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donne le précis. On a fnppofé que les molécules d’eau .étant
raréfiées par la chaleur, leur pèfanteur fpécifique diminuoit
à tel point q u e , devenues plus légères que l’air, elles pou-
voient s’y élever. Cette hypothefe contraire à l’obfervation.
C e prétendu degré de chaleur néceffaire pour l’évaporation,
devra être fort au-deffous du terme de la glace , puilque
la glace s’évapore même dans les froids les plus rigoureux.
Ibid. b. Il eft vrai que M. Muffchenbroek a taché de faire
voir par un calcul, que la chaleur du terme de la glace étoit
capable de raréfier les molécules d e au, jufqu à les rendre
fpécifiquement plus légères que 1 air; mais il eû démontré
que ce phyficien s’eft trompé dans ion calcul. J J ailleurs,
quand on accorderoit la poflibilitè de cette fuppofitipn, il
n’eu feroit pas plus difficile de faire vo ir que la nature n’eft
point d’accord avec ce fentiment................Si donc les molécules
d’eau s’élèvent dans l’a ir , ce n’eft point parce qu’elles deviennent
fpécifiquement plus légères que ce fluide. Autre
hypothefe ; celle de M. Hamberger. Ibid, ta 6. a. 11 fuppofe
que la molécule évaporable eft environnée dans fa furface
inférieure de particules ignées, 8c que par fa partie fupé-
rieure étant contiguë à l’a ir, celui-ci agira fur elle avec plus
de force que le feu, à caufe de la différence entfre les gravités
fpécifiques de ces deux fluides : par conféquent la molécule
tendra, par une réaâion inégale, avec plus de force vers le
haut que vers le bas. Objeâion contre cette hypothefe.
Modification que M. Hamberger a apportée à fon h ypothefe,
qui ne la rend pas cependant plus d’accord avec les obfer-
vations. Dans un autre ouvrage, ce phyficien avance que
les particules évaporables paffent dans la ir par v o ie de dif-
folution. D ’autres ont également adopté une hypothefe fur
la diffolution, pour expliquer le méchanifme de l’évaporation ;
mais l’examen de ce fentiment eft plus du reffort de la
ch ym ie , & fera fait à l’article Menftrue Ibid. b. Pour expliquer
le méchanifme par lequel les molécules s’élèvent
dans l’a ir , M. Hamberger admet la fuppofition, que les corps
dont elles fe détachent font plus chauds que l ’air environnant,
ce qui eft contraire à l’obfervation. %
Sentiment de Iauteur fur [évaporation. Il obferve d’abord
que le mot de diffolution eft employé par les chymiftes en
deux fens différons ; quelquefois pour exprimer l’a âion du
diffolvant fur le corps qui s’y diffout ; quelquefois pour lignifier
le mélange qui réfulte de la fufpenfion du corps diflous
dans le diffolvant, mélange qui confifte dans l’union intime
desdernieres molécules de ces deux corps: cette union intime
eft prouvée par la tranfparence du fluide formée par ce mélange
; Ibid. 127. a. ca r, lorfque le corps folide eft fufpendu
dans le fluide , dans l’état de fimple divifion méchanique ,
le fluide'qui réfulte de ce mélange eft opaque. L ’objet du
mémoire de l’auteur eft de prouver que, comme une certaine
quantité d’eau tient en diflolution une quantité de fel déterminé
e , à proportion de la chaleur qu’elle a reçu e , la même
propriété doit être attribuée à l’air, confidéré comme capable
de diffoudre l’eau.
Article I. L’eau fouffre dans l’air une véritable diffolution.
Article II. Cette diffolution a les mêmes propriétés que la
diffolution de la plupart des fels dans l’eau. L’air échauffé à
un degré de chaleur donné, ne peut tenir en diffolution qu’une
quantité d’eau déterminée. Ibid. b. Si étant chargé de cette
quantité d’e au, il vient à fe refroidir, il laiffe précipiter une
partie de l’eau qu’il tient en diffolution. Si au contraire il
s’échauffe, il en peut diffoudre davantage. Expériences def-
tinées à démontrer ces propofitions. Ibid. 128. a. Nous
devons remarquer ici q u e , comme les fels en fe cryftallifant
retiennent une partie de l’eau qui les tenoit en diffolution,
ainfi l’eau qui fe précipite retient une partie de l’air qui la
tenoit en diffolution : de même que plufieurs fels privés de
leur eau de cryftallifation , la reprennent s’ils font expofés
à l’air ; ainfi l’eau dépouillée de ion air le reprend bientôt
après. Ibid. b.
Article III. Maniéré de déterminer les caufes qui font
varier la quantité d’eau que l’air libre tient en diflolution.
I l y a en tout tems un certain degré de feu auquel l’air feroit
faoulé d’e au; l’auteur appelle ce degré, degré de faturation
de l’air. Expérience facile pour déterminer ce degré de faturation,
fuppofé que le degré foit au-deffus du terme de la
glace. Ibid. 1 29. a. Objeâion qui a été faite à l’auteur : fuivant
lés expériences de quelques phyficiens, l’eau s’évapore dans
le vuide ; elle peut donc s’élever fans le fecours de l’a ir , fans
y être foutenue dans l’état de diffolution. Réponfe : l’eau
contient une quantité immenfe d'air dont on ne peut la purger
entièrement, & elle ne peut s’évaporer, fans que l’air qu’elle
contient fe développe. Des caufes qui accélèrent ou qui retardent
[évaporation. Les corps ne peuvent être échauffés fans
communiquer leur chaleur à l’air environnant; alors fon degré
de chaleur devient plus éloigné de fon degré de faturation,
& acquiert par-là plus d’aâ ivité à diffoudre les particules é vaporables
, & à s’en charger. L’air contenu dans, l’intérieur
des corps eft encore un agent q u i, mis en aâion par la
Chaleur, contribue à accélérer l ’évaporation. Le vent naturel
E U C
ou artificiel l’accélere aufîi. Ibid. b. Plus le degré de chaleur
de l’air eft au-deffus de fon degré de faturation, plus l’évaporation
eft rapide. Pendant la nu it, le degré de chaleur de
l ’air eft ordinairement de beaucoup plus près du degré de faturation
que dans le jo u r ; quelquefois même l’air fe refroidit
jufqu’au degré de faturation, ou au-delà. Dans la nuit, l’évaporation
eft plus lente encore que dans le jou r, parce que'
l’air eft moins agité. La rapidité de l’évaporation fouffre encore
beaucoup de variétés, fuivant la direction du vent. La confti-
tution de l’air étant extrêmement variable, il n’eft pas poffible
de déterminer la quantité d’eau qui peut s’élever dans l’at-
mofphere dans l’efpace d’un jo u r, ni même pendant une
année. Ibid. 130; a. Cette multitude immenfe de corps fuf-
ceptibles d’évaporation nous fait affez comprendre que cette
propriété appartient à l’économie générale de notre globe.
Utilité delà circulation qui fe fait de tant de matières différentes
par l’évaporation, & de celle de l’eau qui fans cela tendroit
par fa pente naturelle à fe ramaffer dans les endroits les plus
profonds de la terre. Ibid. b.
Evaporation. Différence entre évaporation & vaporifation.
V I. 927. a. A â io n du feu dans les évaporations. Suppl. IV .
338. b. L’eau évaporée dans un vafe eft plus confidérable que
l’eau pluviale dans le rapport de 5 à 3. V IL 89. b. Caufe de
l’évaporation de l’eau , lorfque fa chaleur eft au-deffous du
degré de l’eau bouillante. V I . 928. a. De [évaporation en tems
froid. Pourquoi l’évaporation eft très-confidérable lorfqu’ii
gele. III. 866. b. La glace eft d’autant plus fujette à s’évaporer
que le froid eft plus violent : explication de ce phénomène.
V II . 682. b. Pourquoi les liquides qui ne fe gelent
point s’évaporent cependant confidérablement dans les grands
froids. Ibid. Evaporation de la neige. XI. 86. b. Expériences
qui p rouvent que les fluides en évaporation peuvent produire
du froid. XIII. 905. b. De l ’évaporation des eaux de la mer.
Mefure de leur évaporation annuelle. V I . 868. a. XI. 334.
b. 33 5. a. Détermination de la quantité de vapeurs qui s’élèvent
de la mer. V II . 88. a. Evaporation de l’eau de la
Méditerranée. Ibid. b. Lacs qui ne peuvent rendre que par
l’évaporation les eaux qu’ils reçoivent. Ibid. Autres corps,
outre l'eau, qui s'élèvent par l ’évaporation. V I . 928. b. Evaporation
de l’huile. X. 192. a. Sur le phénomène de l’évaporation,
voye{ V apeur.
Evapo ration, ( Chymie) elle confifte à diffiper,par le
moyen du fe u , en tout ou en partie, un liquide expofê
à l’air lib re , & qui tient en diffolution une fubftance , laquelle
n’eft ni volatile , ni altérable au degré de feu qui
opéré la diflipation de ce liquide. O n a recours à l’évaporation
, lorfqu’on ne fe met point en peine de ce liquide relevé par
le feu. Lorfqu’on veut le retenir, on doit avoir recours à la
diftillation. Avantage de l’évaporation fur la diftillation. Une
évaporation eft d’autant plus rapide que le liquide eft expofé
à l’air libre fous une plus grande furface. Dans quelles occa-
fions l’évaporation fe pratique. Certains cas où il faut exécuter
l’évaporation à une foible chaleur. V I . 130. b. Q uels font
ceux auxquels on doit avoir recours au bain-marie. On
exécute des évaporations dans toute la latitude du feu chy-
mique. L ’évaporation par la feule chaleur de l’atmofphere
s’appelle infenfible. Avantages qu’en a tirés M. Rouelle. Des
Ioix félon lefquelles il faut hâter , retarder ou fufpendre
l ’évaporation. Ibid. 13 1. a.
E V A P O R A T O IR É S , vol. III. des planches. Chymie,'
E V A P O R E R , {Docimaft.) faire fumer une coupelle. En
quoi confifte cette opération. Q u el en eft le but. VI. 131. a.
E V A R IX , coded’. III. 572.
E V A T E S , ( Hifl. anc. ) Une branche ou divifion des
druides. Les philofophes bretons ou gaulois divifés en trois
fe âe s ; les bardes, les évates, les druides. Quelques auteurs
les réduifent à deux ; les bardes 8c les druides. Céfar les
renferme tous fous le nom de druides. Quelques-uns ont
confondu les évates avec les eubages. Diftinâion que M.
Bouche admet entr’eux. V I . 13 1. b.
EUBAGES. {Hifl. anc. ) Divers fentimens fur cette elafle
de prêtres ou de philofophes. V I . 131. b.
Eubages , ordre de druides. II. 809. b. Sorte de poètes.
Suppl. I. 808. a.
E U B É E , voyrç NÉGRÉPONT.
EU BU LID E le m iléfien, de la fe â e mégarique. X. 304.bi
EU CHARIST IE. ( Théol. ) Etytn. de ce mot. Pourquoi
le facrement de la S‘e. Cene eft appellé de ce nom. Divers
autres noms qu’on lui donne. D oârine de l’églife catholique
fur ce facrement. V I . 131. b. Quelles en font la matière &
la forme. Miniftres & confécrateurs de l’euchariftie. Quelle
a été de tout tems la pratique de l’églife à l’égard de c e .
facrement. L e retranchement de la coiipe a occafionné dans
le 13*. fiecle les guerres les plus fanglantes en Boheme.
Obfervations fur Jean Scot, le premier auteur qui a attaqué
le dogme de la préfence réelle. Obfervations fur Bérenger
qui attaqua auffi dans le 1 1 e. fiecle le même dogme. Ibid.
132. a. Dans le 16e.fie c le , lesproteftans l’ont aufli attaqué,
E U C E V E 655
mais de différentes maniérés. Doârines de L uther, de Zuingle
& de Calvin fur cette matière. Conduite inconféquente des
calviniftes par rapport aux catholiques & aux luthériens.
Précis des principales raifons par lefquelles on a attaqué &
défendu le dogme de la tranfubftantiation. Les catholiques
prouvent ce dogme par deux voies ; l’une qu’ils appellent
de difeuflion , l ’autre de prefeription. La première confifte
dans l’expofition des paffages de l’écriture qui regardent la
promeffe de l’euchariftie, fon inftitution & fon ulage. Ibid,
b. Il eft évident que ces textes ne peuvent s’entendre que
dans le fens propre. C ’eft ainfi que les Caplrarnaïtes & les
apôtres même entendirent les paroles de lapromeffe(S. Jean
v j. 5 4 .) , & Jefus-Chrift ne dit pas un mot pour les détromper
fur le fonds de la chofe. Les paroles de l’inftitution feroient
vuides de fens, fi le fauveur eût employé une métaphore
aufli extraordinaire, fans avoir préparé l’efprit de fes difciples.
Les paroles qui concernent l’ufage de l’euchariftie ne font
pas moins précifes.. . . . La croyance confiante de l’églife dès
les premiers fiecles eft conforme à la doârine catholique :
la voie de prefeription confifte à prouver cette conformité.
Comment nos controverfites l’ont démontrée. Nouveauté de
la doârine oppofée. Ibid. 133. a. Argumens des proteftans.
i° . Les textes allégués par les catholiques peuvent aufli bien
fe prendre dans un fens métaphorique, que tant d’aütres qui
fe trouvent dans l’écriture, & qu’on ne fauroit prendre dans
un fens littéral. Réponfe. O n montre aux proteftans la disparité
fenfible entre les autres paffages, 8c ceux qui établiffent
le dogme de la préfence réelle. Dans les premiers, les efprits
étoient fuffifamment difpofés à ne pas prendre le figne pour
la chofe fignifiée ; mais il n’en eft pas ainfi des paroles que
Jefus-Chrift adreffa à fes apôtres : ceci ejl mon corps, ceci eft mon
fans. Ibid. b. z°. L es proteftans ajoutent qu’il n’eftprefque point
de pere qui n’ait dépofé en faveur du fens figuratif 8c métaphorique.
Réponfe. L ’euchariftie étant compofée de deux
parties ; l’une extérieure & fenfible , l’autre intérieure 8c
intelligible, il n’eft pas étonnant que les peres fe fervent
fouvent d’expreflions qui ne conviennent à ce facrement
que félon ce qu’il a d’extérieur ; mais lorfqu’ils s’expliquent
fur la partie intérieure 8c intelligible, ils s’expriment d’une
maniéré fi nette & fi précife, qu’ils ne laiffent aucun lieu
de douter qu’ils n’aient admis la préfence réelle. Ibid. 134.
e . Divers fyftêmes imaginés par les proteftans pour montrer
que la doârine de la préfence réelle n’a pas été la foi de
la primitive églife. Examen particulier du lyftême d’Auber-
t in , qui prétend que Pafchafe Ratbert, abbé de Corb ie,
dans un traité du corps 8c du fang du S eigneur,. rejetta le
fens de la figure, admis jufqu’alors par tous les fideles, &
v fubftitua celui de la réalité , ’ fruit de fon imagination ;
que cette nouveauté prit fi rapidement, q u e , lorlque Bé renger
v o u lu t , deux fiecles après, revenir au fens de la figure
, on lui oppofa comme immémorial le confentemerit
de toute l’églife décidée pour le fens de la réalité. Ibid. b.
Réfutation de ce fyftême. Ibid. 13 3. a , b. On ne s’eft propofé
dans cet article que d’alléguer en gros les principaux argumens
des deux partis. I l s’agit ici d’un myftere : qu’en a-
t-on cru dans tous les tems ? La chofe fe réduit à une
queftion de fait aifée à décider par les monumens qui
viennent d’être indiqués dans cet article. On ne peut rendre
la raifon feule arbitre du fond de cette difpute. Ibid. 136. «.
E uch a r is t ie . Corrections à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 903. b. '
Euchariflie, édifiante fimplicité de l’inftitution de ce facrement.
IX. 396. b. La perception de l’euchariftie fuivoit
anciennement les agapes. I. 163. a. L ’euchariftie nommée
antitype par les peres grecs. 318. a. L e nom de formée
donné par les Grecs à ce facrement. V I I . 182. a. Hoftie
de l’euchariftie. V I I I . 318. b. Table de l’euchariftie. X V .
•799. a , b. Obfervation de Clément d’Alexandrie fur le vin
de l’euchariftie. XV II . 271. a , b. Hérétiques qui fubfti-
tuoient l’eau au v in dans ce facrement. I. 363. b. Difpute
entre les églifes grecque & latine fur la qualité du pain
facramental. 914. a. Doctrine des Grecs fur l’euchariftie.
V I I . 919. a. Difficultés entre les églifes grecque 8c latine
fur les paroles de la confécration. III. 904. b. D e la préfence
réelle dans le facrement. XIII. 313. b. 314. a. Sur le
retranchement de la coupe euchariftique , voyeç R e tr an chement
. Sentiment des Berengariens fur l’euchariftie. II.
207. b. Defcription de la maniéré dont communient quelques
églifes de Tranfylv anie, l’églife d’Angleterre, celles
de Hollande , de la Suiffe, 8c de l’Allemagne proteftante,
& les collégians de Rinsburg. Sentiment des Moraves fur
la communion. Doârines de l’églife catholique , de L uther,
de Zw ing le , & de Calvin fur le même fuiet. IX. 397. a ,
b. Examen particulier de celle de Calvin. II. 366. b. Celle
des luthériens expliquée dans les articles C o n sub stan t
ia t io n , Im p a n a t io n , Lu théranisme. Différence de
fentiment entre Zwingle & Luther fur ce facrement. XVII .
743. b. Euchariflie des chrétiens de S. Thomas. III. 380.
X V I . 283. a. Sur l’euchariftic, voye^ Communion.
Euchàriftie, épreuve par V. V . 838. a.
EU CH 1T E S , ( Hift. eccl. ) hérétiques qui foutenoient que
la priere feule fuffit pour nous fauver. VI. 136. a. Leurs
pratiques 8c leur doârine. S. Cyrille d’Alexandrie reprend
vivement certains moines d’Egypte atteints de cette héréfie.
Les hommes d’oraifon eftimés encore aujourd’hui dans les
fe âe s d’Orient. Ibid. b.
E U CH O LO G E , {Hift. eccl. ) difeours pour prier. Etymologie
de ce mot. C e que contient l’euchologe des Grecs.
Examen qui en fut fait à Rome fous le pontificat d’Urbain
VIII. C e livre imprimé pl ufieurs fois à V enife. La meilleure
édition a été publiée à Paris. V I . 13 6. b.
EU C IN A , ( Hift. mod.) ordre de chevalerie établi en 722.'
Sa marque de diftinâion. L’on doute qu’il ait exifté. V I .
136. é.
E U C L ID E , fondateur de la fe â e mégarique : hiftoire
de ce philofophe : fon amour pour Socrate. X. 204. a.
Sa dialeâique. IV . 934. b.
Euclide le géomètre. Son traité fur les données. V . 31.
a. Suppl. I. 386. a , b , &c. Ses élémens de mathématique.
V . 497. a , b. V II . 629. b. Traités d’optique qu’on lui attribue.
X i. 318. b.
EUDEME,philofophe péripatéticiennes principes.XII.3 72.a.
Eudeme, plufieurs médecins de ce nom. X. 284. a.
EUDES , ( Hift.de France') fils de Robert le fo r t , vingt-
neuvieme roi de France. Hiftoire abrégée de fon régné.
Suppl. II. 906. a.
Eudes, foutient un fiege contre les Normands. XI. 229.
b. Proclamé roi de Neuftrie. Suppl. I. 363. b. 364. a. Soa
couronnement, fa m o rt, lieu de fa fépulture. XI. 960. a.
EU D OXE de Gnide, fon aftronomie , I. 786. a. il fut le
légiflateur de fa patrie. V II . 724. a. Abrégé de fa vie. XIII.
624. a , b.
EUDOXIENS. ( Hift. eccl. ) branche des ariens dont Eu-
doxe fut le chef. Leurs erreurs. V I . 136. b.
EVE. Sentiment des doâeurs juifs fur la nature de la femme.
IX. 49. b. Sur fa création. 50. a, b. I. 126. a.
ÉV Ê CH É , ( Hift. eccl. 6* Jurifp. ) églife o u bénéfice d’un
évêque. V I . 13 6. b. ■
Evêché. Siégé d’un évêque, dignité d’évêque , diocèfe ou
territoire fournis à la jurifdiâion fpirituelle d’un évêque ,
demeure de l’évêque , fon palais épifcopal. L e plus ancien
évêché eft celui de Jérufalem. L e fécond celui d’Antioche'.
Le troifieme celui de Rome. Evêché de Limoges fondé
vers l’àn 80. Evêques envoyés en plufieurs lieux vers
l’an 94 par le pape S. Clément. Les éreâions des nouveaux
évêchés devinrent fur-tout communes dans les douzième &
treizième fiecles. Quoique la pluralité des évêchés foit défendue
, on a toujours trouvé des prétextes de difpenfes ,
pour en pofféder plufieurs enfemble. Exemples remarquables
fur ce fujet. Limitation des évêchés faite en 380. Dans les
premiers fiecles, chaque évêque étoit indépendant des autres.
Diftinâion établie dans le concile de Nicée des évêques
métropolitains & des fuffragans. V I. 137. a. Evêques in par-
tibus, fuffragans de quelques évêchés. Evêchés fournis immédiatement
au S. Siégé. Pays qui ne font d’aucun éyêché.
C e qu’on entend par patriarchat ou primatie. Comment fe
fait l’éreâion d’un évêché. Dans quels cas fe fait l’union"
d’un évêché à un autre ou la tranflation du fiege d’un é vê ché.
Des évêchés & archevêchés de France, leur nombre.
Les évêchés ne font pas partagés également entre les métropolitains.
Comment les évêchés font remplis. Ibid. b.
Evêché, obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 906. b.
Evêché. Origine du droit que les papes fe font attribué
d’ériger de nouveaux évêchés. IV . 725. b. D e l’union des
évêchés 8c archevêchés. X V I I . 385. a.
Evêchés alternatifs. V I . 137. b.
Evêchés alternatifs, obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 906. b.
Evêchés Jecularifés. V I . 138. a.
Evêché fuffragant. V I . 138. a.
Evêché vacant. V I . 1 38. a.
Evêchés, les trois, ( Géogr. ) 'cédés à Henri I I , roi de
France. IV . 7 1 . b. Coutumes pour les trois évêchés. V .
131. a , b. V o y e z les articles, M e t z , T o ul 6* V erd un.
E V E C T IO N , ( Aftron. ) terme des anciens aftronomes
pour défigner la libration de la lune. Dans la nouvelle aftro-
ndtnie, ce mot défigne une des principales équations du
mouvement, de la lune ; la plus grande après l’équation du
centre. C ’eft l’éveâion qui fait varier l’équation du centre
dans les tables Newtoniennes. V I . 138.a .
Eveêtion, fécondé inégalité de la lune , produite par l’at-
traâion du foleil , 8c dont la quantité eft de i° . zo 1 34".
Pourquoi elle eft nommée éve âion. Suppl. II. 906. b.
Hypothefe que Ptolemée avoit imaginée pour expliquer
cette inégalité. Celle d’Horoccius. Méthodes de calculer l’év
eâ ion d’une maniéré très-fimple. Comment l’attraâion Polaire
produit cette inégalité. Ibid. 907. a.
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