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E f fa i , épreuve., expérience, (Sy/io/i. ) V . 837.
Essai. (Littéra l.) Différentes acceptions de ce mot. V.
98a .b.
Essai. ( Chymie métallurgique ) Examen d’un minéral. On
emploie ce mot dans un fens encore plus g énéral, pour defi-
gner une expérience faite fur un objet de l’un des trois régnés.
Les'opérations des effais ne font autre chofe que 1 ana-
ly fe chymique de certains corps , à laquelle on applique le
calcul. C e qu’on entend par la docimaftique. Contradictions où
M. Cramer eft tombé dans fon ouvrage intitulé, élément de
Part des effais , pour avoir oublié que la docimaftique n’eft
qu’une branche de là cliymie. Ibid. 983. a. Avant Agricola,
la docimaftique n’avoit èxifté que dans les laboratoires. Ceux
qui cultivoient les effais, étoient les mêmes qui exerçoient
la métallurgie ; ce qui eft encore prefque par-tout ; car une
fonderie ne v a jamais fans un laboratoire d’effais. Auteurs à
qui l’on eft redevable des progrès de la docimaftique depuis
Agricola. Ouvrages qu’ils ont produits. Ibid. b. Notice de
•quelques autres ouvrages fur le même art. Utilité-de l’art
des effais pour juger fi les frais des travaux qui concernent
la métallurgie , feront compenfés par le produit qu’on retirera
de la mine', & s’il y aura du bénéfice. La difficulté &
même l’impoffibilité de connoître certaines mines à l’infpc-c-
tion , font aufli des motifs qui prouvent la néceffité &
les avantages de la docimaftique. Autres avantages de cet
art. Comment la docimaftique eft exercée en Allemagne*
Ibid. 984. a.
Uftenfiles néceffaires pour faire les effais en petit. Perfection
de la balance d’effai inventée par le fleur Galonde. C elle dont
M. Cramer a donné la defcription. D étails fur la première qui
fe trouve repréfentée dans les planches de l’Encyclopédie ;
vol. III. article Chymie , planch. 15 & 16. Defcription de
celle dont on fait encore ufage en Hollande , & dont M.
Cramer a parlé. Ibid. 986. a.
Directions données à un artifte qui voudrait fondre lui-
même fa balance d’effai. Avantages de la balance du fleur
Galonde , fur celle qui vient d’être décrite. Ibid. b. Des
fourneaux d’effais. L ’auteur en donne de quatre efpeces. D e fcription
du principal fourneau d’un laboratoire docimaftique ,
celui auquel on donne particuliérement le nom de fourneau
d ’effai ou de coupelle-. Maniéré de le conftruire. Ibid. 987. a.
Defcription du fourneau d’effai des fournaliftes de Paris.
Ibid. b. Defcription du fourneau de Schlutter, qui fe trouve,
à la grille près qui lui manque, le même que celui de M.
Cramer. Ibid. 988. a. Obfervation fur ce défaut de grille.
Defcription du' fourneau d’effai à l’angloife. Ibid. b. D e
l ’ufage de ce fourneau. Ibid. 989. a. Proportions qu’on lui
donne ordinairement.
D es opérations de docimaftique. Ces opérations pour les
effais n’ont point d’autre définition générale que celle de la
chymie analytique. En quoi e lles confiftent. Quelques remarques
fur l’ouvrage de M. Cram e r , Ibid. b. 8c fur celui de
Schlutter. Les opérations que l’artifte dé crit, font diftribuées
de maniéré que la première fe rv e de clé à la fiiivante ; &
c ’eft fur ces principes qu’il commence par le plomb. Ibid.
99 0 .4 , b. &c. Opération d’affinage qui fe fait fur le plomb, foit
pour connoître fi la quantité d’argent que le plomb contient,
peut être affinée avec bénéfice ; foit pour s’affurer de la
quantité d’argent que contient le plomb grenaillé qu’on emploie
aux eflais. Ibid. 992. b. D u raffinage de l’argent. Comment
on peut retirer l’argent par la cdupelle, de quelques-
unes de fes mines. Comment on fépare l’o r contenu dans
l’argent. Comment fe traite la mine de cuivre pyriteufe ,
fulphureufe 8c arfénicale. Maniéré de purifier le cuivre noir.
Ibid. 993. a. Méthode de M.. Cramer , pour tirer l’étain de
fa mine. O n ne peut guere compter fur l’exaélitude d’un effai
fait par la réduction 8c précipitation dans les vaiffeaux fermés
, de tout métal deftruâible au fe u , & de l’étain fur-
tout. Ibid. b. Quelle eft l’autre méthode à laquelle il faut
avoir recours. Maniéré de traiter la mine de fer. Ibid.
994. a.
Effai. Obfervation fur les effais des mines. X . 526. b. Maniéré
dont on les fait à Schemnitz. X IY . 761 . b. Précautions
avec lelquelles on doit faire ces effais. X. 321. b. Effai d’une
petite quantité de minéral par le moyen de la lampe d’émail-
leur. V . 345, a. Effais des métaux pour favoir le fin qu’ils
contiènnent. V I. 810. a , b. Bouton de fin dans l’effai. H.
384. a. D e la granulation pour les effais. V II . 938. b. Effai
étouffé; moyen d’y remédier. V I . 69. b. Des inftrumens. Des
fourneaux d’effai. VII . 241. d. Ufage du fourneau décrit à
l’amclé Effai de l’Encyclopédie. 242. a. Utilité dont un
athanor peut être pour un effayeur. 244. d. Ufages que peut
tirer un effayeur du fourneau de fufion de M. Cramer. 246.
d. Moufle du fourneau d’effai. X . 780. b. 781. a. Tenailles
employées dans l’art des effais. X V I . 123. a. Cornet d’effai.
IV . 233. a. Poids dont fe fert l’effayeur. XII. 839. b. Maniéré
de préparer l’effai qu’on a deffein de faire fur une maffe d’or
& d’argent dont on veut faire la féparation par voie feche.
X V . 62. a. Les effais d’argent demandent plus d’attention 8c
E S S
de foins que ceux d’or. XI. 326. b. Effai par Iefqueis on
peut s’affurer de la quantité d’argent contenue dans une
mine. IX. 738. b. Q u elle eft la meilleure maniéré de foire
l ’effâi de la mine de fer. VI.' 494. b. Effai de mine douce , de
mine de cuivre , jointe à une roche de fufion difficile. VII.
239. b. Maniéré de foire l’effai d’une mine d’étain, félon Hen-
ckel. V I . 3. b. Maniéré de faire l’effai de l’étain pour en
connoître la qualité & le titre. 10. a , b. Calcul que doit
foire l’effayeur pour déterminer la proportion dans laquelle
étoient entr’eux les différens principes qu’il a féparés, &
le rapport de ces produits avec ceux du travail en grand.
\T _ L °
Essai. ( Métall. ) Aiguilles d’effai pour l’o r , II. 672. b. pour
l’or & pour l’argent. X V I . 443. A — 443. a. Il ne faut jamais
effayer l’ or ou l’argent dans les endroits foudés. V I . 920. a.
Boîtes d’effai à la monnoie. II. 313. a. Reprife d’effai à la
monnaie. X IV . 148. a. Table d’effai des potiers d’étain. X V .
802. b.
E S SA IM , ( Hiß. nat. InfeElol. ) En quel tems les effaims
quittent la ruche. Comment on juge qu’une ruche eft en é ta t,
6c qu’elle eft fur le point d’effaimer. Quelles font les heures
où les effaùns paroiffent. V . 994. a. Des jours trop froids
empêchent la fortie des effaims. Comment fe fait la fortie de
l’eflaim. Lorfqu’il n’y a point d’abeille femelle dans un effaim ,
il revient bientôt dans fon ancienne ruche. S’il ne fe trouve
pas auprès des ruches quelques arbres nains, Peffaim prend
fon v o l fi h aut, qu’il eft fouvent difficile de le fuivre. Moyen
de l’arrêter. C e qu’il fout obferver pour mettre l’effaim dans
une ruche. Comment on le foit paffer dans la ruche lorfqu’il fe
trouve fixé fur une branche d’arbre peu élevée. C e qu’il fout
foire fi plufieurs mouches rétournoient fur la branche. C e
qu’on pratique pour retirer l’effaim d’un arbre fort élevé ou
fort touffu : pour le retirer d’un .trou d’arbre ou de mur.
Ibid. b. C e qu’on fait pour engager les abeilles à demeurer
dans la ruche où l’on veut les loger. Une mere abeille eft en
état de conduire un effaim , quatre ou cinq jours après qu’elle
eft métamorphofée en mouche : lorfqu’elle fort de la ruche »
elle eft déjà prête à pondre. C e qui arrive lorfqu’il y a deux
ou plufieurs femelles dans un effaim. Il fort quelquefois trois
ou quatre effaims d’une même ruche , mais le premier eft le
meilleur. C e qu’on foit pour empêcher qu’une ruche trop
foible ne donne un effaim, ou que plufieurs effaims n e fortent
d’une même ruche. Comment on peut féparer en deux ruches
deux effaims qui s’étoient réunis en un foui. Q u e l eft le poids
des effaims , celui des médiocres, celui des bons : 3000
mouches pefent une livre. Ibid. 993. a. Premiers travaux des
abeilles dés qu’elles fe trouvent bien dans une ruche. U n
effaim en peut donner un autre dans la même année. Ibid. b.
Effaim, voye^ Mouche a miel. X. 770. b. — 774. a. Effaims
qui viennent fe pofer dans le fonds de quelqu’un , 8c que per-
fonne ne réclame. V . 733. a.
E S SA L E R , ( Font. Jdlant. ) Maniéré de foire cette opération.
V . 993. b.
ESSAYEUR. Quels font ceux que la cour confulte pour
favoir fi les pièces de monnoie font au titre preferit. V .
995- b-
E S S E D U M , ( Hiß. anc. ) charriot en ufage chez les B elges,
Sec. Sa defcription 8c fon ufage. V . 995. b.
E S S EN C E , ( Métaphyf. ) ce que l’on conçoit comme le
premier 8c le plus général dans l’être , fans quoi l’être ne
forait point ce qu’il eft. Qualités qui conftituent l’effence d’une
chofe. L’effence de l’être une fois connue, fuffit pour démontrer
la poffibilité intrinfeque. Des qualités effentielles on
paffe aux attributs, des attributs aux modes. La diverfité des
définitions de l’effence données par les philofophes , n’eft
qu’apparente. Définition de François Suarez ; celle de D e f-
cartes. En quoi les fcholaftiques 8c Defcartes fe font trompés.
D e la notion des effences, on en déduit l’éternité & l’immutabilité.
V . 996. b. C e qu’on entend par la néceffité d’une
effence. Ibid. b.
Effence , différence entre la propriété 8c l’effence. XIII.
491. a. entre l’effence 8c la fubffance. Suppl. I. 1x3. a. Examen
de la queftion fi l’effence des fubftances nous eft connue.
X V . 384. b. 383. a- Suppl. I. 68. a.
Essence D ivine , (' Théolog. ) voye^ Hypostase 8c
T rinité.
Essence , ( Pharm. ) ce nom n’a jamais eu en pharmacie
une fignification bien déterminée. V . 996. b.
Effence de jafrnin. V I I I . 466. a.
Essence D’O rient , ( Joaillerie) matière deftinée à colorer
les fauffes perles. O n la retire du petit poiffon qu’on
appelle ab le. V o y e z ce mot. La dénomination d’effence d’Orient
lui convient mal. Q uelle en eft la nature, telle qu’elle paroît
à la loupe. C e qui la rend propre à s’arranger fur le verre.
V . 9J « .* - • W Ê Ê Ê .
Effence d’Orient, maniéré de la faire. I. 29. b.
ESSENIENS, ( Théol. ) fe&e célébré parmi les Juifs. Jo-
fephe compte trois principales feftes de fa religion ; les Pha-
rifiens, les Saducéens 8c les Efféniens ; 8c il ajoute que ces
E S T EST 635
derniers étoient originairement Juifs. V . 996. b. D eu x fortes
d’Efféniens ; les uns qui vivoient en commun , les autres
dans la folitude 8c en contemplation. C e u x - c i qui étoient
nombreux en E g yp te , ont été nommés Thérapeutes. Grotius
prétend que les Efféniens font les mêmes que les Affidéens.
D e tous les Juifs , les Efféniens étoient ceux qui avoient le
Élus de réputation pour la vertu. Moeurs de ces philofophes.
preuve que fubiffoient les poftulans. A quoi ils s’engageoient
en entrant dans l’ordre. Ils méprifoient la logique 8c la phy-
fique, 8c ne s’appliquoient qu’à la morale. Leur fervice d iv in ,
ibid. 997. a. 8c autres pratiques religieufes. La fimplicité de
leurs moeurs étendoit la vie de plufieurs jufqu’à cent ans.
Expulfion de celui qui étoit convaincu de quelque grande
faute. 11 n’y avoit des Efféniens qu’en Paleftine , au nombre
feulement de quatre mille environ. C ’étoient les plus fuperfti-
tieux de tous les Juifs. Us prétendoient connoître par les
livres faints l’avenir Sc la médecine. Us donnoient tout au
deftin. Leur fermeté, leur zele pour la liberté. Us ne recon-
noiffoient pour maître que Dieu foui. C e mélange d’opinions 1
fonfées Sc d ’erreurs fait vo ir qu’ils étoient bien au-deffous des
premiers chrétiens. C e que quelques auteurs ont penfé des
Thérapeutes. Ibid. b.
Efféniens , leur origine. IX. 34. a. Pourquoi l’évangile n’en
parle point. Moeurs des Efféniens félon Jofephe. Ibid, a , b.
Noviciat qu’ils impofoient à ceux qui defiroient d’être admis
parmi eux. Leur courage 8c leur mépris de la v ie. 3 3. a. Leur
doctrine fur l’état des âmes après la mort. V . 666. a. IX. 3 3. b.
Connoiffance de l’avenir dont quelques-uns d’entr’eux fe
vantoient. Autre forte d’Efféniens qui ne fo diftinguoient des
précédens que par leur doctrine fur le mariage. Doélrine des
Efféniens fur la providence. IX. 3 3. b. Fatalité qu’ils admet-
toient. 462. b. Pourquoi ils préféraient la campagne à la ville.
36. a. Deux feéles d’Efféniens ; ceux qui s’appliquoient à
la pratique , 8c les contemplatifs. Ibid. Excommunication qu’ils
exerçoient. V I. 222. b. Goût des Efféniens d’Egypte pour les
allégories. IX. 29. a.
ESSEN TIE L, ( Métaphyf. Phyfiq. Chym.') Pourquoi les qualités
effentielles d’un fujet en font inféparables. VII I. 788. a.
Différence entre les parties intégrantes 8c les parties effentielles.
803. b. Huiles effentielles. 333. b. Sel effentiel. X IV .
9 *4- b-
ES SEQ U E BÉ, ( Géogr. ) faute à corriger dans cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. II. 872. b.
ESSERE, ( Médec. ) efpece de gale. Ses caufes 8c fymp-
tômes félon Sydenham. V . 997. b. Elle paroît être la même
chofe que le fora ou fore des A rabes. Cure de cette maladie.
Ibid. 998. a.
ESSEREPH - E S SA CH A L L I , philofophe Arabe. X IV .
666. a.
ESSO GN E , ou Effongne, ( Jurifp. ) droit qui eft dû par
les héritiers du défunt aux feigneurs, dans la cenfive defquels
il poffédoit des héritages. Etym. de ce mot. En quoi confine
ce droit. Rapport de ce droit avec celui du meilleur
eatel ufité dans les Pays-bas. V . 998. a.
E S SO PH I, philofophe Arabe. X IV . 663. b.
E S SO Y E , b ou rg, juftice de ce bourg tenue en pariage
avec le roi. IX. 96. b.
E S T , ce ven t fouffle continuellement. V I I . 623. a. C omment
il contribue à la rigueur de l’h iver. 316. b. Il eft perpétuel
entre les tropiques. X V I I . 22. b.
Est , ( Hift rnod.) Des princes de’ la maifon. d’Eft. Suppl.
III. 940. b. Marie d’E f t , femme de Jacques I I , roi d’Ang le terre
: fa retraite à S. Germain-en-laye. Suppl. IV . 698. b.
E S T A F E T T E , Courier d’A llemagne, chargé de dépêches :
fes privilèges 8c fa maniéré d’aller.. IV . 860. b.
E S T A IM , ou Etaim. ( ManufaEl. ) fil d’eftaim. Son ufage.
Serges à deux eftaims. Serges à un eftaim ou fur eftaim. Bas 8c
gants d’eftamé. Suppl. II. 872. b.
E S T A IN S , ou Cornières, ( Marine) deux pièces de bois de
là conftruéfion du vaiffeau. Leur defcription, fituation 8c
dinienfion. V . 999. a.
E S T AM E , ( Manufad. ) voyeç ESTAIM.
E S T AM P E ., (Gravure) Définition. V . 999. b. Annonce
de l’ouvrage de M. Mariette fur l’hiftoire de la gravure.
Comment on fait une eftampe. Preuves de l’antiquité de la
g ra vu re , tirées des ouvrages des Egyptiens. Il eft vraifom-
blable que la gravure eft le premier moyen que les hommes
ont employé pour fe faire entendre les uns aux autres. L ’art
de multiplier par des empreintes les traits de la g ravure, n’a
pris naiffance qu’au quinzième fiecle. Q u el en eft l ’inventeur
félon les Italiens , félon les Allemands. D e quelque maniéré
que cette découverte foit v en u e , elle eft le fruit du haford.
Perfeélion rapide à laquelle cet art fut conduit. Ibid. b. Par
cet art nous préparons à ceux qui nous fuiv ront, un amas
prefque intariffable de vérités , d’inventions, de formes , de
moyens, qui éterniferont nos fciences, nos arts, 8c qui nous
donneront un avantage réel fur les anciens. Combien nous
forions plus inftruits des miracles de l’antiquité, fi les anciens
avoient en le fecôurs de la gravure empreinte, pour nous
tranfinettre leurs cohnoiffances. L ’eftampe eft une efpece d e
peinture. JLe noir 8c- le blanc font les moyens les plus ordinaires
qu’on emploie dans l’eftampe pour repréfenter l’effet
que produifent fur les objets les jours 8c les ombres. Quels
font les principes de la perfedion des eftampes. Efforts que
les artiftes ont faits pour rapprocher l’art des eftampes de
celui de la peinture. Ibid. 1000 a. Les détails fur cet art fo
trouvent aux articles Gravure 8c Impression. Ibid. b.
Eftampes, celles de la bibliothèque du roi. II. 239. a. Imperfection
des eftampes qui repréfement les chefs-d’oeuvre de
la peinture. Suppl, I. 91. a. Eftampes appellées épithalames.
Y • 820. a. Des eftampes en camayeu. V II . 897. b. Eftampes
imprimées en couleurs 8c imitant la peinture. 899. a , b. &c.
D e l’imprimerie des eftampes en taille-douce. V I I I . 620.
a , b. &c.
Eftampe , outils 8c inftrumens. C e nom en ufage dans
quelques arts 8c métiers. V . 1000. b.
ESTAMPER. Diverfes opérations défignèes par ce mot
dans quelques arts 8c métiers. V . 100t. a.
E ST AM PO IR des anches. (Luth. ) Defcription de cet outil.
Son ufage. V . 1001. b.
E S T AN C E S , ( Marine ) pièces qui appartiennent au corps
du vaiffeau. V . 1001. b.
E S T A N T , participe préfent, (Jurifpr.) du latin fîans,
terme d’eaux & forêts. C e que preferit,l’ordonnance de 1669
fur les bois en eftant. V. 1001. b.
ESTER en jugement. ( Jurifpr. ) Quelles font les perfonnes
qui né font pas capables d’efter en jugement. V . 1002. a.
Ester à droit. ( Jurifpr. ) Un accufé condamné par contumace
, qui a laiffé paffer cinq ans fans fo repréfenter, ne
peut plusefter à droit, &c. Ibid. b.
Efter en jugement. Abfolution accordée à un excommunié
pour qu’il puiffe efter en jugement. V I . 227. b. Lettres pour
efter à droit. IX. 422. a.
E S T E R A C , ( Géogr. ) contrée dans la Gafcogne. Suppl. I.
66b. a.
ESTHER. ( Théol. ) Sujet du livre d’Efther. Divers fonti-
timens fur l’auteur de ce livre. La plupart l ’attribuent à
Mardochée : on fuppofo auffi que la reine Efther y eut quelque
part. Preuves qui appuient ce fentiment. On croit que
ce liv re a d’abord été compofé en hébreu , puis amplifié par
quelque Juif hellénifte. Conjeélure d’Origene fur ce fujet.
Le livre d’Efther étoit compris dans le canon des anciens
Juifs. D e l’authenticité de ce livre félon les chrétiens. V .
1002. b. ■
Efther. Additions qui avoient été faites à l’édition vulgatè
du. livre d’Efther. IX. 347. b. Targum fur le livre d ’Efther.
X V . 913. a.
E S T H E T IQ U E , ( Beaux-Arts. ) philofophie des beaux-
arts. Etymologie de ce mot. Chaque art a précédé fa théorie;
les réglés particulières ont été connues avant que l ’on ait
remonté aux principes généraux d’où elles découlent. A riftote
fut un des premiers qui établit des réglés fur'la comparaifon
des exemples particuliers ; mais ni fo poétique, ni fo rhétorique
n e peuvent être confidérées comme des théories com-
plettes de ces deux arts. M. du Bos eft le premier des
modernes qui ait entrepris de déduire d’un principe général
la théorie des beaux-arts, & d’en démontrer les réglés.
( Qbfervations fur fon ouvrage. Suppl. II. 872. b. M.Baumgarthen
eft le p remier qui aithafardé de créer fur des principes philofo-
phiques,lafcience générale des beaux-arts, à laquelle il a donné
le nom d’efthétique. Idée de fa théorie. Imperfeélion de fon
ouvrage. Éxpoiition du plan général de l’efthétique 8c de fes
parties de détail. Ibid. 873. a. Des principes de cette fcience.
Comment on lui confervera fa fimplicité, 8c l’on empêchera
qu’elle ne dégénéré en un vain étalage de mots. Ibid. b.
' E S T IM A T IO N , ( Jurifpr. ) eftimation de meuble^ qui n’eft
que préparatoire, 8c qu’on ne fait pas à jufte valeur. Eftimation
faite par autorité de juftice dans les licitations des
immeubles appartenans à des mineurs.. Il y a des cas où
l’eftimatiôn équivaut à une vente. V . 1003. a.
Eftimation, huiffier qui fait l ’eftimation des meubles. V I I I .
341. b. Eftimation particulière de chacun des objets compris
dans une vente , 8c qui ont été vendus pour un foui &
même prix. X V II . 28. b.
E S T IM E , (Droit nat. ) on la divife en eftime Ample &
en eftime de diftinélion. Hobbes prétend qu’il faudrait prê-
fuiner la méchanceté des hommes jufqu’à ce qu’ils euffent
prouvé le contraire. C e qui me paroît plus jufte 8cplus.ral-
fonnable, c’eft d’eftimer gens de bien ceux qui n’ont point
donné atteinte à leur probité ; mais de ne pas fo confier à
eux fans réferve. Il fout encore diftinguer ici entre le juger
ment intérieur, 8c les marques extérieures de ce jugement.
V . 1003. a. Fondement de l’eftime fimple parmi ceux qui
vivent dans l’état de nature. Ce tte eftime peut être confia
dérée ou comme intaéle , o u comme ayant reçu quelque
atteinte, ou comme entièrement perdue. En quoi confifte
l’eftime fimple dans la fociété civile. Différence entre l’eftime
fimple naturelle, 8c l’eftime civile. Q u i font ceux qui font