ï6q BEA
dû beau. - La vérité de l’expreffion, quand elle eft v iv e , Sc
rra’on fuppofe une grande difficulté à l’avoir faifie, fait dire
encore de l'imitation qu’elle eft belle quoique le modèle ne
foit pas b e a u .- I l en eft de la poéfie comme de la peinture.
L ’ouvrage peut être b eau , fans que l’objet le fo i t , .ii:l'intention
eft.grande & le but important. - Notre admiration
,fe mefure aux difficultés que l’artifte a dû vaincre, 8c à la
force de génie qu’il a fallu pour les furmonter. - De-là vient
■ que fi l’art veut s’aider de moyens naturels pour faire fon
■ iliufion , 8c pour produire fes effets, il retranche de fes beautés
, de fon mérite & de fa gloire. Ibid. b. - L e pathétique , ou
.rexpreftion de la fouffrance, n’eft pas une b elle chofe dans
fon modèle ; & c’eft peut-être ce qu’il y a de plus beau dans
l ’imitation. - On peut dire qu’il y a du vague dans les caractères
que nous donnons au beau : mais il y a auffi du vague
.dans l’opinion qu’on y attache; Fidèe en eft fouvent faftice,
8c le fentiment relatif à l’habitude 8ç au préjugé. Ibid. 841. a.
Beau: en quoi confifte le beau dans les ouvrages de la nature
& de l’art. XII. 142. b. D ’où dépend le fentiment du
“ beau phyfique dans quelques arts. IV . 49a. b. Accord entre
* les hommes fur les jugemens qu’ils portent, touchant ce qui
eft beau dans les arts. VI. 773. b. Goût des François pour le
beau. VII I. 871. b. 872.a. Réflexions fur le beau 8c fur le
laid. IX. 176. a , b. L ’idée du beau individuel dans les arts,
varie fans celî'e. Suppl: III. 642. b. D u beau idéal. 314. æ,
b, — ^ 19. a. Les anciens Grecs s’élevèrent dans tous les genres
au beau idéal. 257. a. C ’eft à nous en infpirer le g o û t , que
les beaux-arts doivent fur-tout contribuer. Suppl. I. 387. b.
8cc. Sur le b eau, voye[ Nature, (belle).
Beau , jo l i , ( Synon. ) différences entre ces mots. IL 181. a.
B e aux , ce que les Anglo.is entendent par-là. Les beaux
font à-peu-près en Angleterre ce que les petits-maîtres font
en France. II. 181. *.
Beaux-Arts , ( Belles-lettres. Philçfoph. ) Suppl. I. 587. a , b.
— 596.#. . . ..
B E A U B O U R G , célébré auteur françois. IV . 681. b.
B E A U C A IR E , ( Géogr. ) obfcrvntion fur l’efpace qui fépare
cette v ille de la mer. Suppl. II. 189. b. Moyen propofépour
fOn arrofement. Ibid. 190. a.
B E A U CH Ê N E , maître écrivain. IX. 907. b.
B E A U C O U P , plufieurs, ( Synon. ) différences entre ces
mots. IL 181. b.
B e a u c o u p , abondamment, copieufement, bien, ( Synon. )
IV . 177. a. Obfervations lur le mot beaucoup. I. 73-4. a.
BE AU FR EM O H T , obfervations fur quelques perfonnes
de la maifon de ce nom. Suppl. IV . 774. b.
B E A U G E N C Y , ( Géogr. ) ville de France dans l’Orléa-
n c is , avec titre de comté. Tribunaux qui y font établis.
Suppl. I. 841. a. Affemblées d’évêques tenues dans ce lieu ,
au douzième fiecle. Ibid. b.
■B E A U G R A N D , n:laltre écrivain. IX. 907. b.
B E AU H A R N O IS , ( M. de ) gouverneur du Canada.
Sitppl.ll. i 62. a.
B E AU L IEU , (de ) maître écrivain. IX. 907. b.
B E A UM A N O iR , ( Jean de ) feigneur de Lavardin. Suppl.
III. 7 1a . «2.
B E A U M E , ( Gécgr.) bailliage 8c ville du comté dcBourgC>
gne. Suppl. I .8 4 1. b
BEAUMONT-LE-:R O G E R , (Géogr.) ville de France en
N ormandie. Echiquier de cette ville. V . 260. a.
B E AU N E , (Gécgr. ) v ille ancienne , chef-lieu d’un canton
ipciîé pagus bclnifuir. Etabliffemens 8c fondations qui la
ndent remarquable. Mot de Louis X I , fur le chancelier
.Nicolas R olin, fondateur d’un hôpital dans cette ville. Beaune
-doit fur-tout fa renommée à fes excellèns vins. Grands jours
des ducs de la première & fécondé r a c e , tenus à Beaune.
-Ouvrage à comulter. Suppl. I. 841. b.
Beaune, Géogr. ) voye^ B e l n e n s is p a g v s . Parlement
de Beaune- X II. 41. b.
Beaune, (Jacques de") furintendant des finances: fa mort
•tragique. X . 686. b.
BEAUNE, (Renaud de) archevêque. X V I . 490. b.
B E AU PR E , ( Marine) mât couché fur l’éperon à la proue
des vaifleaux. Pofition de ce mât & fes dépendances, expliquées
par figures. Comment on l’gffermit. IL 182. a.
Beaupré, clamp de beaupré. III. 503 .b. Combaton de beaupré.
IV . 377. a. Haubans d e beaupré. VIII. 64. a. Paffer fous
Je beaupré. XII. 139. b.
BE AU RAINS, exploitation des houilles de ce lieu. VIII.
325. é..- Av
BEAU SOBR E, { Jfaac de j fa patrie, fes ouvrages.'XL
146. a. Suppl. IV . 469. a. .
B E AU T E , puiffance d’exciter en nous la perception de
rapports agréables. La beauté n’eft pasTobjet de tous les fens.
Elle peut l’être cependant du toucher contre le fentiment du
P. André. Un aveugle a des idées d’o rdre, de fymmétrie,
6 -c .I l.18 2 .a .
, > Beauté, principe de la beauté. Suppl. II.908. b. Il y a en
nous un feus de beauté antérieur ù laperfpeéliye de tous les
BEC
avantages que nous pouvons retirer de la beauté. XIII. 870.'
a. Plaiiir que nous donne la perception de la beauté en tout
genre. X ll. 142. b. La beauté de l’efprit eft effacée» par la-
beauté de l’am e, 8c celle-ci touchera toujours plus que la
première. 691. b. La beauté morale eft la même en tout
lieu. V I . 680. a. Suppl. IV . 998. b-. 999.' a. D e la beauté dans
les’ ouvrages dé l’art. V II . 766. b. 768. a. 803. a , b. En quoi
confifte la beauté poétique. Suppl. III. 643. a r b. Beautés
locales 8c beautés univerlelles dans la poéfie 8c l’éloquence.
Suppl. II. 386. a. Voye{ Beau.
Beauté-du corps, diverfité de fentimens fur la beauté d u -
vifage : recherches fur ce qui conftitue la beauté. V I. 773 .
a , b. Suppl. II. 346. a. Des proportions du corps, d’où réfultent
la grâce 8c la beauté. VII I. 260. a. Suppl. II. 344. b. La beauté
du corps fut un des appanages des anciens Grees! VII . 917. b.
Suppl. III. 233. b. Leurs idées fur la beauté. Ibid. 237. b. 238.
a. Caractères de la beauté du v ifag e chez ces peuples. Ibid.
237. b. Difputes de beauté qui fe faifoient anciennement eri
certains lieux de la Grece. X V I . 133. b. Beauté des femmes
de Tenedos. Ibid. Soin que les dames Romaines prenoient de
leur beauté. 382. a , b. 8cc. C ’étoitune beauté chez les anciens
d’avoir le front petit. V II . 338. a. La beauté a été quelque*-
fois l’effet du mariage. X. 118, b. Influence du climat fur la
beauté. Suppl. III. 233. b. Mere extravagante qui vouloit
défigurer fa fille , pour que fa beauté ne nuisît pas à fon falut-
IV . 990. a. Ufage du fard pour relever la beauté. V I . 40.8:
a , b. Des cofmetiques pour l’entretenir. IV . 2 9 1.-b. Perte d®
la beauté dans la vieilleffe.. XV II . 260. a. Idée- que les Ma-
caffarois ont de la beauté. IX. 786. a. b. Réflexions fur la laideur
8c fur.la beauté. IX. 176. a , b. En quoi confifte le merveilleux
dans la beauté phyfique. Suppl. IV . 998. b.
B E A U V A IS , (Géogr. j capitale au Beauvoifis. Obfervations
fur fon évêché 8c fa cathédrale. Suppl. I. 841. b. Sieges
qu’elle a foutenus. Fondation de l’hôpital général. Son commerce.
Hommes illuftres par leur naiffance, leur mérite 01»
leur favoir , qui font nés à Beauvais. Ibid. 842. a.
Beauvais, college de cette ville. Suppl. IV . 366. a.
Beauvais , ( Vincent de j antiquaire. Suppl. IV . 184. a.
B E A U V O IR , ( Claude de j récompenfe de fa valeurs
Suppl. 1. 893. b.
B E B R IA C U M , ( Géogr. j obfervations fur cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. I. 842. a.
BEBR1CES , ( Géogr. ) les plus anciens habitans de la
Bithyn ie , félon l’opinion des Grecs. Leur origine. Autres
peuples de ce nom, qui occupoient une partie de la Gaule
narhonnoife. Auteurs qui en ont parlé. Suppl. 1. 842. a.
BE C , ( Hifi. nat, ) fon ufage. Diverfîtés entre les becs
des oifeàux. IL 182. b.
Bec. Obfervations fur le bec des o ifeaux, fes variétés,*
fes ufages. X I. 436. b. Différence entre le b ec des oifeaux de
paffage 8c celui des oifcaux à demeure. 441. a. Bec du perroquet.
XII. 399. a.
Bec-CROISÉ , ( Ornith. ) oifeau ' qui ne diffère guere du?
verdier. Sa defeription. Changemens qui arrivent dans les-
couleurs de fon plumage. II. 182 .b. Hiftoire naturelle de c e t
oifeau. Ibid. 183. a.
Bec-croifé, ( Ornith. ) vol. V I . des planches. R egne animal,
planche 33. * •
B e c , gros-, oifeau ainfi nommé pour la groffeur de fon
bec relativement à celle de fon corps. Defeription. Hiftoire
naturelle de cet oifeau. II. 183. a. Gros-bec de Virginie. Ibid.
b. Voye{ GROS-BEC.
Bec-en-cifeaux, ( Ornith. ) vo l. V I . des planches. Regne
animal planche 39.
Bec-figue , de Saint-Domingue -, ( Ornith. ) vol. V I . des pi.
Regne animal, planche 42.
Bec roinpü ou déjoint, ( Fauconn. ) caufe de cet accident ;
remede. Xin. 216. b.
Bec de Grue , ( Botan. ) caraderes de ce genre déplanté.'
II. 183. b.
Bec de grue, ( Botan. ) XII. 3 60. a.
Bec , (Blafon ) Be c , (Bijout. ) Be c , ( Ecriture) I I . 183. b:
B e c , en terme d’épinglier. Bec d’âne, terme ufité dans,
plufieurs métiers. IL 183 . b.
Bec de canne, bec de corbin, termes en ufage dans divers
métiers. II. 184. a.
Bec de corbïn , de canne, de léfard, (Chirur.) inftrumens
de chirurgie. II. 184. a.
Bec de corbin, arme, inftrumens , uftenfile de ce nom.'
IV . 200. a , b . •
Bec de. CÔrbin j ( Gentilshommes au ) officiers inftitéus
pour la garde de la perfonne du roi. Leur nombre. Leurs
fondions. Diverfes acceptions du nom bee de corbin. IL 184. a:
Bec de grue, (Chirurgie ) in finiment deftiné particuliérement
à tirer les balles de plomb 8c autres corps étrangers
hors des plaies. Defeription de cet infiniment. IL 184. bé
Bec de LIEVRE, ( Chirurg, j difformité dans laquelle
la levre fupérieure eft fendue comme celle des lievres. O n
le diftingue en ancien 8c récent. Guérifon de celui-ci. Maniéré
B E D B E J Ht
de traiter le premier. II. 183. a. Ouvrage à confulter fur
cette matière. Ibid. b. I
Bec de lièvre, jeu de la nature. Suppl. 111. 332. a, b. 333. a.
D e la caufe du bec de lievre formé dans le foetus. IX: 302, b.
Aiguille pour le bec de lievre. I. 203. b. Nouvelle machine
pour guérir cette difformité. Suppl. IV . 6 1 1 . b. 83 3. a.
BE C A SSE , ( Ornith. ) defeription de cet oifeau. IL i 3 3. b.
Son hiftoire naturelle. D e la maniéré de chaffer aux becaffes,
à la pantiere 8c àux lacets. Préparation des becaffes en cui-
fine. Leurs qualités comme aliment. Ibid. 186. a.
Becaffe. Du paffage de la becaffe 8c de la becaffine. X I. 441.
b. Chaffe des becaffes à la pantiere. 826. b. 8c vol. III. des
planches, article C hasse , planche 12. Lieux dans les bois
où il eft plus commun d’en prendre , Suppl. I. 33. b. Becaffe
de mer. X II. 333. a.
Becaffe de mer, ou pie de mer. II. 186. a. Defeription de
cet oifeau. Sa nourriture. Lieux où on le trouve. Qualité
de fa chair. Ibid, b.
BECASSE, (Ichthy. ) poiffon de mer. O n l’a auffi nommé
éléphant. Defeription de ce poiffon. II. 186. b.
B E C A S S E AU , ( Ornith. ) efpece de becaffeau, nommé
canut. Suppl. H. 217. b. ■ ■■• '• • ■■ ■ ^ . ' ...
B E C A SS IN E , (Ornith.') defeription 8c hiftoire naturelle
de cet oifeau. H. 186. b. Maniéré de l ’apprêter. Ibid. 187. a.
B E C C A B U N G A , ( Botaniq. ) defcripti'on du grand, II. 187.
a. 8c du petit. Leur analyfe. Vertus qu’on leur attribue.
jbid. 'b.
B E C C A R Ï , (Barthelemi) phyfiologifte. Suppl. IV . 364. a.
B E C C A R IA , ( le P .) fes travaux fur l’éleélricité des nuages.
Suppl. III. 101. b.
B E C -F IG U E , ( Hifi. nat. ) très-petit oifeau qui eft à peine
de la groffeur de la linote ordinaire. Defeription. Il eft allez
difficile de le diftinguer par le moyen de la defeription. Il eft
excellent à manger. D e quoi il fe nourrit. Comment on l’apprête.
H. 18 y. b.
BE CHE , outil des jardiniers 8c des artilleurs. Beches
rondes 8c quarrées. Comment on s’en fert. II. 187. b.
B eche , ( Géogr. ) obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 842. a.
BE CHER , ( Jean-Joachim ) obfervations fur la vie 8cles
ouvrages de ce chymifte. X V . 477. b. X . 433. a. III. 434. b.
V I I I . 169. b. 170. a. Tro is terres de Becher, par lefquelles
il explique la nature des métaux. X. 429. b. X V I . 1 7 1 , b.
T e r r e mercurielle de Becher. X. 378. b. 379. a. Sa doctrine
fur la mercurification. 379. b. Voeu fingulier de ce chy-
mifte. II. 814. a.
B E CH IQ U E S , nom qu’on donne à tous les remedes indiqués
dans la toux. II. 187. b. Préparation d’un trochifque falu-
taire dans toute forte de toux. Ibid. 188. a.
Bechiques, différence entre ces remedes 8c les expe&orans.
V I . 287.*.
B E C K IN G T O N , ( Thomas ) X V . 334.3$
B E C K M A N , ( Chrétien ) X V I I . 706. b. .
B E CM A R E , efpece d’infeété. v o l. V I . des planches. R égné
animal, planche 77.
B E C T A CH IS , efpece de religieux chez les Turcs. Leur
fondateur nommé Beélak. C e fut lui qui nomma les Janif-
faires du nom qu’ils portent. Auffi font-ils très-attachés à fa
feêle. Moeurs 8c ufages des beêlachis. Autre feéle nommée
les beelafehites. Débauche dont on les accufe dans leurs alTem-
jblées. II. 188. a. Leurs idées fur Dieu. Ibid. b.
B E C U N E , ou brochet de mer. Poiffon. I l y e n a qu’on
appelle becaffes de mer. Pêche de ce poiffon. Danger de fa
morfure. Sa chair eft fouvent un poifon dangereux. II.
188. b.
B ED A S , peuples fauvages dans l’ifle de Ceylan. Comment
ils fe nourriffent. L eur v ie fauvage. II. 188. b.
B EDE , le vénérable, fa patrie , fes ouvrages. XI. 122. a.
B E D E A U , officier fubalterne dans les. umverfités. Sa
fonftron. Etymologie du nom de bedeau. II. i88.-Z>. C e qu’on
entend par bedeaux dans les églifes 8c p a r o i f f e s . 189. a.
Bedeau. Verg e du bedeau. X V II . 63. b.
B E D E G U A R , excroiffance fpongieufe du laurier fauvage.
Propriété qu’on attribue à fes cendres. II. 189. a.
B ED E SE , ( Géogr. ) erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 842. b.
B E D O U IN S , peuples arabes qui viv ent dans les déferts
8c fous des tentes. A qui ils font fournis. Us fe prétindent descendus
d’Ifmaël. Les Turcs paient un tribut au ch e f des Bédouins.
Contrées qu’ils occupent. Us font mahométans. Leurs
moeurs 8c ufages. II. 189. h.
B é d o u in s , (Hifi. mod. ) leur v ie vagabonde. Suppl. I.
301. -b. Leur gouvernement. Ibid. Peuple dont ils font def-
cendus. 63 2. b.
B E D O U S I , ( Botan. ) nom brame d’un arbriffeau toujours
v e rd , du Malabar. Ses noms en différentes langues. Defeription
, culture 8c qualités de cet arbriffeau. Maniéré de le clafler.
Suppl. 1. 84*. b. ■
. BEDR ÏEG ER , ( Ichthy. ) poiffon d’Amboine. Auteurs qui
en ont donné la figure foüs diffèrens bonis. Defeription &
moeurs de ce poiffon. Ses ufages. Deuxième efpece ; le trompeur.
Sa defeription. Suppl. I, 843. a. Troifieme ; le filou. Sa
defeription. Maniéré de le claflèr. Ibid, b*
BE EL-PHEGO R , fauffe divinité que lès Ifraélites ado-
roient à l’imitation des Moabites. Recherches fur ce dieu
fur fon, nom -, 8c fur fon culte. II. 189. b. C e qu’on peut
entendre par béel-phégor. Initiation des Ifraélites au culte de
béel-phégor. Ibid. 190. a.
BÉELZEBUB » dieu mo uch e , dieu de la mouche. Pourquoi
-il fiic appellé de ce nom. Les Juifs ont donné c e nom au
diable. Us changèrent le nom de beelzebub en celui de beel-
qebul, un dieu d’excrément. Voye[ BlLSEBUT.
BE EL ZE PH O N , idole des Egyptiens. Compofition de ce
mot. C e nom donné au lieu où cette idole étoit p lacée, 8c
à certains talifmans. II. 190. a. Figure de cette idole. lbid. b.
B E EN E L , ( Bot. ) nom malabare d’un arbriffeau. Ses noms
en différentes langues. Sa defeription. Suppl. I. 843. b. Sa culture.
Ses qualités 8c ufages. Maniéré de le claffer. Ibid. 844. a.
B E ERA -, ( Botan. ) efpece de fouchet du Malabar. Sa defeription.
Suppl. I. 844. a.
BE ERIN, ( Ichthy. ) poiffon d’Amboine. Sa defeription,'
Qualité de fa chair. Suppl. 1. 844. b.
BÉÉRING j ( Géogrî) voya ge du Bééring au nord-cft de
l’A fie. Suppl. I. 638. a. 643. a , b. Suppl. II. 134. b. D é troit de
Bééring. Voye[ A nian.
BEER-VISCH, ( Ichthy. ) efpece de Guapérua, ainfi appellé
à Bornéo. Suppl. I. 844. b. Auteurs qui en ont donné la figure.
Defcriptipn , qualités 8c ufage de ce ^poiffon. Ibid. 843. a.
BEESHA , (Botan.) efpece de bambou. Suppl. I. 7 7 3 .a.
B É G A Y E R . D u v ice de la langue, d’où provient le bégaie.-,
ment. Suppl. III. 46. <z.
B E G E R , ( Laurent ) d’Heidelberg : obfer varions fur ce
favant 8c fur fes'ouvrages. VIII. 97. a.
BE G GH AR D S -, béguins , fi* béguines, ( Hifi. eccléf. ) hérétiques
qui s’éléverent en Allemagne fur ,1a fin du treizième
fieclé. Leurs principales erreurs. II. 190. b. Us furent condamnés
dans le concile de Vienne tenu en 13 1 1 . Pourqupi
on les a confondus quelquefois ay ec des religieux du même
nom, dont il s’agit dans l’article fuivant. Ibid. 191. a.
Begghards , béguins 6- béguines , religieux du tiers - ordre
de faint François. D ’où leur viennent ces noms. Les papes
Clément V 8c Benoît XII les diftin guerent expreflèment
de ceux dont on a parlé dans l’article précédent. Communautés
de béguines enF land re s.il. 191. a.
BEGIE ou Beggie , ( Géogr. ) obfervations fur cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. I. 843. a.
B E G L E R B E G , gouverneur en Turquie d’une grande
étendue de pays. Pouvoirs 8c autorité de ces gouverneurs.
U n’y en avoit autrefois que deux , • celui de Natolie 8c celui
de Romélie. Dignité de ce dernier. II. 191. a. Quelques
bachas prennent ce titre fans l’aveu de la cour. Ibid. b.
Voye^ auffi X V I . 736. b.
BE GU IN E S , filles ou veuves dans le Pays - Bas , q u i ,
fans faire de voe u x , fe raffemblent pouf mener une vie
dévote 8c réglée. Leur habillement, leur réglés , occupations
8c gouvernement. Béguinages fi ' vaftes qu’on les
prendroit pour de petites villes. 11 ne faut pas confondre
ces béguines avec celles qui furent condamnées par le concile
de Vienne. II. 196. b.
B E G U , ( Manege ) cheval begu. Ca ra âere de ces chevaux.
Ceu x qui font le plus fujets à l’être. Comment on
les diftingue des jeunes chevaux. H. 19 1. é .Caraéteres qui dif-
tinguent cette efpece de chevaux. III. 306. b. V I . 447. b.
Diverfes obfervations qui s’y rapportent. V I . 448. b. Pourquoi
le nombre des jumens beguës eft çonfidérable. Ibid.
B E H EM O TH , bête de fomme 8c toute autre forte de
bétail. Animal de ce nom dont il eft parlé dans le livre de Job.
II. 191. b. Rêveries ou allégories des rabbins fur le béhé-
motb. Ibid. 192. a.
Béhémoth, nom donné à l’apimal auquel ont appartenu les
os qui fe trouvent en Ruffie 8c dans le nord. Ufage qu’en font
les Turcs 8c les Perfans. IL 192.
Béhémoth. Réflexions fur le béhémoth de Job. VIII. 2x8,
b. Rêveries des thalmudiftes fur cet animal. X . 404. a , b.
■ BEHEN , racine médicinale. »Behen blanc , 8c rouge. D e feription
de la plante du premier. Leurs propriétés. IL 192. a.'
Behen , racine nommée pechem par les Grecs modernes.
XII. 227. a.
BEHOU RD , (Hifi. mod.) cpmbat ou courfe de lances.'
L ’origine de ce mot eft obfcure. Jeu efpagnolqui paroît venir
de ces exercices. C e qu’étoit le behourd parm? les gens de la
campagne 8c des petites villes. Exercice des F lorentins appellé
bagordare. II. 17a. b.
BEJA , ( Géogr. ) v ille 8c lac du Portugal. Particularités fur
ce lac 8c fur un poiffon qui l’habite. II. 192. b.
Beja , v ille autrefois nommée Pax-juliat :•infeription qui
fe lit dans la place du marché, X II. 209. b. Obfervations fur ces
article de l’Encyclopédie. Suppl, I, 843. a,
Ss