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CO N C IS IO N , dans U fylt.y. 525. i . X IV . 2 17. a.
Différence entre concis Sc laconique. Suppl. III. 696. a.
C O N C L A M A T IO N , ( Hifl. anc.) fignal donné aux foldats
romains de plier bagage. Autre acception du mot conclamen.
III. 8 10. b.
Conclamation , cérémonie que les Romains pratiquoient à
l’égard des morts. V I I . 369. b.
C O N C L A V E , ( Hifl. mod. eccl. ) affemblée de tous les
cardinaux qui font à Rome, pour faire l’éleétion du pape.
D ’où eft venue la coutume d’enfermer les Cardinaux dans un
feul palais pour l ’éleftion du pape.
Le conclave eft auffi le lieu où fe fait cette élection.
Defcriptipn de ce lieu. Conclaviftes & médecins renfermés
avec les cardinaux. Autres ferviteurs. Maîtres des cérémonies
établis pour les audiences à la porte du conclave. Marques
de refpeét que s’attribue le facré college durant l’interregne.
III. 819. b. Par qui font gardées les clés du conclave. Ibid.
820. a.
C O N C L A V IS T E , domeftique d’un cardinal enfermé dans
le conclave. Les places de conclavifte font recherchées par
des abbés même de la plus haute diftinétion. C e qu’on leur
accorde quand le conclave eft fini. III. 820. a.
CO NC LUR E. Quelquefois ce mot eft fynonymé à terminer.
Sens de ce mot en jurifprudence. Conclure en procès par
é c r it , ou conclure un procès. C e qu’on entend par appointe-
tnent de conclufion. Congé faute de conclure. D éfaut faute de
conclure. III. 820. a.
CO N C LU S IO N , ( Logiq. ) fens de ce mot. C e qu’on
entend par eonclufions de philofophie. III. 820. a.
Conclufion. Différence entre la conclufion & la conféquenCe.
IV . 33. b. T irer une conclufion. VIII. 700. b. Conclufion dans
les fyllogifines. X V . 719. b , &c. Conclufion conditionnelle.
723- a- ; Conclufion , dans l’art oratoire. Deux parties qu’elle renferme.
Comment l’orateur doit les traiter. III. 820. a.
CO N C LU S IO N S , ( Jurifp. ) celles que prend un huiffier par
exploit de demande. Celles que prennent les procureurs.
Ce lles que le parlement reconnoît valables. Conclufions des
Avocats ; du miniftere public. Cas où l’on peut' changer fes
conclufions ; celui où l’on ne peut le faire. Frais que doit
fupporter celui qui varie dans fes conclufions. Conclufions
alternatives. III. 820. b.
Conclufions des avocats. Ils prennent les unes en plaidant,
les autres en écrivant. Ils ne peuvent en audience en prendre
d’autres que celles qui font portées par leurs pièces. Anciennement
au parlement de Paris, c’étoit le procureur & non
les avocats qui pi*enoit les conclufions à la fin de la caufe.
Changement introduit depuis. 111. 820. b. Veftiges demeurés
de l’ancien ufage. Conclufions que les avocats prennent dans
leurs écritures. Ibid. 821. a.
Conclufions. Autrefois ne fe prenoient qu’à la fin du plaidoyer.
XII. 681. a, b.
■ Conclufions fur le barreau. III. 821. a.
: Conclufions conditionnelles. III. 821. ‘a.
Conclufions définitives. C e terme n’eft guere ufité qu’en
matière criminelle. Comment fe donnent ces conclufions.
Formules ufitées dans ces conclufions. III. 82t. a.
■ Conclufions des gens du roi ou du miniftere pub lic, du
parquet, du procureur général, &c. III. 821. a.
- Conclufions préparatoires. III. 821. a.
Conclufions principales. III. 821. a.
Conclufions fubfidiaires. III. 821. a.
C O N C LU S IV E S , conjonctions , ( Gramm. ) III. 873. b. X.
760. a.
C O N C O C T IO N , ( Pkyfiolog.) en quoi confifte cette opération.
III. 568. a.
C O N C OM B R E , ( Bot an. ) caraélere de ce genre de plante.
III. 821. b. b y
C on com br e , ( Pharm. Dicte ) qualité de ce fruit employé
comme aliment. Quelques médecins le recommandent dans
les maladies des reins oc de la veffie. Ufage de la pulpe & de
la graine. Maniéré de conferver les jeunes concombres pour
les préparer en falade, &c. III. 821. b.
Concombre. Maladie des concombres , appellée blanc. II.
2 7 1 . b. Préparation du concombre pour le purgatif appellé
élateriiun. V . 448. a.
CO N COM B R E marin , ( Zoophyte ) animal-plante de la
famille des holothuries. Origine de fon nom. Sa defcription.
Ses moeurs & qualités. Suppl. II. 337. b.
C O N C O R D A N C E , ( Gramm. ) divifion de la fyntaxe en
deux ordres. Syntaxe de convenance & celle de régime.
Définition de la première. C e qu’on appelle concordance.
Plufieurs fortes de concordance diftinguees par les grammairiens.
C e qu’on entend par fyntaxe de régime. C e qu’on
dit communément fur ces fyntaxes, n’éclaire pas l ’efprit des
jeunes gens. Autre maniéré d’expofer les principes.
Les mots n’ont entr’eux de rapport grammatical, que pour
concourir à former un fens. Pour faire concevoir la raifon
grammaticale d u ne phrafe , il fout ranger les mots icion
l’ordre de leurs rapports, & exprimer les mots fous-enten-
dus ; c’eft ce qu’on appelle faire la conjlruflion. III. 822. a.
Une phrafe ne formeroit aucun fens, fi l’efprit n’apperce-
voit cet ordre. Il n’y a que deux fortes de rapports entre
les mots , celui d’identité & celui de détermination. Effet du
rapport d’identité , qu’on appelle concordance. Explication du
rapport de détermination. Le rapport d’identité n’exclut pas
c elui-c i, mais il fe trouve fouvent fans lui. Exemples -qui
éclairciflent ces diftinétions. Il y a autant de fortes de rapports
de détermination , qu’il y a ,de queftions qu’un mot à déterminer
donne lieu de faire. Ibid. b. Un nom détermine un nom
d efpece , un verbe , & enfin une .propofition. Application
de ces principes a la réglé commune de concordance entre 1 interrogatif Sc le refponfif. Prifcien , grammairien du cinquième
fiecle , reconnoît qu’il y a une raifon de l’ordre
des mots pour former les fens particuliers du difcours. Ibid.
823. a. Autre autorité citée d’un célébré grammairien du
quinzième fiecle. Importance de bien foire la conftruélion. Ibid. b.
Concordance , v o y e z Identité. VII I. 493. a, b. 496. a.
Réglés fur la concordance. V II . 844. b.
. C o n co r d an c e , ( Théol.) ufage des dictionnaires de la
bible qui portent ce nom. D iverfes langues dans lefquelles on
en a compofé. III. 823. b.
Concordances. Premières qui ont été faites. XV II . 164. a, b.
C O N C O R D A N T , ( Rhétor. ) vers concordans. III.
823. b.
C o n c o r d a n t ou B asse-ta il le , ( Mufiq. ) ce qu’on
appelle à l’opéra de Paris , baffe-taille & concordant. Clés
du concordant, de la taille, de la baffe-taille. III. 824. a.
Concordant. Le concordant Sc le tauffet font regardés comme
des vo ix bâtardes & inutiles. V I. 46. b.
C O N C O R D A T , accord , tranfaStion, ( Jurifpr. ) ce
terme eft ufité pour défigner , i J. quelques ' traités faits
entre princes féculiers ; 20. certains accords en matière béné-
ficiale. Comment ces derniers doivent être faits. III. 824. a.
C o n c o r d a t entre le pape Léon X & le roi François I.
Pragmatique-fonétion faite fous Charles V I I , à Bourges en
143 8. Efforts de quelques rois de France pour la foutenir ,
Sc des papes pour l’abolir. III. 824. a. D e quelle maniéré le
concordat fut fait & inféré dans les aâ es du concile de
Latran. Comment la pragmatique-fanétion fut abolie par ce
traité. Expofition des titres contenus dans le concordat. Oppo-
fitions du parlement, du- clergé & de l’univerfité contre ce
traité. Motifs de ces oppofitions. C e que le chancelier du
Prat répondit à ces motifs. Ibid, b, Comment le concordat fut
enregiftré au parlement contre la volonté de cette cour.
Oppofitions entre les jugemens du grand-confeil Sc ceux
du parlement, qui forent une occafion par laquelle la jurif-
diétion du premier fut augmentée. Effets de diverfes bulles
poftérieures au concordat. Nouvelles inftances pour l’abolition
du concordat. Il eft préfentement obfervé fans contradiction.
Les annates contre lefquelles on s’eft beaucoup
récrié , n’ont point été établies par le concordat, mais par
une bulle qui foivit de près. Réflexions qui montrent la juftice
du concordat. Auteurs à confulter. Ibid. 825. a.
Concordat. Sommaire des articles du concordat. V . 456. b.
Difpofirions du concordat fur la nomination aux évêchés.
VI. 142. a. VIII. 864. b. Il confirme au roi le droit de régale.
XIII. 909. a. Pays d’obédience dans lefquels le ‘concordat
n’a pas lieu. XI. 297. b. Sur le concordat, voyez Pr a g m a t
iq u e . XIII. %6l.a.
Concordat entre Sixte IV Sc Louis XI. Objet de ce traité.
III. 825. a. Le procureur général s’oppofa à fon exécution.
Ibid. b.
Concordat germanique entre le légat du pape, l’empereur
Frédéric III Sc les princes d’Allemagne en 1447. P a r c e
concordat,le pape fe réferve tous les bénéfices mentionnés
dans les extravagantes execrabilis 4, 6* ad regimcn 13. Modifications
rapportées dans ce même concordat. Déclaration du
pape Grégoire XIII au fojet de la réverfion du droit d*
conférer, en cas que le pape n’ait pas pourvu dans les trois
mois. III. 825. b. L e bénéfice doit être obtenu dans les trois
mois, & conféré par le S. fiege, &c. Eglifes de L ie g e ,d e
Cambrai, de Metz , comprifes fous ce concordat. Ibid, 826. b.
Concordat triangulaire ; ce qu’on entend par-là. Les cercles
de réfignation ne font point eonficlérés comme des permutations
canoniques. Concordats quatriangulaires. Çes fortes
d’accord ne font point regardés comme licites. III. 826. b.
Concordat vénitien. III. 826. a.
C O N C O R D E , fon culte en Grece 8c à Rome. Ses temples
chez les Romains. Sa fête. Comment elle étoit repré-
lentée. III. 826. a.
Concorde , fête des Romains en l’honneur de cette divinité.
III. 203. a. Statue de la concorde tranfportée dans le
lieu où s’affembloit le fénat. X V I . 66. b. Temples de la
concorde. 69. b. Symbole dé la concorde. X V . 728. b.
C o n c o r d e , ( L’ordre de la ) fon inftitution. Marque de
l’ordre.- Suppl. Il tfj-b.
C O N C O U R A N T E S ,
CO N C O U R A N T E S , Puïffances, ( Méckan.) Celles dont
les directions concourent. Celles qui concourent à produire
un effet, f f l. 826. b,
CO N C O U R S , ( Métaph. ) deux fortes de concours, félon
les fcholaftiques, le médiat Sc l’immédiat. Dieu concourt
inédiatement avec toutes les créatures pour les rendre capables
d’agir. Mais on difpute s’il n’eft pas néceffaire qu’il conc
o u r e ^|e plus immédiatement. L e concours des fcholaftiques
eft pour l’affirmative. Durand de S. Porrien, évêque de
Meaux fe déclara pour le concours médiat. Comment il
foutenoit fon opinion. III. 826. b. Comment difputent ceux
qui font pour le concours immédiat. C e fentiment paroit
bleffer la liberté ; c’eft la conféquence que tire M. Bayle.
Maniéré dont il raifonne. Quelque fyftême qu’on fuive fur
cet article, il reftera toujours de l’obfcurité. Ibid. 827. a. Le
fyftême qui attribue aux âmes le pouvoir de remuer les
corps eft un fentiment fi naturel 8c fi g énéral, q u on ne
de.vroit point s’y op p o fer ,à moins qu’il ne fut combattu par
des raifons convaincantes. Obfervations tirées de l’Ecriture
contre le concours immédiat, & en faveur de 1 opinion qui
attribue aux âmes le pouvoir de remuer les corps. Autres
raifonnemens métaphyfiques contre le concours immédiat.
Voyez P rémotion physique.
-Concours, (Jurifp.) en matière civile , lorfque plufieurs
perfonnes prétendent droit au même objet. III. 827. b.
Concours de privilèges attributif de jurifdiétion. Plufieurs
actions peuvent concourir en faveur du créancier pour une
même créance. Concours de privilèges entre créanciers.
Concours d’h ypotheques, &c. Ibid. 828. a.
C oncours, (Mat. bénéfic.)arrive de deux minière s;ou
lorfqu’un collateur a donné le même bénéfice à deux perfonnes
, ou lorfque le bénéfice eft pourvu par deux colla-
teurs différens. C e qui doit arriver dans l’un Sc l’autre cas.
Concours de deux fignatures ouprovifions de cour de Rome.
C e qu’on pratique à Rome pour ne pas tomber dans l’inconvénient
du concours. Auteurs à confulter. III. 828. a.
Concours pour les cures; examen de tous ceux qui fe prè-
fentent pour une cure vacante. C e qui fe pratique à Metz
Sc à T o u l , lorfqu’une cure vient à vaquer au mois du pape.
III. 828. a. C e concours avoit auffi lieu en Artois. C e qui fe
pratique en Bretagne dans le concours pour une cure
vacante. Ibid. b.
• Concours, (Mufiq.) muficiens affemblés pour l’éleftion
d’un maître de mufique ou d’un organifte: le concours étoit
en ufage autrefois dans la plupart des cathédrales. Suppl. II.
5 77. b.
C O N C R E T , terme concret. Nombre concret Sc nombre
abftrait. O n ne multiplie point les nombres concrets les uns
par les autres. O n peut divifer des concrets par des abftraits
ou par des concrets. III. 828. b.
. Concret, grandeur concrète. V I I . 855. b. Corps concrets :
nombres concrets : termes concrets. X V I I . 763. b. Suppl. I.
7 1 . b.
C oncret, ( Gram. & RJiet. J verbes adjeétifs ou concrets,
voye{ A djectif. Termes concrets. I. 43. b. X V I . 133. a.
X V I I . 763. b. L e nom abftrait pour le concret, forte de figure.
X . 469. 6.
CO N C R É T IO N , (Hifl. nat.) fubftances terreufes, pier*
reufes ou minérales, qui après avoir été défunies, fe font
ralfemblées pour former un nouveau tout ; ou fubftances qui
fe forment en des lieux particuliers de matières qu’on n’y
foupçonnoit pas. Propriétés qu’elles ont. On les divife ert
quatre claffes, les pierres poreufes, les pétrifications , les
pierres figurées, Sc les calculs. III. 829. a.
■ Concrétions, leur origine, voyc{ FOSSILES. Leur diftribution
méthodique. Suppl. III. 96. a, b.
C oncrétion, (Médec.) concrétion des folides. Exemples
de cette concrétion ; l’union des doigts, des narines, des paupières,
&’c. C e qui tend à la produire. Ses effets. III. 829. a.
Concrétion des fluides ; cohérence de leurs parties qui en
fait celîèr le mouvement. Ses cailles. Ses effets. Sa cure. III.
829. b.
Concrétions pierreufes trouvées dans la véficule du fiel. V I.
718. a. Celles qu’on trouve dans le corps de divers animaux:
X V . 386. a. Concrétions polypeufes. XII. 947. b. — 95^. b.
C O N Ç U , ( Jurifpr. ) Ceux qui font conçus font cenfés nés
lorfqu’il s’agit de leur intérêt; mais non lorfqu’il s’agit de
celui d’un autre. III. 829. b.
CO N C U B IN A G E , (Jurifp.Hifl. «me.)Deux lignifications
différentes de ce mot: Quelques-Uns des patriarches avoient
en même tems plufieurs femmes. Les defeendans de Seth
avoient à la vérité plufieurs femmes, mais toutes n’avoient
pas le titre d’époufe. Depuis N oéjufqu’à Abraham, on ne voit
point que la pluralité de femmes fut ufitée. Etat d’Agar dans
la mailon d’Abraham. III. 829. b. Dans le même tems, il
étoit commun chez les autres* nations d’avoir dés concubines;
mais il étoit défendu de prendre la femme d’autrui.
Concubinage de Jacob d’Efaii, d’Eliphas. D u concubinage Tome I.
chez les Juifs. Loix du Lévitique. Fenlmês 8c concubines
de Salomon. Celles de Darius. Concubines de l’empereur
de la Ch in e, du fophi de P e r le ;Sc du grand-feigneur. Celles
d’Alexandre le grand. On diftinguoit chez les Romains deux
fortes de mariages légitimes, Sc deux fortes de concubinages.
Ibid. 830. a. L o i dé Numa concernant les concubines. En
quel tems on fubftiiüa le terme de concubina à l’ancien terme
pellex. Q uels étoieilt ceux à qui le concubinage étoit permis
félon l’ancien droit. Difpofition de la loi des douze tables Sc
autres loix poftérieures for ce fujet: Le concubinage n’é-
toit pas abfolument deshonorant chez les Romains. Etat
des concubines. Loix de Jules Céfar & de Valentinien fur
le mariage 8c le concubinage. D u droit d’héritage des concubines
félon l’ancien droit romain. Ibid. b. Etat des enfons.
L e concubinage reftraint par Conftantin, & aboli par l’em*
pereur Léon dans l’empire d’orient. Nations d’occident où
il continua d’être en ufage. Il eft encore ufité dans quelques
pays d’Allemagne : noms qu’on lui donne. Suivant le droit
canon, le concubinage Sc même la fimple fornication font
expreffément défendus. Paroles de S. Paul Sc de S. Aueuftiit
fur ce fujet. Les concubines paroiffent avoir été tolérées,
mais cela doit s’entendre de mariages moins folemnels. D ifpofition
du dix-feptieme canon du premier concile de T o lède
fur cette matière. D u concubinage des eccléfiaftiques.
Ibid. 831. a. Tems où cet ufage fut commun. Peines décernées
contre ce défordre. Comment le concubinage eft regardé
en France. Nos loix réprouvent toutes donations faites
entre concubinaires. C e qu’elles accordent à la Concubin
e, ibid. b. pourvu qu’elle ne foit pas mariée ou livrée à
une débauche publique. Les reconnoiffances faites au profit
des concubinaires font ntilles, auffi-bien que les donations«
Auteurs à confulter. Ibid. 832. a.
Concubinage. D u concubinage ufité chez les Romains. D u rée
de cet ufoge. Diverfes nations qui l ’ont pratiqué. X . 114«
a, b. D u concubinage des premiers patriarches. XII. 937. 6«
938. b.
CO N C U P IS C E N C E , fens de c e mot parmi les théologiens.
Définition du P, Mallebranche. Elle eft-félon lui le
péché originel. Gomment il l’explique. C e que les fcholaftiques
entendent par appétit concupifcible 8c appétit irafei-
ble. Quatre chofes que S. Auguftin diftingue dans la concu-
pifcence. III. 832. a.
C O N C U P IS C IB L E , appétit. I. 349. a.
CO N C U R R E N C E , (Jurifp.) concurrence d’hypothequé
entre deux créanciers ; concurrence de privilège. Voye^ ce
qui eft dit au mot C o n c o u r s .
Concurrence entre juges : différence entre là p révention 8c
la concurrence. XIII. 343. a.
C on cur r en c e , ( Comm. ) de plufieurs perfonnes qui afpirenr
à la préférence. Elle eft l’ame de l ’induftrie 8c du commerce«
En quoi confifte la concurrence extérieure du commerce d’une
nation avec d’autres. Celle qui ne foutient pas cette concurrence
, a une puifiance inférieure à celle des autres. Comment
cette concurrence s’obtient. La concurrence intérieure
eft de deux fortes ; l’une entre les denrées de l ’état & les
1 denrées étrangères de même ufoge; elle doit être proforite;
l’autre, celle du travail entre les fujets : elle eft la bafe de
i la liberté du commerce, & contribue fur-tout à procurer
cette concurrence extérieure, qui enrichit & rend puiffant
un état. III. 832. b. L ’augmentation du prix des denrées eft
le premier effet des progrès de l’induftrie ; mais un cercle
heureux de nouvelles concurrences y apporte les tempéra-
• mens convenables. Les denrées qui font l’objet de la con*
fommation, deviennent journellement plus abondantes , Sc
cette abondance modéré en partie leur augmentation. Comment
fe trouve compenfée la diminution du bénéfice dé
ceux qui font les ouvrages. Diminution de l’in térêt de l’argent.
A quoi l’on peut reconnoître fi une nation qui n’a
point de mines fait autant de commerce que les autres. Le
luxe eft inféparable des progrès Sc de la profpérité du commerce
: ce qui en arrête l’excès. Autres effets heureux de
la concurrence. Ibid. 833. a.
Concurrence. V o y e z fur ce fujet III. 697. a. 698. a, b.
724. b. S’il eft vrai qu’il y a des cas ou il foit utile de
reftreindre la concurrence dans le commercé. 740. b.
CO N C U R R E N S , (Jours) jours furnuméraires au-delà
du nombre de femaines que l’année renferme. Pourquoi ils
font appellés concutrens. Ils font appellés quelquefois épaSes
du foleil. III. 833. a. „ 1
CO N CU S S IO N , ( Jurifpr. ) divers cas de concuflion dont
il eft parlé dans le digefte & le code. La prohibition d’acquérir
faite aux magiftrats étoit autrefois ufitée en France. C e
qui nous eft refté de cet ancien ufage. Exaétions qu’un gouverneur
de pro vince, chez les Romains , étoit oblige de
rendre. Le crime de ooneuffion n’étoit mis au nombre des
publics, que quand il étoit commis par un magiftrat. Cette
diftinétion n’eft point ufitée parmi nous. C e que contiennent
les ordonnances par rapport à ce qu’il eft permis ou défendu
aux juges de recevoir. D e l’accufotion du crime de ccm-
B B b b b