
400 840 ,43 .
427 820 ,00.
3 J 894,42.
J J 2 087.84.
402 847 ,7 1.
I.st sh d
50 2Ö7. 3. 6.
10 1 8 7 . J. J.
20 4 7 1. J . 8.
J 3 J . Ä. 3.
22 760. 15 . 9.
fr c
I 2 )6 ¿>79 ,38.
4 0 4 Ô81 ,77.
5 1 1 782 ,0 8.
13 3 8 2 ,81.
5dg 019 ,69.
I.st sh d
5 2 8 7 3 . 5 .4 .
id 499. 13. d.
20 dag. I 0. 0.
d20. d. 0.
23 y S 6 , 0 .8 .
fr c
I 5 id 83 1 ,6 j.
4 12 490 ,d2.
5*5737 »5°-
15 507,5 0.
594 05 0 ,8 3 .
Dépenses m ilitaires.. . .
Dépenses diverses..........
A rriéré. .............................
T o tal des dépenses.
Ba la n c e , ou sommes
disponibles pour d ’autres
o b je ts...................
12Ó 909.15. 6 \ .
9 000. 0. 0.
3 17 2 7 4 4 .4 2 .
2 2 J 000 ,00.
I 10 22 I . I d. 7.
5 3 8 4 1 . 9 .3 .
= 755 545 -75*
I 346 03Ó ,)6 .
I 14 208. 14. d.
91 33d. 15 . 8 |
2 855 2 ! 8 , I 2.
2 283 I dg ,d4-
T o tal égal à la recette. l i jp o p . 1 5 . ¿ y 3 39774 4 .4 2- 1^4 063. 5 . 10. 4 101 582 ,29. 205 535. 10. 5 '3 8 3 8 7 .7 9 -
Compa raison La comparaison des recettes et des dépenses des années i 8 3 2 et 1 8 3 3
des recettes r j / »
et des dépenses. donne les résultats suivans :
1 8 3 2 . 1 8 3 3 .
Recette........................................ 1 3 J 9 0 9 I « * 1 5 * ^ = 3 3 9 7 ^ 7 4 4 / 4 2 ® ii54oÔ3’-’' 5 '* “ ro'^ = 4 1 0 1 5 8 2 / 2 9 '
D é p e n s e ...................................... i 2Ô 9 0 9 . 1 5 . ô i . = : 3 1 7 2 7 4 4 >4 =* 1 1 0 2 2 1 . 1 6 . 7 . = 3 7 5 5 5 4 5 , 7 5 .
D i f f é r e n c e e n f a v e u r d e
l a c o l o n i e ............................ 9 0 0 0 . o . o . = 2 2 5 0 0 0 , 0 0 . 5 3 8 4 1 . 9. 5 . = r 3 4 0 0 3 6 , 5 6 .
H semble qu’on puisse conclure de cet aperçu que ia colonie suffit,
et au delà, à ses besoins; mais il ne faut pas perdre de vue que l’Angleterre
payant, au moins en très-grande partie, tout ce qu’exigent la
garde et la punition des criminels envoyés de la Grande-Bretagne, les
dépenses que nous spécifions ont dû être et sont en effet regardées
comme étrangères au budget de Port-Jackson.
Mais il ne sauroit être sans intérêt de connoître ies sommes que
C o lo n ie
de
LIVRE V.— D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t , i 1 0 5
l’Angieterre dépensa pour cet objet pendant íes dernières années. Suivant
James Busby, elle paya en 1 829, pour l’entretien des convicts, de la Pon-j^ckson.
réserve du gouvernement, et des troupes de Port-Jackson, 206 505 liv. Finances,
steri. [5 162 625 fr.]; en 1832, d’après le New-South-Wales Maga-
line, 201 015'-“ 16'*’ 6 ' ' [ 5 025 395/ 6 8“ ]; tandis que le montant
des traites tirées sur le trésor britannique pendant 1833 s’éleva encore
à 1 1 4 8oo'-“ [2 870000/ (i). Ce dernier fait est facile à expliquer,
poursuit le même journal, puisque, indépendamment de l’entretien
et de la solde des troupes, des rations de vivres et de fourrages,
du transport des militaires à la Nouvelle-Hollande, des établissemens de
pénalité et de l’entretien des convicts, la mère-patrie eut encore à sa
charge le service de l’artillerie, celui de l’administration des vivres, et
plusieurs autres objets pour lesquels l’industrie coloniale ne dépensa pas
un seul shilling.
Nous sommes naturellement amenés à parler aussi des frais considérables
de toute espèce que l’Angleterre a faits pour fonder et entretenir
ses colonies australes de déportation. On en a déjà publié ie tableau
dans d’autres ouvrages, et même on à comparé ces dépenses à
celles qu’auroit occasionnées l’entretien d’un nombre égal de prisonniers,
soit sur des pontons (2), soit dans des maisons de correction ; l’avantage
paroît être tout à fait en faveur du système de déportation, du
moins sous le point de vue pécuniaire; mais nous ne nous engagerons
point ici dans la discussion que pourroit amener un tel sujet : il nous
suffit de faire remarquer que le tableau cité se rapporte non-seulement
aux dépenses faites à la Nouvelle-Galles du Sud, mais encore à celles
qu’ont exigées les établissemens de Van-Diémen et de Norfolk, que
l’on a confondus longtemps et que i’on confond encore queiquefois avec
ceux de Port-Jackson.
( I ) D an s le tableau com pa ra tif des exportations qui ont eu lieu à différentes ép oq u e s , nous
avons vu (page 10 3 0 ) que le montant des traites dont il s’agit s’ é le voit à 1 1 5 629 Iiv. st.
[2 890 725 fr.] ; mais il faut remarquer qu’ il étoit là question de l’année finissant au 30 novembre
1 ^ - 7 tandis que le rédacteur du N ew -S o u th -W a le s M a g a z in e parle de l’année qui finit le 3 1 décembre,
( 2 ) Les p ontons, en A n g le te r re , sont à peu près l’équivalent de nos b agne s; la différence
essentielle est que ceux-là sont des prisons flottantes.