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d’appareil que celle qui fe fait dans le foie. Cette humeur ; :
qui eft la bile , doit les qualités qui la caraâérifent, à la
«cunion des qualités de tous les diflérens fangs dans les ramifications
de la veine-porte , d’où paffe la matière de la bile
dans fes vaiffeaux fccrétoires. Ibid. b. i°. Obfervations 8c
raifonnemens qui montrent que c’eft du fang de la veine-
porte qu’eft féparée la bile § 8c non pas du fang de artere
hépatique. 3*. Ufages de cerre artere. 4". Ibid. 33. a. Variétés
particulières qu’éprouve le fang artériel de la coeliaque 8c
de la méfentérique. Cette propofition , que le cours du fang
fe fait en circulant du coeur dans les arteres, de celles-ci dans
les veines, pour retourner immédiatement au coeur , cette'
propofition fouffre une exception par rapport au fang des
vifceres qui concourent à la formation de la bile. 30. L ’on peut
regarder le finus de la veine-porte comme un centre de
réunion 8c de divifton pour le fang de cette veine , qui lait
que l’on peut comparer à cet égard ce finus au coeur. Boer-
haave obferve que la rate eft à ce coeur abdominal, ce que
font les poumons au coeur thorachique. 6°. D e toutes les
difpofitions nèceffaires pour rendre le foie propre à la fonction
à laquelle il eft deftiné , il n’en eft point de plus importante
que le rapport qui exifte entre l’épiploon & ce vif-
cere. Ufage de l'omentum , dont le fang veineux fe rend dans
la veine-porte. Ibid. b. 70. Différences entre la bile qui coule
par le conduit hépatique , 8c celle qui vient de la véficule du
fiel. La bile eft fort éloignée d’être amere , tant qu’elle eft
dans les vaiffeaux lecrétoires ; mais la plus petite quantité de
celle de la véficule fuffit pour infe&er de fon amertume tout
ce à quoi elle fe mêle. Animaux qui n’ont point de fie l, 8c
dont le foie ne fournit d’autre bile que celle qui fe trouve
<Jans le canal hépatique. Ibid. 34. a. Il exifte des animaux
dans lefquels la bile de la v éficule eft abfolument ‘féparée de
celle que le foie fournit au conduit hépatique. 11 y a lieu de
croirè que la bile hépatique eft d’une néceiîité plus générale
que la cyftique dans l’économie animale.
8°. D e l’origine de la bile de la véficule. Qualités qu’elle
'acquiert par fon féjour dans ce réfervoir. Il n’y a qu’une
forte de bile dans tous les vaiffeaux fecrétoires du foie ;
elle eft telle dans toutes les parties de ce v ifc ere , qu’elle
arrive dans le conduit hépatique. D ’où vient l’erreur de
ceux qui ont attribué à la bile hépatique les mêmes qualités
qu’à la bile cyftique.
90. Différence entre le cours de la bile h ép atiqu equ i eft
confiant 8c ré g lé , 8c celui de la bile cyftique ou du fiel qui
eft momentané , & ne fe fait qu’avant & pendant le travail
de la digeftion. Ibid. b. La véficule du fiel a été obfervée en
partie vuidée dans les animaux ouverts peu après avoir m angé,
6c très-remplie & diftendue dans ceux qui avoient été privés
de manger long-tems avant leur mort. io °. Diftinélion qu’établit
Riviere entre les deux biles , dont il appelle l’une récré-
mentitielle, & l’autre excrémentitielle. Fondement de cette diftin-
âion. La bile cyftique ne paffe point avec le chyle dans les
veines lactées mais demeure avec le marc des alimens, 8c
s’évacue comme lui. Bons effets qu’elle produit dans les premières
v eine s , 6c pour la digeftion. Ibid. 35. a. n ° . I l n’eft
aucun animal connu qui n’ait un foie. Plus les autres vifceres
font petits à proportion du fu je t, plus le foie eft grand. Exemple
tiré des poiffons. 120. H ypothefe par laquelle l’auteur établit
une forte d’influence générale du foie fur toute l’économie
animale, par l’analogie qu’il établit entre ce v ifc ere , le
cerveau 8c le poumon, qu’il regarde comme les trois organes
dont les ufages font généraux , tandis que les autres vifceres
n’ont que des ufages bornés. Ibid. b. Autres preuves en fav
eur de cette hypothefe. C e v ifcere exifte dans tous les êtres
qui ont vie. Il eft d’un volume d’autant plus grand dans les.
animaux , qu’ils ont leurs humeurs plus difpofées à perdre
leur fluidité. Les vices qui peuvent affeéler cette partie , influent
fur toutes les humeurs. 130. En quoi confiftent ces
ufages généraux , que l’auteur attribue à la bile. Ibid. 36. a.
140. Circulation qu’ il lui attribue , par laquelle étant fortie
du foie pour entrer dans le canal inteftinal, une partie de
cette humeur retourne au foie , étant abforbée , reprife p ar.
les veines du méfentere, 8c renouvelle continuellement 1
cours. Q u el eft l’ufage de cette circulation. 150. Le recr
ment fourni par le foie dans les fécondés voies , ne fe borne
pas à entretenir les qualités nèceffaires dans les fluides animaux
; il agit auffi fur les folides, en excitant l’irritabilité des
vaiffeaux , 8c en ranimant continuellement l’aâion fyftalti-
que. Ibid. b. C ette aélion de la bile fait concevoir comment elle
peut influer fur le phyfique des inclinations, des pallions, 8c
fur le tempérament. Ibid. 37. a.
Foie. Différentes opinions fur la maniéré dont la bile eft
féparée dans le foie. II. 250. a , b. Suppl. 1. 984. a.
F o ie . ( Anatorn. ) Animaux dans lefquels il fe trouve. Sa
formation dans le foetus. Volume de ce vifcere dans différens
animaux. D e fa couleur ; fa fituation, Suppl. III. 74. a. Ses
divifions. Defcription détaillée du foie. Ibid. b. Ses ligamens.
Ibid. 73. a. Ses vaiffeaux artériels, veineux. Ibid. b. 76. a , b.
j j . a„ b, & lymphatiques, Ibid. 78. a, Vaiffeaux biliaires ,
F O I
particuliers au foie. Ibid. b. Ses nerfs. Le foie a peu de fen-
tinient. Ses membranes. Ibid. 79. a. Confiftance de ce v ifcere *
il réfifte long-tems à la pourriture. La divifton des lobules
du foie s’-arrête , quant à l’oeil de l’obfervateur , à de petits
grains vifibles dans l’homme, 8c mieux encore dans plufieurs
animaux. D e la ftruéhtre interne de ces grains. D e la préparation
de la bile par le foie. Ibid. b. D e la dire&ion de la
bile , 8c des conduits de cette humeur. Ibid. 80. a. 11 paroît
certain que toute la bile nait dans le fo ie , 8c que c’eft la
veine-porté qui en fournit la matière. Comment la refpiration ‘
influe fur les différens degrés dé vîteffe du fang dans le foie.
Balance que les effets diflérens de la refpiration mettent entré
le fang des parties au-deffus du diaphragme , 8c dans celui de
la veine-cave inférieure. Ibid. b. Compreflion par laquelle la
bile eft exprimée. La fituation du corps peut quelque chofe
fur le mouvement de cette liqueur. 11 eft douteux fi , dans
l’état de fanté, la bile remonte jufques dans l’eflomac. Ufages
du foie dans le foetus. Ibid. 81. a.
Foie, maladies d e , non feulement il eft fufceptible de toutes
les léfions dont peuvent être affeétés tous les organes , mais
il eft plus difpofé qu’aucun autre à contraéler les différens
vices qui conftituent ces léfions. i° . Vices que doivent aifé-
ment contrarier les fluides portés'dans cet organe par des
vaiffeaux veineux , très-éloignés de la puiffance impulfive ,
8c cependant deftiriés à faire ici les fondions d’artere. V I I .
37. a. 20. Comment les vaiffeaux artériels de ce vifcere doivent
participer aux vices des vaiffeaux veineux. 30. Cependant
les vaiffeaux colatoires de la b ile , très-irritables par
cette raifon , doivent aufli être fujets à pécher par trop d’action.
Divers maux qui en réfultent. 40. Ces vices dans les
folides doivent contribuer d’autant plus à en procurer aux
fluides , que ceux-ci font plus difpofés par leur nature à ei*
contrader. 30. Le vrai fang artériel du foie doit avoir aufli
plus de difpofition à s’épaiflir, à caufe de la molleffe du vifcere.
6°. Difpofition de la bile à perdre fa fluidité. Divers maux
qui en refultent. Ibid, b . 7 0. Les différens vices du foie dans
les fluides 8c dans les folides peuvent auffi être produits
fympathiquement, par un effet de fa dépendance des autres
organes qui ont relation avec lui. 8°. Les différens vices du
poumon même peuvent auffi contribuer aux léfions du foie.
Ibid. 38. a. Ainfi le foie peut être le fiege d’un très-graml
nombre de maladies , ce qui a fait dire à Stahl, vena-porta ,
porta malorum. Il eft moins fujet aux maladies inflammatoires;
mais il peut être le fiege de diverfes maladies chroniques
très-douloureufes 8c très-funeftes. D e cent maladies chroniques
, à peine en trouve-t-on une dont la caufe n’ait pas fou
fiege principal dans le foie. D e plus, on peut compter mille
cures des maladies aiguës, tandis qu’on a peine à en obfervec,
une parfaite des différentes maladies du foie. Quelle eft la
raifon de la difficulté qu’on éprouve à les guérir. Ibid. b. Principal
moyen qu’on doit tenter pour parvenir à détruire ces
caufes morbifiques. Autres remedes deftinés à cet ufage. Au-:
teurs à confulter. Ibid. 39. a.
Foie. Guérifon d’un abcès au foie. I. 16. a. Autres mal»*
dies du foie , le flux hépatique. VII I. 134. a , b. L ’hépatite
ou inflammation du foie. 136. a , b. 8cc. Hernie du foie. 137.
a , b. Préfages qu’on peut tirer du pouls dans les maladies
du foie. X l l l . 233. b. Vers dans le foie. X V II . 43. b. Remedes
contre l’obftruétion du fo ie , d’où fuit la jauniffe. 338. a. Foyer
H é p a t iq u e , (Anat. Epi^oot.)
F o ie des animaux. ( Die te , Mat. médic. ) D e l’ufage du
foie des diflérens animaux, confidéré comme aliment. V IL
3 9. b.
Foie des animaux. Les anciens donnoient à cette partie des
animaux une attention particulière. V I . 3 28. a. V ers dans le s
foies de veaux ou de boeufs. V II . 43. é.Foie du cheval. Suppl.
III. 393. b. * * *
Foie de foufre. VIII. 133. a. X V . 401. a. Foie de foufre
d’antimoine. I. 306. b. Foie de foufre arfénical. XI. 665. b.
Foie d‘antimoine. I. 306. <z. VIII, 132. b. X IV . 39. b.
. Foie d’arfénic, voye^ O r p im e n t , 8c V . 634. a.
F O IN , ( Jardin. ) toute l’herbe qui couvre une prairie.'
VII . 39. a.
F o ie, voyc{ F o u r r a g e . Façon 8c récolte des foins , voye^
F en a iso n . Moyen de fuppléer à la difette des foins. XIII.
340. a , b. Foin en fueur. X V . 623. b. Des différentes qualités
de foins. Suppl. III. 400. a , b.
F o in . ( Maneg. Marèch. ) Attention qu’il faut faire a
la quantité 8c à la qualité du foin pour les chevaux. V II . 39. b.
F o in s . ( Chajfe ) Réglement que la confervation d’une certaine
efpece de gibier a occafionné fur la fénaifon dans certaines
capitaineries. V II . 39. b.
FOIRE. ( Comm. Polit. ) Etymologie de ce mot. Différence
entre foire 8c marché. Les marchands 8c les acheteurs no
peuvent fe raffembler dans certains lieux fans un intérêt qui
furpaffe les frais du voyage. Le cours naturel du commerce
fuffit pour former ce concours, 8c l’augmenter à un certain
point. La concurrence des vendeurs limite le prix des denrées
, 8c ce prix limite le nombre des vendeurs. VU . 39. b.
F O L
Comment fe forment les différens centres de commerce ou
marchés, auxquels répondent autant de cantons ou d’arron-
idiffemens plus ou moins étendus , fuivant la nature des den-
rees , la facilité plus ou moins grande des communications,
.8c l’état de la population plus ou moins nombreufe. La même
raifon de commodité qui détermine le concours des marchands
8c des acheteurs à certains .lieux , le détermine
aufli à certains jours. Quelles font les caufes auxquelles-il
faut attribuer ces grandes foires , où les productions d’une
partie de l’Europe fe raffemblent à grands frais , 8c qui
femblent être le rendez-vous des nations. Ibid. 40. a. Différence
entre les caufes du concours des marchands 8c des
acheteurs dans les foires ou dans les marchés. Régleinens de
police qu’on a prétendu établir dans les m archés, 8c qui leur
ont été plus nuifibles qu’utiles. Quelles font les foires les
plus considérables en France 8c en Allemagne. Réflexions
contre l’illufion affez commune , qui fait citer à quelques
perfonnes la grandeur 8c l’étendue du commerce de certaines
foires , comme une preuve de la grandeur du commerce
d’un état. Lorfque toute l’Europe gémiffoit fous les entraves
multipliées du gouvernement féodal , il n’eft pas douteux
que les feieneurs particuliers qui fe relâchèrent un peu de
la rigueur des droits fur le commerce , virent bientôt les
lieux de leur réfidence enrichis , agrandis, embellis. Ibid. b.
Mais depuis que toutes les petites fouverainetés fe font réunies
fous un feul prince , n’eft-il pas étonnant que des abus
encore fubfiftans du gouvernement féodal, aient été loués
8c imités comme l’ouvrage d’une fage politique ? N’eft-il pas
étonnant qu’on ait encore établi de nouvelles foires, augmenté
les privilèges de certaines villes , 8c empêché certaines branches
de commerce de s’établir dans des p rovinces pauvres ,
crainte de nuire à d’autres villes déjà enrichies ? Q u ’importe
qu’il fe faffe un grand commercé dans tel endroit, fi ce n’eft
q u ’aux dépens de tel autre lieu dont le commerce eft empêché.
En Hollande , il n’y a point de foire ; mais toute
l ’étendue de l’état 8c toute l’année n’en forment qu’une continuelle.
Prétextes qu’on allégué pour foutenir l’utilité des
grandes foires. Ibid. 41. a. Réponfe à ces prétextes. Moyen
d ’obtenir les mêmes avantages que les foires procurent, en
fàvorifant également tous les membres de l’état. Ainfi les
grandes foires ne font jamais aufli utiles, que la gêne qu’elles
iuppofent eft nuifible. Elles ne peuvent exifter que dans les
états où le. commerce eft gêné , 8c par conféquent médiocre.
Ibid. b.
Foire. Ouverture d’une foire. XI. 72 1. b. Banc que les
banquiers tenoient dans les foires. II. 32. b. Confervateur
des foires. IV . 34. b. 39. b. Dérangement que les fêtes
caufent aux foires. V I . 566. b. Gardes ou maîtres des foires.
VII. 493. a. Gardes des foires. 309. b. D e l ’ufaee
autrefois établi en Angleterre de tenir des foires les dimanches
8c devant les portes des églifes. X. 84. a. Scel des
foires. X IV . 730. b. Foires de L yon. VI. 40. a . .
Foires de Champagne 6> de Brie : chancelier de ces foires.
III. 100. a , b. Commiffaires des gardes de ces foires. 708.
b. Confeil où étoient données les déclarations 8c interprétations
fur les ordonnances concernant ces foires. IV . 22.
a. Notâmes des foires de Champagne 8c de Brie. XI. 243.
b. 244. b. Sergent de ces foires. X V . 90. a.
FOIRE de refpefl, ( Comm. ) VII . 41. b.
FO IR IA O ou foqueux , ( Hiß. mod. ) frète de la religion
des Japonois. Moyen qu’employa X a ca , auteur de cette
fecte pour réulfir à la fonder. Inutiles efforts des millionnaires
pour éclairer les difciples de Xaca. V II . 41. b. Comment
on repréfente Xaca. Autre nom qu’il porte. Ibid.
FOISONN EMEN T , ( Maçonn. ) renflement du volume
de chaux lorfqu’elle eft réduite en pâte. D e la qualité de
l i chaux eftimée félon ce foifonnement. Suppl. III. 81. a.
F O IX , ( Géogr. ) v ille 8c comté de ce nom. Bayle ori-
ginaire de C a rla t , ville de ce comté. Obfervations fur fon
dictionnaire. V I . 42. a,
F o rx, mines d’argent que ce comté renferme. 1. 63 8. b.
F O L ou F o u {Litt, mod.) bouffon de cour. L ’ufage des
j° 1S ,„aY,01.r des bouffons à leur co u r , remonte affez haut
dans 1 iiiltoire moderne. Anecdote fur un nommé Daudery,
fou de 1 empereur Théophile,8c fur l’impératrice Théodore
la femme. VII. 42. a. Cette mode d’avoir des fous deve-
nqe commune dans toutes les cours de l’Europe depuis l’ex-
p éÇ io n des Croifades. Gonelle, bouffon du marquis d’Eft
Nicolas III. En France, 1 emploi de fou fut érigé en titre
d office particulier. Epitaphe d’un fo u , qui fe lit à S. Matinee
de Semis. Mot de Trib oulet, fou de François I , f o r
Charles Quint. Le dernier fou de cour dont il foit parlé
cit un nommé 1 A ng ely donné à Louis X IV . Mais ce l’An-
g e ly étoit lyi fou plein d’efprit. Bon mot de Marigny fur
cet homme-là. Pour quelle caufe il fut chaffé. Raifon qu’il
«onnoit de ce qu’il n’alloit pas au fermon. Ibid. b.
F o l ApPEL'AJurifp. ) ce qu’on entend par-là. Amende
du fol appel. V II . 42. b.
F O L 7 5J
Pohvbe n i le? hex a\ler Charles de ) fes com mentaires fur.
^ i yb/, v r r 96< 6' C? loJ?ne du c h ev a lier de Fo lard. I I I .
fu rP a r t militair * ’ Ce cauccur cité dans plufieurs a rticle s
b le fl? ëEl' (M oralÛ ,D[fféTï ncf s entre l’imbécillité, la fot-
bleffe 8c la folie. VII. 42. b. Ce qu’on entend par raifon,
dans un fens contraire à folie. La raifon n’eft autre chofe
en général que la connoiffance du vrai. En quoi confiftent
e vrai phyfique 8c le vrai moral. L’erreur où nous tombons
par rapport à ces deux fortes de Vrais, eft folie. Dire
B i l e f0r ie,S, ’ n’6ft etre iageffe,fi 1 on veutP f?a irMe attienlti ôêitlr eà folaü ifo cib’eleftf fpee udte- ■ H H dVa folie-11 ya mille W 1 monde dont les folies font vraiment phyfiques , 8c beaucoup
dans les maifons de force uni c ■
réel. Ibid. 43. a. Un exces reel eft regardé comme vertu
quand il tient a un motif louable. Souvent l’excès eft reh-
tif ou a l'age , ou à l’état, ou à la fortune. Il y a des chofes
ou la raifon ne fe trouve que dans unjufte milieu. Parmi nos
folies il y en adetriftes, d’impétueufes, de dôuloureufes de
K L ’ ., fatlsfaifances ff s «re gaies. Folie des jeunes gens.
Celle des gens a petits talens. Exemple d’une forte de folie à
laquelle on feroit tenté de porter envie .celle d’un petitbour-
geois qui s étant acquis une aifance au-deffus de fon état en a
conçu pour lui-même la plus fincere vénération. L’habitude
de voir de tels fous, nous les fait fupporter. Ibid. b. Ces
folies entrent dans 1 ordre de la fociété, ou elles font le
partage dun fi grand nombre d’individus qu’il n’eft pas pofli-
ble de les en exclure. Ibid. 44, a. 1 1
Folie, elle ne cônfifte que dans l’exercice imparfait de la
memoire. VI. 130. a , b. Combien la folie 8c le génie fe
touchent de près. XVI. 260. b. S
=. f ES M S P P H S maIadies avec lefquelles on
a confondu la folie. Rapport qu’elle a avec la manie. L’erreur
de 1 entendement qui juge mal durant la veille, de chofes fur
lefquelles tout le monde penfe de la même ‘manière eft le
genre de ces trois maladies, le délire, la mélancolie, la manie
C e qu on appelle phrénéfie. Différence entre la mélancolie &
la folie ; entre la manie 8cla phrénéfie. Différence entre lafolie
& la manie. VII. 44. a. Voyc{ fur ce fujet les articles M a n ie ,
M é la n co l ie . *
II F\4,x a V1CCS dU Cerveaü ’ <ïui en font *e principe. Suppl.
pl F°61ES d Efpasne> ( ) Voyez vol. VII des pl. Mufiq;
FOLÏGNY, ( Géogr.) ville d’Italie en Ombrie. Ses ré-
volutions. Sesevêques. Statue de S. Félicien. Tableau de Ra-
FlI 81 ? S Uneéghfede re,igieufes. Vallée de Foligny. Suppl.
FOLIOLE. (Botan.) Des Variétés 8c bizarreries qu’offrent
1 arrangement , le nombre , la proportion des folioles Elles
font plus frequentes 8c plus nombreufes dans les efpeces
herbacées que dans les efpeces ligneufes. Communication
qui le fait du foc nourricier d’une foliole aux autres de la
meme feuille. Ces folioles fe greffent affez fouvenr les unes
aux autres. Ouvrage à confulter. VII. 44. b.
FOLIOT, ( Horlogerie ) balancier d’une horloge: VII
44. b.
F o l io t , (Serrur.) détails fo r ce reffo rt q u i fait p a rtie do
la ferru re . VII. 44, b. - ■ - ■■■ ■
FOLIUM, ( Géomet. ) courbe du fécond genre , ou liane
du trodieme ordre. Equation de cette courbe. Ses propriétés
M. de l’Hôpital donne une méthode de trouver les afymptores
de cette courbe par les tangentes. VII. 43. a. 1 1
FOLKES, ( Martin ) favant Anglois. XVTf 60 e b
FOtKUNGÏLRS, de l’a n c S e „aifoa
de ce nom. Suppl. L901. a.
FOLLE , mere, (Hiß mod. ) fociété formée à Dijon. X.
380. b. — 382. é. Autres fociétés folles , voyer Calotte
( régiment de la) & ENFANS SANS SOUCI, &c. *
FOLLES, ( Pêche) filet avec lequel on prend des raies 4
anges , turbots 8c autres poiffons. Deux efpeces de folles *
les flottées 8c les non-flottées. Defcriprion 8c ufage de ces
filets. Autre efpece de folles, que l’on appelle folles à la mer *
leur defcription , 8c ufage. VII. 43. b. Demi-folles, 8c folles
montées en revoirs. Comment les pêcheurs de l’ifle de Ré
font la pêche des chiens de mer en employant à cette pêche
les folles flottées 8c non-flottées. Pêches des touils & des
bouageois au printems, 8c des macreufes 8c autres oifeaux
marins depuis la S. Michel jufqu’à Pâques , au moyen de
ces filets. Defcription 8c ufages des folles montées en ra-
Yr° ‘rs ? J0« les Pêcheurs du reffort de l’amirauté de Saint-
Valen fe fervent pour la pêche des raies. Saifons fàvora-
bies à cette pêche. Folles des pêcheurs de cayeux : Ibid. a6
a defcription de cette forte de pêche. Comment fe fait là
pêche avec les folles par les gens des hameaux d’Andinghem
reflort de .1 amirauté de Boulogne. Ibid, b, . *