15* BAS
de U chaconne. Elle eft admirable pour les morceaux pathétiques.
Baffe chantante. II. 119. a.
Baffe, elle eft le guide de l’accompagnement fur le clavecin.
I . 73. a. Quand on compofe àplufieurs parties, la bafle
doit tomber en finiflant fur la note même de la finale. V I .
8 1 1 . b. Regle à obferver dans la baffe continue du récitatif.
SuppL IV . 587. b. 588. a. Comment on fend le chant d elà
baffe continue plus agréable. 876. b.
Baffe fondamentale, celle qui n’eft formée que des fons
fondamentaux de l’harmonie. II. 119. a. Explication des
principes qui en donnent l’intelligence. Le mouvement de
cette baffe fe regle fur les loix de la fucceflion harmonique.
Bien moduler & obferver la liaifon , font les deux plus importantes
réglés de la baffe fondamentale, &c. On n’y trouvera
jamais que ces deux chofes, ou des accords parfaits fur les
mouvemens conl'onans, ou des accords diffonans dans des •
aéles de cadence. Ibid. b. Q uelle doit être fa marche. Dans
quels cas la baffe continue defeend au-deffous de la fondamentale.
L a baffe fondamentale fe retranche^ans l’exécution
Sc feroit fouventun mauvais effet. Précis des réglés de cette
baffe.
Réglés de la baffe continue. Elle n’çft qu’une baffe fondamentale
, renverféepour être plus chantante. Elle n’eft obligée
de fe conformer à celle-ci que lorfqu’elle approche des
cadences ou qu’elle s’y termine : elle admet les accords par
fuppofinon, &c.
Réglés que doit obferver le deffus par rapport à la baffe
fondamentale. Ibid. 120. a.
Basse , ( Mufiq. ) baffe chantante. Baffe fondamentale.
Diftérens tons qui fe font entendre lorfqu’une corde pincée
donne un ton de baffe. Suppl. I. 824. b. Origine de la baffe fondamentale.
Son effet dans la composition. Julie idée de la
mulique moderne. La baffe eft aujourd’hui la première partie
de la mulique ; c’ell à elle que toutes les autres parties font
Subordonnées. Le deffus ne peut fe rapprocher de plus près
de la baffe accompagnante, que d’une octave. C ’eft une faute
abfurde, quand dans les orgues on joint aux tons de baffe,
leur tierce & leur quinte. D ’un autre cô té , les tons de baffe
n e doivent pas être li éloignés des deffus , que l’oreille ne
puiffe ailèment distinguer les rapports. Suppl. I. 825. a. D e
p lu s , les parties les plus voilines de la baffe exigent une
exactitude bien plus fcrupuleufe à l’égard de l’harmonie, que
le s parties plus élevées. Obfervations fur la compolition &
le caradere de la baffe. Ibid. b.
Baffe fondamentale, article fur ce fujet. VII . 58. b. — 63. b.
Baffe fondamentale de Rameau. Ses principes. I. 76. a , b.
Détails fur une expérience intéreffante de MM. Tartini &
Romieu , qui a rapport à la baffe fondamentale. V I I . 62. b.
63. a , b. VIII. 54. b. & c. Baffe fondamentale dans le genre
chromatique des Grecs. 596. b. Maniéré de procéder de la
baffe fondamentale dans le chromatique afeendant & defeeh-
dant. III. 387. b. Comment on doit déterminer l’intervalle
que doit former la baffe fondamentale en quittant l’accord.
IV . 1030. a. Comment doit marcher la baffe fondamentale.
Vin. co. b.
Baffe de violon, defeription de cet inftrument & des fui-
vans. II. 120. a.
Baffe de viole. X V II . 31 1 . a , b. 315. a. Efpece de baffe
de viole , appellée viole bâtarde. Suppl. IV . 980. b.
Baffe de violon, fes rapports avec le violon. II. 120.
Baffe de flûte à bec. IL 120. b.
Baffe de flûte traverfiere, ufage de cet infiniment. II. 120. b.
Baffe des Italiens. H. 120. b.
B asse , ( Luth. ) baffe de Nouchorne. Baffe-double ou double-
baffe- Bafle de haut-bois. Baffe de ’ viole. Obfervations fur
ces inftrumens. Suppl. I. 825. b.
B A S SE -CO U R , ( Archit. ) ce qu’on appelle ainfi dans
les bârimens de la ville. Comment les bafles-cours doivent
être difpofees oc conftruites. Baffes-cours de campagne. II.
• i2 i. a. Voyez les planches d’économie ruftiq. vol. I.
BASSE-LISSE, ( Paffem. ) defeription 8c travail du métier
à baffe-liffe. XII. 13 1 . b.
BASSE-TAIL LE , aâeur qui chante les rôles de la baffe-
taille. La baflê-taille étoit à la mode du tems de Th é v e nard.
Exemples de rôles de baffe-taille dans quelques opéras.
Les magiciens , les tyrans , les amans haïs font pour l’ordinaire
des baffes-tailles; 8c la haute-contre eft l’amant
favorifè. Sur quelle raifon cet arrangement eft fondé. II. 12 1 .a.
Baffe-taille 8c concordant à l’opéra de Paris : clé de la
baffe-taille. III. 824. a. Voix de baffe-taille, de baffe-contre.
•VI. 46. a . b.
BASSESSE, abjettion , ( Synon. ) différences entre l’une
oc Paurre. A l’occafion de ces deux mots , l’auteur obferve
combien la langue feule nous donne de préjugés, combien
elle peut contribuer à nourrir certains vices 8c à corrompre
le coeur. Les termes abjtel'ton , baffeffe fcmblent n’avoir été
inventés que par quelques hommes injuftes au fein du bonheur.
Seotimeos du philosophe relativement k l’état exprimé
£ar ces mots. II. b,
BAS
BASSESSE, ( Morale 6* Belles-leu. ) par l’habitude de lia
flatterie, les hommes viennent promptement vis - à - vis les
uns des autres à la même baffeffe où une longue domination
conduit infenfiblement les peuples affervis. V I . 845.'b.
D e l’idée faétice de baffeffe dans les idées ou lés expref-
fions. Suppl. II. 533. a , b. Suppl. III. 563. a. Objets d’un
caraétere marqué de baffeffe. Suppl. IV . 54. a. Voyeç Ba s .
• B A S S E T T E , jeu de cartes qui a été autrefois fort à la
mode en F ranc e , mais défendu depuis. Réglés de ce jeu.
Ouvrages dans lelquels on peut s’inftruire a fond fur cette
matière, 8c vo ir quel eft l’avantage du banquier à ce jeu.
Calcul qui montre l’avantage du banquier dans un cas fup-
pofé. II. 122. a. Comment on peut juger de l ’avantage d’un
joueur dans un jeu quelconque. ( Calcul de M. de Mont-
mort fur le même objet. ) Ibid. b.
BASSIN. (A r ch it.) Baflîn de fontaine, baflin figuré , à
balùftrade , à rigole , en coquille, de décharge , de partage
ou de diftribution, &c. II. 123. a.
Baflin. Conftruétion des baflins de jardin. Leur emplacement
8c leur forme. IL 123. a. Leur grandeur. Maniéré
de conftruire les baflins en glaife, en ciment, Ibid. b. en
plomb , en terre franche. Ibid. 123. a. Voyeç les planches
du Fontainier , vol. I.
Baflin. Quatre fortes de réfervoirs ou baflins. XIV.» 169.
a , b. Aire d’un baflin. I. 238. a. A r t de Calculer le contenu
8c les dimènfions d’un baflin. II. 547. b. X V I . 384.
a , b. Enduire un baflin. V . 650. b. Moyen de connoître
8c de réparer une faute dans un baflin de glaife. V I . 439.
a. Maniéré de préparer la glaife pour enduire le fond d’un
baflin. VII. 700. a. Baflins appellés pièces perdues. X II.
567. b. Baflin des marais falans f appellés aire. I. 238. b.
Bassin , ( Marine ) deux fortes de baflins ; les vins qu’ on
peut emplir à volonté , les autres qui s’empliffent 8c fe vui-
dent d’eux-mêmes. IL 124. a. >
Bassin , •( Anatom. ) la partie la plus inférieure de la
cavité de l’abdomen : pourquoi cette partie eft ainfi appellée.
Le baflin eft plus grand dans les femmes que dans les hommes.
Os qui l’environnent. Baflin des reins. II. 124. a.
Baflin , ( Anatom.) defeription de cette partie’ du fque-
lette humain. Suppl. Y. 823. b.
Baflin. Defeription du baflin 8c des parties qu’il renferme.
V I I I : 272. b. 273. a. Différence entre celui de l’homme &
celui de la femme. Suppl. III. 11 . a.
Baflin oculaire, petite foucoupe ovale très - commode
pour laver l’oeil. Matière 8c conftruétion de cet infiniment.
Maniéré de s’en fervir. Fabrice d’Aquapendente de Padoue
a le premier imaginé l’application des remedes aqueux fur
l’oeil. Il fe fervit d’abord des ventoufes communes que l’on
tenoit fur l’oeil avec la main : comment il perfectionna
par degrés cet infiniment. IL 124. b.
Bassin , ( vente au ) ventes publiques qui fe 'font à Am s terdam.
Pourquoi elles font appellées de ce nom. IL z 24. b.
Baflin, vente au , diftribution des marchandifes par cave-
lins dans cette vente. IL 785. a.
Bassin , f Lunetier ) in finiment dont fe fervent les miroitiers
lunetiers pour faire les verres convexes. Coinmenc
on travaille les verres au baflin. Matières dont ces infini-*
mens doivent être faits. II. 123. 4. Comment on prépare
ces matières à recevoir la forme qu’elles doivent avoir.
Modèles qui doivent fervir à faire les moules des baflins
qui doivent être jettes en fonte. Maniéré de les mouler.
Defeription de la machine dont fe fert M. Gouffier pour
concavcr les baflins dont la courbure doit être fphèriqtie.
Ibid. b. Maniéré de s’en fervir. Ibid. 126. a. Comment o»
peut décrire une furface paraboloïdale., liyperboloïdale „
ou autre. Ibid. b. Voyc^ les planches du lunetier, volume V .
Baflins, baflinets, ou boutons d'or. Defeription 8c culture
de cette fleur. Ses diverfes efpcces. II. 126. b.
B A S S IN O IR E , ( Econom. domefl.) uftcnfilc que l’on remplit
de braife pour échauffer le lit. Deux fortes de bafli-
noires ; l’une fixe , l’autre mobile. Baflinoires en étain ,
pleines d’eau bouillante. Defeription 8c nfages de ces uften*
files. Suppl. I. 826. b.
B A S SO N , de haut-bois. (Luther.) in finiment de mufique
à vent 8c à anche. Defeription de cet infiniment avec
figures. IL 127. a. Maniéré d’en jo u e r . Ibid. 128. a. Tablature
, où les notes de mufique font connoître quelle partie
fonne cet infiniment ; 8c les caraélercs noirs 8c blancs qui
font deffons, quels trous il faut fermer 8c ouvrir pour faire
le ton de la note qui eft deffus. Ibid. b. Comment fe fpnt
fur cct infiniment les agrémens 8c les cadences. Ibid. i 29. a,
Baffon raccourci , appcllé courtauc. IV . 399. a.
B A S T E R , ( Job ) anatomiflc. Suppl. I , 408. b. Pliyfiologifle.
Suppl. IV. 358. a.
B A S T E R N E , voiture trainiée par des boeufs , en ufage
fous les règnes antérieurs à c elni de Charlemagne. Origine
de ce nom. Citation de quehjucs auteurs cjui en pnrldnt.
Les François, fuivant l’abbé dc Vertot,l'avoicni: empruntée
des Cimmériens. IL 129, a.
Bastisiîne ,
A T BAT 1 53
n.CTtüNE f Hiß- ■ forte de voiture qui vroit
BB888ÜB „Om 4 eS peuples badernes. M g e de ce
î ™ de ces peuples aux Romains ; 8c même aux
p t  o b d e France. ^Détails fo r c e fujet. Ve rs de Boileau
dans lefquels il fait allufion à l’ufage de cette forte de
V BAST IL LE petit château à l’antique fortifié de tourelles.
Celle de Paris, bâtie en 12 6 9 .- 13 8 3 . Ufage de cette tour.
II. 129. a. Autre acception de ce mot. Ibid. b.
. B affilie , ancienne fortereffe de Paris. XI. 951. a.
B A S T IO N , ( Fortifie. ) defeription du bafhon Sc de fes
parties, avec figures. Les baftions n’ont été en ufage qu’en-
viron depuis François I. Maniéré dont les anciens flan-
auoient' ou défendoient toutes les parues de 1 enceinte des
villes. IL 129. b. Changement qu’il fallut faire à ces fo rtifications
depuis l’invention 8c l’ufage de la poudre . c e
ce qiii donna lieu à la figure de nos baftions , qui n eft point
arbitraire mais fondée fur les maximes de la fortification.
La grandeur des angles 8c de toutes les parties du baftion
a fouffert néanmoins différentes v a r iio n s ,
doivent avoir à -p e u -p r è s le flanc ,
Réglés touchant les angles. Ibid. 13o. a. Differentes elpeces
de baftions. Les baftions pleins font plus favorab lesque les
vuides pour fe Retrancher. En quels cas on emploie des
■ baftions plats, qui par eux-mêmes ont d aiUeure Plu“ eu^s
inconvénient Avantages & défavantages des baftions détachés.
Dans quel cas le baftion coupé eft d ufage. Baftion
régulier. Baftion irrégulier. Ibid. b. „
Baßion, origine de l’ufàge des baftions. V I I . i 9;2- a- {Jes
faces du baftion. V I . 356. «z, b. Flancs du baftion. Ibid.
842. a. Gor^e. V I I . 742. b. Mefure que doit avoir fa demi-
gorge IV . 811. b. Des oreillons dans les baftions. XI. 649.
b. Capitale du baftion. II. 631 . * , b. Centre du baftion. 828. a
Attaque de baftions. 1. 825. b. Parties.du baftion les plus necef-
faire à défendre. IX. -523. b. Nombre d’hommes qu un baftion
doit pouvoir contenir. V II I. 192. b. N ombre-d’hommes nécef-
fake pour la défenfe d’un baftion de place bien fortifiée. 517-
b. Baftions des citadelles. III. 481. b. Baftions des lignes de
-circonvallation. 463. 1 Efpece de -baftion appellè contred?
France , place en Afrique. Suppl. III. 4*9- *•
Son commerce. IL 69. b. H |
B A S TO N N A D E S , infligées à la Chine dans 1 audience
du mandarin. XI. 830.'« , b. Baftonnade qu’on donne aux
chrétiens captifs à Alger. V I . 387. « B f TON- .
B A T , battologie , buttubata , ( Gramm. ) battologie elt une
multiplicité de paroles qui ne difentrien. Ce: mot eft grec.
L e verbe qui lui répond fe* t ro u v e , Matth. V I . 7. Divers
fentimens fur l’étymologie de ce mot. L auteur de cet article
le tire de Bat h. Interjection quand on v eu t taire connoître
que ce qu’on nous dit n’eft pas raifonnable. Exemple tire de
Plaute. II. 131.-1. A u lieu de notrepatipata, les Latins difoienc
butubata. 8c les Hébreuxbitubote. Auteurs latins cités. Ibid, b.
■ Ba t , cheval de bât. V I . 8 1 1 . V oy elles planches du
bourrelier , vol. IL . . .
B A T A , ( Gcogr. ) v ille & province de ce nom en Afrique.
Suppl. I. 827. a.- Foyer Bata & Battu dans l’Encyclopédie.
B A T A IL L E , combat, aéiion , (Synon.) différence?entre
ces mots. II. 131. b.
Bataille, (A r t milit.) ce qui diftingue les batailles
des combats. Bataille perdue, fuites qui en réfultent. Un-
grand combat p erdu, quoique plus fanglant qu une bataille ,
emporte rarement la perte de toute l’artillerie 8c prefque
jamais celle des bagages. Ainfi un général qui craint de le
commettre en rafe campagne doit chercher des P0“ ®*
chicane. L’hiftoire des batailles n’eft proprement que rhif-
toire des défauts 8c des bévues des généraux : tels font les
mémoires de M. de Feuquieres fur la guerre. II. 132. a.
Eloge de ce général par M. de Folard. Maniéré de dilpoler
les troupes dans une bataille rangée. Ibid.b. Le^ fnccès dt
batailles ne dépend pas to
toujours-- d e . l'habileté: du génénd ,
& il lui eft difficile de fe
fe trouve r par-tout poinr d<inner les
ordres quipeuvent être né
■ cell'aires. I b id . in .b ..fVuifi les génés
raux qui n’ont pas grand«
refl’ouvce dans leur fav(>ir , prèilles
fercnt-ils toujours les bataiuvip aux autres aéiion:— .......— s de 1a 0
guerre,
qui donnent moins au ha/.ard & qui demandent pins d habileté.
Inconvéniens des grandes armées : elles font la ref-
fonree (les mauvais généraux. C e n’eft que dans les petites
guerres que la fcience 8c l’in telligence oaroiffent le plus.
Dans la perte d’une bataille , c’eft moins la mort des hommes
que le découragement qui s’enfuit, qui oft funefte
l’état. D e l’habileté du général en diverfes circonftances.
Ibid. 134. -1. Ce que doit faire un général viélorieux pour
rendre la bataille complette 8c dècifive. Ibid. b-
Bataille. I. Différence entre bataille 8c combat. III. 66a.
b. Ordre de bataille des anciens Grecs. Suppl. U L 93a -
933. b. 934. ,7. Ordre de bataille en tenaille. b>upFl. 11.
902. b. Suppl. IV . 933. b. En lofungc. Suvpl. Ul. 779- ; ; .
ïv ..i... .i '.Vv.. .11 - ..1 c.,.111/ IV 11 -i. b. Plume.
415. a. Voyei Phalange. Cérémonies pratiquées-phez les
Romains avant la bataille : fignaux qui l’annonçoient. X .
508. b. 509. a. Ordre de bataille des armées romaines. 508.
a. XIII. 714. a , b. Voyc{ aufli Milice des Romains.
Ordre dans lequel les Romains employoient leurs différentes
armes dans une bataille. ■ XII. 626. b. Difpofition de
troupes, appellée le co in , dont les anciens fe fervoient dans
les armées. III. 6x0. b. Ordre de bataille des Romains,
appellè quinconce. Suppl. IV . 174. b. Poftes que la cavalerie
occupoit dans les batailles. Suppl. II. 869. a. Comment
l’aélion s’engâgeoit chez les Romains. Suppl. lV . 670. b. Me -
fures 8c précautions qu’on prenoit pour livrer bataille.6 7 i .a .
H. Diverfes obfervations fur le choix des circonftances
dans lefquelles il convient de livrer bataille. VH. 989. b.
Les meilleures font celles, qu’on force l’ennemi de recevoir..
Suppl. H. 160. a. Maximes fur l’art de livrer bataille. Ibid.
Danger d’affoibiir fes troupes par des détachemens lorf*
qu’on a deffein de livrer bataille. 706. a. La prudence 8c
l’humanité ne permettent de livrer bataille que dans le cas
de néceffité abfolue. X V I I . 243. b. 244. a. Objets qui doiven
t occuper le général un jour de bataille. VII . 533. a.
Comment il fe débarraffe des gros équipages , lorfqu’il veut
livrer bataille. V . 882. a. C ’eft à l’ordre 8c l’exaétitude
av e c laquelle deux armées ennemies s’av ancent, qu’on peut
juger, félon M. de Puyfégur »laquelle battra l’autre. V I . 879. a.
III. De l ’ordre de bataille. Ancien ordre de bataille, appelle
cinquain. III. 456. b. A u t r e , dit fixain. X V . 234. a. Il ne
convient point à une armée de marcher en ordre de bataille ,
hors le moment d’un combat. HL 654. b. Difpofition d’une
armée en ordre de bataille. L 692. a. IV . 1044. b. V I . 170.
a , b. 1 7 1 . a. XI. 603. b. — 609. a. Voye{ aufli les planches
de l’art militaire, vo l. I. des planches. Diftance entre
les. corps de troupes. IV . 1053. Intervalle des efeadrons
8c des bataillons. VH L 837. b. Intervalle des lignes. 838.
a. O ù fe place la cavalerie. H. 782. a. Polie du coloneL
III. 648.4. Difpofition des étendards. V . 7 1 1 . b. V I . 42. b.
Ordre de bataille des efeadrons de cavalerie. V . 924. a , b.
Les flancs de l’armée mis à l’abri des attaques. V I . 842. a.
Colonne du chevalier Folard. III. 648. a. On a prétendu
qu’à la bataille de Fontenoi , les Anglois avoient combattu
en colonne. HL 634. b. Ordre de bataille d’une armée
navale. V I . 203. a , b.
IV . Par rapporta l’aétion-même de la bataille, voyei l’article
F eu. V I . 624. b. 8c reffources qui refient après la perte d’une
bataille. X IV . 223. a.
B a t a il l e , ( Peinture ) les batailles d’Alexandre par le
Brun font mifes au nombre des morceaux les plus achevés
qui foient en deçà des Alpes. H. 134. b. Perfonne n a fi
bien réuffi dans les batailles dont les figures font habillées à
la françoife, que Wandermeulen, peintre flamand. Ibid. 133.4.
Batailles, peintres de. XH. 266. a , b.
B A T A IL L O N , hommes à pied affemblés pour agir &
combattre enfemble, comme s’ils ne faifoient qu'un leui Si
même corps. La première chofe qu’on examine ic i , c’ell
le nombre d'hommes dont le bataillon doit être compofe.
Il n’eft pas aifé de le fixer. Cependant il paroic que parmi
. nous il l’ell à-peu-près à 700. H. 133. a. Dans ce nombre
eft une compagnie de grenadiers. Ufage 8c emploi de cette
compagnie. Forme 8c efpace qu’un bataillon occupe fur le
terrein. Diftances des rangs pour paroitre, 8c pour combattre.
Il faut compter deux pieds pour chaque homme
dans le rang , 8c douze pieds pour l'épailTeur du. rang, jointe
à fon intervalle. On compte cinq rangs, Sc environ cent trente
hommes par rang. Ibid. b. ou bien quatre rangs, & cent
foixante - deux hommes par chaque rang. Ibia. 136. a.
Bataillon. Angle d’un bataillon. I. 463. b. D u nombre
des rangs qu’on doit donner à un bataillon. \ I. 170, b.
Différentes méthodes pour augmenter ou diminuer le
nombre des rangs du bataillon. 188. a , b. Equipage de chaque
bataillon. V . 882. a. Il feroit à fonhaiter que chaque
bataillon eût avec lui quelques pièces d amlfene. YI.
630. b. Divifions des bataillons. IV. 10S2. a. F ra « e ru n
bataillon. VII. =7«. -* , *. Do l i " “ ™ !116 ■<“
dans une année rangée en bataille. VIII. S jJ . E " 1“
dons du bataillon. V I . t - i . t- Ctangejnent de la face ou
des a ile s , appellè contre-,«arche. IV. i J 7- ± ^ U c e n ^ t
que font les loldats d'nn bata,lion , lorimnls don eut Oter,
pour que les fufds du qu.tr,eme rang dépallent un peu 1 .
^Bataillon quatre. Deux fortes, lu n à centre pleur , l’autre
à centre vuide. On forme le premier en extravam la racine
quarrée du nombre d’hommes dont le bataillon eft eom-
iinl'é • mais ce bataillon c il aller peu d'ul'agc. Le fécond
inventé . dit-on . par le prince Maurice de N a flïu . n a l
pas plus difficile à former. Exemple qui en donne une iv.<x.
11. 136. a. On p eu t , p v la méthode indiquée, tonner un
bataillon quarrè qui parodie d’un bien plus grand
qu'il n’en renferme réellement. IbiJ. b. I .'»rC planches de
l’art militaire , v o l, L _Q
î