742 F L E
FLEVRS-dc-fys , ( Ruban. ) ornement qui garnit le s lifieres
de différens ouvrages. Fers qui Fervent à le former. Mé-
chanifme par lequel ces fers exécutent ces fleurs-de-lys. VI.
860. b. _ . j
FLEUR-&-/yi, ( Aflron. ) conftellation boréale. Longitude
& latitude de fa principale étoile. Suppl. III. 3 2. a.
Fleurs blanches , ( Mèdec. ) pour flueurs blanches. D o u
viennent les noms de fleurs blanches 8c de perte blanche :
ôn peut les regarder comme une efpece de diarrhée de la
matrice 8c du vagin. Differentes qualités de 1 humeur qui
fe répand dans les fleurs blanches. Differentes couleurs fous
lefquelles cette humeur peut fe préfenter. Elle a plus ou
moins de confiftance , félon les qualités qui y dominent.
D e la durée 8c de la quantité de cet écoulement. La con-
noiffance des caufes du flux menftruel eft abfolument né-
ceffaire pour juger de celle des fleurs blanches. Expofé de
ces caufes. V I. 860. b. On verra par cet expofé, que le fang
menftruel eft précédé 8c fuivi d’un flux de matière lymphatique.
Mais lorfque cet écoulement devient trop confi-
dérable , relativement à ce qui fe paife en fantè , il doit
être mis au nombre des léfions de fondions ; c’eft la maladie
des fleurs blanches. Ibid. 861. a. Caufes qui rendent
cet écoulement continuel ou borne a certains intervalles.
Relâchement exceflif des vaiffeaux utérins regardé comme
la caufe des fleurs blanches. Les fleurs blanches font caufe
quelquefois que l’écoulement du fang menftruel n’a plus lieu ;
alors il eft fuppléé par elles. Si , au v ice des folides fe
joint une diflolution des fluides en général , les fleurs
blanches feront bien plus abondantes., Dans les femmes
fcorbutiques , les réglés font fupplèèes par des fleurs blanches
fort abondantes. Diverfes caufes qui contribuent aux
differentes qualités dominantes de la matière de ce flux contre
nature. Moins cette matière fejourne dans les cavités où s’en
fait l’épanchemcnt, moins elle contraire de mauvaifes qualités.
Les qualités vicieufes de la matière des fleurs blanches,
ne font donc qu’accidentelles. Autre forte d’écoulement contre
nature, qu’on pourroit appeller fauffes fleurs blanches, excrétion
trop abondante de l’humeur proftatique de la inucofité
des lacunes du vagin. Ibid. b. Caufes procataftiques des fleurs
blanches, par lefquelles on voit que toutes les perfonnes du
fe x e , de tout âge & de tout état, peuvent contrader les diffé-
rens vices qui établiffent la caufe des fleurs blanches. Mais
le plus fouvent, elles n’ont lieu qu’après que la difpofition au
flux menftruel eft bien établie , & elle fuccede affez communément
à la fuppreflion de ce flux. Elles font fouvent un fup-
plément aux menftrues, nèceffàire 8c même falutaire. Ibid.
862. a. Comment on peut diftinguer les fleurs blanches d’avec
une gonorrhée virulente. Moyen de les diftinguer des fauffes
fleurs blanches ou gonorrhée bénigne. Examen des fymptô-
mes qui accompagnent les fleurs blanches , pour juger de
l’intenfité des caufes de cette maladie. Lorfque la matière eft
fort féreufe, 8c qu’elle détrempe continuellement la matrice
8c le vag in, elle rend ordinairement les femmes ftériles, elle
donne lieu quelquefois à la chûte de la matrice. Ulcérés de
mauvaife qualité caufés dans la matrice par la qualité bilieufe
de la matière des fleurs blanches 8c fon féjour dans les cavités
où fe fait l’écoulement. Ibid. b. Cependant elles font rarement
dangereufes par elles-mêmes., u elles ne dépendent de
quelque grande caufe morbifique: commune à tout le corps.
Elles font moins dangereufes dans de jeunes fujets bien conf-
titués, que dans ceux d’une mauvaife complexion 8c d’un âge
avancé. Détails fur le traitement de cette, maladie, félon les
différens degrés 8c fes différentes caufes. Ibid. 863. a.
Fleurs blanches , ufage de l’ortie-morte contre, cette maladie.
XI. 672. b. Caractère du pouls dans les fleurs blanches.
XIII. 234. b.
Fleur , ( Blafon ) Fleurs les plus fréquentes dans les armoiries.
V o y e z vol. II. des pl. B la fon, pl. 8..
Fleurs , ( Blafon?) Suppl. I. 910. b. Fleurs épanouies.
Suppl. II. 8x3. b. au piè nourri.. Suppl. IV . 62. b.
Fleurs-de-l y s , ( Blafon') armes des rois dé France. Les
fleurs-de-lys étoient déjà employées pour ornement à la couronne
des rois de France ,. du tems de. la fécondé Sc même
de la première race. Obfervations. fur le tombeau de là reine
Frédégonde dans l’abbaye de S. Gerraain-des-prés. Portraits de
Charles-le-chauve avec de vraies fleurs-de-lys à fa couronne.
Éhilippe-Augufte eft le premier qui s’eû .fe rv i d’une flcur-de-
lys feule au contre-fcel de fes Chartres. Les fleurs-de-lys furent
réduites à trois dans les armes, de. Charles VII . M. de Sainte-
Marthe penfe que la fleur-de-lys a commencé d’être l’unique
fymbole de nos rois fous Louis VII . D e . L’opinion de ceux
qui veulent que nos lys aient été dans. L’origine le bout d’une
efpece de hache d’armes. V I . 864. a. Autre opinion examir
n é e , celle de Jacques Ghifflet. D ivers monumens précieux
trouvés dans le tombeau, de Childeric II. Fables puériles fur
le s premières armes de. France , 8c la, caufe de leur changement
en fleurs-de-lys. Ibid. b.
Fleur-de-LYS , ( Blafon) meuble, le plus.diftinguêde l’écu
François. Fleur-de-lys au piè nourri. Premier roi de France
F L E
qui prit les fleurs-de-lys. Celui qui les rédulfit à trois. Suppl.
III. 32. «. I
Fleur-de-lys , réflexions fur l’origine de ces armoiries de
France. IX. 572. a. Fleur-de-lys au pié nourri. Suppl. IV .
62. b.
Fleur , ( Géogr. ) terminaifon de plufieurs lieux maritimes
de Normandie. Origine de cette terminaifon. Les noms des
lieux de Hollande terminés par uliet, ont la même origine :
le flevus des anciens eft encore de ce genre. Dans le bas-Breton
, les lieux dont les noms commencent par les fyllabes
pieu 6c plou, font battus des flots de la mer. V I . 864. b.
FLEURDELISÉ , {Blafon) Ufage de ce mot. Suppl. II.
F L E U R E T , terme de danfe : pas qui eft prefque fem-
blable à celui de bourrée, parce qu’il n’a qu’un mouvement.
Comment on l’exécute. Le fleuret fe fait de tous côtés. V I .
863. a.
F leuret , ( Efcrime ) D eu x d’où l’on tire les meilleures
lames de fleurets : leur forme. V I . 865. a.
Fleuret f efpece d’épée. X V II . 786. b.
FLEURET , ( Manuf. en foie ) V L 865. a.
F L E U R E T T E , ( Galanterie) La fleurette eft un jeu de
l’efprit. La fleurette n’a pas un grand é c la t , mats e lle eft
agréable , lorfqu’elle réunit une expreflion ingénieufe à une
idée riante. Elle donne une image de ce que l’amour fait fen-
t ir , comme de ce que la galanterie fait dire. Les fleurettes
n’ont pas l’air redoutable , 8c peut-être par-là font-elles un
peu dangereufes. V I . 865. a.
F LEU R EY fur Ouche , ( Géogr. ) village de Bourgogne à
trois lieues de Dijon. Evénemens qui l’ont rendu remarquable.
Suppl. III. 32. a.
FLEURI , ( Litt. ) teint fleuri , efprit fleuri , difeours
fleuri. L e ftyle fleuri convient aux harangues qui ne font
que des complimens : mais il doit être banni de tout difeours
grave , férieux ou inftrudif. On ne doit pas cependant
rejetter les images douces8t riantes; quelques fleurs ne font
pas condamnables. Ouvrages auxquels le ftyle fleuri convient
particuliérement. Il convient peu à la comédie , 8c doit être
encore moins admis dans la tragédie. I l eft très-à fa place
dans un opéra françois. Il ne doit pas être confondu avec
le ftyle doux. Modèle du ftyle fleuri. Modèle du ftyle doux.
V I . 865. b.
Fleuri, ( Blafon) V I . 863. b.
F LEU R IS T E , ( Agric. ) perfonne qui cultive les fleurs, &c.
Lumières , foins 8c moyens qu’exige la culture des fleurs.
V I . 866. b. Defcription de la paflion du fleurifte. Portrait que
la Bruyere fait d’un curieux de cette efpece. Ibid. 866. a.
Fleurifte artificiel. Agrémens de. fon art pour la fociété.
L’art des fleurs artificielles brille fur-tout dans les defferts. C e t
art nouveau en France., y eft encore mal connu. Il eft plus
ancien à la C h in e , où l’on fait des fleurs très-parfaites, mais
très-fragiles quand la matière eft feche. Recherches fur la
nature de cette matière. V I . 866. a. Ufage de ces fleurs.
Ce t art ancien en Italie eft exercé par la nobleffe. Avantages
des fleurs d’Italie fur celles de la Chine. Matières dont elles
font faites. Comment les Italiens découpent leurs fleurs. Ufage
des fers à découper : leur inventeur. Talens fupérieurs de
M. Seguin, natif 'de M end e , dans la fabrication des fleurs
artificielles. Conteftations qu’il a eflùyées de la part de plufieurs
communautés de proreffions. Ibid. b. To us les ouvrages
étant purement de génie 6c d’invention , il n’a pu encore
apprendre à perfonne fon art dans ce qu’il contient de fm-
gulier 8c de curieux. Divers autres ouvrages qu’il exécute
outre les fleurs artificielles. Matériaux qu’il emploie. Comment,
il a imité les fleurs de la Chine ; fleurs en feuilles
d’argent colorées , dont il a donné la première idée. Un tel
art demande du talent 8c une grande exaditude à confidéref
la nature. Des outils de ce t art. Ibid. 667. a.
Fleurifte artificiel : fes ouvrages : defcription des opérations
de fon art. X V I I . 780. a , b. V o y e z vo l. IV . des plancha
: article Fleuriste.
F L E U R O N , ( Archit. ) ornement de fculpture. V I . 867. b.
Fleuron , ( Grav. & Imprim. ) Forme que doivent avoir
les fleurons. C eu x qui font gravés en bois doivent être un
peu plus bas d’épaiffeur que la lettre de l’imprimerie. V I .
867. é.,
Fleuron, en terme de relieurs-doreurs, de jardinage & de
ferrureric. V I . 867. b.
F L E U R T IS , ( Mufiq. ) voye^ Broderie,
F LEURUS , ( Géogr. Hift. ) village du côté de Namur ;
1 célébré par la vidoire qu’y remporta M. dé Luxembourg,
| fur le prince "Waldeck le i r juillet 1690. Détails fur cette
adion. Suppl. III. 32. <z, b.
F L E U R Y , ( Claude ) abbé. Son Iiiftoire du droit François.'
V . 126. b. Eloge de fon hiftoire eccléfiaftique. 223. a. D e
l’ufage des fens figurés de l’écriture, félon cet auteur. VL '
763'. a
Fleury , ( André-Hercule de ) portrait de ce cardinal: IX»
628. *.
F L E
F L E U V E , rivière, ( Synonym. ) Divers fentimens & incertitudes
fur la maniéré de diftinguer un fleuve d’une riviere.
Différences que l’ufage établit entre ces deux mots. V I .
867. i . ' '
Fleuve : différence entre fleuve & torrent. X V I. 433. a.
Fleuve , ( Phyfiq. & Géogr. ) Fondement de la différence
établie entre ruifléau, riviere 6c fleuve. V I. 868. a.
Origine des fleuves. Les vapeurs élevées de la furface de la
m e r , 6c tranfportées par le vent fur la ter re , font plus que
fuffifantes pour former toutes les rivières. Meftire de l’évaporation
annuelle de l’eau de la mer. Dans l’efpece de 812
ans, toutes les rivières enfemble rempliroient l’océan. Les
fleuves font formés par la réunion de plufieurs riv ières, ou
viennent de lacs. L e Volga eft formé de 200 rivières. Le
Danube à-peu-près de même. V I . 868. a. Enumération des
plus grands fleuves , auxquels on a joint le nombre de
rivières dont chacun d’eux eft formé. Principales élévations
fur la terre , qui paroiffent être des points de partages marqués
par la nature pour la diftribution des eaux. Ibid. b.
DireÜion des fleuves. Les plus grandes montagnes occupent
le milieu des continens , 6c les plus grandes chaînes de> l’ancien
continent, font dirigées d’occident en orient. Les plus
grands fleuves font dirigés comme les plus grandes montagnes.
L ’auteur montre dans une fecoride énumération des
fleuve s , que la plupart dans l’ancien continent, font dirigés
de l’orient à l’occident, ou de l’occident à l’orient. V I. 868. b.
Dans l’Amérique, les principaux fleuves coulent de même
d’orient en occ ident, ou d’occident eh orient, quoique les
montagnes foient dirigées nord 6c fud. Ibid. 869. a.
Phénomènes 6* variations des fleuves. Changemens occafion-
nés par les pluies & les neiges fondues : exemples. I l y a des
fleuves qui s’enfoncent brufquement fous terre au milieu de
leur cours,, &.qui reparoiffent enfuite en d’autres lieux, comme
fl c’étoit de nouveaux fleuves : obfervations faites fur le
Nig er , fur l’Alphée des anciens. Autres fleuves qui fe perdent
dans la terre. Montagne de l’ifle de' S. Domingue remarquable
à cet égard. Quelques fleuves fe déchargent dans la
mer par une feule embouchure , quelques autres par plufieurs.
V I . 869. a. Embouchure du Danube , du N i l , du
Volga. Nombre de fleuves qui tombent immédiatement dans
la mer. Leurs finuofnés augmentent à mefure qu’ils en approchent.
Remous, catarables des fleuves : v o y e z ces articles.
Varenius prétend 8c tâche de prouver que tous les lits des
fleu ve s , fi l’on excepte ceux qui ont exïfté dès la création ,
font creufés par les hommes. Pourquo i, félon cet auteur,
il n’y a point de fleuve d’eau falé e , tandis que tant de fources
le font. Fleuves qui roulent du fable mêlé avec des grains d’or ;
leur énumération. Ibid. b. Des fleuves qui roulent des grains
d’argent, de fe r , de cuivre ou de plomb. Caufe des ve'r-
. tus médicinales des eaux minérales. Obfervations fur un
fleuve d’Allemagne , auquel on attribue la propriété de convertir
le fer en cuivre. Caufe des différentes qualités, pefan-
teurs 6c couleurs des eaux des fleuves. Ibid. 870. a.
Débordement périodique de certains fleuves. Détails fur les
inondations du Nil. Effets des inondations par rapport à la
fertilité de la terre. Leurs caufes. Enumération des autres
fleuves fujets à des débordemens périodiques. Etendue 6c
cours des plus grands fleuves de chacune des parties du monde*
félon M. de Buffon. V I . 870. b. Quels font les plus rapides
de tous. Caufes de la vîteffe d’un fleuve. L e Danube à
un cours moins rapide q u e le P ô , le Rhin 6c le Rhône.
Ibid. 871. a.
Loix du mouvement des fleuves & rivières en général. Les
auteurs Italiens fe font diftingués dans la recherche de ces
lo ix , & particuliérement Guglielmini. Théorie de cet auteur.
Caufes. qui diminuent la vîteffe des eaux à mefure qu’elles
font plus de chemin. La hauteur de l’eau où fa preflion perpendiculaire
peut toujours entretenir fon mouvement. Celle
qui eft à la furface 8c loin des bords, peut toujours couler
par l j feule caufe de fa déclivité , quelque petite' qu’elle
foit. V I . 871. a. Les parties inférieures rendent aux fupé-
rieures une partie du mouvement qu’elles en reçoivent par
la preflion. Moyen de connoître fl l’eau coule par la1 vîteffe
qu’elle a acquife dans fa defeente, ou par la preflion perpendiculaire
de fes parties. Les fleuves fe ereufent prefque tout
feuls leur lit. Comment ils agiffent fur le fond de leur lit
félon la qualité du fol. Aétion de l’eau fur les bords de fon
lit. Terme auquel le fleuve ni les bords ne changent plus:
Changemens qui arrivent dans le lit des fleuves dont les eaux
font épaiffes 8c limonneufes. Ibid. b. Néceffitéde connoître ces
différons effets, avant de travailler à produire aucun changement
dans une riviere , fur-tout lorfqu’il s’agit d’en détourner
le cours. Effet d’un travail inconfidéré fur le Lamone qui
fe jette dans le Pô. Pourquoi un petit fleuve peut entrer dans
un g rand , fans en augmenter la largeur ni là profondeur.
Un fleuve qui entre dans un autre félon une direétion plus
favorable au courant, eft infenfiblement détourné de cette
direétion. L’union de deux rivières doit les faire couler plus
vite. D ’où il arrive fouvent qu’elles occupent moins d’efpacé
F L I 743
fur la furface de la tè r r e , &c. L’extrait, de la dodrme de
Guglielmini, fe trouve dans les Mém. de l ’acad. 17 10. Re cherches
de l’auteur pour déterminer plus précifément les
loix générales du mouvement des fleuves. Ibid. 872. a , b.
Quelles font les caufes qui fgnt que le mouvement des eaux
dans le cours des fleuves, s’écarte confidérablement de la
théorie géométrique. Ibid. 873. b.
De la mefure de la vîteffe des'fleuves. Divers moyens que
les phyficiens ont imaginés pour déterminer cette vîteffe. V I .
873. b.
Fleuves. D iverfes obfervations fur les fleuves. V II. 621. a ,
b. 622. a. 623. b. i»°. Leur origine , v o y e z Fontaine 6c Source.
Mèchanifme par lequel s’opère la continuité de leur écoulement
, 8c par lequel, en même tems, les fources ne p euvent
caufer des inondations fubites. VII. 93. a. i° . De leur dire-
(lion. Obfervations de Quinte-Curce fur la difpofition dès
montagnes 8c des fleuves en Afiè. Ibid. b. 30. Divers phénomènes
des fleuves. D e s cataraéles qu’on obferve dans leur
cours. IL 769. a , b. Recherches fur la quantité d’eau qu’ils
charrient dans la rtier. VII. 88. b. &c. D u limon charrié par
les fleuves. IX. 343. b. 6>c. Effets qui en réfultent. X V I. 164.
b. 17 1 . b. L’augmentation dé vîteffe dans l’eau du fond de la
riviere, annonce un prompt àccroiffement des eaux. X. 842. b.
Fleuves qui chàrfient de l’or. XI. 321. b. Des paillettes d’or
que charrient quelques fleuves. 748. a , b. Mouvemehs appel les
remous, particuliers aux fleuves. X IV . 99. a. Couches de
fables 8c de gravier formées p arles fleuves. V II . 624. a. Comment
les rivières Commencent à fe geler. 681. a. 40. De la
vîteffe des fleuves , v o y e z Vîteffe. Comment on l’évalue. V II .
120. b. Pourquoi une riviere d evient p'liis rapide quand fon lit
s’étrécit. 248. 7. b. Voyeç Riviere.
Fleuves. ( Géogr. ) Ceux des quatre parties du monde,
voye^ l’article dé chacune d’elles.
Fleuve , ou Riviere d'orion, ( Aftroh. ) V I. 874. a. Voyez
Eridan.
Fleuve. ( Math. Icon. Litt. ) Il y avoit peu de fleuves dans
la Grèce 8c dans l’Italie , auxquels on ne trouvât des autels
confacrés. Paffage de Maxime de T y r fur ce fujet. L é Rhin ,
le T ib r e , la Pamife, le Glitomne, &c. honorés comme des
dieux. Tra it d’hiftoire fur ce dieu Clifôinne , tiré de Pline-
le-jeune. V I . 874. a. Héfiode dit que les fleuves font enfans
de l’Océan 8c de Thétis. Comment ils font repréfentés. Pourquoi
les anciens leur ont donné des cornes. Aujourd’hui qtiè
nous ne les peignons plus avec des cornes , il ne feroit pas
■ permis aux poètes modernes de parler des cornes des fleuves.
Ibid. b.
^•F/eave. Remarque fur cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
Fleuves. Leur utilité pour le commerce. II. 382. b. Defcription
poétique des principaux fleuves de la . zone torride',
x v n . 769. a , b. Fauffes maximes qu’on avôiï avancées
au fujet des fleuves qu’on voit fouvent au revers des
; médailles. X. 237. b. Figure fymbolique des fleuves. X V .
: 732. à.
Fleuves. ( Jurifp. ) Prépofé fur certaines rivières pour
faciliter aux bateaux le paffage des endroits difficiles. III. 2. a.
L’eau des fleuves appartient au roi ; mais l’ufage en eft public.
FLEXIBLE. (Phyfiq. ) Corps flexibles fans effort. Corps
flexibles avec effort. Plus la puiffance motrice eft éloignée dit
point où le corps plie , plus elle a de force. On peut aufîi
donner le nom de flexible aux corps duétiles. V I . 874. b.
FLEXIBILITÉ. (Phyfiol) Dans l’homme, la flexibilité dépend
, ï° . du peu de contaft réciproque des élémens; 20. de
la glu qui joint les élémens folide's. V I. 874. b. Il eft d’autres
corps flexibles , dont la flexibilité dépend d’une ftrufture
d*verfe , qù’on ne peut rapportér à aucune figure commune.
Mèchanifme par lequel les fondions qui s’exécutent par le
mouvement des humeurs , dés vaiffeaux 8c des mufcles, ont
pu s’exécuter. Ibid. 873. a.
Flexibilité. Etonnante flexibilité à laquelle on peut amenef
les jointures par un confiant exercice. VIII. 870. a. Moyen'
dé donner quelque flexibilité à certaines parties offifiées. XI.
689. a.
F L E X IO N , ( Médec. Phyfiol. ) m ouvement oppofé à celui
d’extenfion. Elle a lieu principalement dans lés parties où'
les os font articulés par ginglyme. Flexions compofées dans
certaines parties où il faut une combinaifoh dé monvemens
: en tout fens. Flexions appellées addufHohs & abduSlions. V I .
: 873. a.
FLEZ. ( Ichthyol. ) Defcription de ce poiffon. Q u els fônt
! les lieux qu’il fréquente. V I . 873. a.
FLIBUSTIERS , ( Hift. mod. ) voye^ A venturiers.
FLINS. ( Mytfiol. ) Corredions à faire à cet article dé l’En -
: cyclopédie. Suppl. III. 32. b.
F L IN T , ( Géogr.) qualité de l’air 8ç du terroir dé cette
province. Ses produdions ; fes bornes. Députés qu’ell'é envoie
au parlement d’Angleterre. Suppl.III. 33. b.
F L IN T -G R A S , ( Optiq. ). efpece dé verre blanc d’Angte