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des corpufcules dans un fluide. 85 a. b. Mouvement inteftin
des corpufcules répandus dans un fluide. 853. a. Comment
quelques auteurs ont expliqué la facilité avec laquelle les
particules d’un fluide cedent au mouvement qu’on leur
donne. III. 868. b. Comment l’on juge des fluides par l’attouchement.
X V . 821. a. Des fluides humides. VIII. 352. a , b.
Fluide fnbtil , félon N ewton. X. 191. a. Différentes propriétés
des fluides. Leur élafticitè. V . 446. a. Leur expanfibilité. VI.
274. b. D e la condenfarion des fluides. III. 83 5. b. 836. a.
D e 'leu r dilatation par la chaleur. XIII. 812. a. IV . 1005. b.
Ordre félon lequel divers fluides ont plus ou moins la faculté
de fe raréfier. VI. 600. a. D u pouvoir réfraétif des difFérens
'fluides. XIII. 895. a. D e leur impénétrabilité. VIII. 585. a ,
b. D e leur réfiftance. X IV . 175. b. D e leur pefanteur. Méthodes
pour trouver la denfité ou pefanteur des fluides, I.
63 2. b. 633. a , b. Table qui m ontre, tant pour l’été que pour
l’hiver , les différentes pefanteurs fpécifiques des fluides,
dont l’ufage efl le plus ordinaire en chymie. 633. a. Méthode
pour trouver le poids d'une quantité donnée de fluide. XII.
'850. a. D e la pefanteur fpécifique des fluides. X V . 443. a , b.
£>c. D u mouvement des fluides. D e l’élévation des fluides dans
‘les tuyaux capillaires. II.j 627. b. Diverfités obfervées dans
l’élévation de différentes liqueurs. V . 505. b. — Voye^ A s cension.
Les fluides attirés par les corps folides. I. 849. b.
Centre de preflion des fluides. Suppl. II. 288. a. Un même
fluide peut être à la fois agité de deux ou plufteurs mouve-
mens différens , qui ne fe troublent point les uns les autres,
v l . 616. b. D e la confervation des forces viv es dans le mouvement
des fluides. V II . 115. a. Pulfations 8c pulfions dans
un fluide. XIII. 367. a. 568. a. Fluides échauffés par le feul
mouvement & la feule attrition. V I I . 325. b. Traité de
l’équilibre & du mouvement des fluides, par M. d’Alembert.
V I I . 113. a. V III. 371 . b. 373. a. XII. 524. a , b. Réflexions
qui ferviront comme de complément à ce qui a été dit dans
l ’article Fluides , fur leur mouvement. V I I I . 372. a , b. Voye^
H yd r o d yn am iq u e & Hy d r o s t a t iq u e . D u mélange des
différens fluides. I. 230. a. Sympathie & antipathie des fluides.
X V . 735. b. De l ’a&ion des fluides fur les corps folides. D e la
chute des corps dans un fluide. IV. 875. a. Immerfion d’un
corps folide dans un fluide de même pefanteur fpécifique ,
& dans un fluide de moindre pefanteur. IX. 353. a. D e la
quantité dont il perd de fon poids dans ce dernier cas. XII.
’849. b. 850. a. Conditions nèceffaires pour qu’un corps foit
en repos fur la furface d’un fluide. Confidérations à faire
pour déterminer quel fera fon mouvement hors de ces conditions.
V I . 880. a , b. D e la defcente d’un folide dans un fluide.
X V . 444. a. Effets des différens rapports de pefanteurs fpécifiques
des fluides & des folides plongés dans ces fluides. Ibid,
a , b. & V . 565. a. — Sur les fluides, voyeç L iq u eu r .
Fluides. ( Bot an. ) Caufe de la circulation des fluides dans
les vaiffeaux des végétaux. V o y e z Circulation.
F luides , ( Econ. animal. Médec. ) v o y e z Humeurs. Différence
effentielle entre les folides 8c les fluides. V I. 663. b.
892. a. C e qu’on entend par fluides. Etat des folides & des
fluides d’où dépend l’équilibre dans l’économie animale. V .
'874. b. Changement de couleur que les fluides fubiffent
dans le foetus. Suppl. I . 135. b. Nutrition des fluides. Suppl.
IV . 73. b. Les parties fluides du corps font plus abondantes
que les folides : diffipation du fluide animal. XI. 226. b. Sa
réparation. 287. b. — 289. a. Dégénération des fluides dans
la vieilleffe. XVII . 260. a. Degré de folidité qui leur convient
pour qu’ils confervent plus long-tems le mouvement qu’ils
•ont reçu du coeur. 339. a. Vices des fluides. Maux qui peuvent
réfulter d’une cohéfion trop forte’ 'dans les fluides du corps
"humain. III. 607. a. Comment leur malle s’augmente jufqu’à
devenir imméable. XI. 327. b. D e l’acrimonie des fluides.
III . 388. b. Leur altération fpontanée'. 389. b. Différentes
caufes de leur altération. 388. b. 389. a , b. IV . 520. b.
F luid e nerveux. ( Phyfiol. ) Les nerfs font les organes du
fentiment & du mouvement dans le corps animal. D e l’hy-
.pothefe de ceux qui ont cru que c’étoit en qualité de cordes
élaftiques que ces nerfs s’acquittoient de ces fondions.
Réfutation de ce fentiment. Suppl. III. 36. b. Les nerfs ne
font point irritables: expérience qui le prouve. Hypothefe
par laquelle on a fubftitué le fluide nerveux & les efprits
animaux à l’élafticité dés nerfs. Qualités que ce fluide doit
avoir pour remplir fes fondions. Ibid. 37. a. Sés propriétés
font très-différentes de celles de la matière éledrique. Notre
ignorance fur fa nature. Comment il coule dans les nerfs.
"Son origine. S’il y a une différence entre les efprits animaux
qui fervent au fentiment, 8c ceux par lefcjuels s’opère
le mouvement mufculaire. Ibid. b. C e que devient le fluide
nerveux. I l efl probable qu’une partie s’exhale, qu’une autre
retourne aü cerveau, & qu’une autre encore, la plus g lu -'
tineufe apparemment, s’attache à fes tuyaux. Comment il
concourt au mouvementmufculaire. Phénomènes qUi femblent
prouver qu’il y a des anaftomofes entre lés nerfs. Ibid. 58. a.
Fluide nerveux. Son exifteoce. Suppl. IV . 27. b. 28. a, b. &c.
V o y e z Efprits animaux & nerveux,
F LU ID ITÉ . ( -Phyfiq. ) Différence entre liquide , humide
& fluide. Hypothefe des gaffendiftes & anciens phi!ofoph&
fur la fluidité. V I . 899. a. Hypothefe des ;cartéfiens , du
dodeur H o o k , de Boyle;,,.<S*c» Trois conditions requifes ,
félon Bo y le ,, pour rendre un corps fluide ; la ténuité des
parties, quantité d’efpaces vuides entre les corpufcules ,
le mouvement, où l’agitation des corpufcules. Expériences
par lefquelles il prétend prouver la néceffué de cette derniere
condition. Différentes raifons que les cartéfiens apportent
pour prouver que les fluides font dans un mouvement co n tinuel.
i° . La tranfmutation des corps folides en fluides.'
20. Les effets des fluides qui proviennent du mouvement.
3°. Aucun folide ne peut être mis en fluidité fans l’intervention
d’un, corps en mouvement ou difpofé à fe m ouvoir.
Ibid. 891. a. Boerhaave prétend que le feu efl la fource
du premier mouvement. Raifonnement que M. Muffchen-
broeck oppofe au mouvement inteftin. Théorie de Newton;
v o ye z là-deffus 1 article AttraElion. L’eau, ce corps fi poreux,
n’eft nullement compreflîble, & il fe change cependant aifé-
ment en un corps folide. La preflion que les fluides exercent
contre les parois des vaiffeaux fe fait toujours dans la direction
des perpendiculaires aux côtés de ces vaiffeaux. U eft
vraifemblable que les parties des fluides ont la figure fphé-
rique. Raifonnemens 8c expérience qui femblent le prouver.
Ibid. b. Diverfes propriétés des fluides. On donne le nom
de liquide à ce qui eu effectivement fluide, mais qui prend
une furface de niveau. Ainfi la flamme, le f e u , l’air font
des fluides, fans être liquides. Ibid. 892. a.
Fluidité. Caufe de la fluidité en général. I. 8 «2. a. V I .
663. b. Fluidité de l ’air : fa caufe & fes effets. I. 227. b.
220. a. 229. b. Ufages & effets de l’a i r , déeoulans de fa
gravité & de fa fluidité. 229. b.
F l u id it é , {Eco nom. anirn. ) v o y e z dans l’article Fibre une
digreflion fur les folides & les fluides: v o y e z aufli Humeur.
Sang. V I. 892. a. *
P LU E S , {Peche') forte de filet. V I . 892. a. V o y e z Flut
ci-deffus dans fon ordre alphabétique.
F lue à macreufe, ou courtine, {Pêche) filet qui fert à
prendre des oifeaux aquatiques. Comment on le tend. Détail
fur cette pêche. V I . 892. a.
FLUKEN. ( Hifl. nat. ) Les mineurs du pays de Co r nouailles
appellent ainfi une terre grifâtre dans laquelle fe
trouvent de petits cailloux blancs : elle eft dans le voifinaee
des filons , &c. 892. b.
F LU O R S , {Minéral.) efpeces de cryftallifations qui ref-
femblent aux pierres précieufes. Il y en a de différentes
couleurs. Sentiment de Wallerius fur les fluors. Quelle eft
la caufe de leurs différentes couleurs. Origine du nom de»
fluors. Leur utilité pour les mines. V I . 892. b.
FLU TE. ( Litt. ) D e l’ancienneté de cet infiniment, &
de fon inventeur. Diverfes formes qu’on lui donna. Les
mêmes flûtes avoient différens noms chez divers peuples.
Details fur les différentes fortes de flûtes anciennes. De-
1 ufage de jouer de deux flûtes à la fois fur le théâtre public
a Rome dans les comédies qu’on repréfentoit. Sentimens de
M. Donat & de mad. Dacier fur l’ufage des deux flûtes.
Ibid. 893 . a. Ceux qui jouoient de la flute pour le théâtre,
fe mettoient autour de la bouche une ligature ( V o y e z
Phorbeion) , afin que leurs joues ne paruffent pas enflées,
& qu’ils puffern mieux gouverner leur haleine. D ivers
fpeCtacles & cérémonies publiques où la flûte étoit en ufage.
Dans les funérailles on chantoit des chants lugubres qui
demandoient l’accompagnement des. flûtes. Premier auteur
des nomes ou des airs de flûtes. Premiers airs qui furent
inventés. Ibid. b. L’air apothétos , l’air fchoénion , le tri-
melès, l’élégiaque, le comiarchos, le cépionien & le déios.
A ir polycéphalé compofé par O lym p e , air pharmatios , air
orthien ; effet de cet air fur Alexandre : air cradias, ou du
figuier. Pourquoi l’oi^appelloit le chant des muficiens nomes,
lois, modèles. Ibid. 894. a. Effets furprenans attribués à ces
airs pour animer ou calmer les pallions. Réflexions fur ces
prétendus effets. V o y e z fur ce fujct l’article Mufique. Ibid. b.
Ouvrages à confulter fur les flûtes des anciens. Ibid. 893.
Flûte. Faute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie,
Suppl. III. 62. a.
F lu t e . ( Muflq. inflr. des anc. ) Pour qu’une flûte produire
un fo n , il faut qu elle ait une embouchure, un bocal, un
bifeau, ou enfin une anche. Suppl. III. 5.8. a. L’auteur fe
propofe ici de montrer que les anciens n’avoient que des
flûtes a anches. Les anciens appelloient flûte un tuyau percé
de plufieurs trous latéraux, qu’on bouchoit avec les doigts.,
ou autrement, & qui fervoient à produire différens tons,
La flute traverfiere ne paroît pas avoir été connue des
anciens. Efpece de flûte que les Grecs nommoient plagiaille ,
& les latins curva-tibia. Obfervations fur deux bas-reliefs
antiques où l’amour eft repréfenté jouant d’un infiniment
qui paroît être un fifre. Ibid. b. L ’auteur montre ici par
divers raifonnemens prouve par plufieurs citations, que
1.CS flûtes des anciens ne pouvoient être ni des flûtes à bocal,
F L U F L U 747
«Il cornets , ni des flûtes traverfieres, ni des flûtes douces »
8c que par conféquent il falloit néceffairemenc qu’elles fuffent
à anches. Ibid. 59. a. Il fait voir enfuite qu’elles.étoient de
deux fortes; l’une ayant l ’anche à; découvert, comme nos
hautbois; l’autre ayant l’anche cachée , à-peu-près comme
font les trompettes d’enfans. Ibid. 60. a. Répônfes à quelques
objections contre le fyftêmede l’auteur. D e l’étymologie
du mot latin tibia. Ibid. b. Explication de quelques difficultés
qui regardent les flûtes des anciens. Ibid. 61 . a. Tableau
d’Herculanum qui répréfente Marfyas donnant leçon de flûte
à Olympe encore enfant. - Flûtes entourées d’anneaux qu’on :
trouve for les anciens monumens. Morceaux de flûte d’yvoire
revêtus d’une plaque d’argent qu’on déterra il ÿ a plufieurs ;
années à Rome. Il paroît que cette multitude de noms que
les anciens donnoient à leurs flûtes n’étoient que des épithetes.
Ibid. b.
Flûte. Partie inférieure-des flûtes des anciens. Suppl. IL 488.
a. Flûtes daCtyliques, flûtes fpondaïques. IV .6 1 0 . b. Suppl. ,
IV . 826. «. Petites flûtes ou fiftules. V I . 831. b. Ufage que
les orateurs & les comédiens faifoient de la .flûte pour la 1
déclamation. IV . 690. b. Airs de flûtes des anciens : nommées
polycéphalé, XII. 935. b. fchoenion. X IV . 769. a. Défenfe
aux joueurs de flûte d’entrer dans le temple de Ténédos.
X V I . 124. a.
Articles tirés des Supplémens. Flûtes des Grecs appellées :
athena, Suppl. L 669. a. cythariftérienne , Suppl: II.. 674. a.
dio pi, 723. b. diaule, 7 19 . a. éléphantine, 684. b. c lÿm e ,
7 9 2 , a , b. embatérienne 800. a. gingras, Suppl. III. 226. \
a. hémiope, 322. b. hippophorbe , 48S. a. lotine , 784. b.
ly fio d e , 828. b. magade, 830. b. mélététique, 895. a. mo-
naule, 954. b. palæomagade, Suppl. IV . 219. a. paratrete,
338. b. flûte de P an , v o y e z Syrinx 8c Sifflet, flûte pariambe,
Suppl. IV . 239. a. paroenie, 241. a. parthénienne, voye z
virginale, flûte photinge, Suppl. IV . 343. a , b. pithantique,
387. a. plagiaule, 390. a. polyphtongue , 472. b. præcento-
rienne, 525. a. puérile, 351 .b . p ycn o s, 534. b. pythique,
336 b. faranne, 739. a. thrénétique, 941. a. thuraire, Ibid.
t ity r in e , 948. a. tragique, 963. b. v irginale, 988. b. virile ,
989. a. zygie. 1004. b. Flûte des Hébreux appellée chalil.
Suppl. IL 3 to. b. Ufage que les Grecs faifoient de la flûte
dans les marches militaires & les combats. Suppl. III. 922.
b. Concert de flûtes dans la mufique ancienne. Suppl. IV.
S5 7. b.
F lû t e double. {Inflr. de muflq.) Defcription de cette.flûte
qui étoit en ufage chez les anciens. Symphonie qui pouvoit
en réfulter. Q u el fu t l’inventeur de cet inftruinent: V I. 895. a.
Flûte des facrifices. V I . 893. a.
F lUTE tyrrkénienne. { Muflq. inflr. anc. ) Sa defcription.
Suppl. III. 63.' a.
Flûte d’accords. V I . 893. a.
F lû t e . ( Luth. ) Defcription des flûtes ou flageolets des
negres. Suppl■ III. 62. a. V o y ez pl. 3. de" luth. Suppl.
rLUTE de peau. {Luth.) V o y e z Sifflet de peau.
Flûte allemande ou traverfiere. Defcription & ufage de cet
infiniment: maniéré d’en jouer. V I. 893. a. Détails fur la
tablature & l’étendue de la flûte traverfiere. Comment fe
fait le fon des principales notes. Ibid. 896. a. I l y a d’autres
flûtes plus grandes ou plus petites qui ne different de celle-ci
que par la partie qu’elles exécutent. Inftruétion fur les cadences
& la maniéré de les exécuter, fur les coups de langue, les
ports-de-voix, les accens, les doubles cadences, les flatemens,
battemens, bc . Ibid. b. Tablature de la flûte allemande ou
* traverfiere. Ibid. 897. a, b. Cadences de la flûte allemande. Ibid.
898. a.
F lUTE traverfiere. {Luth. ) Dans une partie de l’Allemagne,
& particuliérement en Pruffe , cette efpece de flûte eft
conftruite autrement qu’il n’eft rapporté dans l’Encyclopédie.
Ce s changemens font dus à M. Q u an tz , muficien de la
chambre, du roi de Pruffe : en quoi ils confiftent. Suppl. III.
62. a. Raifons qui les ont fait adopter. Ibid. b. L’auteur de
l ’article Flûte traverfiere de l’Encyclopédie prétend qu’il faut
plus de vent pour les tons aigus que pour les graves. Cette
erreur réfutée. Tablature pour la flûte traverfiere à deux
clefs. Ibid. 63. a.
Flûte traverfiere. Lieu de la France où l’on fait les meilleures
flûtes. Suppl. III. 678. a. Baffe de cet inftrument. II.
120. b. Deffus. IV . 896. a. Quinte. XIII. 72 1. a. Traverfiere
à bec. X V I . 371. b. Ouvrage à confulter fur l’art de jouer
de la flûte traverfiere. Ibid.
F lû t e A l l em a n d e , {Jeu d’orgue) V I . 899. a . .
F l û t e , {Jeu d’orgue) voyeç JEUX D’ORGUE.
Flûte douce ou à bec. Defcription de cet inftrument. D é tails
fur la maniéré de le fabriquer. V I . 899. a. Inftruâion
fur l’art d’en faire ufage. Ibid. b.
Tablature de la flûte douce ou à bec. Suite des cadences de
çet inftrument. V I. 90t. a.
Flûte douce ou à bec, baffe de cet inftrument. IL 120. .a , b.
Deffus. IV . 896. a. Haute-contre. V I1L 7 1 . a. Quinte. X III.
.721. a.
F lUTE de tambùurin ou A trois trous. ( Luth. ) Tablature dé
cet inftrument. Détails fur fon.ufage. V I . 901. b.
F l u t e , ( Marine) Defcription de ce bâtiment. V I . 901. b.
C e qu’on entend en France par un vaiffeau armé en flûte.
Dimenfions les plus ordinaires des flûtes. D es proportions
des différentes pièces de ce bâtiment. Ibid. 902. a.
Flûte,, article fur ce bâtiment; XUI- 790. a. Petite flûte;
II. 340. a. Flûte repréfentée, yôl. V IL des planch. Marine,
planche 13.
F lûte , ( Tapiff. ) efpece de navette dont fe fervent les
baffe-liftiers. V I . 902. a . . ..
F l û t e , {Greffer en) voyez GREFFER;
F L U T É , fons flûtes. X V . 347. a , b.
F L U T E U R , automate de Vaucanfon. I. 448. b.
F LU V IA L IS , { Botan ). genre de plante aufli nommé
najasrnaide. X L 7. a.
F LU X & R E F L U X , ( Phy.f. & Hydrograph. ) Pendant le
fllu x , les eaux des fleuves.s’enflent vers leur embouchure :
pendant le reflux.elle, recommencent à couler. C e qu’on appelle
haute & baffe mer : trois périodes .ordinaires à la marée ,
la journalière , la menftruelle , l’ annuelle. Durée, de la première.
V I . 902. a. Connexion du flux & reflux avec le mouvement
de. la lune .& . avec celui de la terre ou du-foleil.
Phénomènes obfervés . ordinairement dans la période journalière
; dans la période menftruelle ; dans la période annuelle.
Explication de ces phénomènes. Les anciens avoient déjà
conclu que. le foleil & la lune en étoient la caufe. Galilée
jugea que le flux 8c reflux étoit une preuve du double mouvement
de la terre par rapport au. foleil., Ibid^. b, Hypothefe
imaginée par De fcartes , pour expliquer ces phénomènes.
Défauts de cette hypothefé. Explication du flux 8c reflux
par le. principe de la gravitation. Ibid. 903. a. Kepler avoir
conjeâuré que la gravitation des parties de la terre vers la
lune & vers le foleil , étoit la caufe du flux & reflux.
Théorie des marées. Ibid. b. Pourquoi l’élévation & l’abaif-
fement des eaux de la mer fe fait aux mêmes inftans dans
les points oppofés d’un même méridien. Le mouvement des
eaux ne provient point de l’aétiou totale du foleil & de la
lu n e ; mais de la différence entre l’aétion de ces affres fur
le centre de la terre , & leur aétion fu r . le fluide tant fupé-
rieur qu’inférieur. Selo rf New ton, l’aéfion folair.e eft à la
pefanteur, comme un à 128682000 : l’aéfion lunaire eft environ
quadruple de celle du foleil. Ibid. 904. a. Il eft évident,
d’après les. principes po fé s , que l’élévation des eaux en un
même endroit, doit être fujette à de grandes variétés, foit
pour la quantité , foit pour l’heure à laqu ffljfcelle arrive. Pourquoi
les plus grandes marées arrivent dans les fy z y g ie s , &
les plus baffes dans les quadratures. Pourquoi les marées que
. caufe le foleil font beaucoup moins, grandes que celles que la
lune caufe. Les périgées du foleil & de la lune rendent aufli
les marées plus grandes. La force.d’inertie des eaux doit avoir
deux effets, "celui de retarder l’heure, de la Haute marée , &
celui de diminuer en général l’élévation des eaux. Ibid. b.
Pourquoi après le flux & le reflux-, la mer eft un peu de
, tems.fans defcendre ni; monter. Le flux doit arriver plutôt
aux rades orientales qu’aux rades, occidentales. Pourquoi la
navigation eft en général plus prompte vers l’occident que
vers l’orient. Une des principales caufes des vents alizés.
Quelle eft la raifon qui- fait-que près: des pôles & à la latitude
de 63 degrés, le flux & reflux n’eft pas fenfible. Pourq
u o i en général, en allant vers le pôle.boréal , les marées
de deffus font plus grandes, quand la lune eft dans l’hémif-
phere boréal, 8c celles de deffous plus petites..Pourquoi en
s’avançant plus loin vers le p ô le , il ne doit plus y avoir
qu’un flux & reflux dans l’efpace de 24 heures. Ibid. 903. a.
Quand la lune v a des fyzygies aux quadratures, l’élévation
la plus grande des eaux doit fe faire plus au couchant de la
lune ; c’eft le contraire quand la lune v a des quadratures aux
fyzygies. La marée lunaire eft changée tant foit peu par l’action
du foleil, & ce changement doit varier chaque jour. Pourquoi
les plus hautes marées n’arrivent pas précifémenr dans la
conjonction & dans l’oppofition de la lune. Pourquoi les marées
du folftice d’hiver font un peu plus grandes que celles du
folftice d’été. Autres phénomènes qu’on ne peut prouver que
par le calcul. Ouvrage de M. D aniel Bernoulli, à confulter fur
le flux & reflux de la mer. Les réglés qu’on a établies fur les
grandes marées des équinoxes, n’ont l ie u , quand la lune eft
dans l’équateur, que pour les eaux fituées fous l’équateur
même. Ibid. b. Particularités & inégalités des côtes, largeur',
profondeur des canaux, regardées comme caufe de la grande
variété que l’on remarque, dans les. hauteurs des marées.
Diverfes côtes où ces effets font fenfibles. Les bas-fonds ôc
les continens qui entrecoupent la me r, font caufe en partie
que la haute marée n’arrive point en plein océan dans le tems
que la lune s’approche du méridien ; mais quelques heures
après. Altération. des phénomènes du flux & du reflux par
les vents & les eourans irréguliers. Pourquoi les mers Caf-
pienne, Méditerranée, Blanche & Baltique n’ont point de
marées fenfibles. Pourquoi la marée eft plus fenfible dans