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éeayer par les plaifanteries. Ibid. 595. a. Caufe de ce défaut. I
Autre défaut qui ne vient que de négligence ; c eft de mêler
au ftyle fimple Sc noble qu’exige l’hiftoire, ces exprei-
fions triviales que la bienféance réprouve. Un auteur qui
s’eft fait un genre de f ty le , peut rarement le changer quand
il change d’objet. Ibid. b. r - „
Genre fimple, tempéré, fublime. V . 53°-
■ im e lÿ u ftyle au genre. Suppl. V/ . „ 9 : H D . f c u l t i <le
faifir & d’obferver le genre familier noble. Suppl. I. 383. é.
G e n r e , (Rhétorique) Les rhéteurs en diftmguenttrois, le
démonftratif, le délibératif, le judiciaire. V li . S9 S- b-
Genres diftingués en rhétoriqpe. X i. qqo. a* . .
G e n r e , (Muflq.) Les Grecs appelloient genre la maniéré de
partager le tétracorde ou l’étendue de la quarte. Trois réglés
d’où dépendoit la bonne conftitntion de cet accord.
Gomme cet accord pouvoir fe diverfifier de trois façons,
cela conftituoit trois principaux genres; le diatonique, le
chromatique & l’enharmonique. En quoi confiftoient ces
trois genres. V I I . 595. b. Outre ces genres principaux, il
y en avoit d’autres qui réfultoient tous des divers paflages
du tétracorde, ou des façons de l’accorder, différentes de
celles qui conftituoient les trois genres dont on vient de
parler. Nous avons, comme les anciens, le genre d iatonique,
le chromatique & l’enharmonique ; mais fans aucunes uib-
divifions. Nous confidérons ces genres fous des idées fort
différentes de celles qu’ils en avoient. Dans notre muftque,
les genres font prefque toujours mixtes; il n’en étoit pas de
même des genres, des anciens. Ibid. 596. a. Il y avoit dans le
fyftême demufique des Grecs , des cordes communes à tous
les genres, & d’autres qui changeoient d’un genre à l’autre.
Noms qu’on leur donnoit. C e qu’il y avoit à faire ,
lorfqu’on traitoit féparément les trois genres fur des inftru-
mens à corde; & lorfqu’on exécutoit fur le même inftru-
ment un air compofè dans deux ou dans les trois genres à
la-fois. Baffe fondamentale dans le genre chromatique des
grecs. Obfervations fur leur fyftême enharmonique. Dans
notre muftque moderne, il peut y avoir trois fortes de genres
enharmoniques ; l’enharmonique fimple , le diatonique
enharmonique, le chromatique enharmonique : ce dernier
genre n’a jamais été exécuté. Ibid. b. M. le Vens de Bordeaux
doute que le diatonique-enharmonique puiffe être exécuté
, quoique M. Rameau l’affure. L ’enharmonique du premier
genre a été employé avec fuccès dans le premier monologue
du quatrième aéte de Dardanus. Mêlé avec le diatonique
& le chromatique, il aideroit beaucoup à l’expref-
fion dans les morceaux où il faudroit peindre quelque vio lente
agitation de l’ame : exemple. Autre exemple du genre
chromatique, employé dans le chant 8c dans la baffe. Ibid.
597. a. La méthode de chanter notre récitatif à malienne
ne feroit point impraticable fur notre théâtre. Quand le
récitatif e f tb o n , cette maniéré de le chanter le fait reffem-
bler beaucoup mieux à la déclamation ; 8c tout ip récitat
i f qui déplaira étant chanté de cette forte , fera infailliblement
mauvais. Ibid. b.
Genre épais. V . 744. a. Genres de la muftque ancienne.
VII . vol. des, planch. muftque, planch. 13.
G e n r e , ( Peinture ) ce qu’on entend par peintre de genre.
V I I . 597 b. C e n’eft point une raifon d’avoir moins de con-
fidération pour un habile peintre de gen re , parce que fes
talens font renfermés dans une fphere qui femble plus borné
e ; comme ce n’feft point pour un peintre un jufte fujet
de s’ènorgueillir , de ce qu’il peint médiocrement dans tous
les genres. T o u t artifte qui a quelque lieu de douter de fes
forces, doit donc fe borner dans fes tra vaux, pour remplir
avec quelque .utilité une carrière qui par là deviendra
digne de louange. Comme il feroit très-poffible que trois •
ou cinq tableaux deftinés à orner un fallon, euffent entre
eux une liaifon d’intérêt, on pourrait fuivre dans la façon
de les traiter, quelques - uns d e s . principes qui confti- ,
tuent la tragédie ou la comédie. Ibid. 598. a. Ce s efpeces
de poèmes dramatiques pittorefques devroient toujours être
choifts tels que les places où ils font deftinés le demandent.
Obfervations fur la maniéré de traiter en peinture les paf-
torales. Maniéré de traiter .l’idylle en tableaux. Il n’eft pas
un genre de poéfie qui n’ait fon genre analogue en peinture.
Les genres en peinture fe font divifés & peuvent fe fub-
divifer à l’infini. Voyeç fur le même fujet G a l e r ie . Ibid. b.
GENS , ( Gramm. ) C e mot tantôt fignifie les perfonnes,
tantôt les domeftiques, tantôt les foldats, tantôt les officiers
de juftice d’un prince, & tantôt les perfonnes qui font de
même fuite & d’un même parti. Obfervations fur le genre
dfc ce mot. L e mot gens pris dans la ftgnification de nation ,
fe cWpit autrefois au fingulier. O n demande fi l ’on doit fe
fervir du mot gens lorfqu’on détermine le nombre ; fi par
exemple an doit dire dix gens : examen de cette queftion. V i l .
599 a. L ’exprelfion honnête homme doit fe changer quelquefois
au pluriel en celle d’honnêtes gens. Ibid. b.
Gens, obfervations fur l’adjeftif joint au mot gens. I 136.
b. Différence entre gens & perfonnes. XII. 432, a.
G E N
Gens -, droit des, V . 127. a. b. Différence entre le droit naturel
& le droit des gens. 132. a.
G ens de lettres , {Philo/. 8c Litt. ) ce mot-répond à
celui de grammairiens chez les Grecs & les Romains. On ne
donne point ce nom à celui q u i, avec peu de connoiffances,
ne ciïltive qu’un feul genre. Divers genres dans lefquels
l’homme de lettres doit être verfé. Critique grammaticale
dont les auteurs des 16 & 17e fiecles s’occupoient. Aujourd’hui
l’efprit philofophique a fuccédé à cette critique. Quand
cet efprit fe joint au bon goût, il forme un littérateur accompli.
Avantages que les gens de lettres de-notre fiecle
ont fur ceux des fiecles précédens. VII . 599. b. Services
qu’ils ont rendus à la fociété. Us ont d’ordinaire plus d’indépendance
dans l’efprit que les autres hommes. Différence
entre un homme de lettres 8c un bel efprit. U y a beaucoup
de gens de lettres qui ne font point auteurs , 8c ce
font probablement les plus heureux. Ibid. 600. a.
Gens de lettres, confidérations fur les gens de lettres. L
xviij. Difc. prèlim. Réponfes de Charles V . roi de France
à quelqu’un qui murmuroit de l’honneur qu’il portoit aux
gens de lettres. III. 523. b. Q u elle fut à l’époque de
la renaiffance des lettres leur principale occupation. V*
283. b. D es femmes qui f e font illuftrées par les, lettres.
V I . 469. b. Les gens de lettres aCcufés d’avoir fouvènt
proftituè leurs éloges aux crimes heureux des. conquérans.
V II . 7 1 7 . b. D e la mode de change? . de,.nom établie
parmi les gens de lettres dans ces derniers fiecles. X. 466.
b. Grands hommes qui fe font appliqués aux lettres & aux
fciences. X IV . 788. a. Voye^ L ettres.
G ens de c o r p s ou de po s te . {Jurifp.) V I I . 600. a.
Gens de robe 8c gens d’épée. Confidérations, fur leur rang
& leur nobleffe. V I . 26. a. b. 27. a. b. ..
G ens du r o i , ( Jurifpr. ) Différentes lignifications de ces
termes. Origine de ce titre. Divers officiers compris particuliérement
aujourd’hui fous le titre de. gens du roi. V IL
600. a. Leurs fondions. Différens officiers p a r . lefquels
étoient remplies chez les romains lès fondions que les gens
du roi exercent. Magiftrats appellés, l’u n , cornes facrarum
largitionurn , l’autre, cornes rci privâtes. Avo cats du fife dans
le tribunal fouverain du préfet du prétoire. A vo cat du fife
auprès du premier magiftrat de chaque p rovince. Fondions
de ces avocats. Officier appellé proeurator Cxfaris dans chacune
des principales villes de l’empire : fes fondions. L e
même ordre étpit établi dans les Gaules par les Romains,
lorfque nos rois en firent la conquête : mais fuivant les capitulaires,
il paroît qu’il y eut quelque changement. Ibid. b.
Il n’y eft point fait mention qu’il y eût alors des avocats
du fife en titre d’office. Pour ce qui eft des procureurs du
ro i, il y en avoit dès le commencement de la monarchie:
lors qu’il étoit queftion de s’oppofer oii plaider pour le
r o i , c ’étoit toujours le prévôt de Paris ou les baillifs royaûx
qui jiortoient la parole. On ne trouye aucune preuve qu’il
y eut des procureurs du roi au parlement., avant 13 0 2 ;
ce qui fait cependant croire que le roi avoit des gens chargés
de fes intérêts au parlement, c’eft qu’il avoit dès-lors des
procureurs, & quelquefois des avpcats dans les bailliages ,
comme au châtelet. Quels, étoient en 1301 les avocats du
roi au parlement. C e n’eft qu’en 1308 qu’on trouve pour
la première fois un procureur du r o i , parlant pour fa ma-
jelté au parlement. Une lettre de Philippe-lerBel fait mention
d’un tel officier. Cependant l’ordonnance de 13 19 femble
fuppofèr qu’il n’y en avoit point alors. Ibid. 601. a.
Mais depuis ce tem s , on trouve des preuves certaines
qu’il y avoit deux avocats 8c un procureur du roi au parlement.
D ’où étoient tirés ces officiers. Gens du roi dans
les cours fouveraines 8c dans les fieges royaux inférieurs,
leur habillement. Leur place dans les audiences. Lorfqu’ils
parlent, ils font debout 8c couverts , les deux mains gantées
; ils ne peuvent être interrompus par ceux cdntre lefquels
ils plaident, ni par les juges , lorfque l’heure où finit
l’audience vient à fonner. Ibid. b. Diverfes obfervations fiir
le miniftere des gens du roi. C e miniftere eft purement
gratuit. Parquet ou chambre des gens du roi de chaque
iiege. Ibid. 602. a.
Gens du roi, Parquet des , XII. 81. b.
G E N T , gentil, jo l i , gcntlllejfc, fignification de ces motsl
X V I I . 796. a.
G E N T IA N E , ( Bot. ) Caraâeres de ce gertre de plante.’
Diverfes efpeces de gentiane. Defcription de là grande gentiane
jaune. VII. 602. a. Origine de fon n om , félon Pline.
Lieux ou elle croît. Charmante defcription poétique que M .
de Haller en donne. Obfervations fur la petite gentiane d’A mérique
, à fleur blanche. Ibid. b.
Gentiane, graine de la petite, X IV . 945. à.
GENTIANE , ( grande ) Mat. médic. Propriétés de fa racine.'
Maladies dans lesquelles on l’emploie. VII. 602. b. Ufagès
extérieurs auxquels on l’applique. Extrait de gentiane. Com-
pofitions de la. pharmacopée de Paris1, dans lefquelles on
fait entrer la racine de cette plante. Ibid. 603. b.
G E O
GENTIANE, {Petite') ou gentiane croifetie , {Mat. médic.')
Propriétés 8c iifages de fa racine. Elle eft abfolument inu-
fitée parmi nous. Ufage chirurgical de cette racine , pour
aggrandir un uleere fiftuleux 8c en entretenir l’ôiiverture.
Quels font les finus fiftuleux qu’on doit dilater. Deux vues
générales pour lefquelles OU entretient une ouverture dilatée.
L a racine de gentiane préférée à l’éponge en qualité
de corps dilatant. Propriété de là poudre de racine de gentiane
inife fur les fontanelles ou cautères, dont la fuppura-
tion fe tarit. V I I . 603. a.
G E N T IL , {Hiß. anc.j ceux que les Hébreux appelloient
de ce nom. Pourquoi ils ont été ainfi nommés. Prophéties
qui annoncent la vocation des gentils à la foi. Signification
de ce mot dans le droit romain. En quel tems il S’eft introduit
dans le latin 8c dans le grec. V II . 603. b.
G e n t il , (M . le ) fon catalogue d’étoiles nébuleüfès. Suppl.
IV . 916. b.
G E N T ILH OM M E , ( Jurifpr. j noble d’extrafliom Etymologie
de ce mot. Signification du mot gentilitas. Quelques-
uns veulent que les titres d’écuyers 8c de gentilshommes
aient été empruntés des Romajms ; d’autres prétendent que
le terme de gentilshommes vient du latin gémis homines,
les gens dévoués ait fervice de l'état. Sur les privilèges des
gentilshommes , voye^ N obles. VII . 603. b. Paffage de T a cite
fur les compagnons du prince parmi les anciens G aulois.
604. b.
G entilhomme , noble d’extraéiion. Son caraâere moral.
Etymologie du mot gentilhomme. Suppl. III. 204. b.
Gentilshommes, brigandage qu’ils Ont exercé autrefois dans
les provinces. III. 312. b. C e qu’on entend par gentilhomme
en Angleterre. 727. b. Autrefois nul n ’étoit reconnu gentilhomme
de nom, d’armes 8c de c r i , s’il n’avoit droit de
le v e r bannière. IV . 461. a. Exploitation de terre que la loi
permet à un gentilhomme de faire par fes mains. Suppl. II.
916. b. Gentilshommes penfionnaires en France. XII. 313.
b. Cafques de gentilshommes. H. vo l. des planch. Blafon , •
P1- 14.
G ent ilhomme à drapeau , {H iß . mod. Art milit.j VII .
604. a.
Gentilhomme de ■ nom & d’armes. V I I . 604. à.
Gentilhomme de parage. Gentilhomme de haut pdrage ,
de bas parage, de quatre lignes, de fang OU de ligne. V II .
604. a.
G ent ilHOMMes de la chambre. ( Hiß. de France ) Ils
font au nombre de quatre. Créations de ces charges. Noms
de ceux qui les rempliffent actuellement. VII: 604. a. Leurs
fondions. Ibid. b.
Gentilshommes de la. chambre commune en Angleterre. III.
ï î - *• • ■ . ■ ■ ’ - ,
Gentilhomme ordinaire de la maifon du roi. Nombre de
ces officiers. Henri III. les avoit créés au nombre de 45.
Il ne faut pas les confondre avec les gentilshommes nommés
les quarante-cinq, qui affaffinerent le duc de Guife.
Service 8c fondions de ceux des gentilshommes ordinaires
qui font de fémeftre. V II . 604.- A Lettre de M. le comte
d’A rg en fo n , adrefféè à chacun des gentilshommes ordin
a ires , lorfqu’après la guerre, le roi fit préfent à chacun
d’eux d’un ceinturon 8c d’une épée. Perfonnes illuftres qui
ont été dans ce corps. V II . 605. a.
G entilshommes fervans. ( Hiß. de France) Ils font ail
nombre de trente-fix. ' Leurs fondions. Pourquoi ils font
nommés gentilshommes fervans le roi. Leur fervice , le jour
de la cène. Leur rang. V I I . 605. a.
G E N T 1L É , (< ; ramm.) nom qu’on donné aux peuples
par rapport aux pays ou aux villes dont ils font habitans.
L e gentilé d’un feul homme peut être de trois fortes de dénominations.
Le didionnaire d’Etienne de Bifance enfeigne
le gentilé des habitans des villes 8c des pays dont il parle.
,VII. 605. a. Défaut de notre langue à cet égard. Ibid. b.
G EN T IL IT IA facra, fêtés de famille chez les Romains;
X IV . 474. ,é.
G E N T IL L E T , ( Innocent ) jurifconfulre. X V I I . 264. a.
G EN U F LE XION . ( Hiß. eccl. ) Ancienneté de la génuflexion
dans la priere. Tems auxquels elle n’avoit point lieu \
dans l’églife. Diverfité d’ufages entre les chrétiens par rapport ‘
à la génuflexion. C e t ufage finguliérement pratiqué par les
iaints. Paroles du 3e concile de Tours fur la génuflexion. V I I .
6o<f. b.
Génuflexion. O bfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 204: bi :
Génuflexion , condamnée par les chrétiens Grecs. X;
436. b.
G énuf lex ion , ( Hiß. mod. ) marque extérieure de ref-
p ed , de foumiffion d’un homme à un autre homme. Comment
cet ufage paffa de l’orient dans l’occident. Souverains
en Europe qui ont exigé la génuflexion de leurs ftijets; VII;
605. b. . .
G E N U T IA , loi. VIII. 723. b. IX. 661. b.
G ÉO C EN TR IQ U E , concentrique à la terre , ( Aflron. )
G E O 827
t em t ÿes anciens aftrjnomes. Ufage de ce m oi dans la fioii-’
veile aftronomie. Latitude géocentrique d’une planète. Lieu
geocentrique d’une plartete. Comment on le détermine. Longitude
géocentrique d’une planete. Ibid. 606. a.
G ÉO D E . {Minéral.) Defcription de cette forte depiefre;
Ses rapports avec la pierre d’aigle. VII. 606. a. Il paroît
que quelques-unes de ces pierres ont dû être formées dans
dautres endroits que ceux Où on les rencontre ordinairement.
Cinq efpeces de géodes, felÖn M. Hill. Lieux où on les trouve»
s , 1 1 T une ngure rectiligne.;
& de la calculer. Toute la difficulté fe réduira dans tous les
cas , a drnfer un triangle en raifon donnée. Méthode à
Inivre pour divffer M héxagone par une ligne qui parte d’un
de fes angles 1 en deux parties qui foient entr’e lk s comme
1 | m M a™ erede divffer une figure curviligne. VII. 606. b.
Moyen de divffer urt triangle en raifon donnée par une ligne
qui paffe par urt point placé hors du fommet , foit fi,r i’.ln
des côtés , foit au-dedaiis du triangle, foit au-dehors. Maniéré
de divifer une figure quelconque, en raifon donnée par ime
ligne menée d’un point donné quelconque. Ibid. 667. a. Maniéré
de divifer une figure en’ raifon donnée , par oiie ligne
qui ne paffe pas par un point donné ; mais qui foit parallèle
a une ligne donnée. Auteur à confulter. Ibid. b. L e mot
géodefie fe prend quelquefois dans le même fens que celui
A arpentage, voyc{ ce dernier mot. Opérations géodéfiques
ibid. 6q8. æ. ■ , a i -
G E O F F R O I IV 6 G e o f f u o i V , d e ia maifon d ’Ânioti
O b fe rv a tio n s fu r le n om de Plantagenets d o n n é à ces p r in c e /
XII. 709; b. . r -
G e o f f rÔi l ’aîné. Caufe des différentes couleurs des fleurs '
félon ce chymifte. V I . 855 ..b. Sa table des rapports. X I IL
797- é. ^ . - , f
GEOFFROI le cadet. Son analyfe des viandes. I. i66. bl
6>c. Sa elaffifleation des infeâes lépidoptères. Suppl. III. 720*
b. &c. Mis au nombre des anatomiftes. Suppl. 1. 40e. a. *
G e o f f r o i , {Etienne-Louis) a n a tom ifte , Suppl. I
& phyfiologifte. Suppl. IV . 36 i.a .
G e o f f r o i , ( Claude-Jofeph ) p hyfiologifte. Suppl I V
P g P . . ’
GÉO G RA PH IE. Etymologie du mot. Antiquité de 1»
géographie. Son utilité reconnue dans tous les tems. Première
carte dont parlent les auteurs anciens. Jofephè & les plus
habiles interprètes de l’écriture affurent que Moïfe 8c Jofué
firent dreffer une carte géographique du pays de Canaan. Là
navigation contribua beaucoup aux progrès de la géographie 2
Ue principes
certains. Thaïes le Miléfien fut le premier qui jueea la terre
fphérique, & travailla fur ce fyftême. Philofophe! qui rendirent
1 ufage des cartes géographiques commun dans laGre ce
V I I . éo8. b. Table d’airain d’Ariftagoras de Milet Traité
de géographie de S cylax , de Caryande. C e fut fous les G recs
que la géographie commença à profiter des feepurs de l’af-
tronomie. Tableaux géographiques des deux ingénieurs D io -
gnetes 8c Béton , qui accompagnoient Alexandre. Tra vaux
de P ithéas, géographe deMarfeille, qui floriflbit fous Alexandre.
C e fut lui q u i , le premier , découvrit les climats. Ariftote
étoit auflï verfé dans la feiençe de la géographie. Ouvrages
de Thimofthenes : goût de Théophrafte pour les oartes géographiques.
Ouvrages d’Eratofthene. Ibid. 609. a. Autres
géographes de l’antiquité : Agatharchide le Cnidien, Mnéfias
Artemidorè d’Ephefe. C e t amour pour la géographie ne tarda
pas de paffèr de la Grece à Rome. Voyages 8c obfervations
de Polybe de la part de Scipion-Emilien. Ingénieurs employés
fous le cdnfulat de Jules-Céfar 8c de Marc-Antoine, pour
dreffer de nouvelles cartes de l’enipire. La géographie des
Gaules 8c de la Germanie commença d’être connue depuis
les conquêtes de Jules-Céfar. Correfpondance de Pompé«
avec le géographe Poffidonius. Ibid. b. Progrès de la géographie
fous Augufte 8c Tibere : géographes qui fe diftinguerent
fous ces régnés 8c les fuivans. Ifidore de Charax ; Pompo-
nius Mêla ; Métius-Pompofianus ; comment ce dernier fut la
viélime de fon amour pour la géographie. Pline le naturalifte -
Marin , de T y r ; A r ie n , de Nicomédie ; Ptolomée ; fes
travaux. Ibid. 6 io . a. Réforme dont les ouvrages de ce géographe
eurent befoiri. Depuis Ptolomée, jufqu’à la fin du Bas-
Empire , il parut peu d’ouvrages eftimables en géographie.
Rédaftion de la carte provinciale 8c itinéraire , qui fut connue
enfuite fous le nom de Pcuùnger. Dernier ouvrage des
anciens ; la notice de l’empire , attribuée à Ethicus oui
vivoit dans cinquième fiecle. Ouvrages faits dans le fixiemc
fiecle. L’amour des fciences chaffé d’Europe en Afie trouva
chez les Arabes , ùn accès favorable. L’almagefte*de Ptolomée
traduit en Arabe par l’ordre d’A lmamon, calife d«
Babylone. Travaux des allronomes-géographes fous ce prince.
Ibid. b. Principaux géographes arabes. Géographes perfaift!
Voyages de Marc-Pol , de Rubruquis & de Plan-Carpin an