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a défiguré la v ie en lui attribuant des miracles. Abrégé de fa
v ie & de fes voyages. I l enfeigna publiquement à Rom e , 8c
compofa plufieurs ouvrages fur diffère ns fujets. Ibid. 275. a.
Ces oüvrages font méprifables ; mais il avoit le talent d’entraîner
ceux qui l’entendoient lui-même. Enthoufiafine qu’il
excita dans un certain Rogatien. Crédit & célébrité que Plotin
obtint àRome.Ilvouloitrèaliferla républiquede Platon; mais
l ’empereur ne lui permit pas de travailler à cette expérience
intéreffanté. Ibid. b. Auftérité de fa vie. Sa mort. L’école
d’Alexandrie le regarda comme fon chef. Amelius , fiicceflêur
de Plotin écrivit beaucoup. Porphyre , cet ennemi du nom
chrétien, naquit à T y r , 233 ans après J. C . Il étudia fous
Plotin. Son elprit fe tourna à l’enchoufiafme 8c la mélancolie.
Digrelïion fur. la nature de l’enthoufiafme. Il faut un très-
grand fens pour le balancer. Défauts qu’il répand dans un
ouvrage où il domine. Ses effets dans l’homme chez qui il eft
devenu habituel. Ibid. 276. a. Exemple de Porphyre 8c de
Plotin. L ivres du premier contre le chriftianifme , fupprimés
par Théodofe. Defaut de ces ouvrages. Porphyre mourut l’an
303 de J. C.
Jamblique , difciple de Porphyre , fut une des lumières
principales de l’école d’Alexandrie. Etonnante préférence que
les éclectiques donnoient au paganifme fur le chriftianifme.
Ibid. b. Jamblique moins éloquent que fon maître, avoit de la
douceur 8c de la gaieté. Extafes de te philofophe. Ses ouvrages.
Il mourut l’an 33 3 , fous Conftanrin, qui difperfa les phi-
lofophes 8c ferma leurs écoles. Eloge de Sopatre, difciple de
Jamblique. Ibid. 277. a. Mort tragique de ce philofophe.
Edefius, de Cappadoce, fut fon difciple. Son origine. Son
heureux caraélere. Jamblique lui conféra le don d’enthou-
fiafme. Ibid. b. 11 confulta l ’oracle 8c voulut fe retirer du
monde ; mais les prières de fes amis l’en ayant empêché, il
établit fçn école à Pergame , devint célébré , 8c parvint à
l’âge le plus avancé. Ses fucceffeurs , Euftathe , Sofipatra,
Antonin, Eufcbe, de Minde. Ses efforts inutiles pour féparer
la philofophie théurgique de la rationelle. Attachement de
l’empereur Julien auxfupèrftitions de la première.
Alaxime cCEphefe. Nobleffe de fon origine. Son enthoufiaf-
me. Ibid. 278. a. Fermeté de fon ame dans l’adverfité. Son
fort déplorable en Afie. Heureufe révolution qu’il éprouve
par la générofité de Cléarque , qui le renvoie triomphant à
Conftantinople, où il périt peu après, accufé d’avoir en part
à une confpirarion contre ValenS. Ibid. b. Mort de Feftus qui
l’avoit fait mourir , regardée, par le peuple fuperftitieux,
comme l’effet de la vengeance du ciel.
Prifque, ami de Maxime : fa v ie retirée.
Chryfanthius, difciple d’Edefius, 8c inftitureur de Julien,
joignit l’étude de l’art oratoire à celle de la philofophie.
Ibid. 279. a. Aucune follicitation ne put l’obliger à quitter fa
retraite. Julien le fit pontife de Lydie. Modération de fa conduite.
Il fe retira dans Athènes , protégé des empereurs
chrétiens. Sa vie 8c fes moeurs. Il mourut dans un âge très-
avancé.
Précis de la vie de Julieh , confidéré comme philofophe.
Il faut fe défier également 8c des éloges que la flatterie lui
a prodigués, 8c des injures qu’a vomies contre lu i le reffenti-
mc-nt. Ibid. b. La médiocrité de fes maîtres occafionnafbn
apoftafie. Les difputes des catholiques avec les'Ariens achevèrent
d’étouffer le chriftianifme dans fon coeur. Il v it le '
philofophe Maxime, 8c embraffa l’écleCtifine. Son tempérament
le conduilit à l’enthoufiafme, 8c tous les preftiges de
la théurgie lui promettoient l’empire. Sa conduite envers
les chrétiens. Ibid. 280. a. Juftice des demandes que ceux-ci
lui faifoient. Gomment la providence protégea le chriftianifme
contre fon ennemi. Signe de croix que fit Julien affiliant
un jour à une évocation de démons. Réflexions fur ce fait.
I l fa u t , où donner dans un pyrrhonifme général fur tous
les faits furnaturels, ou convenir de la vérité de plufieurs
opérations théurgiques. Ibid. b.
Eunape , difciple de Maxime 8c de Chryfanthius, fleurit
du tems de Théodofe. Pourquoi la perfécution a fait fleurir le
chriftianifme 8c éteint l’écleétifme. T o u t eft perdu lorlque
la théologie-dégénere en philofophie , ou la philofophie en
théologie. Vo y ag e s d’Eunape. Arts 8c fciences qu’il profefla.
Ouvrage qu’il a laiffé.
Hieroclès profefla la philofophie dans Athènes, fous Théo-
do fe le jeune. Ridicule mélange de fes principes , ainfi que
de'ceux de Plutarque , fon lucceffeur. Syrianus. Hermeas :
caraélere, Ibid. 281. a. 8c difciples de celui-ci. Proclus. Extravagance
de fa philofophie. Un philofophe éclectique fe regar-
doit comme un pontife univerfel ; c’eft-à-dire, comme le
plus grand menteur qu’il y eût au monde. Marinus , fuccef-
feur de Proclus. Hègias. Ifidore. Zenodotc. Damafcius. Caufe
des injures dont fe couŸroient mutuellement lés chrétiens
8c les païens. Ibid. b. Les écleCtiques comptèrent aufli des
femmes parmi leurs difciples : telle fut Hypathie, d’A lexandrie.
Ses études 8c fes lumières extraordinaires. Sa célébrité.
Sa beauté. Sa vertu , telle que jamais la calomnie n’attaqua
fa réputation. Unanimité, des éloges que tous les hiftoriens
lui rendent. Ibid. 282. a. Sa mort tragique, caufée par la
haine du patriarche d’Alexandrie contre le préfet de l’empereur
, auquel Hypatie étoit attachée. Ibid. b. Elle mourut
fous Théodofe le jeu ne , J’an 415 de J. C. 8cla feéfe écleéli-
que ancienne finit à fa mort. Elle demeura dans l’oubli juf-
qu’à la fin du feizieme fiecle. Enumération des principaux
écl'eétiques modernes , dont on pourra voir les travaux aux
articles de leurs noms. Pourquoi les hommes qui aüroient
pu s’illuflrer en quelque g enre, demeurent fi fouvént dans
l’obfcurité. Ibid. 283. a. Quelle fu t , à l'époque du renouvellement
des lettres , la principale occupation des gens de
lettres 8c des philofophes. Travaux des écleétiques. Inutiles
eflais des éleétiques fyftématiques. Ibid. b. Deux' fortes d’é-
cleélifme ; le fyftématique 8c l’expérimental.
Caufes qui retardent les progrès de l’écleéiifme moderne.
Ibid. 284. a. Regrets fur la mort de Montefquieu. Gomment
les philofophes modernes doivent travailler à la perfe-
étion des arts, 8c le gouvernement les encourager. Ibid. b.
Philofophie des êcleüiques. Principes de leur dialeéiique,
Ibid. 285. n. de leur métaphyfique , Ibid. 286. a. 8c de leur
pfychologie. Ibid. 287. a. Leur doétrine cofmologique. Ibid.
289, b. Leur théologie. Ibid. 290. a. Abrégé de leur théogonie.
Ibid. 292. b.
Principes de leur philofophie morale. Ibid. 293. a. Auteurs à
confulter. Ibid. b.
Ecleüifme. Maniéré de philofopher , nommée écleflifmc,
introduite du tems d’Augufte. X. 701. a. Différence entre les
philofophes écleétiques 8c les fyncretiftes. X V . 748. a. Obfer-
vation fur la philofophie écleétique. Suppl. II. 931. é.
E C L E GM E , ( Médec. ) remede peaoral. Ufage , composition
de cette forte de remede. V . 293. b.
ECLIPSE. ( Aflron. ) Différence entre éclipfe, occultation
8c paflage. V . 293. b. Opinions fuperftitieuïes des G rec s , des
Egyptiens, des Romains , des Indiens , fur la caufe des
éclipfes, 8c leurs préfages funeftes. Ufages qui en réfultoient.
Anaxagore, contemporain de Périclès , écrivit le premier
très-clairement 8c hardiment fur cette matière. Les généraux
romains fe font fervis quelquefois des éclipfes pour
contenir ou pour animer leurs foldats. Ibid. 294. a. Caufes
naturelles de ces phénomènes. Explications de quelques termes
en ufage en parlant des éclipfes. Pourquoi l’on n’obferve
point d’éclipfes dans toutes les planètes. Ibid. b. Circonftan-»
ces d’où réfultent les éclipfes de lune. Les éclipfes totales 8c
celles de la plus longue durée arrivent dans les vrais noeuds
de l’orbite lunaire , ou à une petite diftance de ces noeuds.
Toutes les éclipfes de lune font univerfelles ou vifibles dans
toutes les parties de la terre qui ont la lune fur leur horizon.
Effet de la pénombre terreftre , au commencement de l’é-
cllpfe.
Aflronomie des éclipfes lunaires. Ibid. 295. a. ï° . Méthodepour
trouver la longueur du cône d’ombre de la terre. 20. Gomment
on détermine Je demi-diametre apparent de l’ombre
terreftre. 30. La latitude de la lune au tems de fon oppofi-
tion avec l ’angle qu’elle fait au noeud étant donnés, résultats
qu’on en tire pour la détermination des éclipfes. Ibid. b.
Méthode pour déterminer les limites d’une éclipfe de lune ,
pour en déterminer la quantité ou le nombre des doigts
éclipfés ; pour trouver la durée , le commencement, le milieu
, la fin d’une éclipfe. Ibid. 296. a. Indication de la fuite
des opérations à faire pour le calcul d’une éclipfe de lune.
Méthode pour tracer fur un plan la figure d’une éclipfe
lunaire. Ibid. b.
Eclipfe. Fondement de la crainte exceffive que les peuples
ont eue pour les éclipfes. VIII. 735. a. C e qui fe pratiquoit
fur,la côte de Cumana pendant les éclipfes. XII. 541. a ,b . La
plupart des éclipfes rapportées dans les annales chinoifes ont
été trouvées fauffes. X V I . 13 2. a.
Eclipfes de foleil & de lune. Cartes qui repréfentent di-
verfes eclipfes de foleil & de lune. Suppl. I. 063. b. 666. a.
Tables de Hallei , contenant une fuite d’éclipfes. Suppl. II.
81.3. b. Tables conftruites pour le calcul des éclipfes. Suppl.
IV . 923. b.
Eclipfe. Addition à ce qui eft dit dans cet article de l’Encyclopédie
fur un facrifice de Paul-Emile. Etymologie du
mot éclipfe. Terreur fuperftitieufe que les éclipfes ont inf-
pirée aux anciens & aux peuples fauvages. Cette terreur
funefte à quelques généraux d’armées. Quelques-uns ont, eu
l’habileté de tirer avantage de cette fuperftition , qui leur a
procuré la viétoire. Suppl. II. 732. b. Caufe des éclipfes,
M oy en de connoître s’il y aura éclipfe à telle nouvelle ou
pleine lune , cherchée par la méthode des épaéles , ’ ou par
les tables-aftronomiques. Ibid. 733. a. A quelle, diftance des
noeuds il peut y avoir éclipfe de foleil ou de lune. Préliminaires
eflentiels dans le calcul de toutes les éclipfes. Jbid. b.
Méthode pour trouver les phafes d’une éclipfe de lune. Ibid.
734. b. Différences confidérables obfervées dans la couleur de
ces éclipfes. Ibid. 733.4.
Eclipfes lunaires. A rc entre les centres dans les éclipfes.
I. 393. a. Comment on exprime la grandeur d’une éclipfe.
E C L
V . 16. b. X ÏV . 813. b. Eclipfes adultérés. I. 131. b. Observations
fur l’ombre & la pénombre de la terre dans les éclipfes
de lune. XI. 46 a- * > b- Suppl. ÏV . 147. a. D e la pénombre.
XII. 307. b. &c. Difficulté d’obferveir le moment précis
de i ’immerfion 8c de l’émerfion de la lune. VII I. 373. b.
-Defcription 8f ufage du réticule qui fert à mefurer la quantité
des éclipfes. X IV . 203. b. Explication de la méthode de
trouver les longitudes par les éclipfes de lune. IX. 686. a.
Suppl. III. 773' a- •
Des éclipfes du foleil. Circonftances néceflaires pour former
ces éclipfes. 11 n’y en a point d’univerfelle. Une éclipfe
ne paroît pas la même dans tous les lieux où elle eft vue.
Elle n’arrive pas en même tems à tous les lieux où elle eft
vifible. Dans la p lupa rt, le difque de la lune paroît couv
ert d’une lumière foible. V . 297. a. Aflronomie ancienne
des éclipfes de foleil. Déterminer les limites d’une éclipfe.
Trou v e r les doigts éclipfés. Déterminer fa durée. Aflronomie
moderne des éclipfes de foleil. Plufieurs auteurs ont mieux
aimé confidérer ces éclipfes comme des éclipfes de terre :
avantages de cette méthode. Ibid. b. Confultez là-deflùs Jean
K e i l l , dans Ton Induélio ad veram aftronomiam , ou les Inf-
titutions agronomiques de M. le Monnier. Phénomène quan
obferve dans les éclipfes totales de lune : ' fon difque n’eft
jamais abfolument obfcurci. Ibid. 298. a. M. de la Hire augmente
dans le calcul des éclipfes le diamètre de l’ombre
d’environ ufie minute. La lune prend fucceflivement différentes
couleurs dans les éclipfes. O n a vu des éclipfes de
lune <, le foleil étant encore fur l’horizon. Ibid. b.
Eclipfe de foleil. Leur caufe. Eclipfes totales , annulaires,
centrales. Auteurs anciens qui nous ont raconté de grandes
éclipfes de foleil comme des événemens remarquables. Ouvrage
où l’on trouve un catalogue de toutes les éclipfes
arrivées depuis l’ere vu lga ire , 8c de celles qui arriveront
jufqu’à l’an 1900. Gircônftances fingulieres qui accompagnent
une éclipfe totale de foleil. Suppl. II. 733. b. Il y
aura encore d’ici à l’an 1900, cinquante-neuf éclipfes vifibles
à Paris dont aucune ne fera to ta le , mais une leule annulaire
, favoir , le 9 o&obre 1847. Expofition du calcul des
éclipfes de foleil. Ibid. 736. a. Méthode graphique , par laquelle
on peut trouver fans ca lcu l, avec la réglé 8c le compas
, les phafes d’une éclipfe , à deux ou trois minutes près.
Ibid. 758. a , b. Cette méthode appliquée aux occultations
des étoiles par la lu ne , Ibid. 761 . a. 8c à celle des planètes.
Ib id. b.
Eclipfes de foleil. Anneau lumineux obfervé dans ces éclipf
e s , lorfqu’elles font totales. IX. 733. b. C e qu’on entend
dans les éclipfes de foleil par angle d’azimuth , angle de con-
jonétion. Suppl. I. 427. a , b. Recherches de l’angle de pofi-
tio n , par une opération graphique , pour calculer les éclipfes
de foleil avec la réglé 8c le compas. Suppl. IV . 313 .b .
Comment on peuc trouver fans figure de quel côté eft le
cercle de latitude dans les éclipfes. Ibid. Formule analyt
iq u e , très-fimple'8 c très-commode pour calculer la partie
principale d’une éclipfe de foleil. Suppl. II. 113. b. D e l’ombre
de la lune dans les éclipfes. Suppl. IV . 147, a. L e diamètre
de la lune diminué par l’inflexion des rayons folaires.
Suppl. III. 601. a. Des éclipfes annulaires. Suppl. I. 446. b.
Eclipfes des fdtellites. Principales circonftances qu’on y
obferve. Leur immerfion dans l’ombre de jupiter. Leur occultation
dans la lumière de jupiter. Paflage de l’ombre du
premier fatellite fur le difque de jupiter. Avantages de ces
éclipfes dans la recherche des longitudes. V . 298. b.
Eclipfes des fatellites ; v o y e z Satellites. Ufages qu’on en
tire. X IV . 685. b.-Suppl. III. 773. a , b. Détails fur la maniéré
de les calculer. Suppl. IV . 740. a , b. Exemples de
planètes 8c d’étoiles éclipfées par d’autres planètes. Eclipfe
d’une étoile par une comete. Ufage des éclipfes de foleil ou
des étoiles. Comment on trouve par elles la longitude des
lieux où elles ont été obfervées , 8c l’on fe fert de ces ob-
fervations pour corriger les tables aftronomiques. Suppl. II.
Eclipfes des étoiles fixes par la lune. Ufage qu’on en tire
pour la détermination, des longitudes terreftres. Suppl. III.
7 7 3 -4
Eclipfe miraculeufe, arrivée à la mort du fauveur. ( Critiq.
fa c r .) V o y e z Ténèbres de la paffion.
ECLIP1 IQ U E , adjeétif. ( Aftronom. ) V . 299. a.
Ecliptique , fubft. Dans le fyltême de Copernic , c’eft la
terre qui décrit ce cercle. Il le nomme aufli orbite terreftre,
ou annuelle , ou grand orbe. Ses douze fignes. Son axe. Noeuds
de l’écliptique. Elle eft placée obliquement par rapport à
l’équateur. L’obliquité de l'écliptique eft d’environ 23 °. 2 9 '.
V . 299. a. Méthode pour obier ver la plus grande déclinai-
fon.de récliptique. Les obfervatipns des anciens fa donnent
beaucoup plus grande que celles des modernes. L’an avant
J. C. 324 , elle fut obfervée de 23° 32' 4 1 " . Malgré
ces obfervations , plufieurs aftronomes ont cru l’obliquité
de l’écliptique immuable. Cependant le chevalier de Lou-
ville a trouvé qu’elle diminue à raifon d’une minute tous
E C O 551
l s cent ans. Les Egyptiens ffifent que récliptiqite aVoit été
autrefois perpendiculaire à l'équateur. Ibid. i . Les Clialdécns
rompraient 403,000 ans écoulés depuis lors jufqu'à l'entrée
u Alexandre dans Rabylone -, ce qui s’accorde avec le calcul
de M. de Louville. Selon ce même ca lcu l, l’édiptique &
l’éçiuateur ne feront qu’un même cercle dans 140,000 ans;
Détails de cette matière > tirés des inftitutions aftronomiques
de M. le Monnier. Ibid. 300. a. Sa méthode pour obferver
, la plus grande déclinaifon du fo le il, & pour en déterminer
les variations. Nutation de l’écliptique. La terre peut s’écarter
du plan réel de l’écliptique d’environ 13 " par l'aûion
de la lune. Ibid', b.
Ecliptique en géographie. V . 300. b.
Ecliptique. Obliquité de ce cercle. XI. 308. a. X V . 712.
a , b. Cercles fecondaires de l’écliptique. IX. 303. b. X IV .
837. é. Mouvement de l'écliptique caufé par l’attraftion des
planètes. Suppl. III. 7x0. b. Pourquoi on trace l’écliptique
fu r ie s cartes géographiques. Maniéré de le t ra cer.IL 707.
ECLISSES ( Chir. ) ou Attelles , morceaux de bo is , pour
aflùjettir des membres caffés. Matière dont on .doit les faire*
V . 3do. a. On ne doit point appliquer une écliffe fur le trajet
des vaiffeaux. Précautions avec lefquelles il faut en faire
ufage. Ibid. 301. a.
Eclisses, ( Maréch. ) c’eft ce que dans la chirurgie cil
appelle de ce même nom. Maniéré de contenir pur leur
moyen les appareils qu’on eft obligé de fixer fous le pied
de l’animal. V . 301. a. Quelques perfonnes prétendent qu’où
devroit au lieu d’éclifles avoir recours à Un fer entièrement
• couvert. Examen de ce fentiment. Ibid. b.
Eclisses , ( Luth. ) pièces du foufflet de l’orgue. V . 301. b.
Eclisse , ( Econom. rufliq. ) petit panier d’ofier , &c. V .
301. b.
ECLORRE. D e fa maniéré dont on fait éclorre les oeufs
de poules en Egypte. X III. 20Ô. a , b. Sur l ’art de faire éclôrre
les poulets <, v o y e z les planches d’économie ruftique , vo l. I.
E C LU S E , ( Archit. ) efpece de canal enfermé entre deux
portes. Eclufe à tambour, à vann es , quarvèe. V . 302. a.
Eclufe. En quoi elle diffère d’une digue. IV . 1004. b. A f-
femblage de charpente qui fert à fermer la porte d’une écluf».
X V I I . 24. b. Balancier d’une éclufe. Suppl. I. 761 . a. D e fcription
des éclufes du canal du Languedoc & de leur manoeuvre.
Suppl II. 174. a , b. Eclufes employées pour l’iirrigation
des prés. Suppl. I. 49. a , b. V o y e z les planches d’h y draulique.
vo l. V .
Ecluse. ( Pêche ) Pêcheries appellées parcs de pierres fur
les bords de l’ifle d’Oléron. Leurs différentes figures. V . 302.
a. Les tems orageux font les plus favorables pour la pêche
des éclufes. Ibid, b.
E C O L A T R E , ( Jurifp. ) eedéfiaftique chargé de l’inftitu-
tion ou d’une jurifdiétion fur les inftituteurs de la jeunefle.
V . 302. b. Autres noms par lefquels il eft défignê. En quoi
confifte fa charge 8c fa jurifdiétion. Son établiffement eft
aufli ancien que celui des écoles. Fondions qui lui font afli-
gnées par différens conciles. Ibid. 303. a. Dans les villes d’u-
niverfités, l’écolâtre poflede un rang honorable & un pouvoir
plus ou moins étendu. Il ne faut pas confondre avec
la dignité ou office d’écolâtre, les prébendes ptéceptoriales-.
Auteurs à confulter. Ibid. b.
Ecolâtre. O n a donné en certains lieux le nom d’écolâ-
tres à ceux qu’on appelloit auparavant fcholaftiquês. X IV .
777' *•
ECOLE. C e mot fignifiôit autrefois tout lieu où s’affem-
bloient plufieurs perfonnes pour étudier , pour converfer ,
ou pour d’autres ufages. Ecole fe dit aufli d’une faculté, d’une
univerfité , d’une fe&e. Dans la primitive églife , les écoles
étoient dans les églifes cathédrales : depuis, elles paflerent
dans les monafteres. V . 303. b.
, Etoles. Celles d’Athenes. C e qu’on y enfeignoit. XI. 939.
a. Ecoles ou académies en Angleterre. I. 36. b. Ecoles fon-
dées à Londres. IX . 683. b. Ecoles de charité chez les A n-
glois. III. 207. b. D e la méthode d’enfeigner admife dans
-les écoles. X. 460. a.
Ecole. ( Théologie de T ) V . 303. b. Foy^SGHOLASTlQUE.
Ecole ( Philofophie de T ) qu’on nomme plus communément
fcholaftique. V . 303. b. Cette philofophie eft née d e l’ef-
prit 8c de l’ignorance. Son origine eft du 1 2e fiecle. C e qui
donna lieu à cette philofophie. C ’eft à Defcartes que nous
avons l’obligation d’en avoir fecoué le joug. Cependant nous
n’en fommes pas entièrement délivrés. Etat des univerfités
d’Efpagne 8c de Portugal. Ibid. 304. a. Voye^ A ristoté-
LISME. ‘ : 7 *. 7 ' -
Ecoles de droit. Il n’y en avoit point fous les premiers
empereurs romains. V . 304. a. L’école de Beryte ou Beroé
en Phénicie, paroît être la plus ancienne. Celle de Conftantinople
établie en 423. Ce lle de Rome. Ibid. b. Avant
Juftinien, le cours du droit duroit quatre années. En quoi
il confiftoit. Juftinien voulut qu’il fût de cinq ans. Ibid. 303.
a. Etat de l’école fous Phocas , Bafiie 8c les fticcefleurs,