
N .G a l l e s d u S . mimosas, & c ,, dont presque par-tout ailleurs les tiges atteignent à une
Fe rtilité du so l; très-graiide élévation,
productions. f i
Camden. — Ce comté contient la portion de pays connue sous le nom
de Cow-Pasture : le sol y est d’une fertilité variable, mais toujours d’autant
plus profond qu’on s’approche davantage des bords de la Nepean ;
il consiste en un sable marneux et léger, reposant sur des couches d’argile.
Les bestiaux y trouvent une abondante nourriture. Dawson assure
qu’il tombe moins de pluie dans le district de Cow-Pasture que dans aucun
autre de la colonie.
Le district d’illawarra est riche aussi en excellens pâturages et en
champs engraissés par alluvion, mais dont un tiers seulement, assure-
t-on, est d’une nature satisfaisante et plus particulièrement convenable
aux petits colons. Dans l’Est de la rivière Wingeecarabee, quelques portions
de terre garantissent au laboureur la juste indemnité de ses travaux;
et l’on rencontre encore près de la forêt de Sulton, parmi des hauteurs
ondulées et rocailleuses, quelques parcelles d’uii terrain fertile.
Saint-Vincent (i). — Un sol argileux, ayant peu d’attraction pour l’humidité,
tei est le caractère essentiel de cette partie de la colonie, d’après
l’examen qu’en a fait M. A. Berry.
Murray.— Immédiatement au Sud du lac George se déploie la forêt
d’Argyle; plus loin, dans la même direction, en s’avançant jusque
sous le 36.® parallèle, entre les rivières Shoal-Heaven et Morumbidgee,
la campagne n’est pas d’une très-riche apparence. II n’en est pas de même
des terres qui bornent ce comté du côté de l’O,, et notamment des plaines
Yass, situées au Sud de la rivière de ce nom, qui sont très-favorables
à la culture du blé.
Contrée à l'Ouest des Alpes australiennes. — Sur la ligne qui s’étend
du même lac au détroit de Bass, MM. Hoveil et Hume ont vu quelques
districts fertiles et boisés, entrecoupés de belles rivières ; d’autres abon-
dans en prairies. Mais c’est sur-tout en s’approchant de la mer qu’ils ont
trouvé des plaines immenses et d’un aspect magnifique, sous le double
rapport de la fertilité et du paysage. Ces riches contrées attendent encore
( i) P ou r que le lecteur puisse rattacher ce qui v a suivre à ce qui pré cèd e , il est nécessaire
qu’ il prenne la peine de consulte r, à la fin de ce vo lum e , les additions au §. du présent
chap itre, relatives aux rivières de la co lo n ie , à sa division en com té s , etc.
une exploration digne de leur importance et des espérances que ieur découverte
a fait concevoir.
Argyle. — Le comté d’Argyle a été passablement favorisé de la nature,
particulièrement du côté de l’Ouest, où sont les plaines Breadalbane.
Quelques troupeaux peu nombreux peuvent y trouver une bonne subsistance.
Le climat est généralement moins chaud dans ce comté que dans
les autres, plus voisins de la mer; circonstance qui e.xplique assez l’absence,
sur ce point, des charançons et des mouches-teignes dont on a
tant à se plaindre ailleurs, Bathurst toutefois excepté (1). Les arbres,
dans la forêt d’Eden, parviennent à de grandes dimensions.
King, Ceorgiana, et terres plus à ÎOuest. — La surface de ces deux
comtés et celle du pays qui se développe entre les deux rivières Lachlan
et Morumbidgee, n’est pas encore très-bien connue sous le rapport agronomique;
en général, il paroît qu’une extrême aridité s’y fait remarquer.
Près des rivières citées, et sur-tout sur les bords delà dernière, d’inté-
ressans pâturages et quelques forêts épaisses se laissent apercevoir, disposition
qui a lieu également sur plusieurs points de la Murray.
Westmoreland. — Presque par-tout montueux et stérile, le comté de
Westmoreland n’offre quelque apparence de fécondité que dans le voisinage
de la rivière Fish, qui lui sert de limite septentrionale.
Bathurst, et terres qui en sont au N. O. — Le comté de Bathurst est
intéressant par le grand nombre de riants paysages et de belles savanes
qu’il renferme. Le soi toutefois a peut-être iitie fertilité plus grande lorsqu’on
se rapproche de la ville de Wellington-Valley; et si l’on tire davantage
encore vers le Nord, sans s’éloigner beaucoup de la Macquarie, on
voit des espaces couverts de beaux arbres. D’autres points ne présentent
que des broussailles ou des arbrisseaux rabougris.
Northumberland.— Pays bien arrosé, boisé dans certaines localités, et
offrant à l’agriculture des terres susceptibles d’un bon rapport; la richesse
de ses mines de houille a sur-tout été appréciée, et assure une grande
importance commerciale à la ville de Newcastle.
Cook, Hunter. — En général fort montueux dans sa partie méridionale,
le premier de ces comtés paroît être pius favorisé dans quelques localités
voisines de la rivière Hawkesbury. Les détails agricoles relatifs au second
( i ) Voy, Jam e s B u s b y , Authentic informations relative to N ew South W a le s , & c .
F e rtilité du soi :
productions.
I i