C R E N E R , terme de fondeur en caraâeres d’imprimerie.
453. b. IV .
CR É O L E S , (H ift. mod. ) familles defcendues des premiers
Efpagnols qui s’établirent en Amérique. Elles font très-nom-
■ breufes.... Mais elles ne peuvent parvenir aux grandes digm-
-tés. Effets de cette politique. IV . 453. b.
Créoles, altération qu’on a remarquée dans leurs facultés •
corporelles & intelleftuelles. Suppl. I. 3511Ifa
CRÊPE (Manuf. en fo ie ) différentes fortes de crêpes.
Comment ôn crépi'. D e l’aunage des crêpes. Différentes for-
uils. Origine des crepes. Uer
r lieu dans la fabrication & le débit
res de crêpes pour
perics qui peuvent
de cette étoffe. IV . 454. a.
Crêpe, ( en tennt de perruquier) IV . 454. a.
CR ÉP ID ES, (Hift.anc.) efpece de chauffure. IV . 454- a-
CR ÉP INE, ( Bouton. ) ouvrage travaillé à jour par le haut,
& pendant en grands filets par en bas. IV . 454. a. Ufage
des crépines. Ouvriers qui les fabriquent. Ibid. b.
C R É P IT A T IO N , ( Chir. ) un des fignes de la fraélure eft
la crépitation. Comment on doit faire cette p r e u v e , pour
qu’il en réfulte le moins de douleur poflible. Il ne faut pas
confondre la crépitation avec le craquement qu’on fent en
preffant les tumeurs emphyfémateufes, 8c fur-tout avec le
cliquetis désarticulations. Trois motsfynonymes craquement,
cliquetis, crépitation. Différence du chirurgien au b a illeu l,
dans l’art de diftinguer diverfes maladies. IV . 454. b.
C R É P U S CU L A IR E , cercle (Aftron.) fon abaiffement.
Suppl. I. 7. b. V o y e z A rc d’émersion.
CR ÉPU SCU LE, ( AJlronorn. ) Il commence 8c finit quand
le foleil eft à 18 deg. fous l’horizon. Quelles font les faifons
8c les lieux de la terre où les crépufcules ont le plus de
durée. Caufe des crépufcules. Maniéré de déterminer l’abaif-
fement du foleil fous l’horizon au commencement du cré-
pufcule du matin ou à la fin de celui du foir. Différens degres
d’abaiffement du fo le il, auxquels divers aftronomes ont fixé
le terme des crépufcules. La raifon de ces différences vient
de ce que la caufe des crépufcules eft fujette aux change-
mens. IV . 435. a. Dans les lieux où le foleil ne defcend
pas de 18 degrés au-deffous de l'horizon ,1 e crépufcule dure
toute la nuit. L’élévation du pôle 8c la déclinailon du foleil
étant données, trouver le terme des çrepufcules. L e crépufcule
eft un des principaux avantages que nous tirons de
notre atmofphere. Képler a prétendu expliquer les crépufcules
par le moyen d’une matière lumineufe répandue autour du
foleil. Pourquoi les crépufcules d’h iver font plus courts que
ceux d’é té , 8c ceux du matin plus courts que ceux du foir.
L e commencement du crépufcule arrive le matin, lorfq*e
les étoiles de la fixieme grandeur difparoiffent. Ibid. b. Moyen
de trouver l’élévation de l’air par la connoiflance de l’heure
où commencent 8c finiffent les crépufcules. Cette hauteur
a été trouvée par M . de la Hire de 13 j lieues. D ans la fphere
droite les crépufcules font plus courts que partout ailleurs. Il
y a pour chaque endroit du monde un jour dans l’année où
le crépufcule eft le plus court qu’il eft poflible. D u problème
qui confifte à trouver ce jour du plus petit crépufcule, l’élévation
du pôle étant donnée. Solutions de ce problème. C e
qu’a dit là-deffus M. Jean Bernoulli Comme cette matière n’a
été traitée dans aucun ouvrage a vec affez de d étail, l’auteur la
met ici dans tout fon jour. Ibid. 45 6'. a. Recherches fur le plus
long crépufcule. M. de Maupertuis dans la première édition
de fon aftronomie nautique, a réfolu en très-grande partie
le problème du plus petit crépufcule. Ibid. 45 7. b.
Crépufcule, fa durée fous les différentes zones. X V I I . 725.
a , b. Sous la zone glaciale en particulier. 73 1 . a. T rou v e r
par le globe le commencement 8c la fin des crépufcules. VII .
7 13 . <1. Comment l’obfervation des crépufcules peut faire
connoître la hauteur de l’atmofphere. I. 822. a , b.
C répuscule, ( Mythol.) Comment les anciens le repré-
fentoient. VII I. 891. b.
C R E Q U I , ( le Maréchal de) fon projet de guerre, lorfqu’il
fut obligé en 16 77 d’agir contre le duc de Lorraine, dont
l’armée étoit fupérieure à la fienne. V I . 30. b.
C R E Q U IE R , ( Blafon ) arbre réel félon les u ns , félon
les autres imaginaire. La maifen d,e Créqui en porte un. C e
que le P. Meneftrier dit de cet arbre. IV . 458. a.
C R E S C EN D O , ( Mufiq. ) lignifie la même chofe que renforcer,
voye[ ce mot. M. B e rg e r , muficien de Grenoble , a
fait entendre à Paris en 1 7 6 6 , un clavecin joint à un petit
©rgue, dont les fons portoient à volonté le crefcendo, fans
déplacer les mains, 8c fans altérer le toucher. Plufieurs facteurs
ont tenté inutilement de donner le m ême avantage au
clavecin ordinaire. Voyeç Épinette.
. CR ESCEN S, philofophe cynique. IV . 5
CRESPIN , ( Jean ) imprimeur. VII I. 625. b.
C R E S SO N , (Botan. ) caratteres de ce genre de plante.
IV . 458- *•. ,
Creffon fauvage , voye^ PASSERAGE 8c LepïDIUM.
CRESSON, d’eau ou de fontaine, (Mat. méd. ) fes propriétés.
Les médecins ne doivent point le prefcrire en déco&ion.
Quelle eft la dofe de fu c qu’on en ordonne. Maniéré de le
faire entrer dans les bouillons anti-fcorbutiques. Eau diflillée,
extrait de creffon. Maladies dans lefquelles on emploie avec
fuccès le fuc de creffon. IV . 438. a. Ufage extérieur du
creffon. Obfervation fur la maniéré de diftiller cette plante.
L e creffon mangé crud avec les volailles 8c fous quelques
autres viandes rôties , eft un affaifonnement très-falutaire.
Différentes préparations où l’on fait entrer cette plantç.Ibid. b.
Crefjon alenois. Ufage qu’on en peut faire en médecine. Son
ufage diététique eft beaucoup plus commun. IV . 438. b.
CR E SU S , ( Myth. ) roi de Lydie. Contes que font les
hiftoriens fur ce prince, qui méritent bien de trouver p lace
parmi nos fables. Suppl. II. 651. a.
Cresus , bataille de Thymbrée où il fut vaincu par Cy rus.
X V I . 309. a. T raitement qu’il reçut de fon vainqueur. X IV .
654. b.
C R É T A C É E S , ta u x , {Hiß. nat. ) Suppl. I I I 474. a. Com-
ment on les éprouve. Ibid. Voye^ encore Suppl. I. 47. b.
CR Ê T E D E C O Q , (Anatom. ) éminence de l’os ethmoïde.
IV . 438. b.
Crête de coq, (B o ta n.) efpece de pédiculaire. Cette
plante n’eft point en ufage parmi nous. Ses propriétés. IV .
458. b.
Crête, en bâtiment. IV . 458. b.
Crête , du chemin couvert ou du glacis. IV . 43 8. b.
C rete. Du mont Ida en Crete. VII I. 489? a. V in de cette
ifle. XV II . 299. a , b. Son labyrinthe. IX. 149. b. Suppl. III.
241. b.Ruines d eG o r tyne dans cette ifle. V IL 746. b. Magif-
trats de Crete appellés cofmes. IV . 291. a. Curete de l’ifle
de Crete. 373. b. Hofpitalité des Cretois. XVII . 478.0. Dro it
de foulevement qui leur étoit accordé , lorfque la magiftra-
ture abufoit de fa puiffance. VII I. 804. b. Les Philiftins originaires
de cette ifle , félon D . Calmet. XII. 307. a.
C rête , ( Hiß. anc. ) aigrette ou panache qu’on mettoifr
fur le cafque. Defcription de cette forte d’ornemens. C ’étoit
une grande gloire d’enlever les aigrettes du cafque d’un
ennemi. Suppl. II. 631. b; ,
Crête de coq, mets d élicat, qu’Héliogabale aimoit. Suppl. II.
6 5 1 . b.
C rêtes de volailles , ( Cuifin. ) maniéré de farcir les crêtes
de coqs. Suppl. II. 631. b. Manierede les faler. Ibid. 632. a.
C R E T IN S , (Hift. mod. ) obfervations fur cette forte d’hommes
qui naiffent dans le Valais. Ils font regardés comme les
anges tutélaires des familles. lie f t difficile d’expliquer la caufe
du cretinage. Obfervations de M. le comte de Maugiron fur
ces hommes là. IV . 439. a.
Crétins, critique de ce qui en eft dit dans l’Encyclopédie.
Réponfe aux auteurs de cette critique. V I. ij. Préface.
CREVASSES , maladie de chevaux. V . 212. a.
C R E V E T T E , ( Infeflol. ) voyeç , chevrette d’Amboine.
C R E V O N S , (Pêche) terme ufité dans le reffôrt de l’amirauté
de Poitou, &c. petites pêcheries formées par la nature
entre les rochers. Détails fur ce fujet. IV . 439. b.
CR EUSER, ( Gravure en bois ) ajufter le bois pour y graver
enfuite les lointains & parties éclairées, &c. Auteur de cette
maniéré. Comment elle s’exécute. IV . 439. b.
C reuser | enfoncer, (Synon. ) V . 674. b.
C R E U S E T , (Chymie) opérations qui s’exécutent dans le
creufet. C e qu’on appelle creufets <Te]fai. Qualités effentielles
d’un bon creufet. Matière la plus propre à faire les creufets.
Comment on peut prévenir l ’inconvénient qui réfulteroit de
ce qu’un creulèt eft fujet à fe fendre ou à caffer. Quels font
les défauts des creufets ordinaires. Les creufets de Heffe ont
été long-tems fameux parmi les chymiftes. IV . 460. a. Q u a lité
des creufets ordinaires des fournaliftes de Paris. Q uels
font les plus excellens creufets qu’on puiffe employer. Ufage
des creufets doubles. Ufage de deux creufets pour retirer,
l’antimoine de fa mine. Ufage du creufet comme de capfule
à bain de fable. Ibid. b.
Creufet, matière dont on fait les creufets : comment on les
fait. V II . 232. b. Suppl. IV . 3x7. b. 318. b. Creufet dans les
groffes forges. VII . 137. a. Creufet pour les verreries. X V II .
104. a , b. 123. b. 134. b. Faire refluer les creufets. X IV .
192. b. Préparation à faire aux creufets deftinés à la fonte
des métaux précieux. II. 331. a. Tenailles dont on fe fert
dans la docimaftique pour ôter les creufets du feu. X V I.
123. a , b. Creufets repréfentés, vol. III. des pl. article Chymie,
P1- ^ ,
CR EU T ZER , ( Comm. ) petite monnoie tres-commune en
Suiffe. Sa valeur 8c fes divifions. Lieux où on la frappe. Lieux
où l’on frappe diverfes pièces de monnoie dont le creurzer
eft partie aliquote. Suppl. II. 652. a. '
C R E U X , ( Arts ) moule dar îs lequel on fait prendre certaine
forme à la cire , au carton, &c. Maniéré de tirer en
carton fur un creux. Suppl. II. 632, b.
Creux , (Marine) profondeur du vaiffeau. Sa dimenfion.
La hauteur du premier pont vers le milieu du navire fe trouve
fixée par le creux. Creux de l’arriere, de l’avant 8c du
milieu. IV . 461. a.
■ C R EU Z F A R TH EN , (Hift. mod.) efpece de proceffion
de coutume en Suiffe, en mémoire de quelques grands évé-
nemens. Cantons où l’on en célébré pour différens fujets.
Suppl. II. 632. b.
C R I , clameur : différence entre ces mots. IV . 461. a.
C ri d’armes ou de guerre, ( Hift. mod. ) trace de cette coutume
qu’on trouve dans le livre des Juges. Parmi les moder- ,
nés, nul n’étoit reconnu gentilhomme de nom , d’armes 8c de
c r i , s’il n’avoit droit de lever bannière. Les bannerets fai-
foient le cri dans les batailles. Cri du général'où du roi..
Quelquefois il y avoit deux cr is , lorfque l ’armée étoit com-
pofée de deux différentes nations. IV . 46 r. a. Le cri général
le faifoit par tous les foldats. Utilité des cris particuliers. C r i
dans les tournois. L e cri de la famille appartenoit toujours à
l ’aîné. Abolition du cri d’armes en 1430. Q u e l étoit le mot
qui étoit employé dans le cri. Une autre maniéré de cri étoit
celui de Finvocation. Cris de divers feigneurs. Une troifieme
maniéré de cri étoit celui de rèfolution. La quatrième celui
d ’exhortation. La cinquième celui de défi. La fixieme celui de
terreur ou courage. La feptieme des cris d’événemens. La dernière
le cri de ralliement. Ibid. b. Pourquoi on avoit recours
au cri. Ces cris ne font plus néceffaires ni pratiquables
aujourd’hui. Divers peuples qui o ntfu iv ic e même ufage. Ibid.
462. a, Voycr CoMBAT.
C ri de la fête, ( Jurifpr. Hift. ) droit qui fe paie en certains
endroits au feigneur pour l’annonce de la fête du lieu. C e
qu’étoit ce droit dans l’origine. IV . 462. a.
Cri public, ( Jurifpr. ) clameur publique fur un homme
pris en flagrant délit. C r i , proclamation, ban, &c. Ancienneté
de cet ufage. Il fe pratique encore dans certains cas.
Aflîgnation par cri public. IV . 462. a.
C R IB L E , voye^ Sas & T amis. Divination par le crible.
IV . 290. a.
CR IBLER les grains, (Econom. ruftiq.) voye[ BATTEUR EN
GRANGE. Les grains doivent être criblés avant'leur tranf-
port. Suppl. I. 923. a.
CRIBLEUX , 6s cribleux, (A n al. ) IV . 462. b.
C R IB R A T IO N , ( Chym. Pharm. ) à quelle fin cette opération
eft employée. Les inftrumens dont on s’y fert font les
différens cribles. Cribles appellés tamis : leur ufage. Préparation
des pulpes par la cribration. Ufage des gros gribles. IV .
462. b.
C R IC , (M é ch .) defcription de cette machine, Voye^ vol.
I I des planches, article Charpenterie, planch. 31.
Cric, defcription de celui dont les charpentiers fe fervent.
XIII. jo . b. 71 . a. Cric des marbriers, vol. VII I. des planch.
articles Sculpteur , Elévation du marbre.
Cric , ( Hift. mod. ) voyer POIGNARD.
C R IC O A R 1TH É N O ID IE N , ( Anatom. ) deux paires de
mufcles qui fervent à ouvrir.le larynx. Les poftérieurs 8c les
latéraux : leur defcription. IV . 463. a. Voyeç Suppl. III.
708. a.
C R IC O ID E , ( Anatom. ) cartilage du larynx. Sa defcription.
Son ufage. IV . 463. a. Voyeç L a r y n x .
CR lC O -PH A R YN G IA , (Anatom.) mufcles, &c. IV .
"’ ^ R IC O -T H Y R O ID IE N , ( Anatom. ) première paire des
mufcles du larynx. IV . 463. a. Voye{ Suppl. III. 708. a.
CR IE de la v ille , ( ju r ifp r.) IV . 463. a.
C rie , ( pierre de la ) pierre qui fervoit autrefois à l’ufage
de la crie à Paris. Il y a dans le même lieu une pierre où la
cour fait brûler les libelles par la main du bourreau. IV .
463. b.
C R IÉ E , ( Jurifpr. ) des criées chez les Romains. T itres du '
-droit qui ont rapport à nos criées. Ancienneté de cet ufage
en France. La plupart des coutumes en ont réglé la forme.
Les ordonnances contiennent auffi plufieurs difpofitions fur
cette matière. On confond quelquefois les criées avec la
faifie-réelle , &c. Cependant les criées font des procédures
totalement diftin&es de la faifie-réelle, •& de la vente par
décret ; ce qu’ont bien obfervé les derniers auteurs qui ont
traité cette matière. Les criées proprement dites ne font
parmi nous qu’une des formalités des décrets. IV . 463. b.
Pourfuivant criées. Criées appellées inquants. Il n’y a aucun
délai à obferver entre la faille 8c la criée. Difpofitions de
l’édit fur la maniéré de procéder aux criées. D u nombre des
criées : difpofitions des différentes coutumes fur ce nombre.
Tems 8c lieu où les criées doivent fe fa lire. Ibid. 464. a. C e
que doit contenir le procès-verbal que l’huiflier fait pour
chaque criée. Formule de l’affiche. Formalité d’ufage en Normandie
pour la criée des héritages. D u lieu où le font les
criées des rentes. Criées pour les offices. Ibid. b. Criées des
vaiffeaux. D e la maniéré de procéder aux criées en Artois,
en Franche-Comté. Suivant l’ufage commun, il n’eft pas
néceffaire de fignifier les criées à la partie faifie. Les criées
finies on doit les faire certifier. D e la certification des criées.
Rapporteurs 8c certificateurs des criées, créés par Henri I I I ,
8c fupprimés'enfuite par lui-même; à la place defquels il créa
d’autres officiers fous le nom de rapporteurs-vérificateurs des
criées. Création des confeillers - rapporteurs des Criées en
1606. Toutes ces charges enfuite fupprimèes. Création des
certificateurs des criées. Ibid. 463. a. Aujourd’hui il y a des
juftices tant royales que feigneuriales, où le rapport des criées
fe fait par un certificateur en titre , 8c d’autres où il fe fait
par un des procureurs du fiege. Comment -lé pôurfuivant
parvient à la certification des criées. D e la qualité 8c du nombre
de ceux dont on doit prendre l’avis fur la validité des
criées. Suite des chofes à obferver fur la certification des
c.rî^es; non-validité des criées. Certains cas où la certification
n’eft point néceffaire. Tbid. b. Il y a quelques pays
ou l’on ne fait point de certification. Autres obfervations fur
cette matière. Ibid. 466. a.
Criée, placards pour les criées. I. 138. b. Certificateurs
des criées. III. 2,46. a. Chambre des criées. 243. b. Con-
feillers-rapporteurs des criées. IV . 30. b. Greffe des criées
V IL 921. a. Greffier. 927. a. Validation de criées. X V I .
821. a. Lettres de validation. IX. 429. b. Frais de criées.
VII . 274. b. XI. 380. b. Quinte 8c furabondante criée. XIII.
j î o . b.
CR IEUR des bans de la ville de Paris. IV . 466. a> '
Crieur public. Ancienneté de l’ufage des crieurs publics.
Ufages auxquels ils étoient employés. Droits qu’ils fe font
attribués. IV . 466. a.
Crieur du roi. IV . 466. a.
Crieur, fergent-crieur juré. X V . 89. a , b,
Crieurs de v ieilles ferrailles 8c de vieux drapeaux. IV . 466. a»
Crieufes de vieux chapeaux. Réglés qu’elles ont foin d’ob-
ferver entre elles. IV . 466. b. .
CR IL LO N : éloge qu’il fit de Henri IV , en fa préfence.
Suppl. IL 690. b.
C R IM E , fa u te , péché, délit, forfait. Différence entre ces
mots. IV . 466. b.
Crime. £ Droit natur. ) On peut ranger les crimes fous
quatre clafies , &c. Les peines que l’on inflige doivent dériver
de la nature des crimes. C e que dit là-deffus M. de
Montefquieu. x. Crimes qui intéreffent la religion : quelle en
■ doit être la peine. 2. Crimes contre les moeurs : nature de la
peine qui s’y rapporte. IV . 466. b. 3. Crimes qui choquent
la tranquillité des citoyens : en quoi doit confifter la peine
de ces crimes. 4. Crimes qui attaquent la sûreté : nature de
la peine. Comment on peut juger en général de la grandeur
des crimes. D e ceux qui ont été commis par plufieurs.
Juftice des peines qui dérivent de la nature de chaque efpece
de crimes. Ibid. 467. a. O n ne peut exiger qu’un criminel
s’accufe lui-même , 8c fe préfente au fupplice de gaieté de
coeur. Un criminel peut chercher fon falut dans la fuite ; mais
il ne lui eft pas permis de fe procurer la liberté par de nouveaux
crimes. L e fouverain ne doit infliger les peines qu’eïi
vue de quelque utilité. C e que dit Grotius fur ce fujet. Mais
le fouverain doit fur-tout pourvoir aux moyens de diminuer
le nombre des crimes. Maximes importâmes fur la matière
des crimes. Ibid. b.
Crime. Différence entre fau te , crime 8c forfait. V IL 134.
a , b. Différence entre les crimes que la religion condamne
8c ceux que les loix humaines puniffent. 189. a. Le crime
ne peut rendre heureux. IL 243. à , b. D e la gloire dans
le crime. X V I . 834. d.
Crime , ( Jurifpr. ) Il y a des allions réputées criminelles
que les loix civiles ne puniffent pas. Différence entre crimes,
délits & maléfices. T o u t ce qui eft défendu par la loi n’eft
pas réputé crime. C e qui conftitue’ la nature du crime. Les
crimes 8c les délits fe peuvent commettre en quatre maniérés
, re , verbis , lilteris, 6» folo confenfu. IV . 468. a. Cas
de celui qui tue quelqu’un par mégarde. La fimple volonté
de commettre un criitie n’eft point punie en juftice. Peine
de celui qui n’a pas commis le crime , parce qu’il en a été
empêché. L’ordonnance de Blois veut que l’on puniffe de
mort ceux qui fe louent pour tuer , outrager, excéder quelqu’un
, 8c ceux qui auront fait avec eux de pareilles conventions
, ou qui les y auront induits. Crimes divifés par le droit
romain en privés 8c en publics. On diftinguoit aufii les uns 8c
les autres en ordinaires 8c extraordinaires ; diftimftions qui ne
font point obfervées en France. A l’égard des peines , on dit
communément qu’elles font arbitraires en France : ce qu’il
finit entendre par là. Ibid. b. On diftingue en France les
crimes capitaux d’avec les délits. Les circonftances qui accompagnent
les crimes contribuent beaucoup à les rendre plus
ou moins graves. A qui appartient la connoiflance des crimes.
Maniéré de les pourfuivre. Diverfes obfervations par rapport
aux preuves néceffaires en madere criminelle. Détails fur les
différentes peines qu’on peut infliger aux accufés , félon la
qualité des crimes. Des moyens, par lefquels les crimes font
éteints & réparés. Ibid. 469. a-. La peine portée par le jugement
doit être remife par des lettres de grâce; D e la pref-
cription par rapport aux crimes. Crime a troce, capital, double,
■ crimen duorum. Crimes extraordinaires 8c crimes ordinaires :
ce qu’on entendoit chez les Romains par les uns 8c les autres.
Q u elle eft la vo ie par laquelle on pourfuit en France la ven