Ci 8 ESC
fervitude réelle & la perfonnelle. La fervitude des étrangers
chez les Juifs étoit exceffive. Loix par lefquelles Moite
tâcha d’adoucir leur condition. Ibid. b. Précepte fondé fur la
nature 8c la religion , que donne S. Paul en faveur des
efclaves. Les Lacédémoniens furent les premiers de laG re c e
qui introduifirent l’efclavage. En quoi confiftoit celiu des
Ilotes. Cette condition étoit extrêmement adoucie chez les
autres peuples de la Grece. Etat des efclaves dans Athènes.
L ’humanité exercée envers les e fclaves, prévient les dangers
que l’on pourroit craindre de leur trop grand nombre. Ibid.
03 ç. a. Les premiers Romains traitoient leurs efclaves avec
plus de bonté que ne l’a jamais fait aucun autre peuple.
Q u el étoit leur plus grand châtiment. Multiplication des
efclaves par le mariage, leur é tat dans la famille. Comment
chaque efclave cherchoit à faire profiter fon pécule. Une
fois enrichis, les efclaves fe rachetoient & devenoient
citoyens. La fervitude devenue plus dure 8c plus rigoureufe
à mefure que le luxe s’introduifit dans Rome. Loix cruelles
qu’on fit contre les efclaves pour la sûreté des maîtres. Ibid,
b. Loi de Claude en'faveur des efclaves. Réflexions qui
démontrent l’injuftice des loix qui furent faites contr’eux :
guerre*à laquelle cette inhumanité donna lieu. Douceur de
l’efclavage chez les Indiens au déçà du Gange. Les efclaves
des peuples Amples, laborieux, font plus heureux que partout
ailleurs. Etat des efclaves des anciens Germains. Quelle
fut leur condition, lorfque leurs maîtres eurent conquis les
Gaules , fous le nom de Francs. Ibid. 93 6. a. Leur fervitude
étant devenue* plus dure 8c plus accablante , ils firent en
1108 cette fameufe révolte qui aboutit à leur procurer l’af-
franchiffement. D ’ailleurs les rois déterminés à abaiffer les
feigneurs prirent le parti d’affranchir les efclaves. C ’eft à
quoi travaillèrent Louis le gros , Louis V I I I & Louis X ,
dit Hutin. Termes de l’édit donné par ce dernier. C e ne
fut que vers le quinzième fiecle que l'efclavage fut aboli
dans la plus grande partie de l’Europe. Relies d’efclavage
qui s’y trouvent encore en certains pays. Contradiction fin-
guliere par laquelle les puiffances chrétiennes autorifent l’ef-
clavage hors de l’Europe. Ibid. b. Réflexions contre le droit
d’efclavage. Il bleffe la liberté de l’homme. Cette liberté eft.
11 étroitement unie à la confervation de l’homme , qu’elle
n’en peut être féparée que' par ce qui détruit en même tems
fa confervation 8c fa vie. Celui qui veut me rendre efclave
m’autorile donc à le. repouffer par toute forte de vo ie s , pour
mettre ma perfonne 8c mes biens en sûreté. O n ne peut dépouiller
un homme de fa liberté fans qu’il y ait donné lieu
par quelque aélion criminelle. C e qui rend licite la mort
d’un criminel, c’eft que la loi qui le condamne avoit été
faite en fa faveur : il n’en feroit pas de même de la loi de
l ’efclavage ; elle feroit dans tous les cas contre l’efclave.
Ibid. 937. a. Il répugne à la raifon qu’un homme puifle
donner fur fa vie un droit qu’il n’a pas lui-même, ni qu’il
puifle fe vendre. La loi civile qui a permis aux hommes le
partage des biens, n’a pu mettre au nombre des biens une
partie des hommes qui doivent faire ce partage. L’efclavage
choque toutes les formes de gouvernement. On rie peut
dire qu’il foit jamais néceflaire. Il n’eft utile ni au maître,
ni à l’efclave. Ibid. b. L’efclavage eft humiliant pour l’humanité
même qui eft dégradée. Il ne peut être coloré ni
par le droit de la guerre , ni par le droit d’acquifition, ni
par celui de la naiffance. Si l’efclavage étoit fondé fur la
nourriture , il faudroit le réduire aux perfonnes incapables
de gagner leur v ie ; mais on ne yeut pas de ces efclaves-là.
Ibid. 938. a. C ’étoit une prétention orgueilleufe que celle
des anciens Grecs , qui s’imaginant que les barbares étoient
efclaves par nature, penfoient pouvoir avec juftice les aflu-
jettir. C ’eft aller contre lé droit des gens 8c de la n ature, de
penfer que la religion chrétienne autorife à réduire à l’ef-
qlavage ceux qui ne la profeffent pas. Autre p rétexte réfuté.
Examen de la queftion, s’il n’y a point de cas ni de lieu où
l ’efclavage dérive delà nature des chofes. Dans les gouver-
nemens arbitraires où l’excès de l’efclavage politique anéantit
la liberté c iv i le , on a une grande facilité à fe vendre. A
Achim tout le monde cherche à fe vendre. Dans les états
defpotiques, où l’on eft déjà fous l’efclavage poli tient e , l’efclavage
civil eft plus tolérable qu’ailleurs. Ibid. b. Dans les
états mahométans , la fervitude eft récompenfée par la pa-
refle dont on fait jouir les efclaves qui fervent à la volupté.
Ibid. 939, «.
Efclavage. L’efclavage politique 8c civil eft né de la v io lation
du principe d’égalité naturelle. V . 415 .a . D e l’efcla-
vage chez les Hébreux. X V . 123. a. X V I . 9x4. a . XVII .
543. b. En quels cas chez les Romains l’homme perdoit
fa liberté naturelle. IX. 471 . b. Efclavage des débiteurs
kifolvables chez les premiers Romains. XI. 125. b. 126. a.
X V I I . 54S. b. 349. a. 331 .b . D e l’efclavage des prifon-
niers de guerre. XIII. 387. a. Peine qui étoit infligée à ceux
oui voloient des perfonnes libres pour les vendre comme
efclaves. X II. 680. a , b. D e l’efclavage cliez les Germains
J. 480. a. V . 118. a. Efclavage des femmes* chez lés- Orien-
E S C
taux. V I . 469. b. L’efclavage aboli chez les chrétiens. D e
l’efclavage dei Negres. IX. 471. b. XI. 79. b. — 83. a.X V I .
332. b. 333. u. Pourquoi Louis X III y confentit. XIII. 93-,
b. Efclavage des payfans de Lithuanie. IX. 592. a. Efclavage
des chrétiens dans le royaume de Maroc. X . 133. b.
Réflexions de M. de Montefquieu fur l’efclavage civil. V.
xj. a. Note. Réflexions contre l’efclavage domeftique , XIII.
102. b. 103. a. contre l’efclavage établi encore aujouÆ’hui
parmi les chrétiens. X V I I . 3 3° - a- 5
Esc lava ge , ( Comm. ) droit que l’on fait payer aux
François en Angleterre. V . 939. a.
Esclavage , ( Metteur en oeuvre) V.,9.39. a.
o E S C L A V E , ( Jurifp. ) l’état de fervitude perfonnelle eft
une inveimon du droit des gens. Quels furent les premiers
efclaves, & les premiers peuples qui en firent. Les égyptiens
, les Grecs , les Romains avoient des efclaves. Différence
que les Romains mettoient entre ceùx qui après avoir
mis bas les armes fe rendoient, 8c ceux qu’ils prenoient
les armes à la main. Autres maniérés dont le i , Romains
s’en procuroient. Hommes libres qui fe vendoienr eux-me»
mes, V . 939. a. Enfans nés efclaves. O n réduifoit aufli en
-efclavage ceux qui s’ètoient rendus indignes de la liberté.
Diftinélion des efclaves par difterens titres , félon l’emploi
qu’ils avoient chez leur maître. Ibid. b. Etat des efclaves chez
les Romains, droits dont ils étoient déchus. Ibid. 940. a.
L e droit de v ie 8c de mort fur les efclaves adouci par Adrien.
Comment fe faifoit à Rome le commerce des efclaves.
Trois différentes maniérés dont fe faifoit l’affranchiffemenr.
Loi fufea caninia fur l’affranchiffement par teftament. La
coutume d’avoir des efclaves a duré encore chez plufieurs
nations depuis l’évangile. I l ÿ avoit autrefois des efclaves
en France. Loi de Cliildebert en 334 contre les débauches
des efclaves. L’état de fe rf étoit mitoyen entre la fervitude
8c la liberté. Louis le g r o s , S. Louis Sc fes fucceffeurs
travaillèrent à abolir l’efclavage. I l y a cependant encore dans
quelques coutumes des ferfsde main-morte. 11 y avoit même
encore quelques efclaves en France dans le treizième fiecle.
Mais aujourd’hui toutes perfonnes y font de condition libre.
Ibid. b. Des efclaves des ifles françoifes de l’Amérique. Edit
du mois de mars 1683 , appelle le code noir fur les efclaves
de ces ifles. Difpofitions de c e t édit fur la religion des efclaves
, l’obfervation du dimanche, le concubinage des hommes
libres avec leurs e fc la v e s , le mariage & l’état des
enfans des efclaves , leur inhumation. Ibid. 941. a. Régle-
mens de police pour la sûreté publique contre les eiclav
e s ; réglemens concernant le commerce, relatifs aux efclaves.
Ceux qui regardeut les obligations impofées aux
maîtres. Ceux qui concernent le pécule des efclaves. Ibid,
b. Les efclaves ne peuvent être revêtus d’aucun o ffice,
ni efter en jugement. On peut les pourfuivre criminellement.
Loix pénales contr’eux. Des efclaves confidérés .
comme biens meubles dont on peut difpofer. Ibid. 942. a.
D e la faifie des efclaves. Effets du bail judiciaire fur les
efclaves attachés à l’héritage qui eft l’objet de ce bail. D e
l’affranchiffement des efclaves , 8c de l’état des affranchis.
C e que doit obferver un maître qui v eu t amener ou env
o y e r un efclave en France. Ibid. b. Défendu à toute
perfonne de fouftraire en France les efclaves negres de la
puiffance de leurs maîtres. Etat des efclaves envoyés on
amenés en France. Un efclave q u i, après avo jf quitté la
colonie s’eft retiré en France fans la permiffion du maître,
n’a point acquis pour cela la liberté. Les habitans des
colonies qui fe font retirés en France 8c veulent vendre
leurs habitations, doivent renvo yer dans l’efpace d’un
an leurs efclaves dans les colonies. Loix à confulter. Ibid.
943. a. \ . , 8
Efclave. Des efclaves chez les Hébreux : deux fortes
d’efclaves. X V . 123. a. D e ceux qui vendoient leur liberté.
X V I . 914. a. Des efclaves cheç les Romains : noms des efclaves.
X l. 20X. a. Famille des efclaves. V I . 392. a. Habit
des efclaves. X V I . 743. b. Efclaves qui étoient ffeftinés à
garder les malades. III. 336. b. Efclave de pe'mè. X . 727.
b. Sort des biens d’un homme libre qui fe vendbit lui-même.
X V . 399. b. Efclaves que les Romains nommoient addifli.
I. 128. b. Peine d’un efclave fugitif. V II . 360. a. X V . 319.
a. Lorfqu’un efclave étoit fujet à s’échapper, il falloir en
avertir celui qui l’achetoit. V II . 360. a. Supplices des efclaves
chez les Romains. XII. 230. b. Guerre des efclaves.
V II . 697. b. Femme efclave qu’ils dppelloienr quaftUuria.
XIII. 694. a. A6tes héroïques de quelques efclaves ^ 0™a.’.n»s
dans le tems des proferiptions du fécond triumvirat. X V I .
(>73. b. — Comment les Germains traitoient leurs efclaves.
V . T i 8. a. — Des efclaves chez les Turcs : _des femmes
efclaves. X. 1x3. b. Des efclaves du grand-feigneur. IX.
139. a . Vente des efclaves à Conftantinopk- IV . 39. a. Prix
des efclaves de Mingrélie. X. 347- Enfans que le grand-
feigneur acheté des Tartares ou qu’il prend en guerre. 1.
17 1. b. Enfans levés en forme de tribut chez les Turcs 8c
réduits à l’efclavage. V I I I . 366. b. Sur les' efclaves negres,
voyei
E SD
voyez Ce dernier mot. Efclaves attachés à la glebe. V II .
706. b. Efclaves appellés f e r f s. X V . 82. b , &c.
E S C L A V O N . ( Hifl.mod. ) Langue Efclavonne. V . 943.
a . Elle pafle, après l’A ra b e , poiir la langue la plus répandue.
Pays qu’habitoient autrefois les Sclaves. D ’où ils étoient
originaires. Signification du mot fclava. Ibid. b.
Efclavons, carafleres, v o y e z Illyriens. Bible en langue
efclavonne. II. 226. a. Anciens Efclavons , voye^ Slaves.
E S C LA V O N IE . ( Géogr.) ancienne &*nouvelleEfclavonie.
Leur fituation. Etendue de ce dernier pays. Sa divifion. Suppl.
II. 870. b. ™
E S C OM P T E , ( Arith. Comm.) remife que fait le créancier
lorfqu’il eft payé avant l’échéance du terme. Efcompter
fur une lomme , c ’eft en féparer les intérêts qui étoient confondus
avec le capital. Deux maniérés d’énoncer l’efeompte.
Terme d’efeompte. Elémens qui entrent néceflairement dans
toutes les queftions de ce genre. V . 943. b. Exemples d’ef-
comptes. Un homme doit 1344 liv.payables dans quatre ans;
fon créancier offre de lui efcompter à raifon de 3 pour
cent par an, s’il paie aéhiellement; acceptant l ’offre, que doit-
il payer ? L e même exemple retourné. Second exemple ; un
homme doit 2000 liv. payables dans deux ans ; on offre de
lui efcompter à raifon de cinq pour cent par( an, du jour qu’il
pourra anticiper le paiement; il paie au bout de fept mois;
quelle' fomine doit-îf compter ? L e même exemple retourné.
Ibid. 944. a. La réglé de change n’eft fouvent qu’une réglé
d’efeompte. Exemple ; un homme comptant -à un banquier
une fomme de 3000 liv re s , de combien fera la lettre qu’il
en rec e v r a , fuppofé le change à trois pour cent ?
On ne connoît dans le commerce que l’efcompte qui cor-
refpond à l’in térêt fimple. Autre efpece d’efeompte relative
à l'intérêt redoublé, v o y e z ce mot. Démonftracion algébrique
de la réglé d’efeompte. Ibià. b. V o y e z Excompte.
E S CO P ER CH E , ( Méch. ) différentes machines appellées
de ce nom. Suppl. II. 870. b.
E S C O R T E , terme de guerre. Les efeortes doivent être proportionnées
aux différons corps de troupes qu’elles peuvent
avoir à combattre. Gomment elles doivent être placées auprès
du convoi. C e qu’elles doivent faire. V . 943. a.
Efcorte de convoi. IV . 170. a , b.
Escorte ( Droit d‘ ) établi en Allemagne ; en quoi il con-
fifte. Origine de ce droit. Cenféquences de ce droit à l’égard
du prince qui le poffede. V . 943. a.
ESCRIME. Définition. V . 943. a. Il n’eft permis en Allé
qu’aux princes 8c aux nobles de s’adonner à cet exercice.
D u tems de Montaigne , la nôbleffe évitoit la réputation de
favoir faire des armes. En quoi confiftent les leçons du maître
deferime. Elémens de l’efcrime. Ibid. b.
Efcrime. Ce t exercice pratiqué chez les Romains. Suppl.
IV . 668. b. En quoi conflue l’adreffe d’un eferimeur. I. 766.
b. Sentiment délicat d’un eferimeur. X V . 38. b. Leçons pour
bien tenir l’épée. X. 34. b. Détails fur l’art de l’efcrime , contenus
dans le IV volume des planches. L’étude de l’efcrime
ne doit pas fe borner à l’exercice de l’épée feule. V . 312. a.
E SCU B A , efpece de liqueur forte. X V I I . 523. a .
EL CU L AN U S , (Mythol.;) Voye{ Æsculanus.
ESCULAPE. (Mythol. ) Hiftoire de -ce dieu de la médecine.
V . 947. b. Son premier temple à Epidaure. Comment
on le repréfentoit. Ses fymboles. Ses fils oc fes filles. Div e r-
fes obfervations fur fes temples ; fes guérifons ; fa ftatue.
Hiftoire de l’introduélion du culte d’Efculape à Rome. Caufe
de la ceffation de la pefte dans cette v ille à' l’arrivée d’Efculape.
Ibid. 948. a.
Efculape. Ûiftinétion de deux Efculapes , l’un égyptien,
l’autre grec , celui-ci auteur de la médecine clinique. VIII.
a n . a. Hiftoire d’Efculape médecin. X. 283. b. Ufage qu’il
faifoit de la mufique pour la guérifon des maladies. 903. b.
Temples d’Efculape. X V I . 7 1 . b. dans l’île de Cos , IV . 290.
a- à Pergame , XII. 3 33. b .'i S icÿone , X V , 169. a. à Titana
dans la S tcyonie. X V I . 3 3 3. a. Sacrifice qu’on lui faifoit-après
une maladie. IV . 179. a. O racle d’Efculape. XI. 339. a. Miracles
qu’on lui attribuoit. Ibid. Il paroît que ce dieu étoit
invoqué pour les maladies des animaux , comme pour celles
des hommes. XI. 961. b. Réponfes d’Efculape à Irene dans
la Bruyere. X V I I . 249. a. Le ferpent lui étoit confacré. X V .
109. b. Figure fymbolique d’Efculape. X V . 730. a. 734. a.
E SCURIA L , ( Hift. mod. ) un des lieux de la réfidence
des rois d El pagne. Situation du village de ce nom. Monaf-
tere que Philippe I I y fit bâtir. L e roi 8c la reine y ont leurs
appartemens. Y . 948. a. Chapelle qui eft le lieu de la fépul-
ture des rois 8c des reines d’Efpagne. Bibliothèque renfermée
dans ce monaftere. Dépenfes faites pour la conftruélion de
l’Efcurial. Une partie de cet édifice brûlée en 1671. Ibid. b.
Efcurial. Sur la bibliothèque de l’Efcurial , v o y e z II.
233. é.
ESDRAS. ( Théol.) Livres d’Efdras & de Néh émie. Q ualités
8c travaux d’Efdras. Révifion qu’il fit des livres faints.
Les deux livres d’Efdras font canoniques. Obfervation fur
le troifieme 8c quatrième livres dits d’Efdras. Comment il
E S P 629
écrivît les lïvtes i|üî le cwmpofatt. La Cynagoguè a ajoeté
d autres livres à ce canon. V . 948. E
Efdras. Soin qu’il prit des livres facrés. IL 229-. a . 604,
a. Services qu il rendu a fa nation : ces fervices exprimés
dans la fignification meme de fon nom. VIII. 82. b. Pourquoi
il n’y a point de targum fur le livre d’Efdras. X V . 0 12. a.
E S K IM A U X , (Géogr.) peuple fauvage de l’Amérique*
feptentrionale. C e font lès fauvages des fauvages. Chez eux
tout eft féroce 8c prefque incroyable. Leurs moeurs 8c ufa-
ges. Les Danois les ont découverts les premiers. Commerce
des Eskimaux a vec les habitans de Québec. Défiance avec
laquelle il faut lire les relations qu’on en donne. C ’eft le
peuple de toute l’Amérique le moins connu. V. 949. a
Eskimaux. Leur petite taille. Suppl. I. 344. b. Pourquoi ils
permettent aux femmes d’avorter. V I . 433. a. D eu x principes
, 1 un du bien , 1 autre du m a l, reconnus par eux. X V I I .
371. J. Lunette dont ils fe fervent pour garantir leurs y eu x
de 1 împremon de la neige. 670, b.
„ . | . S° P E Catcfterc fc fe s éloge.
fic tion de Fhiloftrate lur cet auteur. Abrégé de fa vie , f , h
E S O T E R IQ U E , Doélrine. Voye^ Ex o t e r iq u e ! 35
j , (çMétaphyf ) Les philofophes en ont donné des
définitions fort différentes 8c même tout oppofées. Philofophes
qui lo n t diftingue de-la matière. Newton croyoit que
lelpace étoit le fenjorium de Dieu , 8c l’immenfité de Dieu.
Clarke a foutenu le fentiment de Newton contre Léibnitz,
qui pretendoit que 1 efpace n’étoit que l’ordre des chofes
coexiftantes. Les partifans de l’efpace abfolu 8c r é e l, appuient
leur idée de tous les fecours que l’imagination lui prête. V .
949. b. Enfuite ils font fentir la difficulté qu’il y auroit pour
les corps de fe mouvoir, dans les paroles citées de M. Clarke
à M. Léibnitz : ou l’efpace eft un néant , dit Clarke , ou
une fimple id é e , ou une fimple relation ; ou il eft la ma-
tiere , ou quelque forte de fubftance , ou enfin une propriété
de la même maniéré que la durée. C ’eft à cette dernière
fuppofition que ce philofophe s’arrête, après avoir prouv
e la fauffeté des précédentes. Ibid. 930. a. Dieu n’exifte
p o in t , ajoute-t-il, dans l’éfpace ni dans le tems ; mais fon
exiftence eft la caufe de l’efpace 8c du tems. L ’efpace , difent
au contraire les Léibnitziens, eft quelque chofe de purement
relatif comme le tems ; car s’il étoit une propriété, il devroit
l’être de quelque fubftance. Si l’efpace eft une réalité abfo-
lue , il fera plus fubfiftant que toutes les fubftances : tous
k s attributs , même de Dieu » conviendront à l’efpace. Si
l’efpace étoit un être abfolu , il y auroit quelque chofe dont
il feroit impoffible qu’il y eût une raifon fuffifante. D e
quelle maniéré, félon les Léibnitziens , nous venons à nous
former une idée de l’efpace. C e t examen peut fervir à découvrir
la fource des illufions que l’on s’eft faites fur la nature
de l’efpace. Ibid. b. To ute l’étendue, félon ces philofophes
, doit être conçue comme étant uniforme, fimilaire ,
8c n’ayant point de détermination interne qui en diftingue
les parties les unes des autres , puifqu’étant pofées comme
l’on voudra , il en réfultera toujours le même être. Comment
il arrive que l’étendue nous paroît diftinéle du tout
r é e l, dont nous l’avons féparée par abftraélion , 8c que nous
nous figurons qu’elle peut fubfifter par elle-même. Ibid. 931.
a. Coiriment les Léibnitziens prouvent qu’ils ont raifon de
définir l’efpace , l’ordre des coexiftans, c’eft-à-dire, la ref-
femblance dans la maniéré de coexifter des êtres. Pourquoi
cet être idéal d’étendue que nous nous formons de la pluralité
8c de l’union de tous les êtres , nous paroît une fubftance.........
Cependant, ajoutent-ils , l’efpace n’eft pas les
chofes mêmes ; c’eft un être qui en a été formé par ab-
ftraffion , &c. L ’efpace eft aux êtres réels , comme le nombre
aux chofes nombrées. Ibid. b. Réflexion de M. Muff-
chembroek fur la nature de la queftion dont on vient de
s’o c tu p e r , & fur toutes ces difputes touchant la poflïbilité
ou l’impoffibilité de l’efpace. Inutilité de cette queftion par
rapport à la géométrie 8c à la phyfiqüe. Ibid. 932. a.
Efpace , v o y e z Lieu, IX. 493. b. 496. a. 8c l’article Etendue.
V I. 43. b. 8cc. Ordre 8c difpofition dans les chofes 8c
dans l’efpace : partage de Newton fur ce fujet. Définition de
Felpace par Leibnitz. III. 390. b. IX. 378. a.
Espace. ( Géom. ) Efpace parabolique , elliptique , &c. V .
932. a. V o y e z Etendue.
Espace. (D ro it civ il) On met au rang des immeubles
l’efpace. O n le divife en commun 8c en particulier. La pof-
feffion de l ’elpace qui eft perpendiculaire au fol d’une pof-
feffion , eft abfolument néceflaire pour la pofleffion du fol.
V . 932. a. Ufage que le propriétaire peut faire de l’efpace
qui ell au-deffous de fon fol. Ibid. b.
Espace. ( Mufique ) V . 932. b.
Espace, f Imprim. ) V . 932. b.
ESPACER. ( Jardin. ) Diltance à laquelle on efpace les
arbres dans les allées, à la campagne, dans les vergers , dans ‘
les efpaliers , &c. V . 93 2. b.
ESPA D E ou Efpadon ( Cordier ) palette à efpader le chanvre.
Efpade , façon que l’on donne à la filaffe après qu’elle
V V V v y v v