
252 C E L
C E L E R I , ( Jardin.') efpece d’ache : dcfcnption.*Comment
on blanchit 8c on attendrit les -tiges. Culture de cette plante.
II. 8ox. *.
C eleri-n a v e t , ( Bot. ) plante, qui avec le mérite de la
rareté , a d’excellentes qualités pour le goût & pour la ianté.
Sa defcription : Tes qualités 8c ufages en médecine. Suppl. II.
278. a. Maniéré de la cultiver. / ^ , b.
C E L E R IN , {Ichthy.) poiffon de mer, qui reffemble aux
iardines. Celerin erica, poiffon des lacs de Savoie.. D ’ou lui
vient le nom de celerin, & en italien celui de fardanella. Sa
defcription. Tcms de fa pêche. On fale les petits. IL 80x. a.
CÉLESTE , (Myth. ) déeffe adorée à Carthage. Comment
-on la repréfentoit. C e que fit Eliogabale à fon idole. Con-
flantin détruifit fon temple à Carthage. II. 801. a. Voye^
É l a g a b a l e .
Célejlc. Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
II. 279, a.
C éleste. .Globe célefte. V I I . 707. a , b. Cartes céleftes.
IV . 50. b. Voyei CARTES.
C E LE ST IN , (Pierre) inftituteur de l’ordre de fon nom :
principaux traits qui le concernent. VIII. 912. a.
C É LE ST IN S , ( Hift. eccl.) ordre religieux. Son inftitmion.
II. 801. æ. Son établiflement en France. Maifon des céleftins
à Paris. Leur provincial en France. Ibid. b.
C É LÉ SYR IE , ( Géogr. ) province d’A fie qui faifoit partie
de la Syrie. Sa lîtuation. Origine de fon nom. Etendue &
bornes de ce pays. Ses principales villes. Ses révolutions. La
réduiltion de la C éléfyrie; en province romaine , fut
Pluf
irdée
COfflllne un événement intéreffant pour ce pays. ieurs
villes commencèrent à <:ompter les années depuis cette epo-
<jue. Suppl. n . 27<j. «. 8c ce fait fut conftaté par les mé-'
daille s de c<îs villes. A i ■ antrges qu’ elles acquièrent: fous ce
gouv erneme:nt. La C é léfyrie délignée dans 1 écriture fous
le nom gén<!irai d'Aram. Ibid. b.
CÉ LEU SM E , cri par lequel on exhortoit les rameurs chez
les Grecs & chez les Romains. II. 801. b.
C É L IB A T , hifloire abrégée du célibat. La défenfe dé mang
er du fruit défendu, n’é to it , félon quelq u e s-u n s, que
Tordre d’obferver le célibat. Cette interprétation réfutée.
Combien de tems Adam & E v e vécurent dans le jardin
d’Eden. II. 8ot. b. Célibat de cent ans que les dofteurs
juifs attribuent à Adam & E v e , après leur péché. On ne
doit pas croire qu’il y a eu des célibataires du tems des
premiers patriarches, ni que le célibat ait été mieux obfer-
v é après le déluge, qu’avant. Loix de Moïfe & de Lycurgue
contre les célibataires. L e célibat toléré dans la république
de P laton, jufqu’à trente - cinq ans. Loix romaines
contre le célibat. Ibid. 80a. a. M algré ces lo ix , il paroît que
le célibat alloit fon chemin. Célibataires créés par la nature
pour demeurer tels. C e que les loix prononçoient fur eux.
C ’eft eux qui vraifemblablement tâchèrent de mettre en crédit
le célibat ; & qui s’étant affujettis aux volontés des autres
par un dévouement fingulier , fiirent trouvés fi commodes,
qu’on inventa cette opération hardie 8c inhumaine, qui en
multiplie le nombre. Célibats volontaires embraffés par é tat,
par libertinage ou par vertu. Ibid. b. L’ambition & la politique
en groflirent encore lè nombre. C élibat des prêtres &
prêtreffes ; ce célibat obfervé chez les Juifs. C e que dit Jo-
lëphe des Nazaréens célibataires. Prêtres & religieux dévoués
à cet état chez les autres nations. Vierges gauloifçs confa-
crées au célibat. Célibataires refpeéfés chez Tes G r e c s , Ibid.
803. a. dont la conduite cependant ne répondoit guefe aux
idées fublimes qu’ils vouloient donner de leur état. Conduite
des déeffes qui paffoient pour les plus chaftes : celle des
prêtres & des vèftales.
Du célibat conjîdérè en lui-même , i° . eu égard à Vefpece humaine.
Q u e l feroit l’état d’un être penfant, parfaitement ifo lé , fans
fupérieur , fans inférieur, fans éga l, à l’abri de tout ce qui
pourroit émouvoir fes pallions, lètil de fon efpece : fi Ton
accordoit à cet être le titre de bon, il le perdroit incontin
e n t , dès qu’on viendroit à découvrir quelque fyftême dans
la nature dont il feroit -partie j 8c au bien duquel il ne
contribueroit p oint, Ibid. b. à moins qu’il n’en eût été dif-
penfé par quelque loi fupérieure à'ce lle de la nature.
• 2°. Célibat confédéré eu égard à la fociété. I l nuit à la fociété
en l ’appauvriffant, & en là corrompant. Les fermens de garder
Je célibat, étoient annüllés par la loi pappienne. Ibid. 004. a.
30. Célibat confédéré eu égard à la fociété chrétienne. Le
culte des dieux demandant une pureté finguliere, & une
vigilance continuelle, la plupart des peuples éloignèrent les
prêtres du commerce du monde, 8c leur ôterent l’embarras
d’une famille. T e l a été aulîi l’efprit du chriftianifme dans
fon origine. Quoique la loi du- célibat pour les eccléfiafti-
ques foit aufli ancienne que l’é glife , il n’y à point de loi
divine écrite qui en faffe un devoir. Pratique des premiers
fîecles à cet égard. S’il eft vrai que le premier concile de
Nicée impofe aux clercs majeurs l’obligation du célibat. Concile
d’A n e y r e , qui permet aux diacres de contraéler mariage.
Concile de Néocæfarée contraire à cette difpofnion. Ibid. b.
C E L
L e concile inTrullo en 692, favorable au mariage des prêtres.
Célibat des moines 8c des évêques grecs. Conciles qui
l’ont ordonné dans l’églife latine. Seéhires 8c autres qui fe
font élevés contre cet ufage. Comment l’infraétion de la loi
du célibat eft devenue plus g r a v e , à mefure que la loi s’eft
invétérée. L e célibat, félon l’abbé de Saint-Pierre, n’eft qu’un
point dé difeipline, qu’on ne doit pas regarder comme effen-
tiel à la religion chrétienne. Etonnement du czar P ie r re ,
lorfqù’il v it en France fubfifter une pratique qui n’importât
en rien à la religion, 8c préjudicioit fi fort à l’état. Ibid.
805. a. Analyfe du mémoire de l ’abbé de Saint-Pierre, fur le mariage
des prêtres. Avantages de ces mariages. Moyens de
rendre aux eccléfiaftiques la liberté du mariage. Objeftions
contre ce p ro je t, avec les réponfes aux objections. Ibid. b.
Réflexions fiif le célibat monaftique. i° . 11 y auroit un avantage
infini que le prince défendît l’état monaftique avant l’àge
de 25 ans. 20. Le célibat peut devenir nuifible à proportion
que le corps des célibataires feroit trop étendu. Ibid. 806. a.
30. La religion faite pour parler au coe ur, doit donner beaucoup
de confeils 8c peu de préceptes ; àinfi c’étoit s’expofer
à beaucoup d’inconvéniens, d’avoir fait du célibat une loi
expreffe dont-la religion ne fait qu’un confeil. 40. Comme
nous aimons, fpéculativement en morale, tout ce qui porte,
un cara&ere de fè vé r ité , le célibat a dû s’établir, 8c s’eft
établi en effet dans les états où il convenoit le moins. Sources
où l’auteur a puifé les réflexions qu’On vient de lire.
Ib id. b.
Célibat. Hifloire au célibat. Loix contre les célibataires chez
différens peuples. X. 1 1 7 . a. L e célibat en opprobre chez
les Juifs. V I . 470. b. XI. 181. b. 8c chez les Parfis. XII. 84.
a. Il étoit puni chez les anciens Grecs. XIII. 93- a- Multiplication
des célibataires à R om e , fur la fin de la république.
VII I. 1 56. a. Loix contr’eux établies par Jules-Céfar, IX 654.
a. 8c par Augufte. VII I. 136. a. X. 104. b. 103. a. Difcours
qu’il tint aux célibataires d’entre les chevaliers. Ibid■ Obfev-
vations fur les célibataires d’Allemagne. VII I. 22. b. Du célibat
confédéré, i ° . eu égard à Vefpece humaine. Comment Thaïes
voulut prouver à Solon que le célibat étoit préférable au
mariage. VII Ï. 876. b. O n v it plus long-tems dans l’état du
mariage, que dans le célibat. X V I I . 254. a. -Réflexions de
Montefquieu contre le célibat formé par le libertinage. X.
103. a. Du célibat confédéré, 20. eu égard à la fociété. Q u e l eft
le célibat funefte à l’état. I. 130. b. S’il eft vrai que celui ,
dont le chriftianifme fait l’é lo ge , nuife à la fociété. IU. 383.
a. Les gens dévoués au célibat ont toujours été favorifés
avec une prédilection également contraire à la juftice 8c à
l’économie nationale. V II . 301. a. Du célibat confédéré, 30.
eu égard à la fociété chrétienne. Q u el eft le célibat que l’églife
honore. I. 130. b. V I. 470. b. C e que les apôtres ont penfé
du célibat. X V II . 263. b. Origine du goût des premiers chrétiens
pour cet état. Ibid. Sentiment des peres fur la fainteté
du célibat. XII. 348. b. Réflexion fur les loix faites pour
contraindre à ce genre de v ie. IX. 663. a. D u célibat des
moines. XIII. 98. a. Sentiment des Sociniens fur ce fujet.
X V I I . 395. b. D u célibat des religieux,voyeçV ierge , V irginité
, V oeu , V oile. Obfervations fur le traité du célibat
du clergé, par Henri Wharton. X V I I . 642. b. - 645. a. Premier
miniftre luthérien qui ofâ fe marier. V I . 463. b.
C É L ICO LE S, ( Hijl. eccl.) adorateur du ciel Hérétiques
du cinquième fiecle. C e qu’étoient ces gens-là. Pourquoi les
Juifs avoient été appellés célicoles. Sens que S. Jérôme donne
au paffage de S. Paul. Colojf. II. 18. II. 806. b. Clément
Alexandrin 8c S. Épiphane reprochent la même idolâtrie
aux Juifs. Ibid. 807. a.
Célicoles. Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. H. 279. b.
C E L L A R IÛ S , ( Chriflophe ) fes ouvrages. X V . 239. b.
C ellarius , ( Jacques ) jéfuite , fes ouvrages. X IV . 837. a;
C E L L IN I , ( Benvenuto) fculpteur. X IV . 829. b.
C E L L IT E S , religieux qui fe trouvent en Allemagne 8c
dans les Pays-Bas. Leur fondateur. Leur réglé. Leurs occupations.
II. 807. a.
C E L LU L A IR E , ( tiffu) en anatomie. Defcription de ce
t iffu , de fes variétés 8c de fes ufages. II. 807. a. Etat de
ce tiffu dans le foetus. Vaiffeaux qui s’y répandent. Diftri-
bution des nerfs dans les cellules adipeufes. Pourquoi la
graiffe eft infenfible. Les intervalles des lames du tiffu cellulaire
font ouverts de tous côtés , 8c les cellules communiquent
toutes, les unes avec les autres, dans toutes les
parties du corps. Ibid. b. Importance du tiffu cellulaire. D ifférens
ufages de la graiffe. Ibid. 808. a.
•Cellulaire tiffu, en anatomie. VII I. 263. b. X V . 820. a.
Formation d elà membrane cellulaire. Suppl. I. 129. a. Saftru-
élure 8c fon ufage. 733. b. Suppl. III. 977- % Effets de l’eau
du bain fur le tiffu cellulaire. Suppl. I. 736. a. Fibre cellulaire.
Suppl. III. 33. b. Cellulofité qui réunit les paquets médullaires.
Suppl. IV . 26. b. Humidité dont elle eft abreuvée.
27. a. Son infenfibilité. 29. a. Comment la membrane cellulaire
aide à la nutrition. 73. b. 74. a. Son endurciffement
dans
C E L
Æms k .vW Û effe . 74. a. C e l l u io m t é Tiffo ciilW
H M B I n n x v r v S ! 7- . ■ ■ ■ I
CELLULE, petite maifon ou chambre qu habitent les moines.
Dérivation de ce mot. Divifion du dortoir en cellules;
Cellules dés chartreux. Cellules du conclave. II. 808. a.
Cellules adipeufes. Leur état dans ceux qui n’onfjipoint de
sraiffe. II. 808. a.
Cellules adipeufes. H. 807. b. 808. a. V II . 838. b.
C E L LU LO SITÉ , ( Anat. ) elle accompagne tous les vaif-
Jeaux du corps humain. Suppl. II. 227. a. Suppl. IV . 239. a.
Ce lle de la peau. 263. a. Efpece de graiffe qu’elle répand. 264.
b. Celle du péritoine. 302. a. Voye{ Cellulaire , tissu.
C É LO C E S , {Hift* anc.) forte de vaiffeaux où de petites
barques. II. 808. à. Leur defcription. Les Rhodiens les ont
inventés, fbid. b. . . * ~
CELSË , obfervations fur ce médecin, 8c fur fes ouvrages.
III. 332. b. X. 269. b. 270. a , b. Sa do&rine fur les crifes,
IV . 487. a , b. fur la faignée. X IV . 302. a. Obfervations fur
le premier de fes huit livres de re medied. VII I. 387. b.
CELSIUS , {.M . ) fes tables âftronomiques 8c géographiques.
Suppl. IV . 879. a. 883. a. 886. a.
C E L T E S , {Hijl. anc. ) origine du nom de ces peuples.
Suppl. II. 279. b. Différentes nations auxquelles ce nom a
été donné. Hiftoire des Celtes. Leurs émigrations. Etabliffe-
inens qu’ils fondèrent en différens pays. Ibid. 280. a. D e
leurs (émigrations en Angleterre , Ibid. 281. a. 8c en A lle magne.
Culte 8c doârine religieufe dé ces peuples. Zele
intolérant qu’ils exerçoient contre les autres nations. Ibid. b.
Leur doétrine fur le D ieu fuprême qu’ils appelloient Teut.
Ibid. 282. a. Différens emblèmes fous lefquels il étoit adoré.
Lieux facrés parmi eux. Origine de ces amas de pierres dont
on trouve encore les reftes dans quelques endroits de ia
F ran c e , de T Angleterre 8c de l’Allemàgne. Ibid. b. D e leurs
facrifices. Viétimes humaines qu’ils offroient à leurs dieux
en différentes circonftances. Comment ils faifoient leurs prières.
Ibid. 283. a. Leur doétrine fur Taine 8c fur uné autre
v ie . La Grande - Bretagne é to it , félon e u x , le féjour des
mânes. Nochers dont Tunique fonétion étoit de les y transférer.
Comment fe faifoit ce tranfport. Pourquoi les Celtes
célébroient leurs cérémonies pendant la nuit. Ibid. b. Comment
fe tenoient ces affemblées noéhirnes. D e l’extérieur
des Celtes. Leur patience 8c leur férocité. Leur courage.
1Ibid. 284. a. Education qu’ils donnoient à leurs enfans. Leur
amour pour la liberté. Diverfes qualités qu’on leur attribuoit.
Singulière férocité de ces peuples. Ibid. b. D e leurs repas 8c
de la frugalité qu’ils y obferVoient. Etat de l’agriculture parmi
«ux. Ufage qu’ils pratiqùoient de boire dans le crâne de leurs
ennemis. Leurs feftins publics. Les Celtes accufés d’antropo-
phagie. Ibid. 283. a. Origine des villes de leur pays. Pourquoi
ils n’avoient ni temples , ni ftatues. Etat des arts 8c métiers
parmi eux. L e pillage permis en tout tems chez ces
peuples. Ils regardoient les bracelets d’or ou d’argent, 8c
le s colliers coïnme la diftinétion la -plus honorable. Dbfer-
Varions fur leur poéfie 8c leurs poètes nommés bardes. Ibid.
:b. Cantique de la viétoire. Pourquoi les bardes n’écrivoient
jamais leurs poèmes. Doélrine enfeignée dans les écoles publiques
des -Celtes. Maximes de morale accréditées parmi
eux. T o u t champ fans culture étoit réputé n’appârtetiir à
perfonne. L’art oratoire cultivé dans là Celtique. Ibid. 286. a.
Leur jurifprudence 8c leurs loix. Leur médecine mêlée de
magie. D u gouvernement des Cekes. Leur population dans
la Gaule du tems de Céfar. Leur amour pour l’indépen-
dancë politiqüé. Non-feulement ils aimoient la liberté ; mais
ils vouloient conferver aux autres nations le même avantage.
Ibid. b. Eleétion de leurs magiftrats. Les privilèges de
citoyens ne s’étendbient que fur les deux ordres de l’état $
les druides 8c les chevaliers. Divifion des prêtres celtes en
trois ordres. Dignité de fouverain pontife. Privilèges, pouv
o ir 8c autorité des prêtres. Ibid. 287. a. Leurs moeurs. Biens
qu’ils poffédoient. Ibid. b.
C e lte s ,. {Philofophie dés) philôfophes compris fous ce
ùom. Obfcurité répandue fur l’hiftbire de cette philofophie.
C e qui a contribue à cette Obfcurité. Idée qu’il faut fe faire
■ des peuples celtes. II. 808. b. Leur excellente morale. Leurs
iâ ges nppellés druides. C e que rapporte Jules-Céfàr fur lés
fondions , l’autorité 8c la maniéré d’enfeigher des druides^
Eleétion de leur chef. Privilèges dont ils jouiffoient. Ibid. 8091
a. Influence qu’ils avoient dans le gouvernement. Leur habillement.
Us étoient diftribués en plufieurs c laffes; les bardes:
les cubages : les druides proprement dits. Double doétrine de
ces derniers , Tune publique, l’autre fecrete : le feul dogme
de cette derniere qui a tranfpiré, c’eft celui qui établiffoit
l’immortalité de famé. Ibid. b. Idolâtrie dans laquelle ils entre-
tenoient les peuples. Leur coutume de teindre de fang humain
les autels de leurs dieux. Il eft probable que l’opinion de cette
ame univerfelle qui anime toutes les partiesdu monde , s’étoit
répandue parmi eux. O n ne peut reprocher aux anciens Celtes
d’avoir été des athées. II. 810. a. Ce ne fut que depuis l’in-:
vafion des Romains, qu’on v it des temples chez eux. Abo-
Torne I. 1
C E N *53
lition des druides par les empereurs. Les druides fé rendoient
recommandables par là divination ; mais la divination étoit
particuliérement affeétée aux femmes. Leur cofmogonie. Il ne
paroît paS que la métempfycofe ait été univerfelVemertt reçue
chez les druides. Leurs idées für les peines 8c les rècompenfes
de la v ie à venir. Ibid. b. Ardeùr 8c courage des Celtes dans
les combats. Leur anlour pour la liberté. Leur v ie dure, leur
chafteté, leur éloignemetit de tout luxe. Ibid. 811 . a.
Celtes. Leurs éihigrations de la Gaule. Suppl. I. 214; a.
Leur ufage quand ils entroient-dans un pays étranger. 299. b.
D e leur poéfie. VII I. or6. a. Poètes celtes ; voyeç Bard es .
Mercure adoré des Celtes. X V I . 278. b. Dieu des Celtes i
appelle Tyr. 784. a. Lieu de délices r é fe rv é , félon les Celtes^
à rame des héros. 821. a. Loi des Celtes contre le meurtre
d’un étranger. VII I. 313. b: Celtes Scandinaves , voye{ cè
dernier mot. D e la Gaule celtique 8c des peuples qui l’habi-,
toient. Suppl. II. 774. b.
CE L T IB ER IEN S , peuples de l’ancienne G au le , qui s’établirent
en Efpagne , le long de l’Iber. II. 811. a.
Celtiberiens.Suppl.il. 201. a.
C E L T IQ U E . L ’Europe anciennement àppellèe Celtique. VT,
212. a. Langue celtique : pays où on la parle. II. 260. b.
Ce tte langue liée par plufieurs rapports avec les langues
orientales, IX. 239. a: particuliérement avec le Phénicien.
VII I. 87. b. D e la Gaule celtique. Suppl. II. 774. b. .
C E L U I , celle , ceux, celles , celui-ci , celui-là. Obfervations
fur la nature de ces mots. II. 793. b. XIII. 434. a.
C EM EN T , {Chym.) cernent royal deftiné à la purificatioh
de l’or. Sa compofition. II. 8 1 1. a.
C E M E N T A T IO N , opération par laquelle ori applique à
des mètauk enfermés----- un feü tel qu’ils rougiffent fans
entrer en fufion. II. 8 1 1. a. Cette opération employée pour
vérifier ou obtenir la pureté de l’or 8c de l’argent, ne remplit
point, ce dernier but. L ’ufage des cementations très-familier
aux alchymiftes. Il n’eft prefqu’aùcuri des 6000 auteurs d’al-
chymie qui ne célébré quelqu’un de ces p rocédés de cementation.
La trempe en paquet connue des ouvriers en acier ^
eft une cementation. Matières des cemens pour l’or 8c pour
l’argent. Comment fe compofent ces cemens. Manuel de
l’opérâtion. Ibid. b. En quoi confifte la théorie de la cemen-
tationrie l’or 8c de l’argent dans les vues ordinaires de purification.
Théorie de la cementation du fer j ou de la trenlpe eii
paquet. Ibid. 812. a.
Cementation , inaltérabilité des métaux dans des vaiffeaux
bien fermés. II. 344. a. Converfion du fer en acier par là
cementation. V I . 9x3. a. X V I . 386. a. Ufage des cendres de
bois pour cette opération. V I . 922. a. Action par laquelle uné
vapeur corrode ou pénétré un corps métallique dans la cementation.
VII. 366; b.
C EM EN T A TO IR E , { ea u ) fources d’eaiix très-chargées
de vitriol de vénus.. O ù elles fe trouvent. Sur quel fondement
on leur ^attribue la vertu de trahfmuer le fer en cuivre:
Comment fe fait cette prétendue tranfinutation. Obfervations
fur les fources d’eau cementation de Smoinitz 8c dé
Hérégrund en Hongrie. A utres fources feniblàbles en Hongrie
8c ailleurs. II. 8x2. b. Comment H enckel explique les phénomènes
de ces eaux. C ’étoit fur une tranfinutation femblable
que quelques perfonnes avoient trouvé le moyen d’obtenir ;
il y à quelqües années , un privilege exclufif pour convertir le
fer en cuivre dans tout le Royaume. Ibid. 8 13.0.
Cementatoires, eaux, Suppl. III. 471 . a.
C E N A C LE , lieu bu falie à manger. Pourquoi les anciens
l’appelloient triclinium, lieu à trôis lits. Reftes d’uri triclinium
qui fe v o it à Rome. II. 813. a:
C é n a c l e , {Théolog.) falie où l’on a prétendu que J. C ;
avoir fait fon dernier fbuper. II. 8x3. a.
C ENCH RUS , ferpent des ifles de Samos 8c dé Lemn'oiù'
Sa defcription. En quoi il eft dangereux; Ufages qu’on en tire.
II. 813. a.
C EN D R E , ( Chymie) on à rangé ; foiis le nôni générique
de cendre , les fubftances métalliques privées de phlo-
giftique j cependant il ne faut pas confondre , fous la même
dénomination , les chaux métalliques a vec les cendres végé-,
taies 8c animales. Un végétal ou ün animal n’eft , pour uii
chymifte , qu’un édifice terreux , cimenté par un gluten inflammable
, &c. C ’éft aux ruines de cet édifice, de là bafé
terreufe, qu’eft due la portion la plus confidérable de la matière
qui lui eft prbpre. Outre la terre, les cendres végétales con-,
tiennent du fel fixe , alkali fixe ou lix iv ie l, 8c ordinairement
des fels neutres. Les fels fixes des cendres animales rie font
point éneore affez conftatés en chyiriie; F e t qui fe trouve'
dans les cendres, tant animales que végétales. En quoi les.
cendres different du charbon. IL 8 13. b. La cendre qui refte dé
la deftruétion des végétaux 8c des animaux n’eft qu’une portion
peu confidérable de leur tout , mais plus où moins
orande , félon les efpeces. La cendre végétale 8c la cendré
animale confervent chacune inaltérablement 8c jufques dans
la vitrification , leur caraétere diftinétif. Voeu firigulier dé
Becher. Différence^ réelles obfervéès dans les terres calcaires
S s s