4 0 2 D E
Ton des couches concentriques dans les montagnes. Effets
du déluge félon W o o dw a rd , par lefquels il prétend expliquer
les Angularités qu’on obferve fur la furfoce & dans
les premières couches de notre globe. Ibid. b. Obfervations
fur cette hypothefe. Cette opinion & autres femblables
feront abandonnées , fi ceux qui prétendent que nos con-
trées , prèfentement habitées ,, ont été tres-long-tems couvertes
par les eaux de la mer , continuent a foire autant
de parafons qu’ils en ont fait aujourdhpi. M. D . L. P. elt
un des premiers, qui ait attribué la cauie du deluge à de
violens tremblemens de terre ,■ & avance que cette terre
que nous habitons étoit le fond de la mer qui exiltoit avant
le déluge. Avantage d’un tel fyftème qui s’accorde ayec les
obfervations fans heurter l’écriture. Ibid. S o i. a. Objeétion
contre ce fyftème : ceux qui l’adoptent font forcés de convenir
que les régions du T ig re & de l’Euphrate n’ont point
été comprifes dans cette terrible fubmerfion , & ' qu’elles
feules en ônt été exceptées, parmi toutes celles de 1 ancien
monde. Sur ce principe ces régions ne dévoient point contenir
de fofliles marins comme tout le refte de la nouvelle
terre que nous habitons, cependant nous favons qu elles
font remplies comme les nôtres de produirions marines qui
font étrangères à leur'état préfent. L ’uniformité , & l a généralité
des traditions, & les obfervations des grands efear-
penfens & des angles alternatifs de nos v a llée s , font des
preuves hiftoriques & phyliques qui nous relieront toujours
du déluge & de fon univerfalité. Ibid. b. Plufieurs obferva-
teurs ayant remarqué que toutes les chaînes des montagnes
forment des angles alternatifs & qui fe correfpondent, on
en a conclu que leurs vallées étoient les anciens lits des
courans des" mers, qui ont couvert nos continens. Mais li
le fond des mers s’elt autrefois élevé au-deffus des eaux qui
les couvraient, les anciennes directions des courans auront
été altérées & changées ; ce qui doit former quelque doute
fur ‘le fyftème dominant de l’origine des angles alternatifs.
Les fmuofités de nos vallées qui les forment, ont dans tout
leur cours trop de rapports avec la pofition de nos fommets
& l’enfemble de nos- continens, pour ne pas foupçonner
qu’elles font un effet tout naturel de leur fttuation préfeme
au-deffùs des mers. Développement de cette hypothefe,
qui prouve la réalité & l’irtuverfalitè- du déluge , & par"
laquelle la phyfique , l’hiftoire profane •& l’hiftoire facrée
fe concilient merveilleufement. Ibid. 802. a. Comment les
animaux après le déluge ont pu paffer en Amérique. Reflexion
de M. Pluche contre ceux qui ont prétendu que la mer
ne renfermoit.pas affez d’eau-pour inonder par.un deluge;
toute la furfoce du globe. Monumens hiftoriques du deluge
que "M. Pluche a ramaffés dans fon hiftoire du'ciel.' Souvenir
qu’en retraçoîent dans leurs fêtes les defeendans de Noé.
Allégorie & peinture des fuites de cet événement qu’avoient
confervé les Egyptiens & la plupart des Orientaux. Ibid. b.
Traduirions, des noms de chacun des géans qui compofent
cette allégorie , par où l’on voit que ces perfonnages font
autant de fymboles qui .expriment les défordres - qui ont
fuivi le d é lu ge , les peines des premiers hommes , & en
particulier l’état malheureux du labourage en Egypte. Pref-
que toutes les fables concourent à nous montrer que les
fuites du déluge influèrent beaucoup fur la religion des nou-
' veaux habitans de la terre. Ibid- 803. a.
Déluge , foute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 691. a. -
Déluge. Des hommes qui ont vécu avant le déluge. Voye[
Patriarche , A ntédiluvienne philosophie. D u tems
qui s’eû écoulé depuis la création jufqu’au déluge : différences
fur ce point entre les différens textes facrês. III. 394. ,a. b.
Caufe du déluge félon Whifton : coïncidence de l’apparition '
de la comete qu’on v it en 1680 avec le tems où arriva le
déluge univerfel. III. 677. b. C aufe du déluge félon M . Piuehe.
IX. 480. a. Obfervation\ qui prouve que les montagnes ont
été couvertes autrefois par les eaux. X V I . ijo Jb . Monumens
d’un déluge en Amérique. I. Suppl. 348. a. Etat du genre
humain dans les tems qui fuivirent immédiatement le déluge.
III. 396. b. X I ..367. a. b. Sur les bouleverfemens que le déluge
a caufés fiïr la terre,, voyeç Continent, T erraquée,
T erre, & c. Quelques naturaiiftes ont attribué au déluge
ces couches de coquilles, ces p lantes, bois & offemens fofliles
qu’ on trouve dans la terre en divers endroits. V I I . 210. b.
2 1 t . u.
Déluge , tableau du Pouflin qui le repréfente. V . .319. b.
x n . 212. b. •, .
DÉLUGE de Deucation j ( Hifi. anc. ) II. Suppl. 707. a. b.
r v - 795 - b-
D E L’UN A L ’A U T R E , ( Blafon. ) IV . 803, 4
D e l’un en l’autre, {B lafon .) IV . 80^. a.
D e l’un a-l’AUTRE. De l ’un en l'autre, ( Blafon.) expref-
ftons relatives à certaines pofuions des pièces de l’écu. IV .
. 803. b.
D EM A D E S , parole de cet orataur, lorfqu’on eut annoncé
la mort d’Alexandre. VII I. 404. b.
D EM
D EM A N D E , queftion : différence entre ces mots. IV*
803. b. \ -
Demandes employées dans l’inftruérion félon" la méthode
Synthétique. X V . 763. a.
Demande , {Mathérn.) différence entre un axiome & une
demande. Les axiomes ,& les demandes femblent avoir à -peu-
près le même rapport l’un à l’autre, que les théorèmes ont
aux problèmes. Demandes appellées hypothefes ou poflulata :
dans quel fens. Les hypothefes influent plus ou moins fur la
rigueur des démonftrations : exemple. Dans les feiences phy-
fico-mathématiques, les hypothefes conduifent fouvent à des
■ Confèquenees très-èloignées de ce qui eft dans la nature. Utilité
des hypothefes en méchanique. IV . 803. b.
D emande , ( Jurifp. ) en terme de palais. Aéle par lequel
•le demandeur conclut contre le défendeur à ce qu’il foie
tenu de foire ou donner quelque chofe. IV . 803. b. C e qui
eft requis pour que la demande foit faite en regle. Les peines
établies par les Romains contre les demandes deftituées de
fondement, n’ont pas lieu parmi nous. Ibid. 804. b.
Demande. C h e f de demande. III. 271. b. Conclufion où tend
une demande. 820. b. Décharger d’une demande. IV . 878. a.
Differentes fortes de demandes. Demande fur le barreau ,
demande connexe , demande incidente, demande indéfinie ,
demande introduôive, demande judiciaire, demande libellée,
demande nulle , demande originaire. IV . 804. a. Demande
poffeflbire, préparatoire, principale, pro vifoire, fubfidiaire.
Ibid. b. • : ’
Demande , ( Marine. ) demande du bois.'Filer de cable fi
le navire en demande. IV . 804. b.
D EM AN D E R , quefiionner , interroger , ( Synon. ) XIII.'
D EM A N D E U R , ( Jurifpi ) nommé aElor chez les Romains.
On l’obligeoit in limine litis à prêter ferment, & à donner
caution de pourfuivre le jugement dans deux mois. Réglés
tirées du droit Romain qu’on obferve aujourd’hui à l’égard
du demandeur. IV . 804. b.
Demandeur & défendeur. TV. 803. a.
Demandeur en requête. IV . .803. a.
Demandeur en taxe. IV . 803. 4
Demandeur en cornplainte. III 763. a , b.
D ÉM AN G E AISO N , ( Phyfiol. Médec. ) En quoi confifte
le prurit, caufe du plaifir & enfuite de la douleur qu’011
éprouve en frottant la partie où l’on reffent la démangeaifon.
Exemple tiré du prurit caufé par la gale. Remedes à employer
contre la démangeaifon, IV . 803. a. D eu x claffes générales
de ces remedes , les externes & les internes. Diverfes fortes
de démangeàifons dont on indique ici les remedes particuliers.
Voye{ Prurit. Ibid. b.
Démangeaifons, leurs eaufes ordinaires. IV . 583. b. Démangeaifon
caufée_par les chenilles. III. 294. b. Par les cirons.
476. a. Maniéré de détruire ces infeéles. Ibid. D e la démangeaifon
qui fuit quelquefois le traitement des fraftures. VI.
832. b.
D ÉM A N T E L E R , rafer, démolir : différences entre ces
mots.. IV . 803. b.
D ÉM A R C A T IO N , ( Géog. Hiß. ) ligne de démarcation
fixée par le pape Alexandre V l , pour terminer les contef-
tations entre lesEfpagnols & le s Portugais. Suppl.ïl. 691. Autre
ligne de. démarcation tirée en 1524. Ouvrage, à confulter.
Ibid. b.
DÉMARCATION , ligne d e , IX. 323. a.
D ÉM A R Q U E , ( Hiß. anc. ) nom du ch e f d’une région ^
ou d’un diftrift de la province de l’Attique. Etymologie du
mot. IV . 806. a.
D ÉM Â T É. ( Vaijfeau) Manoeuvres à foire quand on eft’
démâté. IV. 8ô6. a. Voyc[ Couper un Mat.
DÉMEMBREMENT d’un f i e f , {Jurifp. ) Eclichement du
f ie f , félon les coutumes de Picardie & d’Artois. Dépié de
fie f, félon celle* d’A n jo u , du Maine, & de Touraine, Différence
entre le jeu exceffif de fief & le démembrement. Par
l’ancien ufage, tout démembrement étoit prohibé. Quoique les
fiefs foient devenus depuis héréditaires, les feigneurs domi-
nans ont con ferv é , autant qu’ils ont p u , les nefs de leurs
vaffaux dans leur intégralité. Motifs qui ont fait défendre le
démembrement dé fie f dans la plupart des coutumes. Le démembrement
eft finguliérement défendu pour -les fiefs de
' dignité. C e que porte la coutume de Paris fur ce fujet. Coutumes
qui autorifent le démembrement du fief. Q uels font
les fiefs dent le démembrement "eft permis par ces mêmes
coutumes. IV . 806. b. D e quelle maniéré, il le fait. La dévolution
au feigneur dominant de la mouvance immédiate des
portions démembrées du fief fervant, eft un ufage très-ancien.
Motif qui a fait admettre le démembrement dans certaines
coutume,? , du moins pour les fiefs fimples. Comment il eft
avantageux au feigneur. Démembrement forcé & démembrement
volontaire. D ans les coutumes comme celle de Paris,
les co-partageans ne peuvent divifer la foi. Il n’eft pas non
plus permis dans ces coutumes de démembrer les mouvances.
O n ne peut dans aucune coutume démembrer, fans la pets
D E M
«iffion au r o i , la juft-.ee attaché« au fie f D e h peine Contre •
le vaffal qui a fait un démembrement. Ibid. 007. a. C e quon
entend par fe jouer de fon fief : jufqu’à quel point’ la coutume
de Paris le permet. Traités & autres ouvrages à cOû-
fulter. Voyc{ D epiÉv Ibid. b. , ; I
Démembrement d’un fief. IV .. 860. b. Démiflüon de foi dans le
démembrement. 8x6. a. L e démembrement de fief en général
eft défendu/ exceptions. Différence entre le jeu de'fief &
lé démembrement. V I . 697. b. Peine du démembrement. Ibid.
Démembrement qui fe foifoit autrefois d’un f ie f , .lorfqu’il
t'omboit entre plufieurs freres. VII . 289. b. Comment on
remédia au préjudice que ces démenibremens caufoient aux
feigileurs. Ibid.
Démembrement d’une jüftice. O11 ne peut le foire fans per-
miflion du roi. Celui qui a haute, moyenne & baffe juftice,
ne peut la partager , à moins que ce ne foit avec la g l^ e
à laquelle le roi a attaché le droit de juftice. Difpofxtions differentes
de quelques coutumes. Auteurs à confulter. IV . 807. A.
D ÉM EN C E , ( Médec. ) En quoi elle différé de la fatuité ,
du délire & de la manie. Signes qui cara&érifent cette maladie.
IV . 807.. b. La vivacité des affèftions de l’ame répond
à la vivacité des impreflions faites fur les fibres du cerveau.
Ce t exercice peut être vicié par excès , dépravation & abo-
litign de la difpofition des fib re s , à éprouver des change - _
inens. Cette abolition a lieu par le défaut-des fibres memes,
par le vice dés efprits, le petit volume de la tête, une fecouffe
vio lente, une maladie incurable, ou quelque venin. Cette
maladie eft ou incurable ou très-difficile à guérir. Remedes
qu’on peut tenter. IV . 808. a. Brebis quon a vues dans une
• forte de démence : état de leur cerveau. Ibid. b.
Démence, voyéjFOLiE & PhrÉNÉSIE. Comment elle peut
être caufée par^miagination. VIII. 362. b. Remedes indiqués'dans
cette maladie. X V . 331 ■ a , b. ,
Démence , {Jurifp.) Les aftes paffés avant l’interdiction
des gens en démence font valables. Sur quoi fe fonde la demande
de l’interdiétion. La démence feule n’eft pas une caufe
de féparation.de co rp s , mais elle peut donner lieu à celle
de biens. Ceux qui font en démence ne peuvent être promus
aux o rdres, & c . Loix &, auteurs à confulter. IV . 808. b.
Démence, curateur à la. IV . 5 7 1 * ;
D ÉM E N T I , {H ifi mod.) Il netoit pas envifagé par les
Grecs & les Romains du même oeil que nous l’envifageons.
Origine des principes différens dont nous fommes affeétés fur
cet article. IV . 808. b. Par l’ordonnance de l’empereur Othon
I l , le combat judiciaire, devint le privilège de la nobleffe.
L ’ufage dû point d’honneur du combat réduit en principes de
jurifprüdence au commencement de la troifieme race. Comment
s’établit la maxime q u e , quand on avoit reçu lîn démenti^
il folloit fe battre. L e démenti donné pour quelque
caufe que ce fû t , a continué de paffer pour une offenfe fon-
glante. Délicateffe toujours fubfiftante parmi nous fur cet
article du point d’honneur. Q uelle en eft la vraie raifon. Sentiment
de Montaigne. IV . 809. a.
D émenti, {Jurifp.) peines infligées par les loix à ceux
qui auront donné un démenti. IV . 809. a. Diverfes diftinc-
tions fur les perfonnes & les circonftances. Le démenti n’eft
point exeufé pour avoir ajouté, faüf Charmeur. Ouvrages à
confulter .Ib id b. , - , ; .
D ÉM É R IT E , voyei Mérite. Son’ fiege de Rhodes. Suppl.
i v . 238.«. ' • - • \ . -
' D EM E TR IA , ( Hifi. anc. & Myt/i. ) fêtes à l’honneur de
Cérès. Fêtes du xnême nom à l’honneur de Démétrius Poliorcète.
IV . 809. b.
D ÉMÉTRIUS Po l io r c è te . Comment il fe délivra d’un
engagement téméraire qu’il avoit pris envers les Athéniens. -
XIII. 444. b. F ête en fon honneur. IV . 809. b.. .
D émétrius de Phalere. Son caraftere. Hiftoire de fa vie.
Ses ouvrages. XII. 484. b. Ses talens dans l’éloquence. XI.
563. a. Obfervations fur fa vie & fa philofophie. XII. 372.
,a. Cet athénien chargé par Ptolémée rhiladelphe de lui pro-1*
curer une verfion grecque des livres facrés des Juifs. X V .
66. b. Belle parole de Démétrius , lorfqu’il eut appris que les
Athéniens avoient renverfé fes ftatues. V I . 76. b.
D émétrius , roi de Syrie. Réponfe qu’il reçut des Arab es ,
chez lefquels il vouloit porter la guerre. Suppl. II. 304, a.
D émétrius ,-philofophe cynique. IV . 399. a.
D ém é t riu s , {S a in t) le [oùr de ce faint redouté par les
matelots du Levant. II. 747. a.
D émétrius , fils du czar Jean-Bazile. Sa mort. X V II .
SE D EM E T T R E , abdiquer. Différences entre ces mots.
IV . 809. b. * ,
D EM EURE , retardement , {Jurifpr.) être en demeure de
foire quelque chôfe. Conftituer ou mettre quelqu’un en
demeure. Cas où il n’eft pas befoin de mettre fon adverfaire
en demeure. En quel cas on dit qu’il y a péril en la demeure.
IV . 809. b: Voye^ D élai.
Demeure, habitation , maifon , féjour, domicile, { Synon. )
VIII. x7. «.
DE M 483
DEMEURER , , ( Marine) demeurer au nord , au fxicl^ à
bas-bord , &c. D emeurer de l’arriere, IV . 8.1 o. a.
D emeurer , ( Comm. ) demeurer en fouffrance. Demeurer
én.refte, en arriéré ; demeurer garant. IV . 810.'a.
Demeurer du âroire. Les commiffionnaires doivent convènir
avec leurs coinmettans, s'ils demeureront du croire où non;
Effets de l’un & de l’autre cas. Cette expi'eflidn demeurer du
croire reçoit deux lignifications difféx-entes , qui font ici expliquées.
IV . 810. a.
D emeurer , ( Maneg. ) en parlant du cheval. IV . 810. a.
Demeurer, {Gramrn.) obfervation fur la coiijugaifon de
ce verbe. XI. 121. a.
DEMI. IV . 810. b.
D emi-déesseS 6» demi-dieux , ( Myth. ) IV . 8 io . i i Voyirç
Hér o s .
Demi-dieux, voye^ Héros. Origine & régné des demi-dieux
fur la terre. XI. 373. a , b.
Demi-livre , demi-quarteron ,. demi-once , demi-gros,
_ demi-aulne de Paris, demi-boiffeau de Paris, demi-lin'‘on ,
demi-queue d’Orléans,&c. de Champagne, (jemi-muid, denû-
feptier, demi-gr®ffe, &c. IV . 816. b.
Demi-air ou denû-volte, {Mânes.) IV . 8 io . b.
Demi-autour, ( Fauconn. ) IV . 810. b.
Demi-baflidn, ( Art. milït. ) IV . 8 io . b.
Demi-canon d’Efpagne. IV . 811 ; a.
Demi-canon de France, ou coulevrine, IV . 8 1 1. a.
Demi-cafe, au triftrac. IV . 8 11 . a.
Demi-ceint, ( Hifi. mod. ) ceinture autrefois à l’ufage des»
femmes. IV ; S ix . a.
Demi-ceintier , (: Art mèch. ) chaînetiCr. IV . 8 11. a.
Demi-cercle, ( Géom.) deux demi-cercles ne peuvent s’entre
coùpef en plus de deux points. IV. 8 1 1. <?•
Demi-cercle , inftrument:d’arpentage. Sa defeription. Différence
entre le demi-cercle & le théodolite ou demi-bâtori
d’arpenteur. Maniéré de prendre un angle avec le demi-cercle'.
IV . 8‘ix . a.
Denà-clé , {Marine) IV . 8 1 1. b.
Demi-diametre, '{Géom. ) les à’ftro.nômès évaluent ordinairement
en demi-diametres de la terre , les diftances , les
diamètres des corps céleftes. Moyen de connoître le demi-diametre
des planètes dans leurs rapports avec celui de la terre.
IV .8 1 1 .A .
Demi-corde , {Comm. ) IV . 8x1. b.
Demi-futaie. IV . 8 1 1. b.
Demi-gorge, ( Fortifie. ) mëfure que doit avoir la demi-gorge
‘ du baftion. Demi-gorges des demi-lunes. Demi-gorges des
places d’armes des chemins-couverts. IV , 81 x. b.
Demi-Hollande, {Comm. ) toiles de lin , &c. IV . 811 . b.
Demi-jeu, {Mufiq. infirum.) IV . 812.4»
Demi-lune , (' Archit. ) portion circulaire en tour creufe ,
qu’on emploie dans la diftribûçion des portes-cocher es , &c.
Autres maniérés de l’employer. En général les plans quadran-
gulaires font préférables aux circulaires. IV . 8x2 .a.
Demi-lune , ( Fortifie. ) defeription de cet ouvrage. Il eft
appellé ravelin dans les anciens auteurs. Maniéré de conftrùire
une demi-lune vis-à-vis une courtine. Capitale de la demi-
lune. Utilité de cet ouvrage. IV . 812. a. C e qu’on doit foire
pour, la défeiife du foffé de la demi-lune. On foit quelquefois
des flancs aux demi-lunes. Inftru&ion fur la^maniqre de les
foire. Ils.font condamnés par plufieurs ingénieurs. O n con-
ftruit quelquefois une autre demi-lune dans la première. O n
la couvre quelquefois d’une contre-garde. Comment fe confirait
le pont qui fe fait fur le foffé des demi-hines. Ibid. b.
Demi-lune. Faces de la demi-lune. V I . 336. b.. Demi-gorge.
IV . 811. b. Attaque dé la demi-lune. I. 8 3 3 .4 , b.
Demi-lune, ( Jardin. ) IV . S u . b. -
Demi-métaux , ( Chym. ) leur définition & defeription. En
quoi les demi-métaux different des métaux. IV . 812. b. On
a compté , jufqu’à préfent, cinq demi-métaux ; le régule
d’antimoine , le bifmuth, le zinc , lé régule'd’arfénic & le
mercure. C ramer retranche ce dernier de cè nombre, Obfer--
vation fur le rang qu’on ‘a donné aii mercure entre les métaux
ou les demi-métaux. NoÜveau demi-métal , le régule de co-
■ balt.Ibid. 81 f a . . , . ..
Demi-ordonnées, ( Géom. ) leur defeription. IV. 813. a.
Demi-paraboles, .{Géom.) courbes ainfinommées. Raifon
•de cette dénomination. IV . 8 13 .4
Demi-parallcles ou places d'armes, {Fortifie.) ce q uon
entend par-là dans l’attaqué des places. Leurs largeurs &
profondeurs. En quels cas elles fe conftruifent. IV . 813.^.
r Demi-revêtement , ( Fortifie. ) avantages du demi-reVêtement.
IV. 8 13 .b.
Dcmi-favans , { Littéral. ) leur carattete. Suppl. I. 97. a.
Derni-fceau, ( Hifi. mod. ) celui dont on fe fert a la chancellerie
d’Angleterre. C e qui lui reffemble à-peu-près en
France. IV . 81-3. ’b. - .
■ Demi-tour à droite ou à gauche , { A rt milii. ) comment
s’exécute le demi-tour à droite , ou quart de converfion.
Comment s’exécute le demi-tour à droite ou à gauche d’une