
1 4 8 B AR BAR
i 11 1
Obfervations fur Y ahya , l’un des Barmécides", Stippl. 1. 808. i
8c fur fa famille. A ro u n . Rashid fe fouille de leur fang , £
défend, fous peine de la v ie , de prononcer leur nom. Gén«
rofité d’un vieillard nommé Mondir. Récompenfe qu’il reço
u« Crtmw;.. jI.bvi^c . 'ÜO<). ...
B A RN A B É , ( Hifl, facr, )
v oya ges , 8c aflbciè à fes trai
B A R N À B ÏT E S , ( Hifl. ec
Tiers , ainfi nommés de l’églii
inftituteurs-. Iî. 76. b. Li
ordinaires. Leurs’ colleges. Ibid.
>mpagnon de S. Paul dans fes
t , x . ^ / . i y . 2 S9. i .
) congrégation de clercs regu-
de S. Barnabé à Milan. Leurs
ritàble titre eft celui de clercs
• d e S .I
B A R N A G A S S E , (Géogr.)
cyclopédie. Suppl. I. 809.
. 810
il. Leur habit. Leurs emplois
reur dans cet article de l’Enlevêque
de Vienne , dans le
.neuvierne fiecle. StyypL IV . Ó75- 4.
BAR NÉS , ( le f t fon âge fur la; poéfie lyrique. IX.
BAR N E T , ( Conchyliol. )efpe:ce de coquillage du genre du
buccin. Lieux où il i‘î trouv e.Def e la coquille, Suppl.
I. 809. <7. oc de l’animal qui l’habÏte-Variéi:és dans la forme de
iquille. Ibid. b. Efpei nillepore \qui fe forme autour
de cell« îleur efl blamcheveinéiï de brun. Figure 8c
•eue cette imcruftation lui donne. Ibid. 8 10.4.
BARNEV/ELD .■ S n dé Olden) voy fon hiftoire aux
articles Arminiens t$c Gomarifles. Belle rciponfe de madame
îeweld au p:rince d’Orange. X IV . 138. 4. Parole d’un
avocat à l’un des jiu;es qui avoit condamné Barneweld. Suppl.
IV . 5 66. a.
B A R O , ( Ichth.) nom que les habitans des Moluques
donnent à une efpece de poiffon, du genre de ceux qu’on
appelle orbis ou cofre. Sa defcriptiOn Sc fes moeurs. Qualité de
Ci chair. Suppl I. 810. a.
BARO, (Balthasar) X V I. 813. a.
B À B .O CH E , (Frédéric) peintre. V . 330.a.
B A R OM E T R E , (Phyfiq.) écym. du mot. D ifférence entre
& le barofeope. Conftrué 0 r
baromètre. La preflion de l’air qui agit fur le niercure ne
vient pas unieraement de fon poids , i l . 77. 4. mais encore
de fa vertu élaftique. Maniéré de c:onftrùirè le baromètre
commun. Bar ometre dont fe font fiîrvi Defcartes & Huychens
, dont 1<:s. variations font plus fenfihles. Ibid. b. Ineonvéniensdecet
infiniment. Baromètre horizontal oh reftangle.
Ibid. 78. 4. Pr inciue fur legnel il eft conftruit. Défauts attachés
à cette c:onffruction.3eàrüir.eti e diagonal. Ibid. b. Ses
imperfections. Baromètre a roue ; mconvemens qui lui font
attachés. Ibid.
nique, machine plutôt curieufe qu’utile. Ibid, a*
l ü
Explication de fes mouvemens. Défauts de cet infiniment
qui n’eft guere bon que pour les marins qui n’y regardent
pas de fi près, ■ & qui s’en fervent depuis 3.5 a n s p a r c e
qu’il efl fort commode. Autre baromètre pour les marins,
inventé par le do&eur Hook , qui fait en même tems les
variations du thermomètre. C ’efl moins Un baromètre qu’un
infiniment, qui indique en génénfl les altérations de l’a ir ..
Ibid. b. Utilité de cet infiniment. Baromètre ftatique. Ses
dêfeâuofités. Ibid. 80. a. ■
Phénomènes du baromètre. Obfervations faite^au pied & fur
le haut des montagnes par Halley & Derham, d’où ce dernier
a cru pouvoir tirey. une méthode pour mefurer la hauteur
des montagnes. Calcul' de M. Mariotte fur la hauteur de
J’atmofphere, fondé fur les obfervations du baromètre. Ibid. ■
86. a. Variations dans les hauteurs du baromètre à Londres,
à Paris, à Alger. Elévation extraordinaire du baromètre à
75 pieds. Explication de ce phénomène par M. Mùflchen-
bropk. Obfervations de M. H a lle y , qui montrent certains
rapports entre les difpoCtions du tems & les mouvemens du
baromètre. Ses variations plus fenCbles v ers le nord que vers
les tropiques. Autres obfervations feiftblables du doéleur
Beal. Par le fecours du baromètre nous recouvrons une forte
de connoiffance qui efï dans les animaux, 8c que nous avions
Sirdue. Ibid. b. Préfages que fournit le baromètre félon MM.-
aliey & Patrick. Comparaifon que fait M . Derham de fes
obfervations avec celles de M. Scheuczer, faites à Zurich.
■ Ibid. 81. a.
Caufes des phénomènes du baromètre. U n favant auteur regarde
les ç-hangemens du baromètre, comme étant caufés par le
froid 8c par la chaleur. Mais ce fentiment ne rend pas de
vaifon fort vraifemblable des phénomènes. Les variations de
Tatmofphere doivent être regardée? comm'e lacaufe de celles
du baromètre. Recherche des caufes de ces variations dans
l’atmofphere. Ibid. A quel point le flux & reflux que la
lune occafionne dans l’air doit y contribuer. Halley croit
que les vents & les exhalaifons fufRfent pour produire les
variations du baromètre. Précis de fon difeours fur ce fujet.
Ibid. 81. b.' Réflexions qui montrent l’infuffifance de cette
hypothefe. Ibid. 82. a. Leibnitz a tâché d’y fuppléer & d’en
donner une nouvelle que l’auteur expofe i c i , & dont il
montre le défaut.
Autre hypothefe ingénieufe , imaginée pat quelques
auteurs ; Ibid. 82, b. mais qui n’a pas a beaucoup près toute
la précifion qu’on pou rroit defirer. Indication de ki meilleure
maniéré de faire un baromètre commun, félon M. MufT-
chenbrock. Ibid. 83. b.
Baromètre portatif ,* fa conftruétion. Ibid, 84. a.
Phofphore du baromètre. M., P icard le découvrit en 16 7 6 ,
6c M. Bernoulli l’obferva aufli fur fon baromètre. Recherches
de ce dernier fur la caufe dé ce phpnomene. Il l’attribue à
une matière très-fine qui fort du mercure, lorfqu’en l’agitant
on le fait defeendre aii-deflous du point d’équilibre , &c.
Pour" expliquer pourquoi cé phénomène n’ell pas commun
à tous les baromètres, M. B . imagina que le mouvement de
cette matière fubtile pouvoit être détruit, affaibli, interrompu
par quelque matière hétérogène au mercure qui fe
feroit amaffée fur fa furface fupérieure. Ibid, 84. a. Expériences
qui montrent avec quelle facilité le mercure contracte des
faletés par le contaâ de l’air. Rien de fi nuifible à l’apparition
de la lumière dans le baromètre que. l’humidité. Moyens
d’empêcher que le mercure contrafte quelque impureté en
partant dans le.tuyau. Ibid. •b. Raifôns pour lefquelles l’académie
fufpendit fon jugement fur le fyftême d eM . Bernoulli.
Ibid. 85. a. Réponfe de ce philofophe aux obfervations de
l’académie. Ibid. b. Maniéré de faire un phofphore de vif-
argent. Autre hypothefe de M. Homberg fur la lumière des
baromètres y dans laquelle il. appuie fur le peu de néceflîté-
des conditions de M. Bernoulli. Défenfe de ce dernier. Ibid.
86. a. Expérience qui montre l’extrême délicatefle dés phof-
phores de mercure. Ibid. b. Confirmation de la réuffité des
opérations de M. B ernoulli, par M. Durai en 1706. Nouvelles
hypothefes de MM. Hauksbée, H artfoëker, \Veicller, Heu-
finger & de Mairan. Conditions abfolument néceflaires pour
rendre les baromètres lumineux. Sentiment particulier de
Ml D u fà y , donné en 1723 à l’académie. Ibid. 87. a. Un
différent degré de chaleur ne produit pas un changemens
fenfible dans la lumière du baromètre. Ibid. b.
Ba r om è tr e fimple, ( Phyfiq. ) nouveau moyen de le faire
avec toute la nrécifion pofuble. Suppl. I. 810. 4. Avantages
de l’inflrumént conflruit de cette maniéré. Ibid. b.
Baromètre capillaire. Ceux dans lefquels on 11’a pas fait
bouillir le mercure, ne montent jamais à . la hauteur des
autres baromètres , & ils fe tiennent d’autant plus bas, qu’ils
font plus capillaires. Suppl. I: 810. b. Comment il faut les
conftruire pour qu’ils s’accordent exactement avec les plus
gros baromètres. Ibid. 8x1. a. Voye\[ C a p il la ir e .
Baromètre à bafe variante. Entr’autres défauts remarquable»
dans cet infiniment, on lui reproche d’être toujours plu»
élevé que les autres. Quantité de cet excès de hauteur. Suppl. I .
8 11. h.
Baromètre phofphore. C ’efl la propriété des baromètres
conflruits félon la méthode de M. Dufay. Pourquoi ceux
qui ont été faits d e là maniéré expliquée,ci-deflus, pag. 810 ,
ne donnent point de lumière, quoiqu’on ait fait bo'uillir le
mercure dans le tube. Effet de la chaleur fur le baromètre.
Celui qui pafleroit du froid de la glace à la chaleur de l’eau
bouillante, haufferoit par cette caufe feule , d’une quantité
égale, à la foixante-fixieme partie de fa hauteur. Suppl. I. 8 11. a.
Table des corrodions à faire à la hauteur du baromètre ,
félon les différens degrés de chaleur ou de froid déterminé»
fur un thermomètre qui feroit divifé en cent parties, depuis
le terme de la congélation, jufqu’à celui de l’eau bouillante ;
le baromètre fuppofé à la hauteur de 27 pouces 6 lignes,
enfiiite à celle de 23 , 'de 1 9 , de 22 & de 13 pouces. Ibid. b.
Maniérés de graduer un thermomètre, au m oyen duquel la
réduction de la hauteur du baromètre pourra fe faire très-
fimplement. Ibid. 813. a.
Baromètre , différence entre le baromètre. & le manomètre.
X. 49. b. Defcription du tube de Torricelli & de-
l-’expérience de ce phyficien. Inveflnoh du baromètre. X V I .
433. b. Partition du baromètre. XII. 106. b. Caufe immédiate
de la fufpenfion du mercure dans le baromètre. V . 446. b.
Hauteur extraordinaire à laquelle le mercure peut fe foutenir
dans le baromètre, m oyennant certaines précautions. X. 371.
a. Caufe du brouillard quand le baromètre e fl haut. II. 443. a.
Pourquoi la defeente du baromètre annonce un orage. X V I I .
20. a. Inconvéniens attachés à l’ufage de cet infiniment pour
lamefure des hauteurs. X . 676. a. Baromètre à tube capillaire. .
Suppl. IV . 981. a.,
B A R O N , (Hifl. mod.) nom de dignité. Divers fentimens
fur l’origine & la première fignification de ce mot. L’opinion
la plus probable e f l , qu’il vient de l’Efpagnol. Varo , homme
brave ', noble. IL 87. b.
Baron, en Angleterre, fignifie un feigneur, un lord ou
pair de la derniere clarté. Dignités & privilèges des barons.
II. 87. b. Dans les anciennes archives, le terme de baron
comprenoit toute la noblefle d’Angleterre. On diflingue deux
fortes de barons, les barons par leurs anciens titres, & les
barons par leur titre temporel. Après la conquête ils furent
4iflingués en grands 6c en petits. Barons de l'échiquier. Barons
des
BAR BAR M9
des cinq ports. E11 France on eiitendolt par bardas, fous les
vaflaux qui relevoient immédiatement du roi. Mais maintenant
ce terme fignifie le degré de noblefle qui efl immédiatement
au-deffous des marquis -, comtes & vicomtes.
-Anciens barons de Bourges & d’Orléans. Ibid. 88. a. Quels
étoient les trois premiers barons de France. Barons dans le
clergé. Ibid. b. t
Barons , fini avoient autrefois entrée 8c féance âu parlement
de Paris. XII. 3. b. Les barons en Angleterre appellés
anciennement Thanes. X V I . 219. b. Couronne de baron. IL
324. b. Suppl. II. 642. a. Voye^ les planches de blafon, vol.
IL Cafque de baron. Ibid, ^
Baron , ( Ichthy, ) poiflon ainfi nommé à Amboine. Sa
defcription. Suppl, I. 813. a. Maniéré de le clafler. Il ne faut
pas le confondre avec fe baro de Ruyfch. Ibid, b.
Baron, ( Vincent) dominicain. Sa patrie, fes ouvrages.
X IV . 2 88 /4 , b. .
Baron , ( Michel ) aCteur tragique. Précis de fa vie. Son
éloge. IV . 681. b, 68a. b. V IL 632, b. VII I. 929. 4 , b.
Baron , ( Hyacinthe-Théodore ) doyen de la faculté de
médecine de Paris. Catalogue d’un recueil dé thefes qu’il a
publié. IV. 486. 4.
Baron , ( Equinard) Suppl, IV . 703. b.
B A R O N E T , degré d’honneur en Angleterre entre celui
de baron & celui de chevalier i II fe conféré par patente.
Fondation de cet ordre. Privilèges & devoirs des baronets.
Rang qu’ils obfervent entr’eux. Ils ont le titre de f i t fans être
chevaliers. IL 88. b.
Baronet ; chevalier baronet. III. 313 .a .
B A RO N IE , feigneurie ou fie f de baron. Celles d’Angle-
terreétoient mouvantes du roi même, & n’étoient pas tenues
immédiatementvd’un autre feigneur. Lorfqu’un feigneur rece-
v o it du roi l’invefliture d’une grande feigneurie, elle étoit
appeliée baronie, maisplus ordinairement un honneur, honour.
II. 88. b. Les baronies poffédées par les évêques ne confiftent
point en une feule, mais en plüfieurs. Une baronie efl un
droit indivifible. Ibid. 89, a.
BA RO N IU S , ( Céfar) obfervations fur ce cardinal. X V .
g 66. b. Faufletés contenues dans fes annales. I. 477. b.
B A R O S CO P E , ( Phyfiq.) Étymologie de ce mot. Différence
entre le barofeope de le baromètre. Aujourd’hui il n’y
a plus de barofeope qui ne foit baromètre. IL 81. a.
BARQ U E S , petits bâtimens, les premiers, felori toute
apparence, que les hommes aient conflruits. On navigea fur
des radeaux, enfuite on les borda de claies d’ofièr. Barques
de cuir coufues. Celles de terre cuite des Egyptiens.
Celles' dont parle Juvénal. II. 89. a. Barques de papyrus.
Barques conflruites d’-un feul roleau dans les Indes. Barques
pliables des Éthiopiens. Arbres creufés en forme de barque,
par les fauvages d’Amérique. Progrès de la navigation. Ibid. b.
Barque , (Marine ) defcription de ce bâtiment. Barque
d’a v is , longue , droite, en fa g o t , à e a u ,IL 89.b. de vivandier.
.Ibid. 90. a.
Barque. ( Navigat, ) Barques ou canots des fauvages du
C anad a, des Groënlandois. L)e l’ancien ufage de traverfer
les rivières à l’aide de peaux de boucs pleines de vent. Précaution
que prennent ceux qui conduifent des trains de
bois fur la Seine à Paris. Maniéré extrêmement véloc e de
naviguer inventée par le prince de San-Sévéro. Invention
du feaphandre, pour traverfer les rivières. Ouvrage à con-
fulter fur l’ufage des peaux de bouc dans le mêpxe but. Suppl.
1. 813. b.
Barque, pourquoi une barque chargée en mer , enfonce
davantage lorfqu’elle paffe en eau douce. I. 633. b. Efpece
de barque dont on fe fert dans les Pays-Bas, pour conduire
les voyageurs fur les canaux. X V I . 373. b. Patron de barque.
XII. 183. 4. Enumération de différentes fortes de barques :
celles des anciens appellées celoces. II. 808. a. Barque appel-
1 ée almadic. I. 289. b. Ballon. IL 48. a. Cabotiere. 493. a.
Saïque. 331 . b. Barque en fagot. V I . 371. b. Gondole. VIL
739. 4, b. Gribane. 943. a. Pareau. XI. 934. b, 93 3. a. Voyeç
Bateau.
B A R R A G E , droit établi pour la réfeélion des ponts &
partages. D!où vient ce nom. Q u i font ceux qui paient ce
droit. Les barrages formoient autrefois une ferme particulière
qui efl maintenant réunie à celle des aides. Sur quoi
ce droit fe paie à Paris. IL 90. 4.
B A R R E , ( Gramm. ) différentes acceptions de ce mot.
IL 90. 4.
Barre , ( Monn, Comm. ) de l’argent jetté en barre, pour
devenir objet de commerce. Marques imprimées fur chaque
barre. Obfervations fur le poids & le titre de barres, 8c
fur les numéros qu’elles reçoivent. Suppl. I. 814. a.
Barre , ( Anat. ) prolongement exceflif de la fymphife
du pubis dans les femmes. Suppl. I. 814.4..
Barre, bande, lifiere: différences entre ces mots. IL 37, a.
. Barre, terme de palais. IL 90. b.
Barre-sacrée , ( Hifl. anc. ) forte d’inftrument dont les
Egyptiens fe fervoient. IL i S f i l
Tome I.
Barri, nôtn donné, à la Gay enne, à ufi pnénomeilefin-
gulier du flux 8c reflux de la Uier. XIII. 126. b.
BARRE , ( Louis-François-Jofeph de la ) fes ouvrages. X V I .
4 7 7 .4 . Son fyftême fur la livre romaine. IX. 619. b.
Barre, divers ufages de ce mot eh blafon, fauconnerie',
commerce 8c marine. IL 9 1 .4 .
Bar re , ( Blafon) piece de l’écii. Sa dnhehfiôn 8cfapofi-
tion. Suppl, I. 814. 4. Barre qui fert de brifure aux enfans
naturels 8c à leurs defeendans. Ibid. b.
Barre. Dans le fens de la barre. Suppl. IL 680. b,
Barre , ( Luth, ) piece de bôis employée dans le clavecin.
Suppl. I. 814. b.
Barres, ( Mufiq.) traits tirés pouf féparer la mefure
qui finit, de celle qui recommence. Différences dans les v aleurs
contenues entre deux barres ,fé lon les différentes me*
fures indiquées au commencement de la piece de mufique.
II. 90. ,b. Le principal ufage des'barres eft de diftinguer lés
mefiires, 8cc. U n’y a guere que cent ans qu’on les emploie.
Ibid. 91. d,
Barres , ( Hifl. mod. ) forte de combat dans un efpace
fermé de barreaux. IL 91 .b .
B A RRES, (jeu ) IL 91 ; b.
Barres , (. Manege ) les parties les plus hautes de la genc
ive d’un cheval ou il n’y a jamais de dents. C ’eft un défaut
lorfque les barres font róndes 8c peu fenfibles. Il faut à ces
chevaux un mors qui en réveille le fentiment. Les barres
tranchantes marquent une bouche fine. IL 92. a.-
Barres du cheval. Suppl. III. 393 .a . Bleflure des barres,
402. b.
Autres ' ufages du mot barre, en mafiege, II. 92. a. éri
architecture, chez les fontainiers, les charrons, les menui-
fiers , les tonneliers ; &c. &c. Ibid. b.
B A R R E A U , ( Belles-leur.) trois fortes de tribunaux à
AtheneS; celui de l’aréopage, celui des juges particuliers,
8c celui du peuple. Les deux premiers répondoient à notré
barreau, le dernier au forum ou à la tribune romaine. L e
forum ne fut le tribunal fuprèmeyque dans le tems où Rome
fut libre * 8c l’éloquence de la tribune périt avec la liberté.
Autant les fondions dé l’orateur étoient en honneur dans
Athènes 8c dans R om e , autant la pfofeffion d’avocat y fut
avilie par la vénalité, la corruption 8c la mauvaife foi. —
Chez nos aïeux le barreau ne prit une forme raifonnable 8c
décente, que lorfque le parlement fut devenu fédentaire,
fous Philippe-le-Bel. Suppl. I. 814. b. Pourquoi la déclamation
a été dans tous les tems le caradere dominant de l’éloquence
du barreau. — L’avocat-déclamateur ffl jette ordinairement
dans l’un de ces défauts ; ou il devient ridicule ,
par l’abus de l’efprit, 8c par l’enflure de paroles, ou il s’avilit
par d’indécentes railleries, ou il tombe dans la charlatan-
nerie , par l’abus des grands mots pour exprimer de petites
chofes, ou il fe rend l’efclave des paflions d’autrui, le plus
lâche des Complaifans, 8c le plus v il des mercénaires.,—
L’ordfe des avocats, aufli noble que la v e r tu , aufli nécef-
faire que la juftice, ne doit rien fouffrir qui profane un carade
re n facré.— Maniéré grave 8c décente dont l’avocat doit
parler devant les tribunaux. Ibid. 813. a. Sa première vertu
eft de connoître les défauts de fes juges , fa fagefle conflfte
à découvrir leurs paflions, 8c fa force à favoir profiter de
leurs-foiblefles. — Mais malheur au peuple chez lequel l’éloquence
du barreau a de fréquentes occafions d’employer de
telles reflources. — Q uels font les cas où elle a droit de
mettre en ufage tout ce qui peut intéreffer les juges. Ibid. b.
Réflexions contre la coutume d’employer l’éloquence pathétique
en plaidant devant les juges. Q uels font les cas où
cet ufage devient légitime. Ibid. 816. a. Ceux o u , dans une!
petite ca u fe , un avocat peut employer de grands moyens.
Ibid. b. Une des caufes de la corruption de l’éloquence
dit barreau, c’eft que l’audience eft publique, 8c qu’il y a
deux fortes de juges, le tribunal 8c les auditeur?. — Une
autre caufe, c’eft cette aboiidance fans mefure, cefte pro-
fufio n, cette intariflable loquacité , qui femble être aujourd’hui
l’attribut de ce genre d’éloquence. — En quek cas
l’abondance eft louable, en quels cas elle eft vicieufe.
Réflexions fur l’ufage des mauvais moyens dans une caufe
bonne. Ibid. 817. a. D e cette efpece de probabilifme par lequel
un avocat prévoit le fort de fa caiife, non d apres fa
nature même, mais d’après le caraétere connu des ju g e s . -
L ’abus du talent eft pour un av*ocat un ecueil inévitable ,
fi la droiture de fon coeur 8c fon intégrité naturelle ne
l’éclaire 8c ne le conduit.— Ses bonnes moeurs feront toujours
fa première éloquence. Ibid. b.
Barreau heure à laquelle les Romains vaquoient aux
affaires du’ barreau. X V I I . 233. a. Q uelle fut l’éloquence
du barreau en France, jufqu’au milieu du dix-feptieme fie-
cle. V . 330.-4. Sur l’éloquence dubarreau, voye^ÉLOQUENCE.
B A R R E N S1S P À G U S , (Géogr. du moyen âge) te Barrois
en Bourgogne, Bar-fur-Seine. Obfervations hiftoriques fur
cette v ille , fur l’ancienne étendue du Barrois, fur les fei-
gneurs qui ont poffédésce comté , 8c fur les événemens qui.
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