2 7 6 C H A
Chandeliers , ( Art mïlit. ) en. ufage dans les fieges. Leur
defcription 8c ufage. Parole d’un officier Vénitien qui déce-
lolt fon ignorance fur l’ufage des chandeliers. III. 124. a.
Chandelier, ( B la fo n ) meuble d’armoirie. Différentes
fortes de chandeliers. Suppl. II. 31 B. a.
CHANDELIERS , ( Marine ) chandeliers de pierriers, de fer
de pierrier, de chaloupe, de petits bâtimens, d’échelles, de
fanal. III. 124. a.
Chandelier , ( Hydrauliq. ) En quoi il différé du chamm
m m , mettre en, ( Jardin. ) maniéré de tailler les
arbres qu’on prétend être pernicieufe. II. 124. 6.
Chandelier , marchand ou ouvrier de chandelles. Ancienneté
de cette communauté. Tems de l’apprentiffage & du
compagnonage. Quatre jurés de cette communauté. Chandeliers
privilégiés. III. 124. 6.
C H A N D E L L E , deux fortes de chandelles, les unes plongées
, les autres moulées. Opérations communes à la fabrique
d e ces deux fortes. Préparation des meches. III . 124. b. Q ualité
du fu if à employer. Comment on le dépece fur une table
dont on trouve ici la defcription. Fonte & préparation du
fuif. T ra va il des chandelles plongées. Ibid, 123.«. Travail des
chandelles moulées. Elles le font fort vite & font beaucoup
plus belles en apparence que les plongées. Maniéré de les
blanchir. C ’eft la rofée qui les rend blanches. Ibid. 126. a.
O n diftingue les chandelles par quelques noms particuliers.
•Chandelle de cordonniers. Chandelle à carrier. Chandelle
des rois. Chandelle de noix. Chandelle de roufme. En quoi
confiftoient les chandelles des anciens. Ibid. b.
Des couronnes & des iris des chandelles ; phénomènes qui
ont leur caufe dans certaines irrégularités de l’organe de l’oeil.
Expofition de ces caufes. Ibid. b.
Chandelle. Quelques inftrumens dont fe fervent les chandeliers
: moule. X . 788. a , b. Pot à mouler. 791 . a. Aiguille
à meche. I. 207. a. Couteau à meche. IV . 407. a. Baguettes.
II. 14. a. Noms que l’on donne aux différentes trempes des
chandelles communes. XII. 7 7 1 . a. Opérations : tordre la
meche. X V I . 422. b. Colleter les chandelles. III. 639. a. Voyeç
les planches du chandelier, vo l. II.
Chandelle. Champignon formé à l’extrémité du lumignon
de la chandelle. I ü . 84. b. Comment l’on vo it la lumière
d’une chandelle en clignant les yeux. 531. b. X V II . 346. b.
De gré de lumière que donne une chandelle. Suppl. IV . 63 2. a.
C handelle éteinte, ( Jurifpr.') les adjudications à l’extinction
de la chandelle font un ufage fort ancien. Lettres où il
en eft parlé. Coutumes qui ont adopté cet ufage pour les
adjudications qui fe font en jufticè. Il en eft fait mention
dans plufieurs ordonnances. Ce t ufage eft encore obfervé
dans l’adjudication des fermes du roi & des chofes publiques.
Pourquoi il a été défendu pour les ventes & baux des
biens des particuliers. Dans leCambrefis , l’adjudication fe fait
à trois coups de bâton. Ouvragés à confulter. Excommunications
prononcées en éteignant une chandelle. III. 127. a.
Chandelles des rois. Sentence de police qui les défend. III.
Chandelle, en charpenterie III. izj. a.
CH AN É E , ( ManufaEl. en foie) cannelure pratiquée à l’en-
fuple. Ses dimenfions. Son ufage. IIL 127. b.
CH AN G E , troc, échange , permutation : différence entre ces
mots. Diverfes acceptions du mot change. III. 127. b. Deux
efpeces de changes permis dans le commerce-; le change
réel d’une monnoie pour une autre ; & la négociation par
laquelle un négociant tranfporte à un autre les fonds qu’il
a en pays étranger , à un prix dont ils' conviennent. On
diftingue, dans cette négociation , le tranfport & le prix du
tranfjjort. O rigine du change. Invention des lignes qui repré-
fentent les marchandifes: Invention des fignes qui repréfen-
tent les métaux même. Le, change fuppofe des dettes réciproques.
Ibid. 128. a. Sa nature confine dans l’échange de
ces dettes ou dès débiteurs. Son objet eft d’épargner le
rifque & les frais du tranfport des métaux. Son e ffet, que
les contrats ou lettres de change qu’il emploie , repréfentent
tellement les métaux , qu’il n’y ait aucune différence quant
à l’effet. Exemple qui éclaircit ces propofitions.
Il y a dans chaque pays une monnoie réelle & une monnoie
idéale. On a conferve dans les comptes les monnoies idéales
pour la commodité'. Ibid. b. D ifférentes valeurs des monnoies.
Origine de la comparaifon qu’il faut faire de ces monnoies
pour les échanger ou les compenfer. Leur compenfation,
ou le prix du change , renferme deux rapports. Dans deux
rapports , celui qui réfulte de la combinaifon des monnoies ,.
eft plus effentiel,. 8c la bafe néceffaire de la compenfation ,
ou du prix du change. C e qu’il faut connoître pour trouver
ce rapport jufte de la combinaifon des deux monnoies. Recherche
des rapports entre la monnoie d’Angleterre & là
monnoie de France. Ibid. 129. a. C ’eft le poids & le titre
d’une monnoie qui forment évidemment fa valeur relative
avec une autre , & les valeurs numéraires ne fervent qu’à la
dénomination de cette valeur relative. C e rapport, qui indi-
C H A
que la" quantité précife qu’il faut de l’une pour égaler une
quantité de l’autre, eft appellé le pair du prix du change.
Outre la proportion générale & uniforme dans tous les
p a y s , entre les degrés de bonté de l’or & de l’argent, il y
en a une particulière dans chaque état entre la valeur de ces
métaux. Sur quoi elle eft réglée. Ibid. b. L e change étant à 30
den. fterling avec l’Ang leterre, nous pourrions lui payer une
balance confidérable , quoique le pair du prix de l’argent
indiquât un bénéfice. La proportion entre l’or & l’argent eft
en France comme de 1 à 14 7^, elle eft en Angleterre comme
de 1 à 1 3 ~. Dès-lors , fi nous avons à payer en A ng lete rre ,
il y a de l’avantage à porter des matières d’or ; & pour l’A ngleterre
, à payer en France avec les monnoies d’argent.
Altération du pair du prix du change, d’oii naît ce qu’ori
appelle le cours du prix du change. Caufes de cette altération.
Ibid. 130.«. C e qui occafionne la rareté ou l’abondance des
créances.d’un pays fur un autre. L’objet du change eft d’épargner
le tranfport des métaux ; par conféquent chaque particulier
, avant de s’y déterminer , cherchera des créances fur
le pays où il doit : ces créances feront cheres à mefure qu’elles
feront plus difficiles à acquérir. La hauffe où la' baille du prix
du change s’entend toujours du pays fur lequel on voudroit
tirer une lettre de change , &c. Ibid. b. La propriété du cours
du prix du change eft d’indiquer de quel côté penche la
balance du commerce. Caufes qui font varier ce Cours. Effets
qui réfultent de cette inftàbilité. i u. D e ce que cette variation
eft indécife d’une femaine à l’autre , il s’enfuit qu’entre
les deux états commerçans , l’un propofe un prix certain ,
& l’autre un prix incertain. Si les quantités étoient certaines
de part & d’autre , il n’y auroit point de variation dans'le
pair du prix du change , & par conféquent point de cours ;
mais tandis qu’une place donne le certain à une autre , elle
donne quelquefois l’incertain à une troifieme. 20. Le fécond
effet de l’inftabilité du cours dans le prix du change , eft un
commerce d’arg ent, par le moyen des repréfentatibns d’efpe-
c e s , ou de lettres de change. Ibid. 131. a. L e négociant veille
fans ceffe à ces changemens, pour faire paffer fes créances
fur une v i l le , dans celle qui les paiera le plus cher. En quoi
confifte la fcience de ce commerce. C e qu’on entend par le
pair politique. Exemples qui éclairciffent l’objet de cette fcience.
Ibid. b. C e commerce n’eft lucratif, ' qu’autant qu’il rend un
bénéfice plus fort que ne l’eût été l’intérêt de l’argent p lacé
pendant le même tems dans le pays de celui qui fait l’opération.
C e commerce n’eft pas celui qui augmente le plus la
maffe d’argent dans un état ; mais il eft le plus favant & le plus
lié avec les opérations politiques du gouvernement. Principes
généraux qu’on peut tirer de ce qui a été dit fur le change,
uvrages à confulter.Ibid. 132.a. ,
Change. Différence entre le change & l’efcompte. V I I .
227. b. Le change a appris à fe préferver des tromperies des
princes en fait de monnoie. X. 650. b. C e qu’on entend par
le pair dans le change des monnoies. V . 958. b. Réglé de
change. V . 944. b. Lettres de change. IX. 417. b , &c Billets
de change. IL 254. a , b. Nom qu’on donne à ceux qui fe
mêlent du négoce des lettrés & billets de change. 568. b.
Agens de change. I. 172.« , b. Courtiers de change. FV. 399!
b. Places du change dansles villes de commerce.XII. 674. a,b.
S iu'lé change, voye^ l’article Efpeces. V . 938. b.
C hange, ( Archit. ) bâtiment public connu fous différons
noms, &c. Comment ces édifices d oivent être difpofés. Situation
du change à Paris. III. 132 .a . Voyes^ Bourse.
Change-r oya l, {Comm. ) nom que l’on donne à la bourfe
de Londres. Defcription de cet édifice. Suppl. II. 318. a.
CH AN G E AN T . Lieu où fe fabrique le camelot de ce nom.
Aunage qu’il doit avoir en largeur 8c en longueur. III. 13 2. b.
Changeante, pierre, VIII. 373. b.
Changeantes , ( Aflron. ) étoiles fujéttes à des diminutions
& augmentations alternatives de lumière. Obfcrvations’
faites fur la changeante de la baleine, & fur trois changeantes
du cygne. Suppl. I I .3 18. b. — Voye^ Etoiles nouvelles.
CH AN G EM EN T , variation, variété : différence entre ces
mots. III. 132. b. Voyer V ariation.
Changement. Comment nous acquérons l’idée de changement.
V L 261. b . .
C hangemens de main, [Manege) voyez v ol. VII . des pl.
Manège , pl. 18.
Changement , machine d’opéra , par laquelle toute la
décoration change dans le même moment. III. 132. b.
CH AN G ER. Explications des divers ufages de ce terme en
marine, III. 132. b.
Changer un cheval ou changer de main. Inftrltélion fur tout
ce qui concerne ce mouvement. III. 133. a.
C h a n g e r , en terme de raffineur de fucre. Iü . 133 .a .
C h a n g e r , en'm anufaflure de foierie.III. 133. a.
CH AN G EU R S , ( Comrn.)J.ears fondions. III. 133. a.
Changeurs , voyez Banquiers. Changeurs du Malabar,
appellés xaraffes. X V I I . 6 5 0 .* , b.
CH AN GEUX . Notice d’un ouvrage de cet auteur fur la
fcience de la réalité. $uppl, II. 928. b. — 932, a.'
CH A N G P É ,
C H A C H A 277
CH AN G PÉ , montagne de la Chine. IX. 3 30. 6.
CH AN NSI «w- X a n s i , province de la Chine. Puits qui *
au lieu d’eau , ne contiennent que du fe u , félon Martini. III.
C H A N O IN E , étymologie du mot. Chanoines laïques»
chanoines réguliers. Ils étoient tous réguliers dans la première
inftitution. Plufieurs prétendent tirer l’origine des chanoines
des apôtres même. Quoique les noms de clerc 8c de chanoine
ne Fuffent pas ufités d$ms la primitive églife , il paroît que les
prêtres 8c diacres de chaque églife formoient entr’eux un
college. Autre obfervation fur la vie commune des premiers
chrétiens. La diftinélion faite en 3 2 4 , des églifes cathédrales
& des particulières, peut cependant être regardée comme
le commencement des communautés de chanoines ( Voye^
ci-deffoiw Chanoines réguliers ) Tems de l’inftitution des
communautés de clercs en Occident. S. A u gu ftin , évêque
d ’Hippone , en 391 , eft confidéré comme Le premier qui a
rétabli la v ie commune des clercs en Occident. III. 133. é.
Recherches hiftoriques fur l’état des chanoines , durant les
premiers fiecles. S. Chrodegand , évêque de Metz ,s rétablit,
dans le feptieme fiecle , la vie commune des chanoines dans
fon églife. Il fit une réglé qui fut approuvée 8c reçue en
F ran c e , 6*c. Ibid. 134. a. Lxpofé de cette réglé. Ibid. J>.
Quelques-uns tiennent que l’établiffement des chanoines
précéda de peu de tems l’empire de Charlemagne ; d’autres
, qu’on 11e connoifibit point le nom de chanoine avant
c e t empereur : ces fentimens réfutés. Conciles du quatrième
fiecle qui en parlent. Conciles du neuvième fiecle qui s’en
font occupés. Inftitudon des collégiales au dixième fie c le ,
dans les villes où il n’y avoir point d’évêque. Conciles de
Rome du onzième fiecle , qui ordonnent aux clercs de
reprendre la v ie commune. A g e requis pour être chanoine.
D e la condition de nobleffe. D e l’ordre ' eccléfiaflique que
doivent avoir les chanoines. Réglemens de quelques conciles
provinciaux. Les chanoines qui ne font pas au moins
fous-diacres, n’ont point de v o ix en chapitre , <S*c. D e l’ab-
fence des chanoines du lieu de leur canonicat. Ibid. b. Pour
être réputés préfens dans la journée , ils doivent aflifter au
moins aux trois grandes heures de la journée. Chanoine
pointeur. Les malades font réputés préfens. Autres chanoines
'employés hors du lieu du canonicat , réputés néanmoins
préfens. Ibid. 136. a.
Chanoine, Des chapitres de chanoines. III. 180. b. Colleges
de chanoines. 632. b. T itre du bénéfice d’un chanoine.
339. a. Revenu temporel d’un chanoine. XIII. 267. a. Les
forts pratiqués en certains lieux dans l’éleélion des chanoines.
X V . 380. a. Chanoine prébende. X III. 267. a. Chanoine-
vicaire. X V II . 23 2. a. Réfidcnce que chaque nouveau chanoine
doit faire dans fon églife. X V . 489. a. Comment les chanoines
exempts peuvent devenir jufticiables de l’évêque.
III. 181. b. Diftributions manuelles ou quotidiennes qui fe
font à chacun dés chanoines qui ont aftifté à l’office. IV .
1.062. b. Q u i font ceux qui font réputés préfens à l’office.
Q i i i font ceux qui ne gagnent que les gros fruits. Ibid.
Abfens qui ne perdent pas les diftributions manuelles. 1063.
a. Durée des abfences permifes aux chanoines. X IV . 170. b.
C hanoines capitulons. III. 136. a.
C hanoines cardinaux y clercs qui recevoient ce nom. Ceux
qui le prennent encore aujourd’hui. C e titre n’ajoute rien à la
qualité de chanoine. III. 136. a.
CHANOINES damoifeaux ou domicellaires. Dix-huit de ce
nom dans l’églife de Mayence. Il y en a aufiï dans celle de
Strasbourg’. III. 13 6. b.
Chanoines ad ejfeBum, dignitaires auxquels le pape conféré
le titre nud de chanoine fans prébende , à l’effet de pouvoir
pofféder la dignité dont il eft pourvu dans une églife cathédrale.
Condition néceffaire p our obtenir une dignité dans une
églife cathédrale. Nature du canonicat ad ejfeftum. Ouvrages
à confulter. III. 136. 6.
Chanoines expettahs , ceux q u i , en attendant une prébende
, avoient le titre & la dignité de chanoines, &c.
L e pape n’en peut créer en France. Ouvrage à confulter.
III. 136.6.; .
Chanoines forains , ceux qui ne deffervent pas en per-
fonne la chanoiniè dont ils font pourvus. Il y en avoit b eaucoup
autrefois. Chanoines àéiuels qu’ on peut mettre en ce
rang. Bourfe foraine dans certaines églifes différentes de la
bourfe commune du chapitre. III. 137. a.
C hanoines héréditaires, laïcs' en poffeffion du titre de
chanoines honoraires : exemples. L ’empereur , chanoine de
faint Pierre de Rome. Le r o i , chanoine de quelques églifes.
D ivers feigneurs titrés de la forte. Les comtes de Ch’atélus
iirennent auffi le titre de premiers chanoines héréditaires de
’églife cathédrale d’Auxerre: origine de.ee droit.Les feigneurs
de C hailly ,,& c. Ont aiiffi un droit à-pèu-près femblable. Son
origine. III. 1 37.
C hanoines honoraires. Il y en a de laïcs & d’eccléfiafti-
ques. Diftinftion de fix fortes de chanoines , à qui appartient
ce titre. III. 137.6.
Tome I,
C hanoines jubilaires. Dans l ’églife cathédrale de Metz on
eft jubilaire au bout de 40 ans. ü l . 137. 6.
Chanoines laïcs. Exemple de chanoines titulaires qui
font laïcs, 8c même mariés, à Tirlemont en Flandres. III. HH I
Chanoines majeurs , ceux qui ont les grandes prebendes
d’une églife. Diftinélion de prébendes majeures & mineures à
Saint-Omers III. 137, 6.
CHANOINES manfionnaires où rèjidens. l l l . 138. a.
Chanoines mineurs. Il y en avoit dans l’églife de Londres
, qui faifoient les fondions de grands chanoines. III.
C hanoines in mïnonbus. III. 138. a.
C hanoines mitrés. Eglifes où il s’en trouve. III. 138. a.
Chanoines moines , chanoines réguliers. O ù il en eft parlé.’
III. 138. a. 6 V
Chanoine pointeur. Ses fondions. Origine de fon nom. III. B , I Chanoines réguliers. Les clercs-chanoines qui obfervoient
Une réglé , fubfifterent pendant quelque tems fans aucune
diftindion entr’eux. Eniuite vint la diftindion de chanoines
simplement dits , & de chanoines réguliers. Réglé qu’ils
fuivent. Différence entr’eux & les m loines. III. 138. a. Ce qu’il
y a de commun entr’eux. Égides cathédrales, dont les chapitres
font compofés de chanoines réguliers. Leur inftituteur en
France. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Chanoines réguliers de l ’ordre de S. Auguf in. I. 877, 6. Les
cures deffervies par eux ou par leurs vicaires dans les tems
d’ignorance. XIII. 148. 6. Chanoines réguliers nommés bou-
cachards. II. 347, 6. Congrégation d e chanoines réguliers ,
répandue autrefois dans les ifles d’Angleterre. IIL 643. 6.
Congrégation de chanoines réguliers appellés croifiers. IV .
507. 6. Définiteurs élus par les chanoines réguliers de la congrégation
de France. IV . 743. a. Chambres dont ce chapitre
eft compofé. Ibid.
Chanoines fécularifés. Chanoine féculier. C hanoine
femi-prébendé. CHANOINE ad fuccurrendum. Chanoine jumu-
méraire. Ouvrages à confulter. Chanoine tertiaire. Chanoine
de treize marcs. III. 138.6.
CHANOINE de treize marcs. Obfcrvations fur l’article de
l’Encyclopédie , où il eft parlé des chanoines de treize marcs,
de la cathédrale de Rouen. Suppl. II. 310. VL
CH AN OIN ESSE. Origine des chanoineffes. Loix qui en
parlent. Lieux où il s’en trouve encore. Réunion des chanoines
& chanoineffes pour l’office dans lYglife de Sainte-
Marie du Capitole, à Cologne. IIL 138. 6. Condidon de leur
réception. Réglé qu’elles obfervent. Ouvrages à confulter.
Ibid. 139. a.
Chanoineffes régulières. En quoi elles different des autres.
I I I .i3 9 .e .
CH AN O IN IE , titre .du bénéfice d’un chanoine. Différence
entre la chanoiniè 8c la prébende. III. 139, a. Voye^ Cano-,
Nicat.
C H A N Q U O , nacre de perle ainfi nommée à Bengale.'
Ufage qu’on en fait. Danger que couroient les filles qui n’a-,
voient point de bracelets de chanquo. III 139. a.
CH A N SO N , l’ufage des chanfons eft fort naturel à l’homme.'
III. 139. a. Caraéfore des vers des chanfons. Celles des anciens;
Airs de t.i!:l.\ Pratique des premiers tems. Changemens
arrivés enfuite dans la maniéré de chanter à table * à proportion
des progrès que fit la mufique. Inventeur des chanfons
accompagnées de la lyre. Pourquoi elles furent appellèes feo-
lies. Divers fujets des chanfons : ce que c’étoit qiie chanter au
myrthe. Chanfon d’Ariftote fur la mort d’H ermias, fon ami &
fon allié. Ibid. b. Autre chanfon tirée d’A thenée. A utre d ’Anacréon.
Chanfons pour diverfes profefiions, pour les femmes ,
les filles, les amans, les nourrices. Chantons pour diverfes
occafions particulières ; en l’honneur des dieux 8c des héros.
Des chanfons des modernes ; fupériorité des François en ce
g enre, fur-tout des Provençaux 8c des Languedociens. Ibid.
140. a. Les autres pays ont auffi leurs provinces chanfonnieres.
Diverfes efpeces de nos chanfons. Eloge de cet ainufemenr.
Parodies : leur vogue ne peut montrer qu’un très» mauvais
goût. Ibid. b.
C hanson , ( Belles-lett.Poéjîe) le François eft de tous les
peuples de l’Europe, celui dont le naturel eft le plus porté à
ce genre de poéfie. Exemples de chanfons bachiques. Suppl. II.
3:9. 6. Carafteres de diftérens genres de poéfie, que prend
la chanfon. Des vaudevilles. Exemples tirés du recueil des
oeuvres de Panard. Ibid. 346. a. Chanfons naïves : exemple.
Chanfons plaintives appellèes romances. Obfervation fur les
Chanfons à plufieurs couplets fur un même air. Ibid. b.
Chanfon. Chanfons pour les femmes chez les anciens.
Suppl. II. 147. Des chanfons des anciens dans les bains. IL
15.6. Ballets aux chanfons. 46. 6. Chanfon en ufage parmi les
bergers de l’ancienne Grece. 458. a. Chanfon nommée harpa-
lice que lés Grecs chantoient en certaines occafions. VIII. 36.
6. Chanfon des puifeurs d’eau chez les Grecs. 209. a. Efpece
de chanfon chez les Grecs accompagnée de danfe. 412. a.