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braïque a pu porter dans Ton origine, Ibid. 84. a. C e tte langue,
telle que nous l’avons dans la bible , ne doit :pas remonter
plus d’un fiecle avant les écrits de Moïfe,; le Chaldéen d Abraham
en aura été le principe ; il fera enfuite fondu avec le
Cananéen : 4a langue d e là baffe Egypte a contribué de ion
côté à l’altérer & à l’enrichir, ainfi que la langue Arabe. J eu
<le cbangemens que l’hébreu avoit éprouvés depuis -Moite
iufqu’à Daniel. Lorlqu’en parlant des Chaldeens, des Cananéens
, des Egyptiens , des AmaJécites, -des Ammonites, o*c.
l ’écriture nous dit que tel ou tel peuple .parloit un langage
in conn u , ceia ne peut fignifier qu’une dialefte différente |
«u’un autre accent & qu’-une autre prononciation. Pourquoi
le langage d’Abrabam .ou le chaldéen etoit celui de la plupart
des contrées de l’Afie. Ibid. b. Celle de -toutes les dia-
leftes chaldéennes a v e c laquelle la langue d’Abraham a con-
-traélé le plus d’affinité , a été fans comredit 4a dialecte cananéenne
ou phénicienne. La langue des lfraélites , fixee par les
ouvrages de M o ïfe, n’a plus été fujette à aucune variation ,
comme on le voit par les ouvrages des prophètes qui lui ont
fuccédé jufqu’à la captivité de Babylone. O11 croit communément
que les Hébreux perdirent l’ufage de leur langue
durant les 70 années de leur captivité. Un-oubli aufli-prompt
étant peu vraifemblable , l’auteur penfe qu’ils l’avoient déjà
oubliée & négligée long-tems avant cette époque. Obfervations
fur lefquelles ce A n im en t eft appuyé. Ibid. 83. a. Ré-
ponfe de l’auteur à la difficulté tirée de ce que les prqpbetes
ont é crit, jufqü’au tems de la captivité dans la même langue
que celle de Moïfe. Si le cara&ereparticulier de chaque écrivain
ne fe fai foi t connoitre dans chaque livre , on penferoit
que tous ces ouvrages n’ont été que d’un feul tems & d une
feule plume: note remarquable fur ce fu je t, tirée de Leusden.
Ibid. b. Tous les fages de l’antiquité ont eu lo in , comme les
^prêtres 8c Jes prophètes H éb reu x, de fe fervir dans leurs
annales, d’une langue particulière 6c facrée. Nouvelles con-
fidêrations qui montrent que la langue de Moïfe a du fe corrompre
parmi le peuple Juif avant le tems de fa captivité.
Jamais livres n’ont couru plus de rifques de fe perdre, que
fes livres facrés , 8c il n’en eft point fur qui la providence ait
plus veillé. C e fut vrailemblablement par le feul canal des
favans , des prêtres 8c des prophètes , que la langue -8c les
ouvrages-de Moïfe fe font confervés: ce langage devint pour
eux un langage facré. Ibid.' 86. a. En quel tems il eft probable
que la langue de Moïfe a ceffé d’être en ufage parmi
les Hébreux. L ’auteur obferve que déjà fous les juges,les noms
propres des Juifs avoient perdu ce caraâere antique, 8c cette
fimplicitè des âges antérieurs ; d’où il conclut que la langue
s’étoit déjà altérée. Quelle a été la langue d’Ifraël après celle
de fon légiflateur ., 8c avant le chaldéen d'Efdras 8c de Daniel.
La langue de Baby lone , devenue celle de Judée, fut auffi
fujette à de femblables révolutions. Quelle eft aujourd’hui
la langue vulgaire des Juifs. Ibid. b. Connoiffance quils fe
piquent d’acquérir de la langue de Moïfe. Comment ils le
parlent. Voye[ ci-deflbus page 91 . a.
IV . Des révolutions de la langue hébraïque che\ les différens
peuples où elle paraît avoir été portée par les Phéniciens. G’eft
du mélange de la langue d’Abraham avec celle des Cananéens
ou Phéniciens , que s’eft formée celle de Moïfe. Les
Phéniciens ont été les mêmes peuples que l’écriture appelle
Cananéens. Etymologie du mot phénicien. Il n’y a point eu
de peuples en occident qui aient porté en plus d’endroits leur
commerce 8c leur induftrie. Ibid. 87. a. Commerce qu ils
avoient établi avec l’Europe groffiere 8c fauvage. D u mélange
qui fe fit de leur langue avec celle de ces contrées, fe forma
le grec , le latin , le celtique , le carthaginois, 6*c. Rapport
du carthaginois avec la langue de Moïfe. La langue grecque ,
8c la latine encore plus, contiennent une abondance fingu-
liere de mots phéniciens. Le celtique eft fur-tout une de ces
langues avec lefquelles le Phénicien s’eft allié. Plufieurs de
nos langues vivantes contiennent auffi beaucoup de mots phéniciens
grécifés & latinifés. Ibid. b. C e feroit un ouvrage auffi
curieux qu’utile, que les étymologies françoifes tirées de la
bible. Ce-qu’on propofe pour le françois , fe peut également
propofer pour plufieurs autres langues de l’Europe. Ainfi fe
formeroit le diftionnaire raifonné des langues de l’Europe
ancienne 8c moderne. Obfervation fur la maniéré dont il faudrait
rechercher ces étymologies. Divers exemples de la
maniéré dont les Européens ont renverfé les fyllabes des mots
phéniciens qu’ils ont adoptés. Utilité qu’on tireroit du dictionnaire
qui vient d’être prapofé. Raifon de plufieurs cérémonies
qui fe répétoient trois fois de fuite chez les anciens.
Ibid. 88. a. La connoiffance de la langue phéniciennne fournit
l’étymologie de plufieurs mots , 8c l’explication de plufieurs
yfages communs parmi nous : exemples.
V . D u génie de la langue hébraïque, de fon caraélere , de fa
grammaire , & de fes propriétés. C ’eft une langue pauvre de
mots 8c riche de fens» Elle eft très-fimple par fa pauvreté ,
& très-compofée par la multiplicité de fes figures 8c de fes
allufions. Elle eft très-expreffive 8c énergique dans les ouvrages
où le çsgjir & l'imagination dominent II n’y a point
H E B
de langu e p auv re, Sc même fauvage , »p i ne foit v iv e , toü»
chante, 8c plus fouvent fubiime qu’une: langue riche. Ibid. b.
La langu1e hébraïqi ie eft la vraie langus fde la poéfie, de la
.prophétie , 8c de la révélation ; un f eu célefïe l’anime 8c
la tranfpiorte. T o u t ce qui compofe les :igrémens 8f les ornemens
du1 langage , 8c tout ce qui â for rné l’éloquence-, n’eft
dû qu’à la pauvret:é des langues primirives. La vivacité du mmiental a fo rt contribué à doni:1er cet éclat poétique
les partie:5 de la bible qui en ont été fufceptibles.
Mais la diôion du récitatif 8c des anna!les eft toujours feche ,
•aride, concile, & cependant pleine de répétions monotones.
Jeu x de mots que les anciens fe permettoient dans le récit
des faits hiftoriquesi. Ibid. 89, a. Leurs é tymologies préfentent
auffi des; jeux de nlots , 8c fouvent ne font point régulièrement
tinras. O bfenrations fur l’étymolo;gie du nom de M o ïfe ,
en hébre:u mofckéh. La fréquence des :illufions qui d’abord a
été l’efftît de la ftéi ilité des mots qui obligeoit à les ramener
fo u v en t , eft devenue enfuite pour les orientaux un objet
d’agrément. C ’eft à cette forte d’agrément que tous les anciens
peuples fe font plus ; on le voit chez les gens du peuple,
8c chez toutes les nations qui fe forment , 011 qui ne fe font pas
encore livrées à l’étude. La rime que nous avons confervée
n’eft qu’une de ces anciennes confonnances familières aux pi e-
miers peuples, dont nos peres l’ont fans doute héritée. Ibid. b.
Toutes les nations orientales ont eu ce ftyle familier en allufions,
8c ceux d’entr’elles qui ont voulu écrire en langues
européennes, n’ont pas manqué de fe dévoiler par-là : exemple.
Une remarque effentiellc en faveur des auteurs facrés , c’eft
qu’ils n’ontjamais-facrifiè la vérité , comme les autres écrivains
orientaux, aux allufions 8c aux' autres agrémens de ht
diftiou. Entr’autres exemples de cette fage retenue , l ’auteur
cite le troifieme chapitre de la G en e fe , qui contient l’hiftoire
de la chute de nos premiers parens. Ibid. 90. a. Les écrivains
orientaux avoient par la nature de leur langue, peu d’autres
moyens d’orner leur diétion , que ces confonnances 8c ces
allufions dont nous avons parlé. Détails fur la pauvreté de
la langue hébraïque. D e cette difette font forties cependant
l’emphafe 8ç l’hyperbole. Richeffe de conjugaifons de cette
langue. Par rapport à la confti uélion , elle a l’avantage d’arranger
fes mots fuivant l’ordre des idées. Ibid. b. Par-là , elle
a évité une fource de contre-fens qui êroient fort à craindre
pour e lle , fi l’on eût eu à débrouiller encore un labyrinthe
de conftruction. Cette néceffité de fe faire entendre par l’ordre
des mots , a contribué, à répandre fur toute la bible cette
uniformité de génie 8c de caraftere de ftyle qu’on y remarque.
D e l’harmonie de la langue hébraïque dans fa prononciation.
Les Juifs modernes la chantent plutôt qu’ils ne la parlent.
Comparaifon de l’hébreu au chaldéen par rapport à l’agrément
de parler. Obfervations fùr l’ancienne poéfie des Juifs.
Nouvel art poétique que les modernes ont inventé. Ibid. 9 i .a .
Comment les anciens traduéleurs de la bible ont pu réüffir
dans leur ouvrage. Une traduâion toute à neuf feroit impof-
fible aujourd’hui. Celles qu’on nous donne depuis bien des
fie cle s , ne font que des révifions d’après les verfions les
plus anciennes. Raifons que nous avons de croire que les
auteurs des premières verfions ont trouvé le véritable fen9
du texte. Ibid. b. Il e ft . vrai qu’il y a quelques expreffionS
dans la bible , qui ont été un fujet de difpute 8c de critique ;
mais ces exprefllons ne font pas le corps entier du livre. Si
une multitude de cabaliftes ont penfé que le texte facré nous
cache des fciences profondes, ce n’eft qu’une folie 8c qu’un
abus , dont il faut en partie chercher les fources dans ces
langues primitives. Nous n’avons point ici en vue de blâmer
généralement tous ceux qui or.t cherché les doubles fens dans
les livres faims-; mais ce qui étoit l’effet d’une lumière fur-
naturelle dans les apôtres 8c leurs fucceffeurs , n’appartient
pas à tous les hommes. Ibid. 92. a. Aujourd’hui on doit renons
cer à un travail, dont on doit reconnoître l’inutilité 8c redouter
tous les dangers. Il convient d’étudier ces monumens
refpeébbles de l’antiquité en littérateurs, en philofophes, 8c-
en hiftoriens de l’efprit humain, Ibid. b.
Hébraïque, langue. Cara&eres hébreux, vol. IL des planch.
Caraéïere,pl.I. En quel temsles caraéleres hebreu*commence-'
rent à être employés.XIV. 394. b. En quel temsles abréviations
hébraïques furent inventées. X V . 815 . b. D e la ponftuation dans
cette langue: voye^Ponctuation. Accens des Hébreux. 1. 65.
b. Des cas des noms. 722. a , b. II. 734. b. O bfervations fur les
conjugaifons des verbes. III. 640. a. 881. a. La forme impérative
eft la racine immédiate de la forme indicative corref-,
pondante , 8c les grammairiens hébreux regardent l’une 8c
l’autre comme des futurs. VII I. 386. b. Ufage du duel dans
l’hébreu. XI. 206. a. Différentes vo ix outre l’aélive 8c la
paffive dans la conjugaifon des verbes. X V . 667. a , b. Invef-
tigarion des racines. X V I . 244- b. 245. a. Différentes conjugaifons
d’un même verbe. X V I I . 437. b. Les Hébreux ne
connoiffent dans les adjeéVtfs 8c les adverbes que la forme
pofitive. X V . 663. a , b. La langue hébraïque eft aftreinte à
la marche analogue. IX. 259. a. Utilité de cette langue. 265. b.
Première grammaire hébraïque qui parut en Europe. 331. b.
H E G
D iv e rs exemples de pléonafme dans l’hébreu. XII. 758. a , b.
Pautes où font tombés quelquefois dans l’interprétation de
l ’écriture , ceux qui ont ignoré cette langue. V I . 763. a , b.
Hébraïque. Bibles hébraïquesMI. 233. b. Bibliothèque hébraïque.
228. b. 229. a , b. Chiffres hébraïques. 647. b. Grammaire
hébraïque. IX . 331. b. Médailles hébraïques. X . 236.
a. X V . 868. a. Talifmans hébraïques. Ibid.
HÉBRAISME dans le françois. VIII. 497. b.
H E B R E , ( Géogr. anc. ) fleuve de Thrace. Origine de ce
nom. C e que rapportent fur ce fle u v e , P lin e , Virgile 8c
Horace. Son cours, félon M. Delifle. Son nom moderne.
Vin. 92. b.;
HÉBREU texte , obfervations fur fa chronologie. III.
394- / * , * .
Hébreux, royaume des. X IV . 420. b. D e l’évangile félon
les Hébreux. V I . 114. b. 1x3. a. Epître aux Hébreux : obfervation
fur ch. IX. ÿ . 24. I. 318. a.
H E B R O N , ou Chébron , ( Géogr. ) Situation de cette anten
n e ville de la Paleftine. Diverfes obfervations fur ce
lieu. VIII. 92. b.
H É C A T E , ( Mythol. ) divinité du paganifme. Rien n’eft
plus incertain que fa naiffance. Suivant l’opinion .commune ,
elle eft à la fois Proferpine, Diane 8c la Lune. Différentes
maniérés dpnt on la repréfentoit. Sens caché fous les figures
qu’on lui donnoit. Comment Héfiôde parle d’Hécate. Elle
étoit la déeffe des magiciennes , des fpeftres, des fong e s ,
VII I. 93. a. des expiations. Etymologie du mot hécate.
Hécate , appellée triformis dea. X V I . 639. b. Genita maria.
V I I . 383. a. Suppl. III. 204. a.
H E C A T É E , prince Mileften : fes ouvrages.' X . 302. b.
H É C A TE S IE S, ( Antiq. ) fêtes 8c facrifices en l’honneur
d’Hécate. On les faifoit tous les mois à Athènes. Comment
on les célébrait. Repas publics que les gens riches donnoient
alors. Dans la plupart des facrifices en général , une portion
de la v iâime étoit réiervée pour la nourriture de ceux qui
ne pouvoient travailler. VIII. 93. b.
H É C A TOM BÆ O N , ( Chronol. anc. ) premier mois de
l’année des Athéniens. Comment l’appelloient les Béotiens
& les Macédoniens. Les Athéniens le nommoient auparavant
chronius. Raifon pour laquelle ils changèrent ce nom. VII I.
93. b. Origine du nom hecatombczon. Ibid. 94. a. g,
H É C A TOM B E ,. ( Antiq. ) C e fut d’abord un facrifice de
cent boeufs. Mais enfuite on continua de donner ce nom à
un facrifice de cent bêtes de moindre efpece. Comment fe
faifoient ces facrifices. En quelles occafions. Hécatombes
offertes par C o n o n , athénien, par Balbin. Etym. du mot
hécatombe. VII I. 94. a.
HÉ C A TOM PH O N 1E , ( Myth. } voye[ Ecatonpho-
Neume. Obfervations fur les facrifices appellés de ce nom.
Suppl. IU. 3 18. a.
H É C L A , ( Géogr. Hifl. nat. ) fameufe montagne 8c volcan
d’Iflande. Relations que M. Horrebow nous donne des éruptions
de ce volcan. En quoi ces relations different de celles
que M. Anderfon en avoit données. Etat du fommet de cette
montagne. VIII. 94. b. Depuis que l’Hécla a ceffé de jjettër
des flammes, d’autres montagnes de ce pays ont eu des
éruptions auffi fortes que jamais volcan ait eues. Ibid. 93. a.
H E C Q U E T , ( Philippe. ) Difputes entre ce médecin &
MM. Andry & S ylv a fur la faignée. X IV . 303. a.
H E C T IQ U E fièvre, 8c heÜïfie. D e la fievre he&ique. VI.
73 a. b. 733. a. Différence entre cette fievre 8c la fievre
lente. V I . 728. b. Chaleur fpontanée paffagere qui l’annonce.
III. 37. b. Tra is différens degrés dans les malades heéliques.
IV . 767. b. Hefïifie des vieillards. Suppl. I. 681. b. D e l ’ufage
du lait dans l’heâifie. IX. 203. a. D e celui du lait de femme.
2.0y. a , b. D e l’état de la peau dans cette maladie. XII. 220.
a. Préparation 8c ufage de l’anti-heétique de la Poterie. I.
5 01. a , b.
. H E C T O R , ( Myth. ) fils de Priam 8c d’Hécube. Hiftoire
de la vie de ce prince. Suppl. III. 3x8. a . .
He c t o r , (Myth. ) Eftime qu’il conçut pour A jax. Suppl. I.
228. a.
HËCUBE , ( Myth. ) fille de Cifféis, roi de T h ra c e , femme
du roi Priam. Malheurs de cette reine. Tragédies d’Euripide
dont Hécube fait le principal fujet. Suppl. 111. 318. b.
H ÉD E L IN , ( François) littérateur. XI. 91 . a. Sa patrie.
Suppl. IV . 23. b.
HEDEMARK.EN, ( Géogr. ) diftrift de la Norwege méridionale.
Fertilité 8c productions de ce pays. Obfervations fur
la v ille de Hammer, qui étoit fituée*>dans ce canton, 8c qui
fut détruite en 1367. Pierre puante qu’on trouve dans une
ïfle de ce diftriéh Suppl. III. 319. a.
H É D IC R O O N , 8c plus communément Hédycroi, (Pharm.)
Trochifques. Maniéré de les compofer. Leur inutilité. VII I.
93- A
H ED Y PN O IS ,,( Botan. ) Cara&eres de c e genre de plante.
VII I. 93. a. Defcription de l’efpece la plus commune , ap-
pellée hedypnois annua. Lieux où elle croît. Sa propriété.
VII I. 93. b.
H E L 8 9 9
HÉÉM , ( Jean David de ) peintre. V . 323. b. XII. '267. 4.
‘ HÉGÉSIAS , difciple d’Ariftippev IV , 603. a.
H É G IR E , ( Chronol..) fameufe époque des Arabes 8c de*
Mufulmans. Etym. de ce mot. Par qui fut établie l’époque
de l’hégire. En quel tems de notre ere arriva la fuite de
Mahomet dans la Mecque Comment les Arabes comptoient
auparavant leurs années. Longueur des mois 8c des années
des Mahométans. Obfervations à faire pour bien entendre
l’époque nommée hégire. Pour rapprocher les années de
l’hégire de celles de notre calendrier , il faut au bout de
trente-deux ans faire une trenre-troifieme année in tercalaire.
VIII. 96. a. Trois maniérés différentes de réduire les
années de l’hégire, à l’année julienne ou grégorienne. Ouvra-:
ges à confulter. Ibid. b.
Hégire, époque de P. V . 833. b. Suppl. II. 8?3. b.
H EID AN US , ( Abraham ) théologien. VII. 284. b;
HEIDE , ( Antoine du ) phyfiologfifte. Suppl. IV . i n . b; ‘
HEIDEGGER , ( Jean Henri ) théologien: X V II . 746.
HEIDELBERG •; ( Geogr. ) ville d’Allemagne. Diverfes
obfervations hiftoriques fur cette ville. Tra is favans natifs
de Heidelberg, dont les noms font illuftres dans la république
des lettres ; Alting , Béger , 8c Junius : obfervations fur
ces favans 8c fur leurs ouvrages. VIII. 97. a.
H E ID U Q U E ou Heidùc , {Terme de relation) nom d’un
fantaffm hongrÜs. Heiduques au fervice des grands d’Allemagne.
Sorte de voleurs de grands chemùis défignés par le
même nom. VII I. 97. b.
H E IL A N D , ( Michel) anatomifte. Suppl. I. 397. b.
HEIM. Des noms de géographie terminés par cette fyllabe: ■
VII I. 34. b. \
H E IM D A L L , ( Mythol. ) dieu des ançi ens Celtes fean-
dinaves ou des Goths. Diverfes fixions que ces peuples ra-
contoient fur ce dieu. Sens moral de ces fables. Auteur à confulter.
VII I. 98. a.
H E IS T E R , ( Laurent ) III. 333. a. anatomifte, Suppl. I.
403. a. 8c phyfiologifte. Suppl. IV . 333. a.
HEKIM-EFFENDI , ( Hifl. mod. ) premier médecin du
grand-feigneur.Comment il parle 8c tâte le’ pouls à une fultane
malade.- VII I. 98. a.
H E L A , ( Hifl. anc. Mythol. ) déeffe de la mort félon les
Scandinaves. Détails fur cette déeffe. Etymologie du mot allemand
hell qui fignifie l’enfer. VII I. 9 8. a.
H E L CO PH AG E S , vers, ( Médec. ) X V I I . 44.
HELENE , ( Hifl. anc. ) fa beauté célébrée par les poëtesJ
Euripide nous la repréfente vertueufe. Les Lacédémoniens
lui bâtirent un temple. .Comment elle mourut. Temple
que lui éleverént les Rhodiens. Panégyrique d’Hélene par
Ifocrate. Théodorët attaqua les païens pour avoir élevé des
temples à Hélene : réponfe que les païens auraient pu lui
faire. VIU . 98. b. ‘
Hélene, ifle où Paris condùifit cette princeffe. IX. 838.*.'
Son épithdame. V . 819. b. Comment ces deux amans furent
feçus en Egypte. Suppl. II. 301. b. Comment elle diffi-
poit la mélancolie de Télemàque. XI. 96. a. Lieu où elle
accorda fespremieres faveurs à Paris. X V . 439. b. Epîtres
d’Hélene à r â r i s 8c de Pâris à Hélene. Suppl. TV. 240. a.
Reproches d’Hélene à Pâris. 239. b. Sa mort tragique. Ibid.
Lieu de fa fépulture. X V I. 263. b.
Helene, ( Géogr.anc.} ifle de Grece à l’embouchure de
l’Eurotas. Elle fe nomme aujourd’hui Spatara. C e fut dans
cette ifle qu’Hélene accorda fes faveurs à Pâris. T emple que
Pâris éleva à Vénus fur le rivage de la terre ferme qui eft
à i’oppofite. Statues que Ménélas plaça enfuite auprès de
la Vénus de ce temple. Autres lieux nommés autrefois Hé'
lene. VIII. 98.^.
HÉLENE , Sainte, ( Géogr. ) ifle de la mer atlantique. Sa
defcription. Ses produéÜons. D écouverte de cette ifle en 1302.
Divers maîtres qu’elle a eus. Autre ifle de ce nom. VIII. 99. a.
Hélene , ( Sainte) terrain brûlé de cette ifle. XV II . 446. a.
Hélene, ( Cap Sainte ) dans l’Amérique méridionale t
obfervations d’hiftoire naturelle faites dans ce lieu. Suppl. III.
190. b.
HÉLENE, racine de Sainte-( Botan.} XIII. 747.a-,
Hélene, météore qui paroîtfur mer. II. 733 .b.
H E L E N IU M , (Hifl. anc. Botan.} la plante ainfi nommée
par les modernes èft l’aunée :. voyes^ ce mot. Diofcoride 8c
Théophrafte ont nommé helenium des plantes totalement
différentes-. Il paraît que l'inula d’Horace peut être l’année
des modernes. Erreurs de Pline fur T helenium. VII I, 99. a.
HÉLÉNOPHORÏES., voyc^ ElénopHories.
H E L EN U S , comment il confultoit la pierre qu’Apo llon
lui donna. IX. 387. b. 388. a.
HÉLÉPOLE, ( Art rnilit. & Hifl. } machine des anciens
propre à battre les murailles d’une v ille affiégée. Etymologie
de ce mot. Defcription de cette machine 8c de celle .dont Dé*
métrius Poliorcète fe fervitau fiege de Rhodes. VIII. 99. h
Autre defcription de ces fortes tle tours, par Végece. Ibid. 100. a,
H E L G E L A N D , ( Géogr.} jurifdiétion de la Norwege.
Avantages de cette province. Suppl. III. 319. a.