6 2 P A M P
I. 371. b. 15i Tort doit aimer la vertu pour elle-m'ême : exclamation
de Brutus. Il eft xièceffaire que nous defirions infiniment
, t ’eft-à-dire, que nous nous aimions fans mefure.
C e qu’il -faut entendre par ces defirs infinis. L ’amour de
nous-mêmes n’eft point oppofé à l’amour divin. C e premier
eft le principe de toutes nos affeélions “8c de nos mouve-
mens. Toutes les fources de nos amitiés fe réduifent à la
proximité, l’intérêt, la reconnoiffance 8c la fympathie. Ibid.
37a. a. La proximité tir.e de l’amour de nous-mêmes toute
la force qu’elle a pour allumer nos affe&ions : effets de la
proximité de fang , de nation , de profeflion. Principe de la
fermeté barbare que témoigna Brutus, en voyant mourir
Les en fans. Pouvoir de l’intérêt fu r le coeur de l’homme. Ibid,
b. Comment la reconnoiffance vient de l’amour de nous-
mêmes. Deux fortes d e fympathie , « e lle des corps & celle
•des âmes : aimer les gens par fympathie, c’eft 11e les aimer
qu’à caufe de leur reiicmblance avec nous. Sur quels principes
d’amour-propre peut être fonde celui que nous avons
pour les gens vertueux. Ibid. 373. a. Raifon pourquoi les
vicieux doivent trouver la vertu aimable. L’amour de nous-
mêmes a beaucoup de part aux fentimens les plus épurés,
que la morale & la religion nous irffpirent pour Dieu. Ibid. b.
L a feule perfeftion connue n e fait pas naître l’amour divin,
mais feulement l’a dmiration. Conféquences qui dérivent de
Tamour de nous-mêmes. i° . Devoirs à remplir envers nous-
mêmes. 20. Sacrifice de fes plaifirs à l’ordre. 30. Chercher
fon bonheur n’eft point v e n u , c’eft néceffné. Ibid. 374. a.
Comment il devient vertu. 40. Notre amour-propre eft donc
le motif q u i, fecouru de la g râce , nous unit à Dieu ; mais
ïl ne faut pas faire notre fin de notre motif. 50. En fuivant
l’ordre inviolablement, on travaille folidement à contenter
fon amour-propre. 6°. Moyens d’acquérir & de conferver
l ’amour de l’ordre. Ibid. b.
Amour-propre 6* de nous-mêmes ; fur cet amour, voye^ In té r
ê t . V III. 8x8. b. Différence entre l’amour de foi-même &
4’amour-propre. XII. 144. b. 143. a. L’amour de foi-même
confidéré comme principe des loix naturelles. XI. 46. a. L’aéli-
vité de l’amour-propre tempérée par les fentimens d’humanité.
"VIII. 2.77. b. Effet de l’amour-propre nommèEgoïfme.V . 431. a.
Amour de la patrie , voyeç PATRIE 6* PATRIOTISME.
A mour ou Cupidon , ( Myth. ) dieu du paganifme. Explication
des fiftions allégoriques des p oètes fur l’amour. I. 374.
b. Rapport de tout ce qu’ils en ont dit, a vec fes effets & fes
•caractères moraux. Ibid. 373. a.
Amour ou Cupidon, l’amour fils de la pauvreté & du dieu
d e là richeffe. XII. 301! b. XIII. 159. a. Frere de l’amour
nommé Anteros. I. 405. b. Voye^ Cupidon.
Amour , Saint, ('G éogr.) Suppl. IV . 694. b.
Amour du prochain, ( l'ordre de 1’ ) inftitué en Ruïîle. M arque
de cet ordre. Suppl. I. 3'<S'9- a.
AM O U R E U X , différence entre amant 8c amoureux. I.
315. b. Co u r amoureufe. IV . 398. b. Délire amoureux. V .
909. a ,b .
AM O U S , Contrée d ' , ( Géogr. ) dans la Séquaniè. Suppl. I.
AMP A C , ( Botan. ) genre de. plante de la famille despifta-
chiers. Première efpece : Ampac, fes autres noms.'Lieux 0Î1
il croit. Sa defeription. Suppl. I. 369. 'a. Ses qualités 8c ufages.
Cette plante n’eft point une efpeçe de fumac, comme l’a cru
M. Burmann. Deuxieme efpece : Giba. Ses autres noms. Ibid,
b. En quoi cette efpece différé de la précédente. Ses qualités
& ufages. Troifieme efpece. Sa defeription & fes ufages.Ibid.
37°. a. • . .. fl
AM P E L , ( Botan. ) efpece de bambou: Suppl. 1. 770. b.
AM P Ë LA A S , ( Botan. ) efpece de figuier , ainft nommé
par les Malays. Ses autres noms. Suppl. I. 370. a. Première
efpece Ampclaas. Sa defeription. Lieux où croît cette plante.
Se s qualités 8c ufages. S econde efpece : ltilat. Sa defeription.
Ibid. b. Troifieme efpece: JVellat. Sa defeription.Erreurs de
M . Burmann fur cette plante. Ibid. 371 . a.
AM P E L IT E , ( Hifl. nat. ) terre noire & inflammable. I.
373. a. Dans quels endroits on la “trouve. D ’où vient fon
nom. Ses hfages en médecine. Ibid. b.
AM PH IA R TH R O S E , ( Anat. ) efpece d’articulation. IV .
931 . <2-
AM PH IBIE, ( Hifl. nat. ) Comment l’homme & d’autres
animaux peuvent être appellés amphibies. Divifion des animaux
, en terreftres, aquatiques & amphibies. I. 373. b. Animaux
amphibies rapportés par Gefher. Claffe d’amphibies ,
félon Lînnæus. Ibid. 376. a.
Amphibies, ufage des poumons dans les animaux amphibies.
XIII. 241. b. Infeftes amphibies. VIÏI.^787. a. D u fiege
de l’ame dans les animaux amphibies. Suppl. II. 142. a. Auteu
r qui a donné quelques recherches anatomiques fur ces
animaux. Suppl. I. 412..b. Animaux amphibies repréfentés,
v o l. V I . bl'anch. X V IL
AM PH IBO LO G IE , ( Gramra.) étymologie du mot. Définition.
Exemple. C e qui peut donner lieu à l’amphibologie
en françois. Réglé de clarté dans le difeours. I. 376. a.
AM PH IBO LO G IQ U E feus. X V . 23. b.
AM PH IC T YO N S , ( Hifl. anc. ) qui fut l’inftituteiir de ce
Confeil. Nations qui y envoyoient des députés. Autre con-
feil de ce nom , inftituc par Acrifius : les Romains ne fup-
primerent pas ces affemblées. I. 376. b.
AmphiHyons, ligue des Amphi&yons. V I I . 912. b. Leurs
affemblées appellées Pylées. XIII. 392. b. Députés que les
Grecs y envoyoient. VIII. 206. b.
AMPHIOlN, ancien poète grec. VII. 907. b.
AM PH IPH O N , ( Myth. ) gâteaux en l’honneur de Diane.
I. 3 76. b.
AMPHISBEN E, ferpent. X V . 107. 0.
AMPH ISCIEN S , (Géogr) peuples ainft nommés. X I. 463.0.
AM PH ITH É Â TR E , étymologie dû mot. D efeription d’un
amphithéâtre. I. 377. 0. Celui de Statilius Taurus. Celui de
V e fp a fien, appellé le Colifée. Defeription de cet édifice.
Ibid. b. Autres amphithéâtres, foit en I ta lie , fpit dans les
Gaules. C ’eft fur l’arêne des amphithéâtres que fe failoient les
combats de gladiateurs & les combats de bêtes : les naùmachies.
8c autres jeux. Defeription de notre amphithéâtre. Ibid. 378. a.
Amphithéâtre, lieu de l’amphithéatre où les confuls, &
dans la fuite les empereurs , avoient leur fiege. XII. 8 11. 0.
Arène de l ’amphithéatre I. 632. b. Amphithéâtre de Vefpafien.
ni. 621 .b . Voye^ l’article Antiquités , v ol. I des planches. Celui
de l’empereur Sévere. Ibid. Amphithéâtre de Vérone. X V II .
88. b. Refte d’un amphithéâtre près de Bordeaux. XI. 773 . b.
Amphithéâtre de Nîmes. XI. 148. b.
Amphithéâtre. (, Anatomie ) I . 378.0. .
Amphithéâtre/* gaqon, (Jardinage) I. 378. b.
Amphithéâtre, ( Fleurifle) agrément & utilité des amphithéâtres
dans un jardin. Suppl. I. 371. 0.
A M PH IT R O S T Y L E , temple. X V I . 6 1 . 0.
AM PH O R E , fens de ce mot employé dans l’Ecriture fainte.
ï. 378. b.
A mphore , mefure en ufage chez les Grecs & les Romains;
chez les Vénitiens. I. 378. b•,
Amphore, voycr X V I I . 198. b. Amphore capitoline 8c amphore
ordinaire. X lu . 637. b.
AM P L IA T IO N , terme de chancellerie. Lettres d’ampliation.
Ampliation, en termes de finance, en termes de pratique.
1 . 3 79.0.
Ampliation , ( Antiq. rom. ) plus amplement informé,
remife d’un jugement. Différence entre ampliatio & ccmpe-
rendinatio. L ’ampliation eft la remife défendue par M. Acilius
Glabrion. Efpece d’accufé qu’on appelloit ampliatus. Suppl. I.
Ampliation, lettres d’ampliation, de rémiflion. IX. 414. b.
Requête d’ampliation. X IV . 162. b.
AM P L IF IC A T IO N , ( Rhétorique) définitions. 1.379/0'.
Différences entre l’amplification & la preuve. L ’amplincation
eft de deux fortes : l’une roule fur les chofes, l ’autre a pour
objet les mots 8c les expreflions. La première peut s’exécuter
de différentes maniérés : par l’anias des définitions ; par la
multiplicité des circonftances ; par le détail des caufes 8c des
effets; par l’énumération des conféquences ; par les compa-
raifons, lés exemples ; par les contraires/
L’amplification par les mots, fe fait par des métaphores,
des fynonymes, des hyperboles, des périphrafes, des répétitions,
des termes nobles 8c magnifiques. n.egles à obfervtr
fur c e fujet. Ibid. b. '
Amplification, ( Eloquence ) accumulation de toutes les
circonftances 8c qualités particulières à la chofe dont oii
parle, propre à donner au difeours la jufte étendue 8c la force
nèceffaire. Suppl. I. 371. 0. Les amplifications appartiennent
principalement au ftyle poétique 8c oratoire : elles font une
partie importante de l’art du p o è te , 8c c’eft prefque la partie
la plus effcntielle de l ’art de l’orateur. L ’amplification arrête
l’auditeur fur l’idée qui doit le frapper : il a le tems de s’en
trien pénétrer. Méthode la plus facile de faire cette amplification.
Ibid. b. Lorfque la nature du fujet oblige d’employer
des idées fimples 8c abftraites, il faut aufli les répéter à l’ima-
ginàtion 8c au coeur, 8c les préfenter fous de nouvelles formes
plus fénfibles 8c plus frappantes. Ibid. 372. a.-
AM P L IT U D E , ( Géom. Aflron. ) d’un arc de parabole;
d’un aftre en aftronomie : elle eft orientale ou occidentale.
Complément de l’amplitude. Méthode pour trouver l’ampli--
tude du foleil par la trigonométrie 8c par le globe. Amplitude
magnétique. I. 380. 0.
Amplitudes , tables des ( Aflron. ) Suppl. IV . 923. b.
AM PO U L E , (Hifl. anc.) chez les anciens romains; chez
les chrétiens. La fainte ampoule de l ’églife de Rheims. Chevaliers
de la fainte ampoule. 1 .380. 0.
A mpoule, ( l'ordre de la Jainte ampoule) ou de faint R emy.
Son inftiturion. Fonélion des quatre chevaliers de cet ordre.
Marque qu’ils portent. Suppl. I. 372. b.
A m po u l e , (Chir.) forte d’ampouleappellée cloche.III. 344.0.
AM P O U L É , ( Belles-Lettres) ftyle élevé outre mefure.
Exemples deftinés à faire connoitre en quoi confifte ce défaut.
Suppl. I. 372. b.
A M U A M Y 63
Ampoulé, du- ftyle ampoulé. V IL 332,. b. X V . 334. a.
Obfervation fur ce vers d’H o rac e, projicit ampullas fi* Jeflqui-
pe dalla verba. Ibid. 22 .a.
AM P U L A T , ( Botan. ) plante de la famille des mauves;
Première efpe ce , ampulat. Ses autres noms. Defeription de
cette plante. Suppi. I. 373. a. Ses qualités 8c ufages. S econde
•efpece, pulat. Sa defeription. T roifieme efpece, wotel. Lieux
où croît cette plante. Sa defeription 8c fes ufages. Ibid b
A M P U T A T IO N , ( Chirurg.) quels font les cas où elle
doit avoir lieu en chirurgie. Détermination de l ’endroit où
e lle doit fe faire. I. 3 80. b. Dilpofmon de toutes les chofes
néceffaires à l’opération. Situation où doit être mis le malade.
Trois conditions effentielles à remplir dans l’opération : fe
rendre maître du fang, abattre le membre, faire la ligature
des vaiffeaux 8c appliquer l’appareil. Ibid. 381. 0. Détails fur
la maniéré de remplir la fécondé condition. Ibid. b. Comment
il faut fe rendre maître du fang, lorfque l’amputation eft
faite. Application de l’appareil. Maniéré de coucher le malade.
L e v ée de l’appareil. Ibid. 382. 0. Méthode propofée par
M. Sabourin , pour abréger les fuites de l’opération. Autres
méthodes rejettées par l’auteur. Amputation du bras dans
l’article. Ibid. b. v
Amputation, diverfes obfervations fur la néceffité d’amputer
les membres gangreneux. V II . 470.0. D u tems où doit
s’en faire l’amputation dans les gangrenés feches, 471. b. Des
moyens d’arrêter les hémorrhagies dans les amputations,
y i l l . 122. a ,b . 123. 0 , b. D e là ligature des vaiffeaux après
1 opération. IX. 318. a , b. Ufage qu’on faifoit autrefois des
repercufïifs après l’amputation d’un membre. X IV . 131. a.
D e la dénudation enfuite de l’opération. IV . 849. b. Moyen
de remédier à la faillie de l’o s , lorfqu’après l’amputation le
moignon a pris une forme conique. IV . 849. b. Petit matelas
de charpie pour couvrir la plaie du moignon. VII . 523. 0.
D e la régénération des chairs, 8c de la fuppuratioii à la
fuite d’une amputation. VII I. 642. b. Jambe de bois qui doit
fuppléer à* celle qu’on a perdue par amputation. 442., 0 b.
Pourquoi des perfonnes mutilées rapportent quelquefois le s
fenfations qu’elles éprouvent au membre qu’elles n’ont plus.
X V . 46. b. Amputation d’unpied fphacelé. 431. b. D u cancer.
II. 388.0, b. Des épulis. VII . 346. 0. Defeription de la fcié
deftinée aux amputations, 8c de la maniéré de s’en fervir.
X IV . 784. b. 783. 0. Couteaux pour les amputations. IV .
403. b. Des moyens de prévenir l’amputation dans les cas
d ’une bleffure avec fracas dans l’o s , 8c plaie confidérable.
Suppl, I.923. b. 926. 0. Ufage d e là chaife chirurgicale pour
les amputations. Ibid. II. 309. 0.
A M Q U E Z , ( Jean ) X V I I . 4. 0.
AM R I , (Hifl. des Juifs) roi d’Ifraèl.'Suppl. I. 374. a.
AM S T E R D AM , (Géogr.) bibliothèque de cette ville. II
234. a. Bourfe. II. 373. b. Marché aux grains. X. 84. b. Place
Lombarde. IX. 418. b. Canaux de l’Y dans cette ville. Suppl.
II. 183. b. Trois fortes de marchés dans le commerce d’Amf-
terdam. X . 84. b. Commencement dé fon commerce. III. 693.0.
Les Gibelins y introduifirent l’ufage des lettres de change.
IX. 418. b. Maifon des Lombards: comment on y prête fur
gages. 68 x 0. Banque d’emprunt. II. 61. 0. Circonftances dans
Jefquelles les v iremens de partie forent établis à Amfterdam
X V I I . 323. a.
AM V A L L I S , ( Botan.) efpece de carambole. Ses autres
noms. Lieux où croît cette planté. Sa defeription. Suppl. I.
374.0. Ses qualités 8c ufages. Dénomination que Linnæus lui
donne. Ibid. b.
Amvallis, caraéteres qui diftinguent cette plante de la carambole.
Suppl. II. 233. b.
A M V E T T I , ( Botan. ) plante du Malabar. Ses autres noms.
Sa defeription. Suppl. I. 374. b. Qualités 8c ufages de cette
plante. Maniéré de la claffer. Ibid. 373. a.
AM U L E T E , ( Divin. ) image qu’on porte pendue au cou
ou fur fo i, comme un préfervatif contre les enchantemens 8c
les maladies. Noms que lui donnoient les grecs 8c les latins.
Philaéteres des juifs, efpece d’amuletes. I. 383. 0. Les chrétiens
n’ont pas'été exempts de ces fuperftitions. Les arabes,
les turcs, les negres font grand cas de ces talifmans. Les
provençaux font dans la même erreur. Ces pratiques défendues
par les peres 8c les conciles. Opinion de B o y le favorable
aux talifmans. Ibid. b. Amuletes préfervatifs de la pefte.
Auteurs qui admettent ces fiiperftidons. Ibid. 384.0.
chancelier Bacon en regarde l’ufage comme
dlicite. V I. 417. b. Ufage des amuletes contre les maladies.
V . 6 x 8. b. Celles par lefquelles les romains préfervoient les
enfans des fafeinadons. V I . 4x7. a , b. L es mots abracadabra 8c
abraxas, portés en qualités d’amuletes. I. 3 3. b. 34. a , b. Efpece
d amuletes que les avocats portoient avec eux. III. 389. b.
Amulete contre la pefte. 613. b. Amuletes dont les vertus'
êtoient fondées fur certains rapports de noms. IV . 748. b.
Celles qui fe trouvent dans les cabinets des curieux en T o f-
cane. Amuletes que Pignorius a fait connoitre : lexir ufage en
Lfpagne. D e l’ufage des Agnus Del. V I . 4x7. b. Les hiéroglyphes
portés en façon d’amuletes. VIII. 206. 0. Amulete
appdlèc e h « les anciens égyptiens. X . « O . b, E fpece de
leraedes qm ont quelque rapport aux amuletes. X I I . , r t 4
. Rerreseiuployées en q u a l i t é d W e , e s . , 7„ . * r o y l l l ' -
ticle sFà l ism an . V o y e z aufli les figures d « amuletes des
anc‘ e" sTra_ 1 article Antiquités, du premier vol. des planche«
AM U L I , (Botan.) genre de plante aquatique de la famillè
des perfonées. P remière efpece, amuli. Lieux où elle croit. Sa
defeription. Suppl. I. 373.0. Ses qualités 8c ufages. Erreurs de
quelques botaniftes for cette plante. Deuxieme efpece,annili
I b ïd * T eS B L 'eUX °'ü Clle Cr0Ît' i l defcriPtion & res ufages!
AM U L IU S , peintre romain. XII. 274. Æ. '
A mûlius frere de Numitor : comment il prétendit s’affermir
fur fon trône ufurpé. X V IL 2 1 1 . 0.
AM U R A T I!. Sa viSo ite fur Wàâaias. X V I . 84«.«,
A m u r a t IV . Pu,fiance de ce fuira,.. IX. 868. u Comment
rl6téprtma.hnf„lenc e . d t s „ S . & i l es Spalùs. Sifypl, f f l.
AM U S A N T , ad). ( not qui fe rtà dèfigner les
ouvrages de 1 art„qin n ont d’antre but q i e J l x d t e r fe s feu-
.fe bdrne I moment préfent.
j ! B ! à « • égards, don çoafcîtqr la nature, f c a bien
de lututer encore ici. O r , il eft très-rare dans la nature , S '
I agréable ne v ife pas 4 une utilité plus relevée. L ’ainufant v
Ç[°£d™ Y 1 m0ms tpujours-l’effet avantageux d’entretenir la
férénité de l’efprit 8c la fanté du corps. A in fi, nous exigeons
de I artifte qui ne fe propofera que d’amufer, qu’il le M e en
homme de goût , & qu’il fe fouvienne que ce font desltôlumes
« non des enfans, que foji ouvrage doit amufer. Suppl. I.
370. 0. C e n eft qu’à l’aide d’une grande fineffe de taft & de
beaucoup d’expérience acquife par le commerce dès meilleurs
elprits, qii un artifte peut fe promettre de réuffxr dans un
ouvrage de pur agrément. Ibid. b.
1b r " ^ Y SE-R ’ î lvertirJ CSynôn.) détermination précife de
la fignihcanon de ces deux mots. Suppl. I. 376. -b
dé,finhi° j de Cette lbrte de fubf-
tance. Suppl I. 376. b. Etymologie du mot amyante. Cette
iubftance diftinguée en quatre efpeees. Les anciens lui don-
noient auffx le nom d'asbefle. Et dans l’Encyclopédie, on trouvé
ces deux fubftances confondues-; mais il y auroit plus-d’exafti-
aide a les diflinguer. T o ile précieufe 8c cependant commun*
o ie z les anciens j qu’on faifoit avec l’amyante. Ibid. 377 0
II y „ a u de vcroire <Jlie notre amyante , que nous n’avons’
bas 1 art d ourdir en toiles légères, comme les anciens, 8c qui
le eonfume 8c s altéré en partie au fe u , n’eft pas la même que
celle des anciens Auteurs.qui onr regardé l’amyante eommè
un végétal. La plupart des naturaliftes l ’ônf regardée eepen-
aant comme étant de la nature des pierres, dônt elle né
thttere que par l’arrangement des parties eonftiruantes, 8c par
le g luten qui les lie. Différentes qualités d’amyante. Lieux d’où
on les tire: comment on les trouve. Ibid. b. Quelques-uns
croient avec affez de vraifemblanee qu’elles fon f une décom>
polition de quelque màtiere difîoute, qui fe trouve entre deux
lits darg ille, formée par une éfoece dé fuc qui fe durcit â
i ’air. Pourquoi cette fubftance réfifte au feu. C ’eft fans douté
une terre réfraftaire qui fert de bafe à l’amyante. On peut là
confiderer aufli comme une efpece de félénite. Suppl. I 378 à
Comme on ne trouve point de carrière d’amyaiite, ni de
le lem te , cela prouve que ces corps font accidentellement
formés, & font le produit de quelques autres eorps. Ainft
on ne doit point mettre l’amyante au rang des matières primitives
du globe. Selon le dofteur M e fn y , elle feroit formée
par la diffolution ou l’èfflorefcence, ou la calcination de la
pierre nommée galaüite. Deux efpeees d’amyante qu’on trouve
dans les environs de Florence. Expériences chymiques qiii
démontrent la nature 8c la qualité de l’ainyante;
- Les vertus médicinales de cette fubftance , rapportées à là
fin de l’article Amyante de l ’Encyclopédie, regardées comme
ch im é r iq u e s ;/^ .^
rapports avec la galaftite. Suppl. III.-x67. b.
AM Y C L É E , defeription du trône d’Apollon d’Amyclée '
ouvrage du fculpteur Bathyelès. X IV. 81 y. a , b.
A M Y C L E U S , (M y th .) remarque fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 378; E
A M Y D O N , ( A r ts ) cet article explique la maniéré de
faire l’amydon dans toutes fes eircouftancèS; On trouvé eti-
fuite la définition de l ’amydon, quelques ftatuts concernant
lesamydonniers, l’ufage de cette matière en médecine &
enfin l’expofition de deux autres fortes d’amydons l’un’ fait
jv e e la^racine de l ’arum, l’autre avec la pomme de terre.
xr I ( Chym-1 Ies expériences de MM. Beccaria 8c
K effel-Meyer, nous apprennent que l’amydon exifte tout
forme dans la nature, qu’il fait partie de la plupart des plantes
céréales, 8c qu’il eft facile de l’en féparer. Efpèce de lotion
1 r ^ rine de ^roment > Par laquelle On obtient deux fortes
de fubftances, auxquelles ou a donné le iioin de glutineufe 8c