Bit
204 i) U i
il doit être aiguifé. Divers metierà ou l’on s en fert. Com-
ment il faut le tenir en travaillant. II. 407. a.
Burin, efpeces de burins, appelles crochets. IV . 499. a.
échoppes. V . 263. b. Burin du graveur. V II . 888. a , b.
Maniéré d’affuter ou aiguifer lés burins. I. 164. a. * •
BURIS-, ( Hift. de Dancm. ) prince qui defcendoit des
rois de Danemarck. Complot qu’il forma fous le régné de Val-
demar. I. Suppl. IV . 84. b.
B U R L AM A Q U I , ( / - / « p i profeffem- en droit a
Geneve : obfervations fur fon traite du droit naturel. V.
I ^ U l à E S ( 3 ü E : cette poéfie paroît être moderne. On
regarde les Italiens comme les inventeurs de ce genre ,
dans lequel les François fe font enfuite exercés. Citation
d’un paflage du livre intitulé principes pour la leêluredes
poètes, ou l’on fait vo ir le mauvais goût de cette po e lie ,
& comment elle a pris naiffance. II. 467. b. Ouvrages bur-
lefques de Scarron, & du poëte d’Affouci. Ibid, 468. ^
Burlesque , ( Belles-lettr. ) fous l’enveloppe du burlelque
il peut fe cacher beaucoup de philofophic 6c d’efprit. Suppl.
II 84. b. But moral de ce genre d’écrits. Pourquoi il excite
le rire dans l’homme le plus férieux, & dans celui qui a
lé plus 'de fens & de goût. Le burlefque fera toujours mieux
reçu chez une nation vaine que chez une nation orgueil-
leufe. Il n’eft pas à craindre que chez tin peuple éclairé ,
ce genre devienne jamais le goût dominant: Faute a corriger
dans l’article Burlefque de l’Encyclopédie. Ibid, 85.4.
Burlefque, Poéfie burlefque , appellée macaronique. IX.
y S e .b , & c . Différence entre le ftyle marotique & le burlefque.
X . 135. a , b. Différence entre la parodie 8c le burlefque.
XII. 74- a- „ . , a 1 r
B U R N E T , ( Thomas ) précis de fa v ie. X . 74a. I. Analyfe.
de fa tfiébriè de la terre. IV . 790.,». V II . a lo . é. X. 743..
a. X V I. 163.1^:164. a. Son fenriment fur la formation tfes
ni Bü I r E ou Puits , ( Mir.es ) V I I . R a. X. R H a. Puits
des mines de charbon. TU. A . a. r c y ÿ vo l. V I des p an-
ches, régné minéral, 7 e collection > pi- 4- M étallurgie, plan-
C ^ U R S A L . Editburfal. V . 3.91. b. Loi burfale. IX. 653. b.
B U R S E , ( Géogr. ) voyez Prüse.
B U R Y , voyez V illa Faustini. X V II . 273. a.
BUSE. Defcription de cetoifeau. II- 468. a. D e quoi il fe
nourrit. Ibid, b. Voyez Bondrée. Variétés dans cette ' efpece.
Ibid, 469. a.
. Bufe. Efpece de bufe du Bre fil, dite caracara. Suppl. 11.
aa 8 ,b. . '
BUSES , terme d’hydraulique. III. xv j. b.
BUSIRIS , (Hift. desÈgypt. ) plufieurs rois de ce nom en
Egypte. On diftingue fur-tout celui dont les Grecs fe font
plu à dépeindre , & vraifemblablement à exagérer la férocité.
Obiervations fur ce roi. Suppl.II. 85. a.
BU S SAN S , ( Géogr.) lieu en Lorraine. Suppl. 111. 285. b.
BUSSIERE , la , ( Géogr. ) obfervations fur cet article de
l ’Encyclopédie. Suppl. lî.S ^ .a .
Bussiere , ( P a u l) anatomifte. Suppl. I. 402. a. Phyfn
logifte.. Ibid. I V . 333. b. , \ vT , , ~ 1
BU SSY-RA BUT IN , (Roger, comte de ) XI. 164. b.Suppl.
• H 7°°- B H v : , ! H n . ,
B U S T E , ( Peinture) pourquoi dans le buite or a ajoute
à la tête une partie aes épaules & de la poitrine ; 8c par
quelle réglé on a limité l’étendue de ces parties accidentelles
qu’on joint à la tête 8c qui n’ajoutent rien à la reffemblance.
Bufe. Ornemens des buttes gravés fur les médailles. X VI.
BUSTERICHUS , dieu des Germains. Statue de cette
id o le , qui fe voit encore aujourd’hui à Sondershufa.
^ lu S T U A IR E S , gla diateurs qui fe battoient chez les
Romains , auprès du bûcher d’un mort. Origine de cet ufage.
Marcus ,8c D écius , fils de Brutus , l’établirent les premiers .
de quels peuples ils le tenoient. II. 469. b.
B U T vue , dejfein , ( Synon. ) différences entre ces mots.
II. 469. b. . . . v. . , '
BvT-en-blanc, ( Artil. ) principe fur lequel on tire de
bùt-en-blanc. II. 469. b. . _rTT
But-en-blanc , fufil à portée de but-en-blanc. V IL 396. a , b.
Portée du canon de but-en-blanc. V I . 630. a. Voyez Portée.
Y T
B Ü T E O , ( le P'ere ) fon fyftême fur l’arcîie de Noé. Iv
608. a , b. ,
BU T IN , différence entre butin 8cpillage. IL 470. a.
BUTIN, pillage, ( Synon, ) XII. 622. a.
B U T IN I , (Jean-Antoine) phyfiologifte. Suppl. IV . 361. a.
BU T IS ou Spertis -, ( Hift. de Lacèdém. ) illuftres Lacédémoniens
qui fe dévouèrent pour le falut .de la G r e c e , lorf-
qu’elle fut menacée de l’invafion des P erfe s, fous le régné
de Xerxès. Leur voyage en Perfe. Conduite généreufe de
Xerxès à leur égard. Suppl. IL 8 3. b.
B U T L E R , (Samuel) auteur d’Hudibras. X V I I . 640. .a ,
bi 641. a. , . x
BU TN ER IA , Beureria , Calycanthus, Pombabour , (Bo t.)
cet arbriffeau peu connu jufqu’à préfent. Son caraétere générique.
Suppl. IL 8 5. b. Contrées d’où il nous eft apporté. Obfer-
vations lur fa culture. Ib id .26. a.
B U T O R , defclription de cet oiféau. IL 470. a. Origine de
fon nom. Lieux où il fe tient. Grand butor rougeâtre. Butor
hupé ; defcription. IL 470. b.
BUTTNER, (Chrétien Gotlieb ) anatomifte. Suppl, h
4°BUTUA, ( Géogr, ) obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. IL 86.4.
B U T U M B O , ( Botan. ) nom brame d’une plante du Malabar.
Ses différentes dénominations. Sa defcription. Suppl.
IL 86. a. Lieux où elle croît. Ses qualités 8c ufages. Erreurs
de quelques botaniftes fur cette plante. Sa claflification. Ibtd.k,
BU VEU RS d'eau , jouiffent d’une meilleure fanté que les
buveurs de vin. V . 193. é.
B U X T O R F , (J ea n ) le pere. Sa bible. IL 223. b. Eloge de
fes ouvrages. X V . 913. b. . ,
BU Z A R D de marais, oifeau de proie plus peut que la b ule.
Sa defcription. IL 470. b.
B Y
B Y B LO S en Phénicie. Fêtes d’Adonis en cette ville. I.
141. b.- . .
B Y E N A , (Ichthy.) poiffon des Moluques. Sa defcription.
Lieux qu’il fréquente. 2e efpece, Byenank. Carafteres qui
diftinguent cette efpece de la précédente. Suppl.II. 86. é. Lieux
où fe trouve le byenank. Maniéré de claffer ces poiffons.
Ibid. 87. a. . .
B Y O W , (Ichthy. ) poiffon des M oluques. Sa defcripuon.
Suppl. IL 87. a. Lieux où on le pêche. Sa claflification. Ibid. b.
B Y S A C E N E , partie de l’A frique propre, félonies anciens.
X V I I . 708. b.
B Y R S A , voyez PrusÉ. , .
B Y SA N C E . Alliance contraftée entre cette v ille 6c Athènes
, contre Philippe. X IV . 159. a. Siégé de cette v ille par
l’empereur Sèvere. Suppl. IL 598. à. Symbole de Byfanc*.
IV . 308. b. X V . 734. *.
B Y SÈ S , fculpteur ancien. X IV . 8 18. a.
B Y S S E , ( Hift, des Arts ) ce nom eft le même en hébreu ;
en g r e c , en latin , en françois : matière qui fervoitau tiffu
des plus riches habillemens. Paffages de l’écriture ou il en
eft parlé. IL 471. a. Il eft difficile de fe perfuader que cette
matière fût uniquement la foie des pinnes marines. Paflage
de faint Luc , chap. xvj. ip , citéï Obfervations fur la maniéré
dont les traduéteurs ont rendu le mot byjfus de ce
paflage. Les verfions qui ont traduit ce mot par celui de joie
fe font éloignées du vrai ; de même que ■ celles qui ont
traduit par toile fine ou par lin. Les traduéteurs qui ont
rendu ce mot par c e lu i. de lin très -fin ont été plus exaéis.
Témoignages qui le prouvent. C e que Philon dit du byffus.
Sentiment de l’auteur. Il paroît que ce mot eft un terme
générique qui défigne en général une matière rare tirée du
régné végétal 8c même du minéral. Ibid. b. Diverfes étoffes
que les anciens défignoient par ce nom. U eft sûr qu’il y
avoit un b yffu s , tiré des pinnes marines. Qualité de ce
byffus ; ufages qu’on en fait encore-aujourd’hui. Comment
on le file. Ibid, /yji. a. Voyez Bisse.
BYSSUS , caraéteres de c e genre de plante. IL 472. b. ■
B Y T E R , (Ichthy.) poiffon d’Amboine. Sa defcription.
Lieux 8c faifon où on le pêche. Sés qualités 8c ufages. Sa claf-
fification. Suppl. IL 87. b. * , .
B Y T H E R , fiege de cetje v ille p y l’empereur Adrien. X.
CAB CAB
, la figure de cette lettre nous Viént
des Latins. Comment on la prononce.
Rapports qu’il a avec le figma des
Grecs. Il feroit à fouhaiter que le c
dur élit un caraétere particulier qui le
diftinguât du c doux. Rapports du
premier avec lé cappa des Grecs 8c le
q des Latins. C e q fe trouve écrit quelquefois
fans u. L e c accompagné d’une-
cédille pôurroit bien être le figma des G recs écrit ç. Noms que
les maître? de leéhire donnant au c. Cofnment ils nomment
toutes les Confonnes. IL 473. a, Diftinétion que les Latins
ont mife entre le c 8c le q. Rapport du c au g. On croit que
le g n’a été inventé qii’après la première guerre punique. L e
c 8c le k paffoierit alors pour une feule 8c meme lettre.
Exemples qui le prouvent. Ibid, k t >- , 1
L e c confidéré comme lettre euphonique. Quelques-uns
ont cru que le c venoit du chaph des Hébreux : ce qui n eft
pas vraïfemblable. Obfervation fur la maniéré -dont Charlemagne
, & les rois de la féconde race -, appellès Charles ,
écfivoient leur nom. IL 474. a. ,
L e C confidéré comme, lettre numérale , comme figne de
condamnation. Signification de cette lettre dans les noms
propres latins, 8c après cés noms propres. Prononciation de
cette lettre en Italien. Signification du C fur le monnoies
de F ranc e , lorfqu’il eft employé dans le commerce f e u ! ,
ou- fuivi , ou précédé de quelque autre lettre. IL 474. a.
C. Il importe d’obferver dans l’art étymologique la com-
mutabilité du c 8c du g. V II . 407. a. Diverfes obfervations
fur la lettre 'c. Ibid. b. Ufage de 1’« après le c pour en rendre
la prononciation dure.X. 850. k
■ e . ( Monn.) Cette lettre fur les monnoies en F ran c e ,
marque Caen. Suppl. II. 88. a.
■ Signification du c en muf i quec barré , c fol l i t , ou c
fo l fa ut. IL 474. b. ■ ^
• c , (Mufiq. ) figne de la prolation mineure imparfaite ,
dans les anciennes mufiques, 8c dé la mefure à quatre tems
dans la nôtre. Autres ufages de ce figne dans la mufique
ancienne 8c dans la moderne. Suppl.JL 88. a.
Sur la maniéré de former cette lettre en écrivant, voyez
ÉCRITURE.
C A
C A A -A P IA , (B o ta n .) petite planté du Brefil,, ia def-
cription. Vertus qu’on lui attribue. Ufage qu’en font les
liabitans du Brefil. IL 474. b.
C A A -A T A Y A , defcription de cette plante du Brefil. Sa.
propriété médicinale.' IL 474. b.
C A A B Â ou Coba, ou Caabata, ou B orka, ou Borkata,
■ ( Géogr. ) noms du fameux temple de la Mecque , où tous
les Mufulmans doivent aller en pèlerinage, 8c yers lequel ils
fe tournent lorfqu’ils prient. Defcription de ce bâtiment.
Suppl. IL 88. a. - -
Caa ba. Suppl. I. 308. a. 8c XÎI. 283. a. Adminiftrateur de
c e temple. IV . 197. a. Préfens que le fultàn y envoie.
Suppl. I. 508. a. Pierre nôire confacrée dans ce temple. XII.
584. a. ^
C A A C IC A , defcription de cette plante du Brefil. Ses propriétés.
IL 474. b. .
C A A -E T IM A Y , defcription de cette plante du Brefil.
IL 474. b. Qualité 8cpropriété de cette plante. Ibid. 47e.a.
C A A G H 1Y N IT O , defcription de cet arbrifl'eâu du Brefil.
Les Negres en mangent les baies. Propriété de fes feuilles pul-
vérifêes. IL 473. a.
C A A G U A -C U B A , defcription dé cet arbre. Qualité
de fon écorce 8c de fon bois. Caraétere de fon fruit. IL 473 . a.
C A A N A , ( Géogr. ) v ille d’Egypte. Sentimens fur fon
ancienneté. Sa fituation. Monumens d’antiquité dans cette
ville. Son commerce. Suppl. II. 88. b.
C A A N T IE , ( Ichthy. ) nouveau genre de poiffon des
Moluques. Sa defcription 8c fes moeurs. 2eefpece, caantie de
Manipe. Defcription, moeurs 8c ufages de ce poiffon. Claflification
de ces deux efpeces. Suppl. IL 88. b.
C A A -O P IA , deferiptipn de cet arbre du Brefil. IÏ. 473. a.
Tems de fes fleurs 8c de fon fruit : larme qu’on en tire
par incifion, 8c qu’on diffout dans l’elprit-de-vin. Propriétés de
cette gommé. Ibid. b. ■
C A B , mefure hébraïque , la 6e partie du féah 8c la 18e
de l’épha. Ce que contenoit le càb en mefure de Paris. La
mefure dont il eft fait mention, IV . Rois vj. 27 , étoit le
quart du cab. Autres noms qu’on lui donne. Lé cab étoit différent
du cad. IL 473. é.
Tome 1.
G A B A C â fc c aW e ts en Ruflie. Ils appartiennent aü fouvé-
rain qui e f t i e feul cabarerier de fes états. Revenus qu’il en
retire. IL 473. b,
CA BA LE . ( P/iilof. ) Cabale jiuye. II. 473. b, Zele du
fameux Jean r ie de la Mirandole pour relever la cabale 6c.
la mettre au niveau des autres fciences. Origine de la cabales
Rêveries des Juifs fur ce fujet. Ibid. 476., a, G’étoit la coutume
des Orientaux d’avoir une fciénce myftérieufe qu’ils
cachoient à la multitude. Signification du mot cabale. Elle
formoit chez les Juifs cette lcience myftérieufe } comme le
prouve un paffagé cité de Jochaides , écrivain .cabaliftique*
Conjèéhires fur ce que renfermoit le fonds de cette fcience.
Comment elle dégénéra. Diftinétion entre la cabale 8c la
philofophie' cabaliftique. Ibid. b. On ne doit point chercher
l’origine de la philofophie cabaliftique chez les Juifs de la
Paleïtine. O n ne peut doutèr qu’elle ne vienne d'Egypte*
Div'sjion de la cabale, en contemplative 8c en pratique: La
pratique en partiCTiller confifte à opérer des prodiges par
l’arrangement de certains mots de l’écriture. Raifôns que
les partifans de la cabale pratique, donnent pour en fou-*,
tenir la réalité. Ibid. 477. a. La cabale contemplative efli
de deux efpeces ; l’une littérale , qui eft une explication
fecrete , artificiellé 8c fymboliqiie de l’écriturê fainte. Ibid, bt
L’autre philofophique : elle fe divife en deux efpeces ; dont
l’üne s’attache à la connoiffance des perfections divines 8c
des intelligences céleftes, 8c s’appelle mercava ; l’autre roule
fur l’étude du monde fublunaire, 8c s’appelle berefehit. C e
qu’en dit Maïmonides. I l n’eft pas permis aux maîtres d’expliquer
l e mercava devant leurs difciples : raifons qu’ils en
donnent. Diverfité de fentimens entre ceux qui ont voulu
l’expliquer. Ibid, 478. a. Explication philofophique du nom
de Jéhovah donnée par les cabaliftes. Ibid. b. Conféquences
qu’ils tirent de cette explication par rapport .au gouvernement
du monde , 8c à celui du peuple J u if en particulier.
Ibid. 479. a. On rapporte aüflï à la cabale réelle l’alphabet
aftrologique 8c célelte qu’on attribue aux Juifs. Auteurs caba-,
liftes qui parlept de cet alphabet. Ibid. b. Principes b fonde-,
mens de la cabale philofophique. Premier principe , de rien
il ne fuit rien. Sentiment des cabaliftes fur la création , différent
de celui des chrétiens. Ils prétendent que D ieu a fait
fortir les êtres de fon propre fonds par vo ie d’émanation.,
Ibid. 480. a. Seiîtiment qu’ils ont tiré *de la philofophie des
Gentils. Défenfe du fentiment des chrétiens fur la création,
contre celui des cabaliftes 8c de Spinofa. Ibid. b. En quel fens
eft vrai cet axiome : rien ne fe fa it de rien. Deuxieme & troi/iernè.
principe. Aucune fubftance, 8c par conféquent la’ matière, n’a
pu fortir du néant. Quatrième principe. La matière ne doit
point fon origine à elle-même. Cinquième principe. De-là il
luit qu’il n’y a point de matière proprement dite. Sixième
principe. To ut ce qui e ft, eft elprit. Septième principe. Ce t
efprit eft incréé, éternel, intelleéluel, &c. néceffairement.
exiftant. Huitième principe. Ce t efprit eft ŸEnfoph ou le Dieu
infini. Neuvième principe. 11 eft néceffaire que’ tout ce qui
■ exifte en foit émané. Dixième principe. Plus les ehofes qui
en émanent font proche de leur fource, plus e lles font grandes
8c divinîs, <S*c. Onzième principe. Le monde eft diftingué de
Dieu comme un effet de fa çaufe, &c. Le monde étant émané
de Dieu doit être regardé comme Dieu même. Ibid, 481. a.
Explication des féphirots ou des fplendeurs. Il y a dix féphi-
rots ou fplendeurs; la couronne, la fageffe, l’intelligence, la
fo r c e , la miféricorde, la beauté, la viétoire , la gloire, le
fondement 8c le royaume. Selon la plupart, ce font les perfections
8c les attributs de la divinité. Ils imaginent des canaux
par lefquels les influences d’une fplendeur le communiquenc-
aux autres. Ibid. b. Ils appellent ces attributs les habits de
D ieu , parce qu’il fe rend plus fenfible par leur moyen. Ils
difent aufli que c’étoient les inftrumens dont le fouverain
architefte fe lervoit. Enfin, que ce ne font pas-là feulement
des n om b re sm a is des émanations qui *fortent de l’effence
divine. L'Enfoph qu’on met au-deffus de 4’arbre féphirotiquo
eft l’infini. Ibid. 48.1. a. Les trois premières fplendeurs font,
beaucoup plus excellentes que les autres. Cependant c’eft à,
tort que quelques doCteurs chrétiens ont prétendu trouver
par-là le dogme de la Trinité enfeigné dans la cabale. La
couronne eft. la première des grandes fplendeurs, &c. O n
l’appelle le non-être, parce qu’elle fe retire dans le fein caché
de Dieu. Ibid. b. La fécondé, émanation eft la fagefle , 8c la
troifieme l’in telligence, &c. A chaque féphirot, on attache
un nom de Dieu , un des principaux anges, un.e des planètes
un des membres du corps humain, un descommandemens de
la lo i, 8c de-là dépend l’harmonie de l’univers, &c. Il y a
vingt-deux canaux qui fervent à la communication de tous
les féphirots. Ces lignes ou canaux ne remontent jamais,
F f f