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Jean Bellin, comment il découvrit & publia le fecret
d’Antoine deMeffme pour la peinture à l’huile. Il a travaillé
l e premier à joindre l’union à la v ivacité des couleurs. Son
goût de deffein. On n’apperçoit point de vives expreflions
dans fes tableaux. „
Titien Vecelli, difciple de Be llin, enfuite émule du Gior-
gion. g fe diftineua prefque dans tous les genres. Son talent
pour le portrait.'/^/./, 4. Honneurs qu’il reçut de Chÿes-quint.
Précis’ de là v ie , qu’on peut appeller heureule. Travail de
la vieilleffe. Les égliPes de Vende font toutes embellies de
fes productions. • : .
Giorgion, fes progrès rapides. Sa mort à la g e de trente-
trois ans. Eloge de fes ouvrages. Ge qu’il en refte. Ibid. 33a. a.
Sébaflien del Piombo, difciple de Giorgion, qui s’attacha
enfuite à M ichel-Ange. Tableau de la réfurreftion du Lazare,
qu’il fit pour l’oppofer à celui de la transfiguration par
Raphaël. Il commença plufieurs ouvrages qu’il n’a pu terminer.
Comment il peignoit à l’huile fur les murailles.
Bordone. Précis de fa vie.
Baffan, il excella dans la repréfentation des plantes, des
animaux 8c des payfages, & a traité beaucoup de fujets de
nuit. Ibid. b. Il a renouvellé les miracles qu’on raconte des
peintres Grecs. Ses ouvrages font répandus dans tous les
cabinets de l’Europe, malgré lêurs grands défauts rachetés
par le charme du coloris. CaraCtere de fes deffeins.
Le Tintoret, ainft nommé, parce qu’il étoit fils d’un teinturier.
Fécondité de fon génie.
Véronefe, rival de Tintoret, il excelloit dans les grandes
machines. Parties de la peinture dans lefquelles il excelloit.
Ses ouvrages les plus eftimés. Ses défauts. Ibid. 333' a~
deffeins très-recherchés. Tableaux de cet artifte qui font en
France. On en voit plufieurs fous fon nom qui ne font pas
dignes de fon génie.
Palme le jeune, Palme le vieux.
Ecole Vénitienne, dates à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Ecoles dep£i/2/«rc,voyezlesarticlesPEiNTRE8cPÉiNTURE.
Ecoles modernes de peinture ; hiftoire abrégée de ces établif-
femens. XII. 273. b , &c.
Ecole dans les beaux arts en général. Danger d’une imitation
trop fervile des ouvrages d’un maître, fur-tout en peinture.
On ne lauroit équitablement porter un jugement général
fur les ouvrages fortis d’une école. V . 333. b- Les ouvrages
de peinture s’altèrent infenfibleinent. C e qu’il faut entendre
quand on dit que telle école s’eft attachée au coloris ,
telle autre au deffm, &c. Pourquoi l’école italienne languit
a&uellement , 8c la françoife eft fupèrieure à toutes les
autres. L’école de peinture commence cependant à dégénérer
en France, tandis que celle de iculpture fe foutient.
Ibid. 334. a. Dans quel tems de fa vie un "artifte doit écrire
fu r fon art. Comparaifon de l’école ancienne d’Italie avec
la françoife. Ibid. b. Il faut juger des ouvrages de g én ie ,
non par les fautes qui s’y rencontrent, mais par les beautés
qui s’y trouvent. Supériorité de l’école d’Italie fur la françoife.
Ibid. 333. a. Lilluftre Pergoléfe eft le Raphaël de la
mufique italienne. Les F rançois n'ont eu que deux écoles de
mufique, celle do Lulli 8c celle de Rameau. Ibid. b.
Ecole, {Manège) haute, moyenne 8c baffe école dans
les maneges. Dès les premières leçons, il ne s’agit que de
preferire au cavalier les réglés d’une belle afliette, 8c d’une
jufte pofition. Enfuite on peut lui donner un fécond cheval
accoutumé à cheminer au pas. V. 333. b. Détails des attentions
que doit avoir ici le maître. Des leçons au trot. Ibid.
336. a. Objet de la moyenne école , la fcience de faire
manier des chevaux de paffage. Objet de la haute é co le ,
faire rechercher à l’cleve la portion de la force mutuelle 8c
variée des renes, & l’inftruire do Va fucceftion harmonique
des mouvemens du cheval. Ibid. b. Voye{ Manege ,
Équitation , Cheval.
Eco le , {J eu) faire une école au triélrac. V . 336. b.
E CO L IER , Difciple, Eleve; différence entre ces mots.
V . 337- «■ , , .
Ecoliers , ( Jurifp. ) réglemens concernant les ecoliers.
Ecoliers jurés de l’univerfité. V . 337. a .
ECOLIER juré. {Lettres d ') IX. 421. b.
E C O N OM IE , ( Morale & politique) il s’agit ici de l’économie
générale ou politique. V . 337. a. Les réglés de conduite
ne peuvent être les mêmes pour le gouvernement de
la famille , & pour celui de l’état. Par plufieurs raifons
tirées de la nature de la ch o ie , le pere doit commander
dans la famille. Ibid. b. Aucune de ces raifons n’a lieu dans
la fociété politique. Différences entre les fondions du pere
de famille & du magiftrat. Diftindion entre le gouvernement
8c la fouveraineté. Comparaifon du corps politique à
lin corps organifé 8c v iv an t , tel que celui de rhomme. Ibid.
338. a. Le corps politique eft un être moral qui a une
v o lo n té , réglé du jufte 8c de l’imufte pour tous les citoyens,
mais cjui peut être fautive chez le s étrangers. Sociétés particulières
dans l’état, qui modifient de mille maniérés les
ECO
apparences de la volonté générale par l’influence de la leur.
La volonté de ces fociétés peut être bonne par rapport à
elles, 8c mauvaife par rapport à l’état. Ibid. b. Quoique la
volonté la plus générale foit toujours la plus jufte, il ne fuit
pas delà que les délibérations publiques foient toujours équitables.
Alors autre chofe fera cette délibération, 8c autre
chofe la volonté générale. Examen de la queftion fi les
magiftrats appartiennent au peuple ou le peuple aux magi-
ftrars. Différence entre l’économie populaire 8c la tyrannique.
Ibid. 330. a.
La première maxime du gouvernement populaire ou qui a
pour objet le bien du peuple,eft de fuivre en tout la volonté
générale. Première difficulté .qui fe préfente, connoître cette
volonté. Seconde difficulté, affurer à la fois la liberté publique
8c l'autorité du gouvernement. Par quel art a-t-on pu
affujetrir les hommes pour les rendre libres, employer au
fervice de l’état les biens, les b ras,la vie de fes membres,
fans les contraindre? C es prodiges font l’ouvrage de la loi. L e
premier devoir du ch e f eft donc de veiller à l’obforvation
des lo ix , 8c de les obferver lui-même. Ibid. b. La puiffance
des loix dépend encore plus de leur fageffe que de la févé-
rité de leurs miniftres. Le talent de régner eft celui de faire
aimer la loi. Ibid. 340. a. Comment le gouvernement peut
fuppléer au défaut de la loi dans les cas qu’elle n’a pu prévoir.
Le grand art du gouvernement eft de former des hommes,
dé difpofer lés coeurs à aimer la loi.
Seconde maxime du gouvernement. Faites régner la vertu.
Ibid. b. Le plus grand reffort de futilité publique eft dans
le coeur des citoyens. Progrès funeftes de la corruption. Le
pire des abus eft de n’obéir en apparence aux loix que pour
les enfreindre avec fureté. Miférables moyens fubftitués par
les chefs à la voix du devoir qui ne parle plus dans les
coeurs. Avantages de la vertu dans un état comment elle
rend l’adminiftration facile. Ibid. 341 .a. Il faut fur-tout nourrir
dans le coeur des citoyens l’amour de la patrie. Les plus
grands prodiges de vertu ont été produits par ce fondaient.
Parallèle de Socrate 8c de Caton. Ibid. b. Avantages que
les citoyens doivent trouver dans la patrie pour l’aimer. La
fureté particulière eft intimement liée avec la confédération
publique. Exemples de la proteâion que l’état doit à fes
membres, tirés des Spartiates, des Macédoniens, ibid. 342. a.
des Romains. Récompenfos données aux citoyens qui en
avoient fauvé d’autres. Comment la mauvaife volonté des
chefs anéantit les droits des citoyens fans paroître les atttb*
quer. Danger de l'inégalité des fortunes. Ibid. b. Néceflité
d’une bonne éducation. Ibid. 343. a. Le gouvernement doit
fe charger de l’éducation publique. Magiftrats qui doivent
y préfider. Exemple des Créto is,des Lacédémoniens 8c des
Perfes. Comment les Romains ont pu fe paffer de l’éducation
publique. Ibid. b. Par tout où le peuple aime fon p a ys ,
refpeéle les loix 8c v it fimplement, il refte peu de chofe à
faire pour le rendre heureux. ’ .
Troifieme maxime du gouvernement, pourvoir aux befoins
publics. Difficultés qui fe rencontrent dans l’obforvation de
cette maxime, tirées fur-tout du droit de propriété. Moyens
de les lever. Le droit de propriété ne s’étend point au-
delà de la v ie du propriétaire. Ibid. 344. a. Pourquoi
les biens de la famille ne doivent en fortir 8c s’aliéner
que le moins qu’il eft poffible. C ’eft dans la cruelle
alternative ou de laiffer périr l’état, ou d’attaquer le droit
facré de propriété que confifte la difficulté d’une fage économie.
Premier foin de l’inftituteur d’une république, après
l’établiffement des lo ix , trouver un fonds fuffifant pour les
dépenfes publiques. Domaine public préférable au fife. Ibid. b.
Le plus infâme des vols eu celui des revenus de l’état--
Remettre les finances à des hommes vertueux, c’eft le foui
moyen qu’elles foient fidellement régies. Les chefs de l’état
font de droit les adminiftrateurs des fonds publics. Pourquoi
les revenus d’un état doivent augmenter fans ceffe. La plus
importante maxime de l’adminiftration des finances, eft de
travailler avec plus de foin à prévenir les befoins, qu’à augmenter
les revenus. Ibid. 343. a. Reffources qu’ont les chefs
pour prévenir tons les befoins publics, fans toucher anx
biens des particuliers. La richeffe d’un état lui eft quelquefois
plus onéreufe que ne feroit la pauvreté même. Danger
du goût des conquêtes : quel en eft ordinairement le but
fecret. Les fuccês des peuples conquérans ne font qu’augmenter
leurs befoins. Ibid. b. Autre fource d’augmentation
des befoins publics ; le prétexte d’entretenir des troupes réglées.
Ces troupes foldoyées furent une des principal^ caufos
de la ruine de l’empire romain. Les fouverairis de l'Europe
ont aujourd’hui à cet égard des motifs plus légitimes, mais
l’effet peut en être également funefte. Ibid. 346. a. La cotti-
f.ition deS citoyens dans les cas de befoin, doit être volontaire
, c’eft-à-dire , l’effet d’une volonté générale, fur un tarif
qui ne laiffe rien d’arbitraire. Ces contributions font ou réelles
ou perfonnelles ; diftinélion entre impôt 8t fubflde. Proportions
difficiles à obferver dans les contributions perfon- .
nclles ou capitations. Principes fur lefquels il faut les calcu-
E C O
1er. Ibid. b. To us -les, avantages de la fociété font pour les
puiffans 8c les riches. Défavaiitages du pauvre. Ibid. 347, a.
Autre inconvénient de la taxe perfonnelle, c’eft de fo faire
trop fontir. D e toutes les autres impofitions, le cens fur
les terres ou la taille r é e lle , a toujours paffé pour la plus ,
avantageufo dans les pays où l’on a plus d’égard à la fureté
du recouvrement qu’à l’incommodité du peuple. Danger
d’une telle opinion. Deux inconvéniens qui en réfultent. Le
premier vient du défaut de circulation des efpeces. Le
fécond vient , de ce que le blé eft une denrée que les impôts
ne renchériffent point dans le pays qui la produit, ce
qui fait que le laboureur refte foui chargé de l’impôt qu’il
n’a pu défalquer fur le prix de la vente. Ibid. b. Différence
entre la taille réelle 8c les droits fur les autres marcliandi-
fos. Les reffources du commerce 8c de l’induftrie, loin de
Vendre la taille plus fupportable par l’abondance de l’argent,
ne la rendent que plus onéreufe. Rien de plus dangereux
qu’un impôt fur le produit des terres payé par le cultivateur
même. Impôts qui foulagent la pauv reté , 8c chargent la
richeffe, préférables à tous autres. Ibid. 348. a. Attentions
de prudence fur la nature 6c l'objet de ces impôts. A la
Chine c’eft l’acheteur 8c non le marchand qui acquite le
droit. Objets fur lefquels on devroit établir de fortes taxes
fans craindre aucun inconvénient. Avantages qui en réfulte-
roient. Ibid. b.
Economie, épargne, motifs à cette vertu : moyens d’économie
à établir en France. V . 743. a , b , &c. Economie 8c
tra va il, deux grands moyens de s’enrichir. V I. 363.4. 369.
b. 370. a. Economie fage -qui devroit toujours régler les
hommes dans la difpsnfation de leurs bienfaits. V i l . 374.
a , b. Commerce d’économie. III. 691. b. Sur l’économie ,
voyc^ (Ec o n om ie , Pr o d ig a l it é .
Economie politique, autre difeours fur ce fujet. XI. 367.
a , b y 8cc. Maximes du gouvernement économique. VIII.
826. b. Les profufions d’un roi n’enrichiffent point l’état
X V . 380. a. L’auteur de l’article Eco n om ie po l it iq u e ,
penfo que l’impôt fur les marchandifos devroit plutôt être
payé par l ’acheteur que par le marchand : obforvation fur
ce fontiment. X V II . 868. a.— Voye^G ouv ern em en t , Et a t .
Éco n om ie ruflique, objets qu’elle comprend. Eloge d’un
homme qui fo livre à ces occupations. V . 349. a.
Economie ruflique, les obforvations les plus minucieufos
en apparence peuvent devenir utiles à l’agriculture. 1. 386.
b. Voye^ C h a s s e , Pê c h e , A g r ic u l t u r e , Ja r d in a g e -,
8c les articles des différentes efpeces d’animaux qu’on nourrit
à la campagne. Voyeç auffi les planches d’économie rulti-
que , vol. 1 des planches.
ÉCONOMIE, ( Critiq. facr. ) voyc^ (ECONOMIE.
Economie animale , voyeç (ECONOMIE.
É C O N O M IQ U E , fociétés économiques : journal économique.
V . 730. a. Suppl. 1. 217. b. Mémoires de la fociété
économique de Berne. Ibid. Dictionnaire économique. Suppl.
I. 220. b.
ECON OMISTES , fociété des, { Hifl. de la Philofoph. ) leurs
ouvrages. Suppl. 1. 221. a.
É C O P É , ( Chirur. ) folution^fle continuité du crâne. Les
accidens qui en réfultent fe divifent en primitifs 8c en con-
fécutifs. Cas de l’application du trépan. V . 349. b.
E C O R C E , ( Jardin. & Phyfiq. ) couches dont elle eft com-
pofée. Utilité de l’écorce dans la plante. V . 349.4.
Ecorce. .Formation de l’écorce des a rbres. X V I . 934. b.
Fibres ligneufes d e l écorce. V I . 661. 4. Vaiffeaux des couches
corticales. X V I . 937. a. L’écorce empêche l’excès de
la tranfpiration. I. 387. a. L ’aétion du foleil fur l’écorce
contribue à faire élever la feve. X V I . 960.1 4. Papier d’écorce.
X I .831. a , 4,
ÉCORCE. ( Pharm. ) L ’écorce de fr ên e , la feule de nos
pays réputée médicinale , a été abandonnée. Ecorces qu’on
emploie en médecine. V . 349. 4.
Ecorce de JVinter. Decouverte'de cette écorce aromatique.
M. George Handyfide l’a fait connoître exaélement. Def-
cription de l’arbre auquel elle appartient, & de fon fruit.
Cette écorce eft un puiffant anti-feorbutique. V . 330. a. Sa
préparation, fon analyfo. Les apothicaires lui fubllituent la
canelle blanche qui eft beaucoup plus commune. Ibid. 4.
ECORC EM EN T. Avantages de l’écorcement pour améliorer
la qualité du bois. I. 386. 4. Défenfo d’écorcer les arbres
en France : les arbres écorcés. ayant été abattus, leurs
fouchcs recroiffent moins. 587- a. Expérience par laquelle
on compare la tranfpiration des arbres écorcés 8c non écorcés.
Ibid. Conjeélures fur les moyens de prolonger la vie
d’un arbre é co r c é , 8c de rendre fon bois encore plus dur.
Ibid. b. Les arbres dont le bois doit être employé pour bâtiment
, doivent être écorcés fur pied. XII. 603. 4.
É C O R CH U R E , en terme de chirurgie, voyeç Ex c o r ia t
io n ; en terme de maréchallerie, voye^ E n ch e v ê tr u re .
ECOSSE , ( Géogr. ) fon climat aftronomique. Son étendue.
Ses produétions. Sa religion. Elle a eu fos rois particuliers
juiqu’co 1603. L’Angleterre & l’Écoffe foumifos à un
E C R 555
la H Aime en xym. Ses revenus
évalués à 16 0 ,0 0 0 , liv. fterling. V . 3 3 t . a.
EcoJfe > énumération de fes lacs. IX. 637. 4 Singularités
de quelques-uns. 130. 4. Lac d’Écoffe qui ne eele jamais
XI. 103. 4. Partie de la mer entre l’Écoffe 8c les ifles Orca-
des. XII. 318. 4. Hiftoire de l’ancienne Ecoffe. Suppl. IV .
753. 4. Hiftoire des Piétés, ancien peuple d’Écoffo. XIL
351. 4. Anciens Ecoffois nommés Scots. X IV . 810. 4. Montagnards
d’Ecoffe. VIII. 207. 4. Confédération faite en Ecoffe
1638 pour introduire une nôuvelle liturgie. IV . 16 1 .4 ,
324- 4 , 4 . Union de l’Écoffe avec l’Angleterre. X V II .
3® I- 4. Chancelier d’Écoffe. III. 99. a.
ECOSSOIS. Compagnie des gendarme écoffois. VII . 348.4.
E G O r . Repas par écot. X IV . 127. 4.
E C O T A R D S , {Marine)-XIII. 141. 4.
E C O U A N N E , outil commun à un grand nombre d’ouv
r ie r s , aux arquebufiers , luthiers, menuifiers , potiers
d étain , tâblettiers-cornetiers , &c. V . 3 31 . 4. ■
ECOU IS (Gtogr.) gros bourg i ù s j f e yexiu.Nofmand.
Hommes célébrés inhumés dans l’églifo de ce lieu. Fondateur
de l’hôpital. A qui appartient cette baronnie. Suppl II
764. 4.
ÉCOULEMENS. ( Hydrauliq. ) Comment on mefure l’écoulement
de l’eau pour en connoître la quantité. V. 331. 4.
Calcul de 1 écoulement d’eau dans un tems donné 8c par
une ouverture donnée. Ibid. 332. 4.
ÉCOULEMENS, fuppreffion des, . ( Médec ) X V . 680. 4.
É C O U T E S , ( Marine) fortes de cordages. Ecoutes des
différentes voiles. Principales manoeuvres que l’on fait avec
les écoutes. Voyeç C o u it s . V . 332. 4.
Ecoutes d’artimon. Suppl. I. 623. a.
ECOU TEU X . ( Manege ) Cheval écouteux. Différence
entre un cheval retenu, & celui qui fo retient, entre utl
cheval écouteux 8c un cheval retenu. V . 3 32. 4. Comment le
cavalier doit prévenir ou corriger les diftraétions du cheval.
Ibid. 353.4.
E COU T IL LES , ( Marine ) ouvertures du tillac par lefquelles
011 defeend dans l’intérieur du vaiffeau. Principales
écoutilles pratiquées dans un vaiffeau. Leur ufage. Fermer
les écoutilles. Le capitaine - armateur qui s’ëft rendu maître
dun vaiffeau doit en faire fermer les écoutilles. V . 353. /-.
E C PH AN T É E , philofophe pythagoricien : fes principes.
XIII. 620. 4.
É CRAIN ou écrin, ou baguier. Baguiers des anciens Ceux
de nos jours. Layettes qu’on leur fubftitue quand on pof-
fode une colle&ion trop nombreufoi Diftribution 8c ufage
de ces layettes. V . 353. 4.
É C R AN , ( Chyrnie ) deferiptior j de celui dont fo fervent
les chymiftes pour fe garantir la vue de l’aélion du fou ,
fur-tout lorfqu’ils font des effais. V . 354. 4. Ecran dont 011
fo fort dans les verreries. Ibid. 4.
Ecran. Gaufrure dexarton pôur écrans. V II . 523 4 , &c.
Ecran repréfonté vol. IX des planches. Tapilfier, pl. 7.
ECRASER. Supplices dans lefquels on écrafoit les crimi-
Y V /■—£ . 1
É C R E V ISSE , ( Hifl.nat. ) deux elpeces ; l ’une marine
connue fous le nom d'homard, voyeç ce mot; l’autre de riviere.
Defcription de celle-ci. V . 3 46. 4. Pourquoi 8c comment les
großes jambes des écreviffes font fujettes à fo caffer. Reproduction
de la jambe caffée. Les jours les plus chauds font
les plus propres à cette reproduction. Détail des progrès fuc-
cefftfs d e là nouvelle jambe. Ibid. 355. a. Plufteurs autres
parties de l’écreviffe , excepté la q ueue , fe reproduifont de
même. Mue des écreviffes par laquelle ces animaux fortent
de leur partie cartilagineufo 8c offeufo. Ibid. b. Pierres appelées
yeux d'écreviffes. O n ne les trouve pas en tout tems.
Ces animaux font très-voraces. Cependant ils ne mangent
que peu ou point depuis foptembre jufqu’en mai. Les crabes
& écreviffes qui fo portent en arriéré en marchant, font
conformés autrement que les autres animaux. Leurs parties
fexuelles. Tems de leur ponte. Ibid. 356. a.
Ecreviffe. Pourquoi les écreviffes font plus maigres dans
le déclin de la lune que dans le premier quartier. Suppl. II.
764. 4.
Ecreviffe, celle des lacs du canton de Lucerne ne devient
point rouge à la cuiffon. IX. 712. a. Maniéré de r evivifier
des écreviffes ji lé e s 8c broyées. XI. 785. 4. D e la
réproduClion des membres des écreviffes. X IV . 149. 4. 150.
a. Ouvrage de M. de Reaumur fur les écreviffes. Suppl. I.
4° I - <*• ,
Éc r e v is se , {Pêche) maniéré la plus ümple de les pêcher.
V . 356. a. Des facs qui auroient été remplis de fol leroient
pour elles un appât auffi fort que la charogne. Ibid. b.
ÉCREVISSE de riviere, (M a t . médicale) remed.e incifif &
tonique. Maladies dans lefquelles on les emploie en forme de
bouillons. Réflexions qui démontrent l’inutilité de ce remede.
Comment fo font les bouillons d’écreviffes. V . 3 56.4. Il paroît
que l’écreviffe eft d’affez facile digeftion. Le jus d’écreviffe ne
fait qu’augmenter la partie alimenteufe des mets. Ibid, 3 57 .4,