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Q j r i f
C o lo n ie
de
l^ort-Jackson.
R e lig io n .
du capitaine Batidin quitta le Port-Jackson. Ce ne fut même qu’une
année environ plus tard, et par les soins du gouverneur King, que cet
édifice fut enfin terminé. En attendant, le service divin se célébroit dans
la salle basse d’un magasin inoccupé.
A son arrivée, le gouverneur Macquarie fixa d’une manière plus particulière
son attention sur cet objet essentiel, et fit construire des églises
non-seulement à Sydney, mais aussi dans les autres villes de son gouvernement.
Cependant, en 1820, on ne comptoit, dans la colonie, que
8 chapelains du rite anglican, savoir : i doyen, qui résidoit à Parramatta;
2 chapelains à Sydney, i à Windsor, i à Castlereagh, i à Liverpool, et
I dans le district d’Airds. Newcastle étoit également sur le point d’en
recevoir un.
Le territoire de la Nouvelle-Galles du Sud ayant été érigé en archidia-
conat, sous la dépendance de l’évêque du Bengale, à l’époque où sir Thomas
Brisbane prit ies rênes du gouvernement colonial, le révérend Thomas
Hobbes Scott en fut nommé le premier archidiacre, et vint en remplir les
fonctions, avec un salaire de 2 000 liv. st. [50 000 fr.jpar an. Cet homme
plein de mérite, du caractère le plus doux et le plus aimable, après avoir
rempli pendant quelque temps des fonctions diplomatiques, accompagna,
en qualité de secrétaire, ie commissaire des enquêtes M. Bigge, et ce ne
fut qu’après son retour en Angleterre, qu’étant entré dans les ordres il
reçut enfin le nouvel emploi dont je viens de parier. L’inspection supérieure
des écoles du rite anglican fait partie des attributions de l’archidiacre.
Au commencement de 1832 on comptoit à Port-Jackson, en sus du
vénérable archidiacre, 9 chapelains, dont 3 résidoient à Sydney : l’un de
ceux-ci, le révérend Richard Hill, étoit chargé de la mission chez les
aborigènes ; un autre étoit maître en chef des écoles royales ; un autre
demeuroit à Parramatta, et cinq étoient répandus dans les villes ou
localités de Liverpool, Windsor, Castlereagh, Campbell-Town, et le
district de Cook, Il y avoit de plus dix catéchistes distribués à Pitt-
Town, Bathurst, Field-of-Mars, Newcastle. Port-Macquarie, Goulburn,
Hawkesbury, Sutton-Forest, Maitland et Black-Town
La répartition de 17 chapelains en 1833 étoit faite ainsi : 2 à Parra-
K e lig ion .
LIVRE V. — D e s S a n d w i c h à P o r t - J a c k s o n i n c l u s i v e m e n t .
matta, 2 à Sydney (un troisième étoit absent), i à Liverpool, i à Castlereagh,
1 à Port-Macquarie, i à Campbell - Town , 2 dans le district de
Cook, I à Pitt-Town, Wilberforce et Sackville-Reach; i àBathurst, 1 à
Newcastle, i à Goulburn-Piains, i à Windsor, i à Field-of-Mars,
Lane-Cove et Castle-Hili, A quoi il faut ajouter trois catéchistes qui résidoient
respectivement à Hawkesbury, Sutton-Forest et Black-Town.
Le même nombre de chapelains existoit encore en 1 8 3 4 , mais ils
étoient distribués comme il suit : 2 à Parramatta, 2 à Sydney (un troisième
étoit absent), 1 à Liverpool, i à Castlereagh, i à Port-Macquarie,
I à Campbell-Town, i à Iliawarra, i àNarelian, i à Pitt-Town, t à
Bathurst, i à Newcastle, i à Sutton-Forest, 1 à Field of-Mars, et i à
Windsor. Le révérend Threlkeld étoit en outre chargé alors de la mission
chez les aborigènes, et résidoit près du lac Macquarie. Trois catéchistes
étoient de plus disséminés à Hawkesbury, Maitland et Prospect-Hill.
Rien n’annonce qu’avant le mois de mai 1 8 2 3 il y ait eu dans ia co- Presbytériens.
Ionie aucun ministre du culte presbytérien ; mais dix ans après on y en
comptoit 5 , dont 2 résidoient à Sydney, i à Portland-Head, i autre à
Bathurst, et le dernier à Maitland, Les choses étoient encore dans le même
état en i 83 4.
Les Méthodistes, disciples de Wesley, sont ici peu nombreux; et l’on Méthodiste
est porté à croire que la secte des Indépendans y compte une quantité encore et Indépendans
bien moindre de ses partisans. Le D .” Lang reproche à ceux des ministres de
ces deux sectes religieuses, envoyés par la société des missions de Londres,
pour convertir ies idolâtres dans les îles du Grand-Océan, d’avoir quelquefois
abandonné leur caractère sacré pour se livrer à des occupations
mercantiles qu’ils trouvoient plus à leur convenance; c’est ainsi, ajoute-
t-il , qu’on en a vu se faire épiciers , boulangers, merciers, libraires et marchands
de bois. «Les transformations de ce genre, poursuit l’auteur que
» nous venons de citer, se sont renouvelées si souvent, qu’il en est résulté
» beaucoup de déconsidération pour le caractère de ministre évangé-
>' lique, en même temps qu’un grand scandale. Plusieurs en effet n’ont
» plus vu dans la profession de missionnaire qu’un des nombreux
» moyens propres à gagner la vie, qu’un homme pouvoit abandonner
» lorsqu’il trouvoit une occupation plus lucrative ou qui répnodoit mieux