3 6 0 C OM
avoir les perfonnes éligibles. Pendant lafèance du parlement,
tous les membres de la chambre baffe jouiffent des memes
privilèges que ceux de la chambre haute. Les membres^ d<*
l'a chambre baffe ftegent confufément & fans habit de ceremonie.
Place qu’occupe leur orateur. Serment que P* '
1 1 L. . Ài/aflînn les membres des communes . eieuion du<e- lour ateu rg, iecontl
ferment. Pri„dp»ux priv ilè ge b chambre des eommunes
Autrefois on accordoit aux membres , desfommes
dépenfes uendant laféanee du parlement. III. 7 ? ? . H A ujouf
d’huiles ‘communes ne reçoivent plus dappomtemens. Les
communes , ou plutôt le tiers - éta t, en Angleterre , fe dit
par oppofition aux nobles & aux pairs, de toute perfonne
au-deffous du rang de baron. C e qu’on entend par gentilhomme
en Angleterre. Ibid. b.
COMMUNIBUS L O C IS , ( Phyfiq. ) terme ou rapport
moyen qui réfulte de la combinaifon de plufieurs rapports ;
profondeur moyenne de l’océan. III. 727- b.
C OM M U N IC A T IO N du mouvement ; les philofophes ont
enfin découvert les loix fuivant lefquelles fe fait cette communication.
Mais la raifon métaphyfique Sc le principe , -lont
encore fujets à plufieurs difficultés. III. 727. b. Le P. Malle-
branche prétend que cette communication procédé de la
volonté immédiate de D ieu ; qu’il n’y a pas plus de connexion
entre le mouvement d’un corps 8c celui d’un autre, qu entre
la figure 8c la couleur de ces corps. Examen de ce dernier
principe. Il a été néceflaire que le Créateur établit des loix
pour les changemens qui doivent réfulter de la percumon des
corps ; quelques-unes de ces loix ont du être neceffairement
déterminées par la feule impénétrabilité ; 8c en général, ces
loix font celles que le Créateur a dû établir par préférence,
puifqu’dle s font fondées fur des principes auflï fimples qu’on
pour roi t le defirer. Loix de la communication du g o u v e rnent.
Comment on mefure le degré de mouvement. Si un
corps qui fe meut frappe un autre corps déjà en m ouvement,
& qui fe meuve dans la même direction , le premier augmentera
lavîteffe du fécond, jnais perdra moins de fa v îteilè
propre, que fi ce dernier avoit été en repos. Ibid. 728. a. To ut
corps qui en rencontre un au tre , perd néceffairement une
partie plus ou moins grande du mouvement qu il avoit avant
cette rencontre. D ’ou il fuit, i° . que fi deux corps homogènes
de différentes maffes, fe meuvent dans un fluide avec
la même vîteffe , le plus grand confervera plus long - tems
fon mouvement que le plus petit. 20. De-là nous voyons
pourquoi un corps fort lo n g , lancé félon fa longueur, demeure
en mouvement beaucoup plus long-tems que lorfqu’il
eft lancé tranfverfalement. Ibid. b. 30. Un corps qui l e meut
fur lui-même doit conferver fon mouvement pendant un
long tems. Ignorance où nous fommes fur le principe métaphysique
de la communication du mouvement. Ibid. 729. a
Communication , 8tc. Voyeç PERCUSSION, IMPULSION J
C h o c . Principe- par lequel M. de Maupertuis a déterminé
les loix du choc des corps durs 8c des corps élaftiques. IV.
296. à.
C om m u n ic a t io n d’idiomes, ( Théolog. ) application d’un
attribut d’une des deux natures de Jefus-Chrift à l’autre nature.
Cette communication eft fondée fur l’union hypoftati-
que des deux natures en Jefus-Chrift. Mais on ne fauroit
par la communication d’idiomes attribuer à J. C . ce qui feroit
fuppofer qu’il ne feroit pas Dieu. Les neftoriens rejettoient
cette communication. Et les luthériens font tombés dans un
excès oppofé. 111. 729. a.
C om m u n ic a t io n , ( Belles-Lettres ) en quoi confifte cette
figure de rhétorique. Exemples tirés de Cicéron. III. 729. a.
C om m u n ic a t io n depieces, ( Jurifpr. ) exhibition ou remife
d’une piece à la partie intéreffée pour l’examiner. On ne doit
pas confondre la fignification ni l’aCte de baillé d’une piece
avec la communication. Pourquoi 8c comment fe fait cette
communication- Effet de la communication. III. 729. b.
C om m u n ic a t io n fans déplaça, ( Jurifpr.') III. 729. b.
Communication aux gens du r o i, au miniftere public, ou
au parquet. Elle fe fait en plufieurs maniérés 8c pour difterens
objets. III. 729. b.
Communication au miniftere public des ordonnances, &c.
pour l’enregiftrement defquelles il doit donner des conclu-
fions. Dans les affaires civiles où le miniftere public doit
porter la parole, les parties doivent hii communiquer leurs
pieces , &c. 8c lorfque le miniftere public eft partie ; il communique
aufli fes pieces à l’avocat qui agit contre lui. III.
729. b. On appelle aufli communication au miniftere public
une brieve expofttion que les avocats font de leurs moyens
à celui qui doit porter la parole pour le miniftere public.
Ce tte communication n’eft point d’obligation. Ancienneté de
l ’ufage des communications foit de pieces ou de moyens au
miniftere public. Autrefois les communications des caufes fe
faifoient avec moins d’appareil qu’aujourd’bui. Cérémonial
felon lequel fe fait aujourd’hui la communication. Ibid. 730. a.
Ordonnances & arrêts qui preferivent ces comïnunications.
A u parlement1, toutes les caufes des ‘grandes audiences font
^communiquées. Proc’ès communiqués au procureur général
C OM
pour qu’il donne fes conclufions. Subftitution du plus ancien ■
des avocats au procureur du roi. C e qu’on entend par apprêter
les charges aux gens du roi. Ibid. b.
Communication au greffe, ou- par la voie du greffe. III.
73 1 . a.
Communication du jugement. III. 7 3 1. a.
Communication de la main à la main. Les avocats fe com--
muni ([lient leurs pièces de cette maniéré, mais non les p rocureurs.
111. 731 . a.
Communication d’une production , inftance , ou procès. C e
font les procureurs qui prennent en communication les inf-
tances 8c procès. Articles de l’ordonnance de 16 6 7 , qui fe
rapportent à cet objet. Moyens contre celui qui retient trop
long-tems les pièces. III. 73 1 .a.
Communication des facs. III. 7 3 1 . b.
C o m m u n ic a t io n , (Fortifie.) ouverture faite pour aller
à un fort ou baftion, &c. Communications pour joindre les
différentes parties des attaques Sc des logemens, ou les batteries
aux places d’armes. Utilité de ces communications. III.
731- b- jjM H
COM M U N IC A TO IR E S , lettres. IX. 421. a.
COM M U N IO N , ( Théolog. ) créance uniforme de plu*
fleurs perfonnes, qui les unit fous un même c h e f , &c. III.
m u *•
Communion des foints, ce qu’on entend par-là : conféquen-
ces qui en réfùltent. La communion des faints eft un dogme
de foi. III. 731. b.
■ Communion, aCtion par laquelle on reçoit le corps 8c le fang
de J. C . au très-faint facrement de l’Euchariftie. Comment
cette aélion eft décrite par S. Paul ; comment il explique
l’efprit de cette cérémonie religieufe. Ferveur avec laquelle
les premiers fideles célébroient cette aélion. III. 731. b.
Communion, dans les premiers fiecles, tous les fideles qui
ailïftoient aux faints myfteres participoient à la communion:
XI. 7 5 1 . a. Voye[ Eu ch a r is t ie . Partie du culte de la primitive
é glife, appellée pofl-communion. X III. 170. a.
Communion fous les deux efpeces. La difeipline de l’églife a
varié fur cet article, quoique fa foi ait toujours é té la même.
Dans le neuvième fie cle , ou donnoit l’efpece du pain trempée
dans celle du vin. L e concile de Clermont ordonne la
communion fous les deux efpeces féparémênt, avec deux
exceptions, l’une pour les malades, l’autre pour les abftêmes.
Combien étoient mal fondées les inftances des Huffites, des
Calixtins 8c de Carloftad. Sur quoi étoit fondéïe retranchement
de la coupe. C e qui fe paffa au concile de Trente fur
cet objet. III. 732. a. Voye^ R etranch em ent de la coupe. ■
Communion fréquente. Ufage des premiers fideles. III. 732.
a. Ralentiffement de la ferveur. L ’églife obligée de fixer le
tems des communions. Combien de fois l'on communioit par
année du tems de S. Ambroifé, 8c de S. Chryfoftome : paffa-
ges de ces doéleurs. C e que dit Gennadc, prêtre de Marfeille,
q u iv iv o ita u cinquième fiecle, fur la communion journalière.
Ces peres dans leurs exhortations , ne féparoient jamais ces
deux chofes, la fréquentation du facrement, 8e les difpofitions
néceffaires pour y participer dignement. Ve rs le huitième
fiecle , la communion étant devenue très-rare, l’églife
obligea les chrétiens à communier trois fois l’année. Vers le
treizième fiecle, la tiedeur ayant augmenté , le quatrième
concile xle Latran ordonna de communier au moins chaque
année à Pâques. Ibid. b. Comment s’exprime le concile de
Trente fur la fréquence de la communion. Difpofitions
qu’exige ce concile de ceux qui s’approchent du facrement.
Excès dans lefquels font tombés quelques théologiens modernes
fur la fuffifance des difpofitions requifcs.fiour la communion.
Dcétrine rigoureufe des uns, doCtrin™elâchée de?
autres, Ibid. 733. a. en vu e de rendre plus aifée la fréquente
communion fur laquelle ils ont fortement infifté. Comme
on a accufé M. Arnauld d’avoir établi' le rigorifme clans fon
livre .(/c la fréquente communion, l’on donne ici l’analyfe de
cet ouvrage pour le faire mieux connoître au public. H
parut en 1643. ®1 eft divifé en trois parties. La première
traite de la véritable intelligence de l’écriture & des peres,
que le pere de Saifmaifons allégué pour la fréquente communion
; 20. des conditions d’un bon directeur pour régler les
communions; 30. il examine fi l’on doit porter indifféremment
toutes fortes de perfonnes à communier tous les huit
jours. Enfin l'auteur examine l’indifpofition que les péchés
• véniels peuvent apporter à la fréquente communion. Dans la
deuxieme partie, il examine s’il eft meilleur, lorsqu’on fe
fent coupable de péché mo rtel, de communier aufli-tôt qu’on
s’eft confeffc , ou de prendre quelque tems pour fe purifier
par la pénitence. Ibid. b. Latroifieme partie roule fur quelques
difpofitions plus particulières pour communier avec fruit, i l
réfulte de cet ouvrage que Fauteur exige pour la fréquente
communion des difpofitions bien -fùblimes & bien rares parmi
-les chrétiens. Approbations qui furent accordées à ce livre
lorfqu’il parut. Conteftations fur ce fujet élevées à la cour
de R ome, & -terminées on faveur de M. Arnauld. Ibid. 734.
a. Réponfes de M, Arnauld au pere Noupt-, jè fu ite , Stj au
Per?
C OM
Pètau pour la défenfe de fon ouvrage. A najyfe d’un
• erC. t^ùé*celui du pere P ichon, accufé de favorifer le relâ-
cDmient. Approbations dont il fut muni lorfqu’il parut en
1 Prélats qui n’en porterelit pas lé même jugement. Ils
fm in t choqués d e l’enténclre enfeigner, i “.q u e l’épreuve que
s Paul exige confifte à examiner fi Io n ,e ft exempf de péché
mortel 8c fi bn l’e ft , de communier ; 20. que la coutume
• l’églife déclare que cette épreuve confifte en cë que nulle
perfonne fentaiit fa confcience fouillée d’un péché mortel...
ne doit communier fans avoir fait précéder l’abfolution facrà-
jnentelle. Comment il explique les difpofitions du concile de
Trente fiir Cette matière. Ibid. b. 30. Ils furent choqués de la
diftinCtion de fainteté commandée 8c de fainteté confeillée',
ou de bienféance. On rapporte fur ce fujet le texte de l’auteur.
Ibid. 73 5. a. 4°. D e ce qu’il dit qu’on peut doniier pour
pénitence de communier fou v ent, puifque la fréquente communion
eft le moyen le plus efficace de converfion 8c de
fanélification; 8c d’avoir en conféquence fübftitué la fréquente
communion aux oeuvres fatisfaéloifes. Ibid. b. ç°. 6°. 7 . Autres
i-eprochesqui lui font faits. Rétractation de l’auteur, qui mit fa
perfonne à couvert, mais qui ne garantit pas fort livre de la
condamnation qu’en portèrent vingt évêques de France. Ibid.
736. a. Quelques-uns rétrafterent l ’approbation quilsavoient
donnée à l’ouvrage. Autorités qu’on a oppoféesau pere Pichon.
i° . Un prfffage de la dix-feptieme homélie de S. Chryfoftome,
fur l’épure aux Hébreux, où il eft parlé du cri du diacre
pendant la célébration des faints myfteres, comme fi le miniftere
facrè difoit, f i quelqu'un n’efi pas fain t, qu’i l fe retire,
& c . 20. Outre l ’exemption de péché mortel, le concile de
Trente exi«e, du moins pour les communions fréquentes,
d’autres difpofitions de ferveur. 30. A fa diftinCtidn de fainteté
commandée 8c de fainteté confeillée, on a oppofé ce
paffage de Salazar, où à l’exemption de péché mortel il
ajoute la droiture d’intentions, l’attention, la révérence, 8c /
la dévotion ou defir, &c. Ibid. E Paroles de S. François de
Sales qu’on lui oppofé, dans lefquelles ce faint évêque déclare
que l’efprit doit être fans aucune affeflion de pécher, 8cc.
pour communier dignement. 40. On a fait voir par une foule
de paffages que la pénitence étant un baptême laborieux , 8cc.
.on ne pouvoit regarder l’euchariftie comme une pénitence,
&c. 50. Oh ju i a fait fentir le faux de la comparaifon entre
le baptême 8c l’euchariftîe. 6°. On lui a reproché de s’être
approché de Mélanchton, lorfqu’il a appellé l’ancienne pénitence
publique, une pénitence de cérémonie, &c. Ibid. 737. a.
Communion laïque : efpece de châtiment pour les clercs.
III. 737. a. \ , . ^
Communion étrangère. Nature de cette peine qu on înfllgeott
aux évêques 8c aux clercs. III. 737. a.
Communion, dans la liturgie. III. 737. a.
C o m m u n io n , (Jurifpr.) 1. Société de biens entre toutes
fortes de perfonnes. 2. La portion de la dot qui entre en
communauté. 3. Affociations entre toutes fortes de pèr-
fonnes 8c fmguliérement entre main-mortables. Cette communion
e f t , ou tacite ; entre quelles perfonnes elle a lieu;
ou exprejfe ; qui font ceux qui peuvent la contracter. Comment
la communion de main-mortables doit avoir lieu , à
l’effet d’exclure le feigneur de fon droit d’échûte. III. 727.
b. Circonftances qui rompent la communion , diftinguées
de celles qui ne p euvent la rompre. Auteurs à confulter. III.
738.4-j. H H
Communion des mains-mortables. IX. 878. b. Communioii
pérégrine, dégradation des clercs. X II. 350. a.
C O M M U T A T IO N , (A flron .) l’angle de commutation
eft la diftance entre le véritable lieu du foleil ou de la terre ,
8c lè lieu d’une planete, réduit à l’écliptique. Comment on
trouve cet angle. Voye{ Suppl. I. 427. b.
■ C om m u ta t io n de peine, ( Jurifpr.) autorité par laquelle
elle peut avoir lieu. Jufqu’où elle peut s’étendre. Auteurs à
confulter. III. 735. a.
Commutation de peine , lettres de. IX. 421. a.
C O M M U T A T IV E , juflice. IX. 94. <*.
COM N E N E , Jfimc, (FUJI-, du Bas-Empire.) tableau du
fregne de cet empereur. Suppl. II. 530: b.
C omnene, ( Alexis ) fils de l’empereur Ifaac. Suppl. IL
COMNENE, f Calo-Jcan ) fils d’Alexis. Suppl. II. 5 q t . a.
C omnene* ( Manuel ou Emmanuel) le plus jeune des fils
de Calo-Jean. Suppl. II. 531. b.
COMNENE, ( A le x i s ) fils de Manuel; Suppl.ll. 532. a.
C omnen E, ( Andronic ) fils d’Ifaac 8c neveu de Calo-Jean.
Sa fin cruelle 8c ignoininieufe. Suppl. II. 532. (1.
C O M O D I , (Botan.) nom brame d’une plante du Malabar.
Ses autres dénominations. Sa defeription. Suppl. II. 532. <Ji
L ieux où elle croît. Sa claffification. Ibid. b.
C O M P A C T , ( Jurifpr. ) accord fait entre les cardinaux
avant l’èleélion de Paul IV , que celui qui feroit é lu ne pour-
toit déroger aux induits des cardinaux. III. 738*. a. Bulle du
«ompaélen ratification de cet aéle. Articles principaux du com-
paél. Jbid.'b,
T o m e I f
C OM 3^
COMPACT de Ûalternative. III. 738. b.
C o m p a c t breton : accord fait entre le pape 8c le fai ni fiegé
d’une part, 8c tous les eollateurs 8c la nation bretonne d’autre,
pour la partition des mois par rapport à la coHatiori des bénéfices.
Origine de cet arrangement. En quoi il confifte. 111.
738. b.
C O M P A G N IE , bande, troupe, ( Sytion. ) IL 56. b. XVI.
712. b.
C o m p a g n ie , (A r tm ïlit.) lesrégimens font compofés de
compagnies. Compagnies en France qui ne font point enrégimentées.
III. 739. a.
Compagnie franche. V II . 283. b. Compagnie én fécond. X IV .
857Î.Ê
Compagnies d’ordonnance, créées par Charles V i l . Compagnies
des feigneurs fupprimées vers le tems de la paix des
Pyrénées. Le roi eft capitaine de toutes les compagnies de
gehdarmerie. Elles font fort différentes des anciennes compagnies
d’ordonnance. III. 739. a.
Compagnies d'ordonnance : môntle ou revue qui s’en faifoit
autrefois. X . 690. b.
Compagnies , efpeces de troupes de brigands que les
princes prenoient à leur folde dans le befoin. Divers noms
qu’hri leur donne. Philippe Augùfte s’en fervit le premier.
III. 739. a. Comment Charles V en délivra la France» Ibid. b.
Voyeç B r ig a n d .
C om p a g n ie , ( Jurifpr. ) Compagnies de juftice, tribunaux
Compofés de plufieurs j uges. III. 73 9. A. ’
Compagnies de juflice. Comment elles vont aux cérémonies*
IV . 26 j: a. D o yens de ces compagnies. V . 95.a , b.
CompagniesJérneftres.lll. 739. b.
Compagnies fouveraines, cours fupéfieures. Les préfidiaux
ne font pas compagnies fouveraines. III. 739. b. Voye^ C o u r s
So u v e ra in e s .
Compagnié de comtàerce : les compagnies font ou particulières
, Ou privilégiées. Les premières s’appellent plus communément
Jociétés. L’ufage a cependant confervé cè nom à
des affociations particulières, lorfque les membres font nombreux
, les capitaux confulèrables , St les entreprifes importantes.
Elles font regardées de mauvais oeil dans les places
de commerce ; mais elles font utiles à l’état. III. 739. a.
Comment elles font cependant utiles aux’commerçans. Elles
fonuun figne 8c une caufe de la profpérité publique. Eri
quels cas cependant elles pourroient être nuifibles. Caufes
ordinaires qui font échouer les projets dans le commerce.
Réglés générales dont les gens qui ne font point au fait du
commerce 8c qui veulent s’y intéreffer doivent fe prémunir.
Ibid• 740. a, Du choix des fujets qui doivent être chargés
de la conduite d’une entreprife. Réflexions fur les plans &
les projets de commerce formés depuis le renouvellement
de la paix qui.prefque tous fe font dirigés vers C a d ix , la
Martinique 8c Saint-Domingue. Avis fur cé qu’on auroit du
faire au lieu de diriger fes vues de cette maniéré. III. 740. b.
Compagnies de commerce. D u crédit de ces compagnies. IV .
446. b. Leurs directeurs. 1026. b. Anciennes compagnies de
commerce. XI. 61. b. 62. a. Comment ces compagnies peuvent
devenir ôü nuifibles, ou milles, ou utiles à l’état. X V .
581. a. Adions d’une compagnie. 1. 132. a , b.
Compagnies privilégiées. Tems 8c circonftances où elles ont
commencé. Préjugés qui leur furent favorables. On examine
s’il eft vrai qu’il y a des cas où il foit utile de reftreindre la
concurrence. 1II. 740. b. Sentiment de M. Jofias Child ,
fur cefte matière. i° . Les compagnies lui paroiffent abfolu-
nifent néceffaires pour faire le commerce dans les pays avec
lefquels le roi ne peut avoir d’alliance, a0. La plus grandé
| partie de ces commerces doit être faite p'ar une compagnie
dont les fonds foient réunis. 30. Il eft difficile de décider
qu’aucune autre cômpaghië privilégiée-foit utile ou non.
40. Cependant une compagnie: à laquelle ,on ne peut être
admis pour là valeur de vingt livres fterlings porte dans le
commerce une reftriétion nuifible. Ibid. 741 .a . Raifons que
M. Cliild en donne, tirées de l’état du commerce en Hollande,
où les affociations font ouvertes à tous, & avec lesquels
on ne pourra foutenir la concurrence qu’en les imitant,
&c. Etat du commerce du Nord avec l’Angleterre.
Conféquences que tire M . Child de cet expofé, contre 1 ufage
des compagnies limitées. Ibid. b. Six objections que cet A u teur
préfente contre fon fentiment, & réfute enfuite. lbidt
74Compagnies privilégiées. D es compagnies angloifes , favoir j
ï °. de la Compagnie du Sud , 20. de la compagnie des Indes.
X V . 619. b. — 620. b. Capital de cette compagnie des Indes,:
fource des malheurs qui arrivèrent en 1720 à celle du Sud.
II. 631. a. Détails fiir la compagnie établie près de la baie
d’Hudfon. VIII. 332. a , b. Hiftoire de la compagnie fran-
çoife des Indes orientales. 662. b , 8cc. Ce lle des compagnies
hollandoifes dès deux Indes. 664. a , b. Répartitions que la
compagnie Jiollandoife des IndeS orientales fit à fes actionnaires
en 1610 8c 16x6. X IV . 126. b. Directeurs de cette
compagnie , 8c de la compagnie frahçoife des mêmes Indes«