m d n r
Dixme abonnie, celle pour laquelle on a çompofé avec le
déciniateur. Diverfes oblewatiOns fur la durée & la validité
dès abonneméns. IV . 1094. d.
D ix me s anciennes. IV . 1094. a.
Dixrne dé carnelagê. IV . 1094'. a.
Dixrne dé chaînage ou facrame» relie. IV. 1094. a.
Dixmè dés clos. IV . 1094. b.
Dixmes domaniales ou patrimoniales. IV, 1094. a.
Dixrne domeftique. IV. x'094. b.
Dixrne domiciliaire. IV . 1094. b.
Dixrne de droit, IV . 1094. b.
Dixrne eccléfiaftique. IV . 1094. b.
Dixme extraordinaire. IV . 1094. b.
Dixme des gros fruits. IV . 1094. b.
Dixme du haut 8c du bas. IV . 1094. b.
Dixme des hautains. IV . 1694. b.
Dixmes inféodées : celles qui font poffédééS par dés laïcs ,
à titre d’inféodation : ori les appelle aulïi laïques ou militaires.
IV . 1094. b. Elles étoient dans l’origine des dixmes ecclé-
fiaftiques. D ivers fentimens fur le tems où ces dixmes ont
changé de nature. I l y avoit en France , du tems des Romains,
des dixmes' temporelles. Témoignages qui prouvent que des
laïcs térioiënt dés dixmes des eccléfîaftiques dans lé dixième
fiècle. En quels tèms cès dixmes furent appellêes inféodées.
Ibid. 1095.- a. Lés dixmes inféodées n’ont pas toutes eu la
même origine : différentes voies par lefquelles les dixmes
ecdéfîaftiques ont cté démembrées. On peut avoir aüfli compris
fous le titre de dixmes inféodées , des droits qui appar-
tënoierit naturellement à des féigneurs laïcs. Les laïcs confirmés
dans là pôïfeflîon de ces dixmes p a r le concile de
Lairan 1179. Il fuffit âujoùrd’hùi de juftifier fon droit
d'une poffeffion de cènf années. Ùn laïc peut tenir à titre
d’inféodation les menues, dixmes de même que les greffes.
Les domaines annexés aux cures depuis le concile de Latran
font fùjets à la dixme inféodée. Ibid. b. Les dixmes inféodées
font patrimoniales 8c entrent dàrts le commerce. Lorfqu’une
dixme in féodée eft cédée à l’églife, elle d evient dixme eccléfiaftique
, f t . elle eft féparéé du fie f ; finon elle continue
d’être confidéreè comme inféodée. Il y a des pays où l’on
paie à la fois la dixme eccléfiaftique , 8c la dixme inféodée:
quelle en eft la raifon. Dans lé Béarn, les laïcs qui poffe-
dent des dixmes inféodées s’appellent abbés. Observations
fur ces abbés laïcs. Un fêigneur laïc peut preferire les dixmes
inféodées contre un autre feigneur. Les eccléfiaftiquês peuvent
aùffi préferire les dixmes inféodées. Ibid. 1096. a.
Dixmês infolïtes. Gomment on détermine fi une dixme eft
infolité. Défenfes aux èçcléfiaftiques de lever aucune dixme
de cette efpecè. IV . 1096. a.
Dixmes infolites qu’il falloit autrefois payer en Angleterre.
IV . 1094. b.
» Dixmes judaïques. IV. 1096. b.
Dixmes laïques. IV . 1096. b.
Dixmes menues. IV . 1096. b.
Dixmes militaires. IV . 1096. b.
Dixmes mixtes. IV . 1096. b.
Dixme novale ; celle qui fe perçoit fur les héritages défrichés
depuis 40 ans. Principe lur lequel cette dixme appartient
de droit commun au curé. Quelques ordres religieux
ont obtenu des papes le privilège de percevoir les novaks
à proportion dè leur part dans lesgroffes dixmes. IV . 1096. b.
Lès curés jouiffent des novales à portion congrue. En quel
fens on doit entendre cette maxime , novale femper novale. IV .
1097.4.
Dixme ordinaire. IV. 1097. a.
Dixme patrimoniale. IV . 1097. a.
Dixme pèrfonrielle. IV , 1097. a.
Dixmes préfidiàles, IV . 1097.«.
Dixmes prémices. IV . 1097. a.
Dixme réelle. IV. 1097. d.
Dixme royale. IV . 1097. a.
Dixme facramentàire. IV . 1097. a.
Dixme faladinè. IV . Ï097. a- b'oye^ DÉCIME.
Dixmes de fuite : ouvrages à confulter. IV . 1097. b.
Dixme furnuinéraire. IV . 1097. b.
Dixme de Verdagés. IV . 1097. b.
Dixrhes vertes. IV. 1097. b.
Dixme à volonté. IV . 1097. b.
Dixme d’ufage : ouvragés à confulter. IV . 1098. a.
Dixme, droit appelle danger t n matière d’eaux & forêts. IV.
6 2 1. a t b.
D lXM É U R , diftingué du dêcimateur. IV . 676. a.
DIX-SEPTÎEME, ( Mufiq.) double o élavedela tierce.IV.
1098. a. To ute corde fonorerend, avec le fon principal,celui
de fa dix-feptienie majeure, plutôt que celui de la tierce fiïhple.
Ibid. b.
D N
DNIE STER fleuve autrefois nommé Tyras. X V I . 786. b,
& aujourd’hui Dniefter ou Niefter. X I. 139. b, ' * '
D O C
D O
D Ô B A R X V À , (Géogr.) v ille d’A frique. Suppl. I. 8 10.a.
D O C E T E S , feéle de Gnoftiques. V II . 727. b. *
D O C IL IT É utile à un enfant. V . 398. b. 399. b. V ic e contraire.
V I I I . 686. a.
D O C IM A S IE , utilité.de cette branche de la chym ie , dans
le travail des mines 8c dans les fonderies. V . 1. a. L ’affinage
des matières d’or & d’argent, & le départ ou la féparation
de ces deux1métaux font auffi du reffort de la docimafie. Objets
I ft*r lefquels la docimafie s’exerce. Ses principales' opérations.
Détail desinftrumens qu’elle emploie pour les exécuter. Ibid. 2.
a , b. Flux ou fondansde différentes fortes, tant pour les effais
des mines, que pour autres matières que l’on veut fondre.
Calcul que doit connoître l’effayeur , pour déterminer la
proportion dans laquelle étoient emr’eux les différens principes
qu’il a féparés, & le rapport de ces produits avec ceux
du travail en grand. Ibid. 3. b. Quels font les plus célébrés
auteurs originaux de docimafie. Ibid. 4. a.
Docimafie ou Docimafiique, définition de cet art : critique "
de l’ouvrage de M. Cramer fur la docimaftique : état de la
docimaftique avant Agricola : auteurs à qui l’on eft redevable
de fes progrès depuis Agricola : leurs ouvrages. V . 983. <j , b.
Utilité de la docimaftique : comment elle eft exercée en A lle magne
: détails fur les uftenfiles néceffaires dans cet art. 984.
a » b , &c. D e s opérations de docimaftique. 989. b , &c. Inftru-
mens docimaftiques. VII I. 803. b.
D O C T E favant, ( Synonymes) Différences eritre ces mots.
V . 4. a.
D o ftc, ufage des mo ts, dofte , érudit, favant. V. 913. b.
Différence entre doéte , habile 8c faVafit. X IV . 706. a.<
D O C T E U R S de la loi. Comment fe faifoit leur inveftiture.
V . 4. a.
Doéleurs de l'édifie. O n en compte quatre dans l’églif®
latine, 8c autant dans la grecque. Voyc^ F eres de l’E glise.
V . 4. b.
Doéleur, celui qui a paffé tous les degrés d’une faculté.
Origine de ce titre. V . 4. b.
Doéleur : des formalités en ufage pour obtenir les degrés
de bachelier, de licencié , de doéleur dans l’univerfité de
Paris. IV . 763. b. D u bonnet de doéleur. II. 324. b. 325. a.
III. 95. b. Lettres de doéleur.,IX. 42 t. b.
Doéleur, ce nom joint quelquefois avec différentes épithetes :
exemples. V . 4. b.
Doéleur, officier particulier de l ’églife grecque. V . 4. b.
Doéleur en théologie. Tems d’étude néceflaire pour parvenir
à ce dégré. Cérémonie de l’inauguration pratiquée dans
la faculté de théologie de Paris. \ . q. a. Fonétions des docteurs
en théologie dans l’intérieur de la faculté ; 8c par rapport
à la religion 8c à la fociété. Frais de la prife de bonnet
de doéleur. V. ç. b.
Doéleur en droit. Pour le devenir il faut foutenir d’abord nn
aéle public qu’on appelle la thefe du doélorat ; cet aéle n’eft
point probatoire. Il y avoit autrefois trois fortes de doéleurs
en dro it, fayoir en droit c iv i l , en droit canon 8c in utroque
jure. Reftriélions faites à cet égard , mais qui ne concernent
point les étrangers. Cérémonies d’inauguration^ V . 5. b.
Ancienneté du titre de doéleur. Comment il en eft parlé dans
le code au titre de profejforibus & medicis, loi'x 6‘ &• 7*. D o c teurs
è slo ix chez les Romains. Voye^ G rade. Il y avoit dès
le tems de Juftinien trois écoles publiques de droit. Origine
du doélorat en France. V . 6. a. Dans l’école de Boulogne :
dans l’univerfité de Paris. Droit civil moins eftimé dans les
fiedes d’ignorance que le droit canon. Doéleurs ès loix dans
l’univerfité de Touloufe , dès l’an 1335. Proteéliôn du roi
accordée en 13 50 à ceux de l’univerfité de Montpellier. Ibid. b.
Doéleurs-régens, dans quelques univerfités. Doéleurs aggré-
gés dans l’univerfité de Paris. Leur premier établiffement en
1056. Doéleurs honoraires. Doéleurs honoraires aggrégés ,
qu’on appelle communément aggrégés d’honneur : leur nomi-
nation : leur fonélion. Ibid. 7. a. Conditions requifes pour
être doéleur aggrégé. Fonélions 8c droits de ces doéleurs. D o cteurs
aggrégés dans les autres univerfités. Les doéleurs en
droit ou autres facultés, qui ont obrenu des bénéfices, ou
des provifions en cour de R om e , font fujets à l’examen ordinaire.
Privileges des doéleurs en droit. Ibid. b. Habit qui les
diftingué. Mariage défendu autrefois à ces doéleurs. Ibid. 8. a.
Doéleur en médecine. To ute la fuite des épreuves publiques
établies pour conftater la capacité des candidats, fe voit
dans l’édit du roi du mois de mars 1 7 0 7 , portant réglement
fur.1 etude 8c l ’exercice de la médecine. L ’école de médecine
établie dès l’an 14 72 , eft compofée de huit profeffeurs. V .
8. b. Aéles préalables pour recevçjftle bonnet de doéleur. Ibid.
9. a. Pour acquérir les droits de regence, il fuffit d’avoir pré-
fidé à une thefe. Pourquoi le public eft fi fouvent la dupe de
tant d’empyriques 8c de charlatans. Ibid. b.
D O C T R IN E chrétienne. (H iß . eccl.) Congrégation reli-
gieufe. Brefs des papes en fa fayeur. V . 9. b. Le s prêtres de
la
D O I D O M 52î
la doélrine chrétienne ont trois provinces en France : celle
d’Avienon de Paris, de Touloufe. Ibid. 10. a.
Doélrine. Double doélrine des anciens philofophes. V I . 273. :
b XII «ri'2. a. Double doélrine des druides. II. 809. b. Des |
prêtres Egyptiens. V . 434. V°y el Mystérieuse 1
CD O D A R T , ( Denis) fon fyftême fur la produélion de la j
voiîé X V II . 428. a , b. Ses ouvrages anatomiques. Suppl. I.
400. b. 8c phyfiologiques. Suppl. IV . 352. b. j
D O D É C AH ED R E , ( Géom.) méthode pour trouver fa
folidité. L e diamètre de la-fphere étant donné, comment on \
peut trouver le côté du dodécahedre. V . 10. a.
Dodècahedre, m efure de fa furface 8c de fa folidité : fon rapport
avec la fphere dans laquelle il eft inferit. X IV . 41 .b . |
D O D O N E . F o r ê t , temple, oracle de Dodone. Les pigeons [
qui habitoient la forêt pafloient pour avoir le don de prédire
l ’avenir. Comment les chênes de la forêt pouvoient répondre •
à ceux qui les confultoieht. Fontaine de Dodone : fa pro- j
priété. V . 10. b. , .
Dodone, defcriptïon des chauderons de D odone. D ou vient ;
le proverbe airain de Dodone, qu’on appliquoit à un babillard j
ou à un bruit qui duroit trop. Application du proverbe aux 1
auteurs 8c aux critiques. III- 254. a. Fontaine remarquable à !
Dodone. I. 406. b. V I I . 99. a. Oracle de Dodone. XI. 538. ;
a , b. 339. a. Trépiès de Dodone. X V I . 595. a. Funefte pré- ;
fage que reçurent ;k s Lacédémoniens, un jour qu’ils étoient ;
allé confulter les forts de Dodone. X V . 376. b.
D O D O N É EN Jupiter. Correélion à faire à cet article de
l ’Encyclopédie. Suppl. II. 732. a.
DOEAS,frere d’Acmon,patriarche desSaques. Suppl. 1. 1 ço. b.
D O E G pécheur de poijfons, ( Hifi.facr.) Iduméen , pafteur
de mules de Saül. Aéles de cruauté qu’il exerça envers Achi-
melech, 8c quatre-vingt-cinq autres prêtres. Suppl. II. 732. a.
D O E V ER E N , ( Gualter V .) Anatomifte, Suppl. I. 413. a.
Phyfiologifte , Suppl. IV . 362. b.
D O G E de Gênes. Sa dignité. Il ne peut recevoir aucune
v if i te , donner aucune audience, ouvrir aucune lettre qu’en
préfence de deux fénateurs. Son habit de cérémonie. On le
traite de férénitè 8c les fénateurs d’excellence. Paroles que lui
adreffe le fecrétaire quand il fort de charge. V . 1 r. a.
Doge de Venife. Origine de cette dignité en 709. Accroif-
fement de fa puiffance. V . 1 1 . a. Honneurs qu’on lui rend.
Ses appointemens. Son train ordinaire. H abit qui le diftingué.
Qu elle s charges 8c bénéfices il peut conférer. Privilèges de
fa famille. Cette dignité n’eft plus qu’un fantôme de la majefté
du prince. Ibid. b. Titres 8c qualités néceffaires pour afpi-
rer a cette magiftrature. Recherches de la conduite du doge,
qui fe font après fa mort. Comment on procédé à lui donner
un fucceffeur. Cérémonies qui fuivent l’éleélion. Ibid. 12. a.
Doge de Venife. Bâtiment fur lequel il fait la cérémonie
d ’époufer la mer. II. 456. b. C e que devient la vaiffelle d’ar-
cent qu’il jette dans la mer lorfqu’il fait cette cérémonie. IV .
169. a. Bonnet ducal du doge. Suppl. IL 652. b. Vice-doge.
X V I I . 23«. b. _
D O G M A T IQ U E , jugement dogmatique , fait dogmatique.
V . 1 2. b.
Dogmatique , médecine. Hippocrate en eft regardé comme
l ’auteur. Avantages que cette nouvelle doélrine procura. V .
j 2. b . 'Ses feélàteurs appellés, dogmatiques logiciens. Différences
entre la feéle des dogmatiques 8c celle des empyriques.
Les dogmatiques recommandoient beaucoup l’étude de l’anatomie.
Propofition de M. de Maupertuis , conforme à. la
façon de penfer des dogmatiques. Ibid. 13. a.
Dogmatiques, médecins, leur fentiment fur l’utilité de l’ana-
tomieT 1. 409. b. Difputes entre les dogmatiques 8c les empyriques.
X. 268. b. Jugement que Celfe a prononcé entre ces
deux feéles. V . 387. a.
D O GM E , différence entre les dogmes 8c les canons. 111.
812. b. Des dogmes confidérés comme objets de la foi. V II .
14 . a , b. &c. La plupart des dogmes énoncés par l’églife, ne
tiennent que le fécond rang dans notre croyance. VII I. 598.
• a. O n ne doit pas fonder un dogme fur un féns figuré. V I . 764.
a , b. Dogmes qui par leur nature enfantent le fanatifme.398.«.
D O G U E -D ’AM U R E , ( Marine. ) defeription de cette partie
du vaiffeau. V . 13. b.
D O IG T , ( Anatom. j defeription des doigts de la main.
V . 13. b. Utilité des doigts. Exemples d’hommes à 6 doigts
à la main, ou au pied : d’un enfant qui avoit dix doigts à
chaque main 8c à chaque pied : de quelques autres irrégularités
femblables. Ibid. 14. b.
Doigt, articulations des doigts : voyez ARTICULATION.
Mufcles des doigts nommés fléeniffeurs. V I . 8 ç i. a , b. XII.
. „ . a . Abduéteurs. I. 17. b. Adduéleurs. I. 131 .a . Exten-
feurs. V . 325. a , b. Intéroffeux. V I I I . 832. a , b. Sublimes.
X V <566 a. D ’où vient que les doigts font le principal organe
du toucher. Comment la fageffe du créateur paraît dans le
nombre & la difpofmon de nos doigts. X V . 8aa.^t Craquement
des doigts, lorfqu'on les tire. III. 537. i . fc c ro if -
fances cornues aux extrémités des doigts. IV . 246. b. Doigt
Tome I,
index. VII I. 672. b. Jeux de la nature fur les doigts. Suppl.
III. 5 <|2. a. Voye^ DIGITAL.
D O I G T , (Anatom.) D eu x principaux défauts de conformation
des doigts. i ° . Doigts furnumèraires ; leur inutilité
ou incommodité. 20. Doigts unis enfemble. V . 1 c a.
Opération propre à remédier à ce défaut. Maux auxquels "nos
doigts font expofés. Le déjettement. L a luxation. L a courbure.
La coupure : perte de leur aélion par la coupure. Ibid. b. La
fraéture. Plaies faites aux doigts par une arme à feu : l’écra-
fement. Doigts cancerés, cariés , g e lé s , ou qui ont perdu
le fentiment par un fphacele confirmé. Ibid. 16. a. Comment
s’en fait l’extirpation. Abcès qui vient à l’extrémité des
doigts nommé panaris. Ibid. b.
Doigt, terme d’aftronomie , de commerce 8c d’horlogerie.
V . 16. b.
D O IG T E R , (Mufiq.) fur le violon 8c le violoncelle. En
quoi confifte le doigter. Sur l’orgue ou le clavecin , p réceptes
généraux pour la maniéré de jouer des pièces. 1°.. Placer les
deux mains fur le c la v ie r , de maniéré qu’on n’ait rien de
gêné dans l’attitude. 20. Tenir le poignet à la hauteur du
cla vier, les doigts un peu recourbés , 8c un peu écartés les
uns des autres. 30. Ne point porter fucçeffivement le même
doigt fur deux touches confécutives. V . 16. b. 40. Monter diatoniquement
avec le troifieme 8c le quatrième doigt de la main
droite , marchant alternativement. ç°. Defcendre avec le
troifieme 8c le fécond doigt de la main droite , 8c avec le
troifieme 8c le quatrième de la gauche. Préceptes pour la
maniéré de l’accompagnement tirés de la differtation de M.
Rameau. Difpofition des doigts pour l’accord parfait. Pour la
fucceffion des accords il doit y avoir liaifon entr’eux. Quand
la baffe procédé par tie r c e s , deux doigts reftent en place.
Quand elle procédé par quintes, un feul doit refter. Ibid. 17.
a. Difpofition des doigts pour l’accord diffonant. Comme
c’eft des cadences parfaites que fe tire la fucceffion la plus
commune des phrafes harmoniques, c’eft à celle-là qu’il faut
_ s’exercer davantage. Utilité de l’étendue du doigter prife de
cette maniéré. Ibid. b.
D O L , bon, (Jurifpr.) en quel cas le dol ne peut annuller
le contrat de mariage. D o l mauvais. D o l perfonnel. D o l réel.
V . 18. a. Peine d’infamie contre celui dont le dol eft avéré.
Ibid. b.
D o l , différence entre dol & faute. V I . 438. a.
D O L A N D E , v ille de la grande Bretagne autrefois Vindo-
mora. X V I I . 308. b.
D O L C É (Louis) poëte Italien. Sa tragédie d’Iphigénie.
Suppl. III. 660. b.
D O L E , chancellerie de cette ville. III. 1 1 5 . b.
D O L E R E , labo rare , (Lang, latin.) différente fignification
de ces verbes. X V . 758. a.
D O L E T , (Etienne) imprimeur. VII I. 625. b. XI. 652. a.
D O L IM A N , longue foutane des Mahométans. Manière
dont les Turcs s’habillent. V . 18. b.
D O L L A R T ou Dollert, le (Géogr.) golfe de la mer d’A lle magne.
M onument des ravages de la nier. Les flots en fureur
le formèrent en 12 7 7 & 1287 du côté de l’Oft-frife. Il fe
rétrécit chaque année. Suppl. II. 732. a.
D O L ICH EN IU S , Jupiter. Correétions à faire à cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. IL 732. a.
D O L L O N D , fes recherches en dioptrique. X V I . 48. b.
49. a , b. Ses lunettes achromatiques. Suppl. I. 146. b. 147.
a , b. Suppl. III. 814. a , b.
DOLOPES-, anciens habitans de Scyros. X IV . 846. b.
D O L O R IF IQ U E S , l’une des dix claffes de maladies. IX.
93 ?• b-
D OM ou D O N . (H ifl. mod.) Origine de ce titre. Marque
de nobleffe en Portugal. En ufage en France parmi certains
religieux. Son étymologie. A qui fe donnoit lejtitre de domnus.
V . 19. a. Les religieux le prenoient par humilité au lieu de
celui de dominus. Julia, femme de Septime S é ve re , appellée
fur les médailles Julia domina. Ibid. b.
D om. Obfervations fur l’étymologie & la maniéré d’écrire
ce mot. Remarque fur le titre de domnâ donne à la femme
de Septime Sévere. Suppl. II. 732. b.
D OM AIN E public chez les Romains. Comment il s accrut.
Q u el ufage on faifoit du revenu qui en provenoit. Cefar fut
le premier qui ofa s’en emparer. Sens de ce mot dans notre
langue. V . 19. b. . c 1 r j c 1 •
Domaine éminent, droit du fouverain fur les ronds oc biens
de fes fujets. Fondement de ce droit. V . 19. b. Douceur avec
laquelle le prince en doit ufer. Réglés à obferver fur cet
u(âge. i° . Q u e les propriétaires foient dédommagés. 20. Q u e
le monarque n’ufe de ce p rivilège qu’autant que le bien public
l’y force. 30. Q u ’un prince ne dilpenfe aucun de fes fujets
des chargés auxquelles ils font tous aftreints en vertu du
domaine éminent. Ibid. 20. a. 40. Q u e les privilèges de ce
droit foient tempérés par l’équité. Ibid. b.
Domaine, propriété fondée , ou fur le droit naturel, ou
fur celui des gens , ou fur le droit civil. Domaine direél ;
domaine utile. V . 20. b.
R R R r r r
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