4 A B D A B E
tion des matières purulentes que-peut caufer l’air en pénétrant
clans la cavité de l’abcès. Ufage des digeftifs, pour
prévenir cette dépravation, & entretenir le relâchement.
099. a. D e l’ufage des incitions & contr’ouvertures. IV .
138. W i n . 630. a. D e s injeélions dans les abcès. VIII.
730. a. V e r s dans les abcès. X V I I . 44. a. Des abcès par
lefquels fe terminent quelques maladies inflammatoires. V II I.
709. a. 717 . a. 724. 4. 723. a. Abcès enkiftè. V . 691. a.
Abcès d’une efpece fmguliere, maladie endémique des habi-
tans de Sibérie. X V I I . 630. a. Dangers des abcès à l’aiffelle.
I. 240. a. Abcès dans le coeur. IÏI. 601. b. A u col. 318.
b. Sur l’ article ABCES , voyez Pl a ie & | g g p 5Sa
A B D A L L A , ( Hift. des Califes ) oncle des deux premiers
califes abbaflides ; comment il fut un des inftrumens de la
grandeur de fa famille. Son caraélere féroce & cruel. Suppl.
1. 16. b. Animé par l’ambition de devenir calife. Après la
mort d’Abbas , (on armée eft défaite par le célébré Moflem.
Sa mort à Bagdad. Ibid. 17. a.
A bdalla , pere de Mahomet. Circonftanees de la conception
de cet enfant extraordinaire. Portrait d’Abdalla. Sup. 1. 17. ii.
A bdalla Saba , ( Hift. des Selles relig. ) né dans le judaïf-
m e , devient mufulman, & donne naiffance à la fecte des
eholaïtes. Suppl. I. 17. a. Doftrine extravagante de ces
le flaires. Culte qu’ils rendoient à Ali. Ibid. b.
ABDALLA furnommé A l-Shafei , ( Hift. des /elles rel. ) chef
de la troifleme fefle orthodoxe des fonnites. Précis de fa
vie. Son caraâere. Suppl. I. 17.b .
A bdalla A lmamon , ( Hijl. des Calift. ) vingt-feptieme
calife de Bagdad. Précis de fon régné. Suppl. I. 18. a. Portrait
de ce prince. Ibid. b.
A bdalla , fils de Zobéïr & d’Afmà. Principaux êvéne-
mens de fa vie. Suppl. I. 18. a.
A B D A LM A L E C , calife. Suppl. II. 128. b.
A B D A S , é vêque de Suze : temple des -adorateurs du feu
qu’il détruifit. La conduite qu’il tint dans cette circonftance,
juftifiée très-inconfidérément par Théodoret. XII. 346. a.
X V II. 698. ü , b.
A B D E L A R I , lifteç A bdelAv i , ( Botan. ) nom égyptien
d’une efpece de melon. Defcription de cette plante & de fon
fruit. Suppl. 1. 19. b.
A BD EM E LECH , ( Hift. ftainte.) ferviteur de Sédécias,
qui délivra Jérémie de fa prifon. Suppl. 1. 19. b.
A BD EN A G O ou A zarias , {Hift. ftainte.) l’un des trois
jeunes hébreux que N abuchodonofor fit jetter dans une four-
naife ardente. Suppl. I. 19. b.
A BD ERAM E I , {Hift. des Califes ) furnommé Abdel ou
le Jufte. P récis de fa v ie. Suppl. L 19. b. ,
Abderame, conquêtes de ce prince arabe. IX. 866. a. Il
forme en E fpagneun état indépendant. SuppL II. 130. a.
A bderame ou A bdalrahman, {Hift. desSarraft. ) général
de Hefcham, calife des Sarrafins au huitième fiecle. Ses
exploits. Sa mort. Suppl. I. 19. b.
A bderame , ( Hift. mod.) fouverain de Safie, dans le
royaume de M aro c, & c. Suppl. I. 20. a.
A BD E R E , {Mythol. ) favori d’Hercule. Ville du même
nom, bâtie près de fon tombeau: elle fut la patrie de Démo-
crite. Suppl. I. 20. a.
À bdere, A bderites, A bderitains , ( Hift. anc. ) v ille
& peuple de Thrace. C e peuple paffoit pour groflier & ftu-
pide. Maladie fmguliere dont les Abderitains étoient attaqués
jdans un certain tems de l’année. Ils appellerent Hyppocrate
pour guérir Démocrire de la prétendue folie qu’ils lui attri-
buoient. Suppl. I . 20. a.
ABD ER IT A IN S ,leu r guerre avec lesThafiens. X V I . 222. b.
A B D E S T , ( Hift, des cérêmon. ) purification légale en ufage
chez les Turcs & chez les Perfans. 1. 16. b.
A B D IA S de Babylone , {Hift. eccl. ) auteur d’une Hiftoire
du combat des Apôtres. Contradictions qui démontrent l’impo-
fture de cet auteur. Éditions de fon ouvrage. Suppl. I. 20. b.
A bdias , ( Hift. ftainte. ) le quatrième des douze petits prophètes.
Autres perfonnages de ce nom dont il eft parlé dans
l’écriture. Suppl. I. 20. b.
A B D IC A T IO N , i° . aéte par lequel un magiftrat, ou une
perfonne en charge y renonce. Différence entré l’abdication
& la réfignation. 20. Aéte par lequel un pere défavoue fon
fils. 30. ACte par lequel un homme libre renonçoit à fa liberté.
40. Abdication au palais. 1. 16. b.
A B D IQ U E R , fte démettre , {Synon. ) différence entre ces
mots. IV . 809. b.
A b D IS S I , A bdisu ou A bdiesu , {Hift. eccl. ) patriarche
de Muzal en Syrie. Sa foumiflion au concile de Trente. Suppl.
L 20. b.
A B D O L O N YM E , {Hift. de Sidon. ) phénicien q u i, de
l ’état obfcur de laboureur , devint roi de Sidon, & reçut la
couronne des mains d’Alexandre-le-Grand. Suppl. I. 20. b.
A bdolonyme , roi de Sidon. X III. 300. a. X V . 171. a.
A B D OM E N , ( Anatom.) le bas-ventre. Étymologie du
mot. Defcription de l ’abdomen. Parties qu’il renferme. 1. 17. a.
Abdomen , fa defcription. V I I I . 2 71, b. Suppl. II. 6 1 2 .4 ,
b. Limites du thorax & de l’abdomen. Ibid. a. Glandes de
l’abdomen, qui reçoivent les vaiffeaux lymphatiques. IX;
773. b. Mufcles de l’abdomen:mufcle tranfverfe. X V I . 364.
a. L’oblique afcendant & l’oblique defcendant. XL 307 .b. Suppl.
IV . 7 6. a , b. Mufcle pyramidal. XIII. 394. a. Arcade des
mufcles de l’abdomen. Sup^l. I. 532. b. Mufcle droit. V -
x i 3. a. Suppl. II. 741 . b. Tendons appellés énervations t qui
fe remarquent dans les différentes parties des mufcles droits.
V . 631. a. Preflion des mufcles de l’abdomen fur l’eftomac*
Suppl. IL 876. b. Maladies de l’abdomen. Fiftule. V I . 823. b.
Enflure. X V I . 7 7 7 .« , b. Epanchement du fang dans l’abdomen.
>-111. i l y. ... t ----">XXI. 6Qh. .«,i . Infiniment
pour dilater les plaies du bas-ventre, afin de réduire les parties
qui en font forties. II. 263. b. D e la réunion des plaies du
bas-ventre, V IL 521. b. Des fomentations appliquées fur le
bas-ventre. V I I . 48. a. Incifion de l’abdomen appellée gaflrà-
tomie. 3 22. b. Influence réciproque contre les vifceres abdominaux
& le cerveau. IX . 921. b. Ufage de la chaife chirurgicale
pour les opérations de l’abdomen. Suppl. II. 308. b.
A B D OM IN A L E , artere, {A n a t .) branche de la crurale-.'
Suppl. IL 637. a.
A B D O N , {Hift. ftainte.) différens perfonnages de ce nom
dont il eft parle dans l’É c riture. Suppl.\. 21. a.
A bdon , {Géogr. ftacr.) v ille de la tribu d’A fe r , aflignée
aux lévites. Incertitudes fur cette ville. Suppl. I. 21. a.
A B D U C T E U R , (A n a t.) mufcles abduéleurs.1. 1 7 .b.
A B D U C T IO N , ( Logiq. ) efpece d’argumentation. I .
17 . b.
A B D Y RM A CH ID E S , ( Hift. anc. ) peuple de l’ancienne
î Lybie. Obfervations fur leur carailere & leurs moeurs. Suppl.
I. 20. a.
A B É C ÉD A IR E , ( Botan. ) nom que Rumphe a donné à
une plante de l’ifle T ernate. N om qu’on lui donne en A fie. Sa
defcription. Ses qualités. Suppl. I. 20. b. Ses ufages. Famille
& genre auxquels elle appartient. Ibid. 22. a.
A bécédaire , voyez Syllabaire.
A B É E , ( Géogr. ) villes grecques de ce nom. Suppl. I. 22. ai
A B E IL L E , {H ift. nat.) trois fortes d’abeilles: l’abeille
commune , les feux-bourdons ou mâles, & les femelles ou
reines. Des reines abeilles : caraéleres qui les diftinguenr.
Leur emploi dans les ruches. Abeilles mâles, leur durée ,
leur forme. I. 18. a. Leur emploi. Abeilles ouvrières ou communes
: leur defcription. Manoeuvre qu’elles exécutent av e c
leurs jambes. Ibid. b. Ufages de leur trompe, de leurs efto-
macs & de leur aiguillon. Les piquures des abeilles leur font
fouvent mortelles. Ibid. 19. a. Effets de ces piquures. Leur re-
mede. Hiftoire des abeilles. Expérience par laquelle on pàr-
vient à trouver la mere abeille. Expérience de l’accouplement
des abeilles. Ibid. b. Tems de la fécondité de la mere.
Sa ponte prodigieufe d’environ douze m ille oeufs. Inftinâ des
abeilles ouvrières, pour préparer les alvéoles à ces nouveaux
oeufs. Ibid. 20. Ponte & defcription de ces oeufs. Soin des
abeilles pour leurs vers. Ibid. b. Métamorphofe de ces vers.
Nourriture des abeilles. Efpece de dévoiement auquel elles font
fujettes.iïid. 21. ^.Comment on les guérit. Carafteres qui diftin-
giient les jeunes abeilles & les vieilles. Durée de leur v ie .
Détails fur les faits les plus remarquables dans l’efpece de
fociété qu’elles compofent. Elles ne p euvent travailler fans la
préfence de la mere abeille, qui doit être unique dans la ruche.'
Durée de leurs travaux. Comment elles font la cire. Ibid. b.
Leur état en hiver. Mort des feux-bourdons. Sort des
animaux qui entrent dans la ruche. Efpece d’abeilles différentes
de celles qui produifent le miel & la cire. Abeilles
connues fous le nom de bourdons, v o y e z ce mot, Defcription
& hiftoire naturelle des abeilles perce-bois. Ibid. 22. a.
Des abeilles maçonnes, & de quelques autres efpeces d’abeilles
qui font des nids fous terre. Ibid. b.
Abeille. Chaleur remarquable des abeilles. III. 38.Æ. Obfer-
vation microfcopique de l’aiguillon d’une abeille. XI. 722. 4.'
D u fexe des abeilles ouvrières. 1. 124. a. Des ruches , X IV .
427. a , b. Premiers travaux des abeilles dès qu’elles fe trouvent
bien dans une ruche. V . 993. b. T ravail de la cire. III.
471. a , b. Comment elles conftruifent leurs alvéoles. 1. 306,
307. Détails fur la maniéré dont elles travaillent le miel :
double eftomac des abeilles ouvrières. X. 496: a. Reffource
qu’elles tirent des bruyères. Suppl. IL 73. b. Récolte abondante
que leur fourniffent les feules au commencement duprin-
tems. SuppL IV . 730. a. D e lafortie des effaims & de ce qu’il
faut obierver pour les faire entrer dans une ruche. V . 994.
a , b , &c. Une mere abeille eft en état de conduire un
effaim, quatre ou cinq jours après qu’elle eft métamorphofée
en mouche : lorfqu’elle fort de la ruche , elle eft déjà prête
à pondre : ce qui arrive loffqu’i l y a deux ou plufieurs femelles
dans un effaim. V . 993. a. Divérfes obfervations fur les
abeilles du mont Hymette dans l’Attique. VIII. 3 94. b. Sur
celles de Narbonne & Rouflîllon. X . 770. b. -— 774. a. Abeilles
d’Amérique. 774. a , b. A beille tapiffiere. X V . 899. b. Fauffes
teignes qui attaquent les abeilles. X V I. 7. a. Réflexions d’iin
poëte fur la deuruétion des abeilles pour en avoir le miel.
X V I I ,
A B ï
X v n . 740. a , b. — Voyez les planches fur les abeilles, dans
le vol. I. article Economie ruftique.
A beille , ( Aftron. ) conftellation méridionale. Suppl. III.
963.4.
A beille, ( Blafton ) eft l’hiéroglyphe du travail & ;de l’obéif-
Fance. Sa fituation dans les armoiries. Ibid.
A beille , ( M. ) fon projet pour la conftruftion du canal
'de Bourgogne. Suppl. IL 169. b.
A beille, figure fymbolique. X V . 733. a.
A beille , ( Gaftpard ) obfervations fur la v ie & les ouvrages
de ce Poëte. X IV . 288.4.
A beilles , ( MytA. )pafferent pour nourrices de /upiter.
. . .
A B É L , {Hift. ftainte.) fécond fils d’Adam. SuppL I. 22.a.
Poeme de M. G efner, intitulé : L a Mort d’Abel.
A bel. D u facrifice d’Abel. Beau morceau du Poème de la
mort d’A bel. X IV . 478.4.— 480.4.
A bel , ( Hift. de Danemarck ) roi de Danemarck. Hiftoire
de fon regne. Suppl. I- 22. 4. Férocité de fon caraétere. —
Ibid. 2 3.4. V o y e z Suppl. IL 8. 4. 9. a.
A B É L A R D , {Pierre) Hiftoire de cet homme célébré par
fa fcience , par fes amours & fes malheurs. XI. 773 . a. 807.
a , b. X IV . 7 7 1 . a , b. 772. a , b. Suppl. IV . 7. a.
A B É L IEN S , A béloniens & A bélonites, ( Hift. e ed if.)
forte d’hérétiques en A friq u e , dont la pratique diftinétive
étoit de fe marier, & de faire profeffion de fe paffer d e leurs
femmes. Principe fur lequel ils fondoient cette pratique. I. 23.
a. Hiftoire de cette feéle. Pourquoi ceux qui l’embrafferent
furent appellés Abèliens. Ibid. b.
A B E lX A , ( Géogr. )v ille de la Campanie. A uteurs qui en
ont parlé. Suppl. 1. 23. 4.
A B E L L I , ( Louis) X V I I . 223. a.
A B E LM A A C H A , ou A bele , ( Géogr. ) v ille de l a ’tribu
de Nephtali. Evénement qui la rendit imiftre. Suppl. I.- 23. 4.
A B E LM O S C , ( Botan. ) plante qu’il ne faut pas confondre
a v e c l’ambrette, comme quelques-uns l’ont fait. Obfervations
fur les noms que les naturaliftes lui ont donnés. Suppl. I. 23. 4.
Defcription , qualités & ufages de cette plante. Ibid. 24. a.
A B E N -E ZR A , hiftoire 8t doétrine de ce rabin.IX. 42. 4.
X V I . 388. a.
A B E R , ( Géogr.) lac d’Ecoffe. Suppl.I. 24. a.
A ber , ( Conchyliol. ) nom que les Negres du Sénégal
donnent à un petit coquillage. Suppl. I. 24. a. Sa defcription.
4.
A B E R B R O T H O C K , ( Géogr. ) village d’Ecoffe. Qualités
& propriétés des eaux minérales qu’on trouve dans ce lieu.
Suppl. I. 24. 4.
A B ERD E EN ou A berdon , ( Géogr. ) v ille de l’Ecoffe fep-
tentrionale. Sa defcription. Ibid.
A B E R G EM E N T , ( Géogr. ) divers lieux de ce nom en
Bourgogne & en Franche-Comté. Suppl. I. 23. a.
A B E R R A T IO N , ( Aftron. ) mouvement apparent dans
les é toiles fixes. Hiftoire de la découverte de cette aberration.
Comment M. Bradley en explique la théorie. I. 24. a.
Comparaifon de M. de Maupertuis pour la faire concevoir.
Ibid. 4. Démonftration fimple de cette aberration. Ouvrages
à confulter fur la théorie & les calculs de l’aberration. Ibid.
Woeë
A berration , hiftoire de la découverte de l’aberration
des étoiles. Suppl. IL 893. a , b. Par la théorie* Je l'aberration
& le fyftême de l’èmiffion de la lumière,, du corps du
f o le il, on fait que la terre parcourt en 8' \ un arc de 20". ;
de fon orbite, v . 367.4. Tables d’aberration pour les étoiles
fixes & les planètes. Suppl. IV . 901. 4. — 907. a.
A berration , ( Aftron. ) hiftoire de la découverte qu’a
feite Bradley de l’aberration des étoiles fixes. Variations
annuelles obfervées par quelques aftronomes dans certaines i
étoiles , avant cette démonftration. Ces variations attribuées
par erreur à la parallaxe du grand orbe. Suppl. I. 25. a.
Recherche de Bradley pour en trouver la véritable caufe.
Ibid. b. Ingénieufe explication qü’il en a donnée^ Eilipfe
que chaque étoile décrit par l’effet de cette aberration. 26. a.
Doftrine de l’auteur fur ce mouvement apparent. Méthode
pour trouver l’aberration en latitude , & en dêclinaifon &
en afeenfion droite. Table des aberrations dans la connoif-
fance des tems de 1774. Abrégé de cette table pour les dix
principales étoiles, vers 1750./4id. 4. D e l’aberration qui alieu
dans les planètes. Maniéré de la calculer. Suppl. I. 27. à.
A berration , ( Optiq. ) difperfion des rayons q u i, par
l’imperfection des lunettes, produit la confufion des images.
D eu x caufes de l’aberration j fa v o ir, la fphéricité des verres
ou des miroirs, oc la diverfe réfrangibilité des rayons. Suppl.
I . 27. a. Lunettes achromatiques inventées par Eule r, pour
diminuer ces deux efpeces d’aberration. Ibid. 4.
A B E X , {Géogr.) contrée maritime d’Afrique. Qualité du
pays. Obfervations fur les habitans. Suppl. I. 27. b.
A B IA ou A b ias, {Hift. ftainte.) divers perfonnages de ce
nom, dont il eft parlé dans l’ancien teftament. Supplj L 27. 4.
Abia , ( Hift, anc. ) roi des Parthes. Ibid,
J'orne I,
A B L T
A B IA T H A R , ( Hift. ftainte ) fils d’Abimelech ; fut le dixième
grand-prêtre des Juifs , & c . — Autre perfonnage de ce
nom; Suppl. I. 27. 4. Voyez A chimelec.
A B JE C T IO N , voye[ Bassesse.
_ A B IEN S , ( Hift. anc. ) peuples Scythes ou Thraces qui
raifoient profenion d’un genre de v ie auftere. Haute eftime
que lès Grecs avoient pour eux. I. 23.4.
A B IG A IL , ( Hift.ftainte) femme de N a b a l, & enfuite de
D a v id , &ç. Suppl.I. 28.a. Voye^ Nabal.
A B IM E , ( Blafton ) pièces en abime.
A B IM E L E CH , ( Hift. ftacr. ) nom commun à tous les
ro s e ira r c , v«ilo d’Arabie Pétrée. Paflïon violente que-
1 un de ces rots conçut pour S ara, femme d’Abraham. Réexion
ur la beauté que cette femme du patriarche con-
lerv a dans un âge très-avancé. Suppl. I. 28. a.
A bimelech , fils du p récédent, conçut aufli de l’amour
pour Rebecca, femme d’Kaac. Ibid.
A^imelech , fils de Gédéon. Principaux événemens de
fe vie. Ibid. b. 1
I Gramm. ) éîymologie ce mot. Ses fignifica-:
A bisme différence entre gouffre, précipice & àbifme;
A in . 270. 4. D e s vents qui fortent des abifmes. XVII. 10. 4
A bisme , ( Critiq. ftacr. ) l’enfer & les lieux les plus proronds
de la mer oc du chaos, qui étoit couvert de ténèbres
au commencement du monde, & fur lequel l’efprit de Dieu
etoitporté. Sentiment des anciens Hébreux , & de la plupart
des Orientaux fur le grand abifme. I. 23. 4. Conjectures d»
r i ” P ° c*wîtrd fur la forme du grand abifme, renfermé,
lelon lu i , dans les entrailles de la terre. I. 26. a. Defcription
dune fontaine fans fond, de Sablé en A njou , que l’on peut
mettre par cette raifon au rang des abifmes, Ibid. b.
A bisme , {Blaft. ) centre ou milieu de l’écu. I. 2 6 .4.
A bisme,•( Art mécan. ) vaiffeàu de bois à l’ufage des chan-;
deliers. Sa defcription & ion ufage. I. 26. 4.
ABISSÏNIE ou Ethiopie , (Géogrï ) royaume d’Afrique:
ƒ bornes oc fon étendue : fes principales provinces. Q ualités
& productions du pays. Obfervations fur les habitans
du royaume d’Abiffinie. Suppl. I. 28. 4. Religion & moeurs
des Abirnns. Commerce de fes peuples avec les Hollandois. —
Suppl. I. 29. a. Voyeç A bissins.
T -Abis s inie. D e là pluie qui y tombe annuellement. Suppl.
IV . 418. a. rr
A B IU , ( Hift. ftacr. ) fils d’Aaron & d’Elizabeth. Suppl. I.1
A B JU R A T IO N , ( Juriftp. Théolog.) lignification de ce mot
chez les anciens Romains. Par le ierment d’abjuration en
A ng lete rre , on s’oblige de ne reconnoître aucune autorité
royale dans^ la perfonne du prétendant. L e mot d’abjuration
eft aufli ufite dans les anciennes coutumes d’Angleterre , pour
le ferment fait par une perfonne coupable de fé lonie , qui
fe retirant dans un lieu d’a fy le , s’obligeoit par ferment
d abandonner le royaume. I. 27. a.
A B JU R E R , Renoncer ou Renier , différences entre ces
mots. X IV . 112. 4. Cérémonie à laquelle étoit obligé en A ngleterre
celui qui abjuroit une héréfie pour entrer dans
lé g life catholique. V I . 371. 4. Impofition des mains qui fe
pratiquoit à l’égard de c-eux qui abjuroient leurs erreurs
dans l’églife. V l f l . 399.4. .
A B L A B , ( Botan. ) nom corrompu d’un genre de plante.'
i a TnTI'Æ ‘î ' Voyez LABLAB.
A B L A T IF , { Gramm. ) étymologie du mot. Les Grecs n’ont
point de terminaifon particulière pour marquer l’ablatif. Il
n’y a point d’ablatif en françois, ni dans les autres langues
vulgaires. Les grammairiens les plus habiles foutiennent que
l’ablatif eft le cas de quelqu’une des prépofirions qui fe
conftruifent avec l’ablatif; enforte qu’il n’y a jamais a’abla-
t if qui ne fuppofe quelqu’une de ces prépofirions exprimée
ou foufentendue. I. 23. 4.
A blatif. Origine de ce mot. V I I . 648. a. Origine de
l’ablatif chez les Latins. IV . 638. 4. Ufage de ce cas. II. 734.
4. Examen de cette queftion, fi le datif grec doit être appelle
quelquefois ablatif, comme le prétendent les auteurs
de la grammaire de P. R. IV . 637. a , 4. &c. L e génitif grec
ne fauroit être confidéré comme un ablatif. IV. 640. a.
Quelques auteurs latins mettoiene conftamment les noms
de v ille à l’ablatif, & lès regardoient comme indéclinables.
XI. 438.
A blatif absolu, ( Gramm. ) l’auteur prouve qu’il n’y :
atif qui ne fuppofe une prépofition exprimée ou
foufentendue , oc que fi dans la conftruftion élégante on fupnrimR
(rtuvent la nrénofitinn . rW prime fouvent la prépofition, c’efli lloorrffmquii=e l1»e»sc amuitnre-ss cmnontis. dLe
la phrafe font entendre aifément quelle eft là prépofition.
foufentendue. Les meilleurs auteurs latins , tant poètes
qu’orateurs, ont fouvent exprimé les prépofirions que les
maîtres vulgaires ne veulent pas qu’on exprime. Exemples.-
I. 28. 4. En françois nous n’avons point d'àblatif abfolu ;
mais nous avons des façons de parler abfolues, comme ;
cela f a i t , ce confidéré , vu par la cour, &c. I. 29. a.