
i8i B O I B O L
L e lue d’aloès ne vient pas de ce bois. T ro is fortes tfngalio-
chum: le calambac, le bois d’aigle , le calambour ; on ne fait
pas fi elles proviennent- toutes du même arbre. Maniéré dont
les Indiens préparent ce bois. Mauvaife qualité du fuc laiteux
qu’il ren d , 8c qui enfuite devient réfine. Rareté du
calambac chez les Ind.ens même qui l’eftiment beaucoup. II.
307. b. Qualité & propriétés médicinales de l’aloès. Ibid. 308. b.
Bois de Rhodes. On ne fait pas encore précifément ce qu’il
eft. Q u e l elt celui auquel on donne aujourd’hui ce nom. D ’ou
00 le tiré. II. 308. b. » „ ■ > j .
Bois de Brejil, ainli nommé, parce qu on 1 a tiré d abord
du Brefil. Il y a aujourd’hui du brefil ae diverfes contrées.
Lieux où il croît. Defcription. Sa qualité pefante Sc feche. Le
plus cftimé pli de Fernambouc. Comment on doit le choifir.
Liages du brefil. Carmin 8c lacque liquide qu’on en tire.
II. ' 3 0 8 . ' . ‘ • ■ . . .
Bois d'Inde, de la Jamaïque OU de Campêçhe, laurier aromatique.
Pays où il croît. Defcription de cet arbre. Qualités
8c propriétés de fes graines 8c de fes feuilles. Expériences
faites fur fa décoftiqn. II. 308. b.
Bois gras. X V . $2.6. b. Bois joli. X . 483. a , b. Bois d’Inde
appeilé achourou. I . 97. b. Bois de lenteur nommé agra. I.
18 1 . b. Bois aromatiques, I. 700. b.
BOIS PUANT, (B o t.) voyeç A naGYRIS.
Bois de fe r , arbre des îles de l’Amérique. Pourquoi ainfi
nommé. Sa defcription. II. 308. b.
Bois néphrétique. Couleur 8c qualités de ce bois. Diverfes
couleurs qu’il donne à l’e au, félon différentes infufions qu’on
y ajoute. II. 308, b. Defcription de l’arbre qui donne ce bois.
Comment on s’en fert dans les maladies des reins, 8c la difficulté
d’uyiner. Ibid. 309. a.
Bois de. plomb. Caraaere générique.de cette plante. Sa del-
cription. Lieux où elle croit, Suppl. II. 3. b.
Bois, différentes acceptions de ce mot dans les arts mé-
chaniques. I I. 309. a.
Bois de grille , dans le métier de bas. II. 309. d.
Bùis de moule, fervant à fondre les caraéleres d’imprimerie.
Defcription par figures. II. 309. a.
Bois, en terme de lapiclaire..Defcription par figures.II. 309 a.
Bois de têtes , bois de foÊts , chez les imprimeurs. D e fcription
par. figures. II. 309. a.
Bois de raquette. Bois chez les rubanniers, ; bois à limer,
chez les ouvriers en métaux 3 bois de . brojfe, en terme de
vergetier 3 bois d’un éventail ,• bois de fufil ; bois au triélrac.
11. («..g.». . . * ,
Bois de v ie , chez les Juifs : deux petits bâtons par où
on prend lé livre de la l o i , afin de ne pas toucher au livre
même. R e fp eâ fuperftitieux qu’ils ont pour ce bois. Vertus
qu’ils lui attribuent. II. 309. b.
BO ISG ELO U , ( Monfieur) fon fyftême de mufique. Suppl.
IV . 859.a , b.
Bois facrés , ( Myth. ) origine de l’ufage de ces bois facrés.
.Progrès des opinions fuperltitieufes fur ces bois. C e qu’on
difoir du bois de Claros confacré à Apollon. Bois d’Efcu-
lape près d’EpicIaure. Celui de Vulcain au mont-Ethna. Celui
des furies à Rome. II. 310. a.
Bois facrés. Article lur ce fujet. X IV . 47a. a. Origine des
bois facrés. X V I . 6a. a , b. Bois facrés des Juifs. X llI . 497.
a. D es Gaulois. X V I . 83. a. Des anciens Celtes. Suppl. II.
a 82. b. Sous quelle condition ilé to it permis chez les anciens
de couper les arbres d’une forêt. V . 15 1 . b.
Bots de cerf. X V I . 9 4 1 .« , b. 942. a , b. 943. a. 944. b.
043. a. 946. a , b. Séparation, mue 8t chute du bois. II.
841. a. Nombre des cornettes de fes ramures dans les différentes
années de fa v ie. X III. 787. b.
B o is de C erf , (B la fo n ) voyez Massacre.
Bois , ( Philippe Goibaut du ) fa patrie , fes ouvrages.
XII. 892. é; . :
BOISSEAU , ufage de cette mefure. Etymologie de ce
mot. Boiffcau de Paris. II. 310. a. Rapport des boiffeaux
de divers endroits à celui de Paris. Boiffeaux d’avoine , de
f e l , de charbon , de chaux. Boiffeau d’Angleterre. II. 310. b.
Boiffeau, inftrument à l’ufage des boutonnière. Différence
entre le couffin des faifeufes de dentelles & ce boiffeau.
Defcription de cet inftrument. II. 310. b.
Boiffeau , en terme de fontâinier, boiffeau de poterie. II.
310. b. t ■ ■
Boiffeau, figure fymbolique. X V . 729. a. 731 . a.
BOISSELIER, (A r t médian.) voye^ les planches du boif-
ffilier, vo l. II.
BOISSON , tout aliment ou remede fluide. Exemple
fingulier d’un homme qui ne vivo it que de fomentations
extérieures. But de la boiffon. Qualités falutaires de l’eau
froide. Occafions pour lefquelles il faudrait réferver le vin
8c la bierre. 1 1 .3 1 1.4 .
Boisson, (diete) diverfes confidérations fur le choix 8c
l’ufage des boiffons par rapport à la fanté. XI. 222. a , b.
VII I. 386. b. Les buveurs d’eau joniffent plus communément
d’une bonne fanté que les buveurs de Yin. V . 193. b.
D e l’ufage des boiffons aqueufes tiedes, III. 333. a. D e
l’ufage des boiffons à la glace dans les climats chauds. Ibid,
b. Des boiffons à la glace. V I I . 684. b. Danger des b oiffons
froides quand on eft échauffé. VII . 328. b. Boiffon
particuliérement en ufage en é t é , appellée Jyllabub. X V *
719- a-
BO IT E , définition générale de ce m ot. II. 31 1. 0.
Boite à fo rê t, outil d’arquebufier, &c. II. 3 1 1 . a. '
Boîtes de réjouiffance, chez les artificiers. II. 3 1 1 . a.
Bo ite , (Artillerie) U. 311. b..
Boite, inftrument de chirurgie pour contenir la jambe
dans le cas de fraélure compliquée. Difficultés du panfe-
ment de ces fraélures. Comment on y obvie. Defcription
de la boîte. C e t inftrument perfectionné par M. Petit. II.
31 1. b. Ses avantages. Indication des figures qui en donnent
la defcription. Ibid. 312. a. Diverfes acceptions du mot
boite, en différens métiers. Ibid. b.
Boite , ouvrage d’orfevre. vol. V I I I . des pl. Orfe v re bijoutier
, planche 3 8c 4.
Botte de fer blanc. Maniéré de la faire. Suppl. III. 17. b.
BO IT E R , ( Maréch. ) voyc[ Feindre.
B O IT E U X , (M a n eg e) comment on connoît i° . fi la
cauiè de ce mal eft dans l'épaule, 8c la partie de l’épaule
attaquée 3 20. fi elle eft dans les jambes , dans le genou ou
la jointure du paturon ou dans le canon 3 3e. fi elle eft dans
le pied , comme dans la couronne, ou le talon, II. 313. b,
ou enfin dans les quartiers entre le milieu du fabot 8c le talon.
Comment on reconnoit par rapport aux pieds de derrière
fi le mal eft dans la hanche ou dans l’os de la cuiffe 3 fi le
cheval a quelque maladie cachée qui l’oblige à boiter quand
il travaille. Ibid. 314. a.
Boiteux , ( Chirurg. ) diverfes caufes de claudication. III.
308. a. Remedes à employer relativement à quelques-unes
de ces caufes. Mot d’une femme lacédémonienne à fon fils
devenu boiteux à la guerre. Ibid. b.
B O IT IA P O , (Hifl. nat.) ferpent du Brefil. Sa defcription.
Propriété de fa chair. II. 314. a.
B O IV 1N , ( Louis ) fou fyftême chronologique. Suppl. I .
2,01. a , b.
Boivin , (Jean ) favant littérateur. Suppl. III. 960. b,
B O L , (H iß . nat. ) terre graiffeufe 8c argilleufe. Ses caractères.
Différentes couleurs de bols. Celui qu’on a en France
eft auffi bon que ceux qu’on faifoit venir de fort loin. Bol
d’A rm énie , de B lo is , d’Allemagne. Bol blanc3 II. 314. a.
bol de F ranc e, de Tranfylvanie. Ufage que les doreurs 8c
relieurs font du bol d’Arménie. Ibid. b.
Bol. L e nom de thin donné à toute efpece de bol. X V I.'
277. b. Bol de Portugal. XIII. 138. a. X V I . 182. a. Bol
que les naturels des Indes orientales emploient dans la
toux. X V I . 30. a.
Bol , ( Pharm. ) forme de médicamens. Comment on
les fait. L e bol a diverfes qualités. Comment le malade
doit l’envelopper pour le p rendre, 8c ce qu’il doit boire enfuite.
II. 314 .b.
BO LA IR E , ( terre ) caraétere des terres bolaires : obfer-
vations fur leur ufage en m édecine.VII. yoo.a. Te rre bolaire
de Lemnos. IX. 383. b. X V . 490. b. T erre bolaire lin é iq u e .
X V . 213. a. n 6. b. Samienne. X V I . 174. b. Te rre de Portugal
, XIII. 158. a. X V I . 182. a. de T o fc a n e , X V I . 4 4 1 .
b. de Turquie , 733. a. de Goldberg. V I I . 732. a.— Voyez
Sigillée, T erre.
B O L A M , ( Ichthy. ) poiffon de la famille des fpares. Sa
defcription. Suppl. II. 3. b. Lieux où on le trouve. Qualité
de fa chair. Ibid.. 6. a.
Bolam, efpece de ce genre nommée botfeop. Suppl. II. 3 3. a.
BO LB E C , ( Géogr. ) gros bourg , du pays de Caux en
Normandie. Ses manufactures. Son églife. Secours que reçurent
les habitans lorfque ce bourg fut la proie des flammes
en 1763. Suppl. II. 6. a.
BOLESLAS , ( Hiß. de Pologn. ) furnommé Crobri. Premier.
fouverain de Pologne qui a porté le titre de roi. Comment
il favorifa l’établiffement du chriftianifme dans fes
états. Moyens qu’il employa pour fe délivrer de la vaffa-
lité de l’empire. Suppl. II. 6. a. Tableau de fon regne. Il
fut le bienfaiteur des Polonois, 8c le fléau de fes voifins.
Ibid. b.
Bolcflas I , roi de Pologne, gouvernement de ce roi. XII.
926. b. Son-humanité. 930 .b.
Boleslas I I , ( Hiß. de Pologn.) roi de Pologne, fuccéda
en 1038, à Cafimir I , fon pere. Tableau de fon regne.
Suppl. II. 7. a. après avoir acquis la gloire d un héros, 3
flétrit fa mémoire par fa tyrannie 8c fes cruautés, 8c finit
miférablement fa vie, Ibid. b.
Boleslas I I I , furnommé Crivoufle -, ( Hiß. de Pologn. ) fils
d’Ulandiflas. Hiftoire de fa vie 8c de fon regne. Suppl.
II. 8. a. •
Boleslas IV , ( Hiß. de Pologn. ) furnommé le frifè.
Le fécond des fils de Boleflas III. Comment il parvint ai*
trâne. Tableau de fon regne. Suppl. II. 9. a.
B O M
RotfslAS V , (Hift.de Pologn.) furnommé le chafle. C e
fut un roi fainéant dont il n’eft parlé ici que pour apprécier
W èW e s ciue.les hiftoriens luiont donnés. Suppl. 11: 9. b.
B o t l H Géogr.}) ville d’A fie dans la Natolie proprement
dite capitale d’un-canton , nommé Boli vialiêli. D iffé-
rens noms’ donnés à cette ville. Ses bains. Propriétés fingu-
lieres de deux fources qui font dans fon voifinage. Suppl.
‘g OLIN , ( Conchyl. ) nom que les Negres donnent à une
efpece de pourpre. Auteurs qui en ont donné la figure. Ses
différentes dénominations. Defcription de l’animal. Suppl.
II. 10. a. 8c de la coquille. Lieux où elle eft commune.
CaraCteres qui la diftinguent de celle que les Vénitiens
appellent ognella, 8c les Génois tancera. Ibid. b.
BO L L A N D IS T E S , (H ifl. eccl. ) jéfuites d’Anvers qui
recueillent rôtit ce qui concerne les vies des faipts. Bol-
landus, jéfuite flamand, fut un de leurs principaux chefs. Le
P. Rofweid, au commencement du dix-feptieme fie cle , conçut
le deffein d’un pareil recueil. II. 314- é. Bollaiidus le uuvit
& le perfectionna. Ses affociés 8c fucceffeurs. Sui,te de leurs
ouvrages. L e P. Papebrok a apporté plus de crmque dans
le choix de fes monumens que Bollandus'. Ibid. 313. a.
Bollandistes , faute à corriger dans cet article de l Ln-
eyclopédte- Suppl. II. xo. b. „ T7T ,
B O L L A N D U S , ( Jean ) fes ouvrages. X V I . 3 20. b.
B O L L E N Z , ( Géogr. ) ou valle di bregno. Vallee de la
Suiffe , fituée entre la vallée de Ca lanca, celle de L ivenen,
la terre de Riviera, 8c les Alpès des Grifons. Son étendue.
Ses productions. Suppl. II. 10. b. Cantons fuiffes auxquels
elle appartient. Ses fources minérales. Ibid. 1 1 . a.
B O L L SW E R T , ( Scheldt ) graveur. VII. 867. a. v
B O L O G N E , (Pierre d e ) defcription. Lieux 8c tems ou
o n ia trouve. Comment on la prépare. II. 313. a.Propriété
de ces pierres. Comment on la leur rend lorfqu elles lont
perdue. Ibid. b.
Bologne , ( pierre Je ) Wallerius la met au rang d esgypfes.
VII. 1023. b. Obfervations fur cette pierre. XII. 382. b.
Bologne , méridien tracé par M. Caffini dans l’églife de
fainte Pétrone à Bologne. X. 384. b. Suppl. III. 239. a.
Inftitut dé Bologne. VIII. 800. a.
Bologne , ( jean de ) fculpteur, X IV . 829.
B OM B A CO , lapis d e , forte de bezoard. X , 633. a.
BOM B A R D E ou bafilic, ancienne pièce d’artillerie. D é rivation
de ce mot. Force 8c longueur des bombardes les
ylu s remarquables. Tems où elles étoient en ufage. II. 3 x 3. é.
Bombarde, (Lutherie) jeu d’orgues, en quoi il différé
de la trompette. Matière dont on le fait. On place la bombarde
fur un fommier féparéi II. 313. b.
Bombarde. V o y e z fur ce jeu d’orgue. VII I. 340. b. Pédalé
de bombarde. XII. 233. b. '
BOM BA RD EM EN T . Différence entre fiege 8c bombardement.
X V . 173 . a , b. ' . .
BOM B A R D IE R , fervice des cadets bombardiers 6c lol-
dats pour un mortier de douze pouces. II. 131. b. Régiment
royal des bombardiers. Suppl. I. 603. b.
B O M B E , (Artillerie) effets de la bombe. .Etymologie
d e ce mot. D u premier ufage des bombes, 8c de leur invention,
Première expérience funefte à la v ille de Venlo. C e
que dit Strada d’une expérience femblable, entreprife à Berg-
op-zoom. II. 316. a. Premier ufage des bombes en France
fous Louis XIII. Defcription de la bombe. Bombe de la
nouvelle invention. Détermination des rapports des bombes
av e c leurs charges 8c leurs mortiers, félon diverfes pefan-
teurs 8c diamètres. Cas où l’on peut diminuer la poudre
dont la bombe eft chargée. Ibid. b. Quantité de poudre
néceffaire pour faire crever les bombes de douze pouces
8c celles de huit. Comment l’on coule une bombe de onze
pouces, huit lignes. C e qu’il faut pour qu’une bombe foit
bien conditionnée. Maniéré de charger les bombes. Ibid.
317. a. Voye^ les planches de l’art militaire, vol. I.
: Bombe, les bombes valent mieux coulées en terre qu’en
fab le .'V II. 134J b. A rt de monter les bombes, vol. V : des
planches, article fonderie des canons, pl. 21 , 22 8c 23,
Maniéré de bombe deftinée à produire un effet a-peu-pres
femblable à celui des machines infernales. IX. 797. b. Premières
bombes jettées avec le mortier; Ingénieur qui a introduit
en France l ’ufage des bombes. X. 7 3 1 . b. D e la pofition
du mortier pour tirer une bombe, 8c de la ligne qu’elle
décrit. 734. a. Fufées pour les bombes. V I I . 383. b. 8cc. Sur
l’art de jetter les bombes, voye^Balistique. II. 38.a , b.&
l’article Jet. VIII* 321. b. 8cc. Bombes tirées à ricochet. II.
133. a. Caiffon de bombes. II. 338. a. Auteurs qui Ont donné
des régies fur l’art de jetter les bombes. II. 619. a*
BOMBER , emboutir, ( Bijoutier ) defcription de cette
opération, II. 317. a.
BOMBERG , ( Daniel) imprimeur. II. 223. b, VIII.
BOM BO , (M ufiq .) répétition d’une note fur le même
degré, Maniéré de l’exécuter à la vo ix 8c aux inftrumens.
B O N 183
C ’eft le même agrément que l’on appelloit autrefois Tremojo;
Suppl. II. 11 . a.
B O M B O R , ( Botan. ) efpece de bananier. Suppl. I. 784* d.
B O M B Y X , (Mufiq. infirum. des anciens) efpece de1 chalumeau
des Grecs. D ivers fentimens fur la forme 8c fur là
nature de cet inftrument. Suppl. II. 11 . a. Ibid. III. 60. a.
R OM E R IE , (Commerce de mer) en quoi elle différé d®
l’affurance. Etym. de ce mot. II. 317. a:
B OM O N IQ U E S , jeunes gens Lacédémoniens qui faifoient
gloire de fouffrir des coups de fouet dans les facrifices de
Diane. Excès où cette épreuve éfoit pouffée. But qu’on fe
propofoit. Ety-mi du mot. II. 317. b.
B O N , ( Métaph.) voyeç B o n t é , difficultés qui fe préfen-
tent fur l’origine 8c la définition du mot bon. Diverfes
acceptions que reçoit ce mot : bonté d’être , bonté animale'^
bonté rai fon née. IL 317. b. «
Bonté d’être : en quoi elle confifte. Bonté abfolue , bonté
relative : ce qui fait l’une 8c l’.âutre. D ivers degrés de bonté
relative ; gradations dans les êtres félon leur plus ou moins
de perfection. Ibid. b. C ’eft de l’imperfeCtion plus ou moins
grande des différens êtres , que rêlulte la perfection de cet
u nivers, dans le phyfique 8c dans le moral. Enchaînement
de tous les êtres qui entrent dans la compofition de ce tout
admirable. Q u ’un chaînon fut rompu , la chaîne de toute
la nature le fe ro it, 8c l’on verroit tout l ’ordre de cet univers
fe détruire 8c fé confondre. Ibid. 318. a. Plus nous faifirons
de rapports, plus nous ferons convaincus de la bonté des
êtres. D ieu feul la connoît parfaitement. Petites parties de
ce tout : comment pourrions-nous- le comprendre ? Penfées
de Pafchal fur ce fujet. Paraphrafè de cette parole de M oïfe
touchant l’univers ; Dieu trouva qu’il étoit bon. Comment nous
devons juger des prétendus défauts que nous croyons découv
rir dans le monde. Ibid. b. 1
Bonté animale , économie dans les paffions, que toute
créature fenfible 8cbien conftituée reçoit d e là nature. II. 3x8;
b. Cette bonté fera d’autant plus parfaite , que les membres
confpireront d’une façon plus avantageufe à l’accompliffe-
ment des fondions animales. D ivers exemples de défauts
' d’économie animale. Plus les organes font délicats, plus les
fenfations qu’ils occafionnent font vives; Inconvéniens qui
réfulteroient chez nous d’une trop grande fénfibilité dans les
organes. Ceux que notis avons font proportionnés au rang
que nous tenons dans l’univers.
Bonté raifonnèe, fa définition : élle eft la même que la v ertu;
Ibid. 319. a. Ses rapports font , plus immédiats avec nous ,j
parce qu’ils touchent notre coeur de plus près. L e bon, dans
ce fens , fe confond avec Vutile. L e premier bon dont nous
avons parlé ne plaît qu’à l’efprit, celui-ci plaît au coeur. S’il
eft vrai que nous jpuifuons aimer en Dieu quelqu’autre chofe
que fa bonté bienfaifante. Sentimens qu’excitent en nous un
être qui ne nous eft utile que comme m o yen, 8c un être
qui nous eft utile par lui-même. Différence entre un bien
honnête 8c un bien agréable. Ibid. b.
Bonté des êtres artificiels : d’où elle dépend. Elle eft fondée
fur dés loix immuables. Une produdion de l’art fera d’autant
plus parfaite qu’elle réunira plus parfaitement le bon avec le
beau* Il y a des produftions des arts.qui ne font que belles,
il y en a d’autres qui intéreffent l’efprit 8c le coe u r , mais
' toujours d’une maniéré fubordonnée aux effets de la nature
dont l’art n’eft que l'imitation. C e qu’il y a de plus touchant
pour nous, c’eft l’image des paffions 8c des aéKons des
hommes; IL 320.; a.
B o n , fête que les Japonôis célèbrent en l’honneur des
morts. II. 3 20. a.
BON ACE , (Marine) calmes dangereux formés dans un
grand efpace autour duquel tournent des vents contraires;
XI. 710. bt
B O N A N N I , (Philipp e) anatomifte. Suppl. I. 401. a.
B O N A R E L L I , (le comte Gui Ubaldo) poète italien. XVII .
489. a. O bfervations fur fon ouvrage intitulé Phylis de Scyros:
X IV . 847; b.
B O N A R O T A , (Michel-Ange) fculpteur. XIV. 831. bi
Peintre. V . 318. **. 8c architeéfo. Suppl. I. 339. b. Nobleffé
dans fes ouvrages. V I I . 767. b. Sa ftatue de Cupidon. I;
313. b. X IV . 823. a , b. Défauts dans fes ouvrages. Suppl. III;
2<*B0 NA S IEN S , (Hifl. eccl:) hérétiques. C e font les mêmes
que lés Bonofiaques 8c les Bonofiens; Suppl. II. x i . a.
BO N A SU S , ( Zoolog. ) animal de la figure d’un boeuf. Sa
defcription. Qualité de la chair. D ivers nqms que lès auteurs
lui donnent. Comment cet animal fe défend quand il eft
chaffé. Montagne qu’il habitoit autrefois. II. 320. b.
BO N A V EN TU R E , le Francifcain , dofteu'r fcholaftique;
X IV . 773. b.
Bonavcntures , ( ifles ) VII I. 922. a.
BO N B ALO N , (Lu th .) inftrument dont les negres fé
fervent comme de toefin. Sa defcription. Suppl. IL jx ! b.
BO N B AN C , ( Arclùt. ) pierre forte blanche qui fe trouvé
aux environs de Paris. II. 320. bs Qualité de cette pierre.-