i5o B A R BAS
ont rendu remarquables quelques-uns des lieux qu’il renferme.
Suppl. I. 818. a.
BARRER les veines d’un cheval. Opération qu’on fait
fur elles , pour arrêter le cours des mauvaifes humeurs qui
s’y jettent. II. 93. b. Indication des maladies pour lefquelles
on barre les veines de différentes parties. Comment on opéré
pour barrer la veine de la cuiffe : on ne barre point lorf-
que la partie eft enflée. Comment on barre les veines du
cou. Comment on barre les larmiers fans incifion. Solley-
fe l enfeigne à arracher la veine du jarret. Le barrement de
la veine eft très-bon pour ôter la difformité des varices.
Ibid. 94. a. , . ,
B A R R É S , freres barres, carmes qui avoient des «abus
bigarrés de blanc 8c de noir. A quelle occafion l’ufage de
ces habits s’introduifit. Dans la fuite ils reprirent leurs habits
blancs. Il y a eu autrefois des gens d’églife qui portoient
des habits bigarrés. II. 93. a.
B A R R E T T E , bonnet que le pape donne aux cardinaux
après leur nomination. Celles que le roi donne en France,
& les nobles à Venife. Premier ufage de la barrette réfer-
v ée aux papes. II. 94. b.
Barrette, ( Horlogerie) divers fens de ce mot. Barrettes
qui s’appliquent aux platines , pour y faire rouler le pivot
d’une roue. Leur utilité. II. 94. b.
Barrette, terme de bijouterie. X V II . 757. a.
BARRIERE , traité de la { Hijl. mod. ) traité conclu en
1 7 1 6 , entre l’empereur Charles V I & les Hollandois. II. 94. b.
Barrière , ( Commerce ) on appelle ainfi les lieux où
font établis lès bureaux des entrées. Pourquoi on leur a
donné ce nom. I l y a à Paris foixante barrières. Les autres
ne font pour ainfi dire que fuccurfales. II. 95. a.
B a r r iè r e s , ( Fortification) portes dans un paflage ou
retranchement, pour en défendre l’entrée, 6c en faciliter la
fo r t ie , conftruélion de ces portes. Celles qui ferment les
ouvertures des lignes de circonvallation. II. 95. a.
B A R R IL L A G É , {Comm. ) l ’ordonnance des aides de 1680,
titre 4 , défend expreflement de faire le barrillage j c’eft-à-
dire, de faire arriver du vin.dans de petits vaifléaux. II. 96. a.
B A R R IL L E T , ou Caisse , ( Anat.) cavité derrière le tambour
de l’oreille. Oflelets qu’elle renferme. U. 96. a.
BARRILLET , ( Hydraulïq.) II. 96. a.
Barrillet, Qiorlo.) description avec figure de cette partie
de la montre. Barrillets de pendules. IL 96. a. Voye^Barillet.
B A R R O IS , ( Géogr.) obfervations fur ce duché. Suppl. I.
803. a. 818 .a , b. Yoye^ Bar.
BA R R O S , {Jean dos) littérateur du quinzième fiecle.XVII.
34°- a • à •
B A R R O T S , ou Baux , ( Marine ) différence entre les baux
& les barrots. Barrots des gaillards, de la dunette, du celtis.
II. 96. b. Voye[ B AU.
É A R R O T IN S , ( Marine') du premier pont, du fé cond ,
des gaillards, d’écoutilles, de caillebotis. II. 96. b.
B A R R O W , ( Ifaac ) obfervations fur fes ouvrages d’optique.
XI. 5 18. a , b. II. 779. b. I l paroît qu’il eft le véritable
inventeur du calcul différentiel. IV . 988. b. VII. 631. b.
B A R SEN E , femme de Memnon le Rhodien. X IV . 25 6. a.
B A R S O T I , ( Botan.) arbriffeau toujours v e rd , ainfi. nommé
par les brames du Malabar. Ses noms en différentes langues.
Sa defeription. Suppl. I. 818. b. Sa culture. Qualités 8c
ufages de cette plante. Maniéré de la claflèr. Ibid. 819. a.
B A R TH E L EM I , ( Evangile de S.) V I. 117. a.
BARTHELEMi,(î/Zedf 5 . )im e des Antilles. X IV . 525. b.
Suppl. III. 275. b.
Barthelemi , ( Journée de la S. ) réflexions fur cette journée
8c fur fon apologifte. VII I. 898. b. X V II . 858. b. 839.
a. Cette journée appellée matines françoifes. Ibid. 39. a. Fu-
neftes effets de cettejournée. XII. 425. b. Réponfe du vicomte
D o rté à Charles IX , qui avoit demandé à tous les gouverneurs
de provinces, de maflacrer les huguenots. V . 1004. a.
Suppl. IV . 191. a. Àélion de Villars, conful de Nîmes, à
l’occafion de ce maflàcre. Ibid. 5 2. b\
B A R TH E LEM ITE S , ( Hijl. eccl. ) clercs féculiers fondés
par Barthelemi Hobzauzer, répandus en plufieurs endroits
de l’Empire, en Pologne 8c en Catalogne. Comment ils fe
gouvernent. II. 97. a.
B A R TH O L E , jurifconfulte : obfervations fur fes ouvrages.
X IV . 682. b.
B A R T H O L IN , ( Thomas ) anatomifte. Suppl. I. 396. b.
Phyfiologifte. Suppl. IV . 350. a.
Bartholin , ( Gafpard) anatomifte. Suppl. 1. 400. a. phyfiologifte.
Suppl. IV . 352. a.
BÀRU A. ( Géogr. ) O bfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 819. a.
B A R U C H , ( Prophétie de ) l’un des livres de l’ancien T e f-
tament. Nous n’en avons plus l ’exemplaire hébreu. On en
a deux verfions fyriaques ; mais le texte grec paroît plus
ancien. Sa canonicité conteftée. II. 97. a. La prophétie de
Baruch paroît être comprife fous le nom de Jércmie dans les
catalogues des Latins. Ibid, b.
Baruch. Obfervations fur le chap. V I . fr. 42. X V . 348. a.
B A R U L A U T , ( Bot. ) efpece de plante. Suppl. II. 8 1. a , b.
B A R W IC K , ( Jean) X V IL 600. a.
B A R Y T O N . (Mufiq. Luth.') 1 Sorte de v oix. Voyeç CONCORDANT.
20. Ancien in finiment de ce nom. Suppl. I. 819. b.
voyei Bariton.
BARYTONS , verbes, ( Gramm. grecq. ) obfervations fur
leurs conjugaifons. V I , 748. b.
B A S , adjeétif. Comment fe forment nos idées de bas 8c de
haut. l ï . 97. b.
Bas , ( Belles-lettr. ) bafîeflé des idées 8t des eXprefliorts.
Bafîeflé de fentimens. Le genre noble admet, comme ful-
ceptible d’ennObliflemenf, ce qui n’eft bas que de fa nature ;
mais fi l’on nous préfente une image où une idée, *à laquelle
la mode ou l’opinion ait .attaché le caraélere de baffefle, elle
nous-choquera. Remarquez fur-tout que ce qui eft bas dans
les termes auroit beau être fublime dans la penfée ou dans le
fentiment', nous ne pourrons le fupporter. Suppl. I. 819. b.
Bas , (Mufq.) ce qu’on entend par bas deffus. Suppl. 1.819. b.
Bas , partie de notre vêtement, qui fert à nous couvrir
les jambes. Defeription de l’ancien métier à faire des bas.
Le métier eft une des machines les plus compliquées 8c les
plus conféquentes'que nous ayons. Elle eft fortie des mains
de fon inventeur prefque dans l’état de perfeétion où nous
la voyons. Difliculté d’entrer dans le détail de toutes fes
parties. II. 98. a. Pour l'intelligence du méchanifine de cette
machine, il faut acquérir une grande connoiftance de fes
parties, dont le nombre peut aller à deux mille cinq. cens.
Méthode qu’on fuit ici pour en donner une defeription claire
8c exaéte. Jugement que M. Perrault a porté de cette machine.
Ibid. b. D e l’inventeur du métier à bas. Il eft confiant
que cette machine a pris naiflance en Ang leterre, mais l’inventeur
eft inconnu. Hifloire de fon invention, 8c de là
maniéré dont cette machine fut tranfportée en France 8c en
Hollande.
On divife le métier à bas en deux parties : le fû t , ou les
parties en bois qui foutiennent le m éd e r , 8c qui fervent
dans la main d’oeuvre ; 8c le niétier même, ou les parties en
fer 8c autres qui le compofent.
Defeription du fû t & de fes parties. Ibid. -99. a , b.
Du métier , de fes parties & de leur ufage. II. 100 .a,.b. & fuiv.
Main d’oeuvre ou travail des bas fur le métier à bas. II. 106. a.
Première opération. Cueillir. H. 106. a. '
IIe. Opération. Foncer du p ied , 8c former l’ouvrage. II.
106. b.
IIIe. Opération. Amener l’puvrage fous becs. II. 107. a.
IV e. Opération. Former aux petits coups. II. 107. b.
V e. Opération. Donner le coup de p refle, 8c faire pafler
l’ouvrage de deflùs la gorge des platines* fur les becs des
aiguilles. H. 107. b.
V I e. Operation. Abattre l’ouVrage. Il: 108. a.
V I I e. Opération. Crocher. II. 108. a , & fuiv.
Ihftrumens dont fe fervent les Ouvriers .qui conftruifent
des métiers à bas. La première manufaéture dè bas au métier
fut établie en 1656 , dans le. château de Madrid au bois
de Boulogne. II. 112. b. Ereélion d’une communauté de maîtres.
Statuts pour cette communauté. Réglemens donnés en
1700. Ibid, x 13 .a . Louis X I V , en conféquence de ces réglemens,
avoit crée des charges d’infjxeéleurs, de contrôleurs *
de vifiteurs, de marqueurs, &c. Louis X V . fixa en 1720
la police des fabriquants. B as d’eftame. Bas drapés. Bas à étrier.
Bas de chamois. Bas de toile. Différentes fortes d’ouvrages
qu’on fait ou qu’on peut faire fur le métier à bas. Ibid. b.
Bas. {Comm.) Bas de caftor. II. 327. b. Sotte de bas appela
s chaujfettes. III. 259. a. Propriété des bas de peau dè
chien. 331. b. Henri II. fut le premier qui porta, en France
une paire de bas de fo ie: préfent fait à Philippe II. d’une
paire de pareils bas. VIII. 14. b. Bas d’eftame. Suppl. II,
872. b.
Ba s, {Jean le ) phyfiologifte. Suppl. IV . 363.. b.
BAS-RELIEF , ( Archit. ) les Grecs s’en fervoient pour
donner plus de grâce aux ouvrages d’architeélure , 8c même
à leurs uftenfiles de ménâge. Suppl. I. 819. b. Les modernes
ont-à la vérité confervé ce genre d’ornement, mais il n’eft
plus autant à la mode qu’il l’é to it, il y a deux fiecles. —
Reliefs en boffe qu’on trouve parmi les ouvrages de l’anti-
qufté. — Les bas-reliefs font les monumens les plus durables
8c les plus précieux de l’art du deffin des anciens. — Difficultés
attachées à l’exécution des bas-reliefs. Ibid. 820. a.
B A S A A L , ( Botan. ) arbre des Indes. Durée de fa fécondité.
Utilité de fes feuilles, de fes baies 8c de fes amandes. II.
114. a.
Basaal , ( Botan. ) plante d’un nouveau g enre, obfervée
dans le Malabar. Ses noms en différentes langues. Defeription.
Suppl. I. 820. a. Sa culture. Ses qualités. Ufages qu’on en
tire. Seconde efpece, Pattara. Ses autres noms. Defeription
de cette plante. Ibid. b. Sa culture. Ses qualités 8c ufages.
Maniéré de la clafler. Ibid. 821. a.
B A S A L T E , ( Hift. nat. ) voyeç Pierre de touche. X V I.
BAS
. . . I i Efpece de:lùfiJte.arâdlée.jAn* HeMfai, XV.
Km . ’Affemblage SWBBB de Waltes, coimu.ftus le nom
M l ü S f i l x i v . 5 7*. 4. x n . 194.9 g n
BAS A N {Géogr. ) obfervations fur cet article de 1 Encyclopédie.
Suppl- I. 821. Voy v BatanÉe
B A SA N N É , ( Tann. Mègtff. ) peau de b elier , mouton ou
brebis, paflee avec le tan o u .le redon. Ses divers iifages.
Bafannes tannées ou de couche, bafannes coudrées, chipées,
paffées en mefquis, 8c bafannes aludes. II. 1 14. .a.
I B A S A R , bâtiment de Gonftantinople où l’on vend les
drogues & les toiles: VII I. 446. b. -
B A S A R A , ( Géogr. ) ville de Judée dans la tribu de Gad.
II en eft parlé dans les Machabées, 6*c. Suppl. I. 821. a.
B A S CH E , terme de p êche,. voyc{ Guidaux. V I I , 1004- b,
V o l. VIII. des planch. Pêche i pl. 16.
B A SCH I ou B a ch i, fignifie chef chez les Tu rcs, Bogangt
bachi , chef des fauconniers, 6>c. II. H 4- b- .
BasCHI , ( Mathieu' de ). frere mineur obfervantin. Les
mineurs réformés par lui. II. 64°- b. _
BASCULE. Diverfes acceptions de ce mot. 11. 114. b.
B a feule, terme de fortification, terme d horlogerie. 11.
1 'I p o f ii f m R H D e f e r i p t i o n : m figures
c s sp â « e S;A l'ofguo.:II. 1 14. *'• M i cW m n cpn l»s fint
mouvoir. II. xxy. a. .
Bafcules brifées de l ’orgue ; leur defeription avec figures.
Comment elles f e meuvent. II. x 15. ^. Les bafcules ont diffé-
rens nenss * fuivant M a g e quion en fait. Bafcnle d un loquet.
Bafcule qui fert de fermeture aux vanteaux de porte ou
d’armoire. Comment on l’ouvre 8c ferme. Bafcule à pignon,
W m b. H H H H , ,
Bafcule, defeription d'une bafcule deftmee a enlever des
fardeaux. XIII. 69, b. Voyez vol. II. des planches , article
Charpenterie, planch. 48. • . _ , T
B A S E , {Archit. ) voye^ lés planches, d architecture, vol. 1.
4. a. Machine à arrondir les bafes des colonnes. Ibid. 14. b.
Base, ( Chym.) bafe d’im compofé. Bafes des fels neutres.
Sels à bafe terreufe, à bafe alkaline, à bafe métallique. Bafes
de l’alun : du nitre, du fel de glauber, du vitriol, trc.
Suppl. I. 821. a. 11 ne faut pas regarder ces bafes comme
étant réellement fans aétion ; car dans toute combmaifon 8c
diflolution , les corps qui s’unifient font egalement aCtits, leur
aétion eft réciproque. Ibid. b. , , . .
Base , {Aflron.) diftance mefurée pour etabbr les triangles
qui fervent à raefurer un degré du méridien. Quelle a ete
la plus célébré bafe aftronomique. Suppl. I. 821. b.
B A SELLA , ( Botan. ) . genre de plante commune aux
Indes. Premiere efpece. Bafella, fes diffèrens noms 8c fa
defeription. Suppl. I. 821. b. Culture , qualités 8c ufages de
cette plante. Erreur de Linnæus. Ibid. 822. a. Seconde efpece.
Kindra , fa defeription. Sa culture. Ufages qu’on en tire.
Troifieme efpece. Gandola, defeription , qualités 8c ufages
de cette efpece. Erreurs de Linnæus. Ibid. b.
B A S ILA IR E , {Anatom.) artère bafilaire. H. 1 16, a.
Bafûaïre, o s, X V . 452. a 3 b. ■
BASILE , ( Saint ) furnomrtié le grand. Obfervations fur
fa vie , fes ouvrages 8c fes fentimens. XII. 342. b.
B a ß e , frere 8c collègue de Conftantin V I I I , empereur.
Suppl. II. 562. b.
B a ß e , citoyen 8c chef de la v ille de Poitiers. Suppl. IV .
467. b,
Basile, ( Ordre de S . ) le plus ancien de tous. I l tire fon
nom de S. Bafile , évêque de Céfarée dans le quatrième
fiecle. II. 116. a. C e t ordre a toujours fleuri en Orient. Il
pafla en Occident en 1057. Grégoire XIII. le réforma en
1579 , b c . V ie folitaire de S. Bafile , pendant cinq années ,
durant lefquelles il preferivit la maniéré de v iv re aux religieux.
Comment fes réglés furent connues en Occident, 8c
rédigées enfuite par le cardinal Beflarion. L e monaftere de
5. Sauveur à Mefline , ch e f d’ordre de S. Bafile en Occident.
Ibid. b.
BASILE, ( moines de Tordre de S. ) I. 459* a'
Bafile, Valentin, m édecin chymifte.III. 430. b. X . 272. b.
Bafile, pente ou inClinaifon du fer d’un outil de menuifier
monté dans un fut. Cette pente dépend de la dureté des bois.
Plus l’angle eft aigu, plus il a de force. II. 116. b.
BA S ILÉ E, {Géogr.) nom d’une ifle que Diodore de
Sicile place à l’oppofite de la Scy th ie , au-delà des Gaules.
C ’étoit félon lu i , dans cette ifle feule que les flots de la
mer jettoient l'ambre, — II. paroît que cet auteur a voulu
défigner la Scandinavie que les anciens ont prife long-tems
pour une ifle. Suppl. I . 823. a. ■
Basilée , ( Géogr. ) Ammien Marcellin eft le premier qui
falle mention de cette ville. La deftruélion d’Augufte , capitale
des Rauraques , contribua beaucoup a fon aggrandiffe-
ment. C ’eft aujourd’hui Ba lle, en Suifle. Suppl. 1. 822. a.
Basilée, ( Géogr. ) v ille d’Italie. Suppl. I. 822. a.
Basilée , ( Géogr. ) lieu de la Gaule Belgique. Recherches
fur fon emplacement. Suppl. I. 822. a.
S 1 5 1
Basilée , CGéogr:) lieu très-fortifié dans la Scyrhie d’Europe.
Suppl. I. 822. a.
Basilée , {H ifl. A n t .) defeription d’un monument fingu-
lier dont il eft parlé fous ce nom, dans le recueil d’antiquités
de M. le comte de Caylus. Suppl. I. 822. b.
B A S IL IC , animal fabuleux. Différentes efpeces de bafilics
q u on a diftinguées. H. i l 6. b:
Basilic , {Botan, ) genre de plaine. Ses Caraéleres. On en
diftmgue quatre fortes, trois domeftiques 8c une fauvage.
Culture des bafilics. II. 116. b.
Basilic , ( Artill. ) p iece de canon, qui n’eft plus d’ufage,
ü . l i é . b.
B A S IL IC O N , ( Pharm» ) onguent fuppuratif, aufli nommé
tetrapharmaçon. Comment on le prépare. II. 1 1 7 .‘ a.
BASILIDIENS , ( Hijl eccl.) hérétiques feélateurs de
Bafilideau commencement du deuxieme fieclei II étoit forti
de l’école des gnoftiques. Ses erreurs. Il avoit écrit vingt-
quatre livres fur les évangiles, 8c avoit feint de nouveaux
livres de prophètes. En quoi il hnitoit Pythagore. II. n y . a.
Bafilidiens, évangile de Bafilide leur chef. V I . 1 17. a.
Ufage qu’ils faifoient du mot Abraxas. I. 34, a,
B A S IL IQ U E , {Hift.) maifon royale : bâtiment magnifique
à Rome où l’on rendoit la juftice à couvert. Sa defeription.
Principales bafiliques qu’il y avoit à Rome. C e nom a paffé
aux édifices facrés. Bafiliques des faints apôtres à Conftanti*
nople. Pourquoi' ce nom fut.donné aux. églifes. Ecrivains
ecclèfiaftiques qui l’ont employé dans ce fens. M. Perrault
diftingue les temples des bafiliques. Leurs différences félon
Bellarmin, H. 1 17. b.-
Bafiliques des anciens Romains. X V I . 85. b.
Basiliques, {Jurifpr.) recueil des lôix romaines, traduites
en grec par ordre des empereurs. Bafile 8c Léon. C e
qu’il comprend. Pourquoi il eft appellé bafiliques. Livres de
ce recueil que nous avons perdus. II. 1 18,4; ‘
. Bafiliques, articles à confulter fur cette compilation de ?
loix. IV . 996. b. V . 140. -à , b.
Basilique , ( Hift. anc. ) mandataire de l’empereur de
Conftantinople, i l . 118. a.
Basilique -, {Anat. ) veine bafiliqiie. il. xi8. d.
Basilique , {A n a t:) obfervations fur les trônes dès veines
des extrémités. Veines appellées médianes. Defeription de la
bafilique, D e s cas malheureux où. l’artere placée derrière
cette veine a été percée. Suppl. I. 823-. b. N e r f 8c tendons
qui peuvent être bleffés dans la même opération. IbidL
Basilique, {Aftron.) étoile du lion , nommée aufiî
régulas. II. 118. a.
B A S IL IS SA , ( lchthy. ) defeription de ce poiflbn» Ses
moeurs. Manière de le clafler. Suppl. I. 824. a.
B A S IN , étoffe cro ifée , toute fil 8c cotOn , la chaîne eft
fil, la trame coton. Diverfes fortes de bafins, Principales
manufaélures de bafins. Comment ils fe travaillent. Longueurs
8c largeurs des bafins félon leurs différentes efpeces, ordonnées
par les réglemens. H. 118. a. Bafins de H ollande', de Bruges,
des Indes. D e quoi font faites les barres 8c les raies dans ces
étoffes. Ibid, b. ■
B A SKIRS, nation tartare, X V . 92Ô. à,
B A SKIR IE , ou Baskron, ( Géogr. ) obfervations fur ces
articles de l’Encyclopédie. Suppl. I. 824: a.
B A S L E , voyez Bafilée , torrent qui trâverfè Cette ville.
Suppl. I. 903. a. D u concile de Bafte. III. 8 1 1. b. XIII. 260»
a , b. Décret de ce concile fur les annates. I. 478. b. C e
concile continué à Laufanne. IX. 322. a. Defeription de la
bibliothèque de Bafle. X V I I . 758. b. Factions qui fe formèrent
en 1250 dans cette ville. XIII. 140. a.
B A S O C H E , fignification de ce mot. chez les clercs. III.
y 26. a. Chancelier de la bafoche. 91. b.
B A S N A G E , obfervations fur la v ie 8c les ouvrages de
trois favans.de ce nom. X IV , 392. b. 393. a\- ‘
B A SQ U E S , font les premiers qui’ ont entrepris la pêche
de la baleine. Comment- ils la faifoient. II. 34. a , b. 35. a.
B A S R A , {Géogr.) v ille d’A fie près de l’embouChure du
Tigre. D igue qui étoit conduite à cette embouchure, Suppl. I._
824. b. .
B A S SAN , {Jacques du Pont, çonnufous le nom d e ) peintre.
V . 332. b. . 0 , 1
B A SSAN ELLO , {L u th .) inftrument a vent 8c a anche.
Sa defeription. Suppl. I. 824. b. . .
B A S SAN O , {G éo g r .) v ille d Italie, pon imprimerie.
Hommes1 célébrés nés dahs c c lieu. I . 814. 4. - ,
B A S SAR EU S , (My th.) furnom donné.à Baechus. Raifon
de ce furnom. BaJJarides, prêtrefles de ce dieu. Etyxnologie
de ce nom. II. 119. a.
: Baffareus, furnom de Bacchus. Recherches fur fa fignification
8c fon origine. Suppl. I. 824. b.
BASSE, {Mufiq“. ) elle eft la plus importante des parties:
quand elle eft bonne, rarement l’harmonie eftmauvaife. Baffe
• continue. Son principal ufage; -Son inventeur. Baffe figurée.
Baffe contrainte. Elle appartient originairement aux couplets