6x2 E P I
E P IP LO ÏQ U E , ( Anat. ) avtere épiploïque droite, attere
* zi* ___ : iL>___,]ails la cavité du bas-ventre. Il y a
s l:un à l'autre: favoir, l’hèpatogafraifleul'es
qui flottem
épiploons continus 1
tvkîueW1r ï\r ïa ft rno. ê o iiq u e i& le colique ,
■ i-n le lone du colon. Defcnption détaillée de
ï i « " S P a r d ï ï f /= le»« g land e s& ‘dc lents v a i f c u s .
* EpIploon! 'U « a r . ) Voye^ O mentum. Sa defcription.
*>><>***■ , I , EPIRE ( G&cr- B ill. anc. ) Outre le pays dcfignc par ce
mot les écrivains grecs s’en fervent quelquefois pour
exprimer en général ce que nous appelionsi comment C e
q d a rendit fe p ir e célébré. Ses dtverfes révolutions. Etat
urèfent des Epirotes. V . S u . a. . . .
EPISCOPAL. Eglife épifcopale, II. 775. i. Villes épiico-
uales III. 486. a. b. V I . 145. b- Droits épifeopanx. V . 142.
i . F ief épifcopal. V I . 705. b. Jurifdiaion émfcopale. t44- -■
IX or 4 b. Sec. Notaires épifeopaux. XI. 24a- b. 24 ;. e.
Notaires de la cour épifcopale. 243. a. Ordination epifcopale.
XI. s8 i. b.
EP ISCO PAT . (fl.i./.I. ...... . . I.) Il n’y a qu’un épifeopat, dit
S Cvprien , 8c cet épifeopat eft folidairement poflédè par
chacun des évêques en particulier. Les théologiens feho-
laftiques font partagés fur la qneliton ; fa v o ir , f, I épifeopat,
«11 l’oMination èp S o p a le , eft un ordre & un fecrement d if
tineué de la prêrrife. Le nombre de ceux qui embraffent
l’affirmative eft le plus grand; mais ils font divifes fur ce
ou i conftiiue la matière 8c la formé de ce acrcmcnt. Cérémonies
pratiquées dans la confecrafton des évêques. La
plupart de ces cérémonies n’ont été ni par-tout m de tout
tems en ufage. L’impofition des mains feule eft la matière
de l’épifcopat. V . 8 n . b. Diverfité de fentimens fur ce qui
doit faire la forme de l’épifcopat. Cependant il eft prouve que
cette forme fe réduit aux prières qui accompagnent 1 tmpo-
fition des mains. Examen de la queftion, fi une perfonne qm
n ’eft pas prêtre peut être ordonnée evêque. Dilpoüuon du
concile de Sardique à ce fujet. Il y a lieu de croire que
les évêques n’ont jamais été difpenfés de la p rê tnfe , quoiqu’ils
l’aient été quelquefois des interftices ulites pour s ai- ,
furer des moeurs 8c de la foi du fujet. Les evêques ne
pourroient communiquer à certains fideles le pouvoir de célébrer
les faints myfteres & d’abfoudre les p écheurs, s ils
n’avoient pas été préalablement ordonnés pretres. Ibid. «12. a.
Epifeopat. D e la validité de l’épifcopat de l’eghfe anglicane.
X I. 581. é. 582. a. b. Réflexions de Robert Grévil fur 1 épifeopat
d’Angleterre. X V I I . 591 • , '■ . . ,
E P IS CO P AU X , ( Hift. rnod. d’Angl. ) ainfi nommés par
©ppofition aux presbytériens. Voye[ A nglicans. En quel
tems ils fe rapprochèrent & formèrent les deux branches de
Wighs 8c de T o ry s mitigés. D e tous les feâaires , les épifeopaux
font ceux qui font le moins éloignés de l’églife
romaine, pour ce qui concerne la difeipline eccléfiaftique.
Difpute entre quelques théologiens catholiques fur la validité
& légitimité de l’ordination des miniftres parmi les épifeopaux.
Divers rapports entre- les épifeopaux & les catholiques fur
la difeipline & la police eccléfiaftique. V . 812. b. Sur quels
points ils conviennent avec les calviniftes. En quel tems leur
lithnrgie fut autorifée & confirmée. Ils font regardes comme
non-conformiftes en Ecoffe. Privilèges des presbytériens en
Angleterre. Les miniftres épifeopaux fujets à plufieurs loix
pénales. Ibid. 813. a.
Epifeopaux joints aux T o ry s. X V I . 441. a-
E r lS Y N T H É T IQ U E , (Médec.) fefte de médecins. Etym.
<le ce mot. Q u e l étoit vraifemblablement le but de Léonides
& des autres du même parti. T o u t ce qui regarde cette Leâe ,
8c même le tems où v iv o it Léonides, nous eft inconnu. V .
ï \pifynthétique, v o y e z fur cette feéle de médecins. X.
^ I p ISODÊ. ( Bell, lett.)Définition générale. Dans la poéfie
dramatique des anciens on appelloit epifode la fécondé partie
d e la tragédie. V . 813. a. Origine de ces épifodes. Auteurs
qui en ont traité. Diftribution de l’ancienne tragédie en quatre
parties. Obfervations fur ces épifodes de l’ancienne tragédie.
Les épifodes étoient alors ce que nous appelions aujourd’hui
toiles. Ibid. b. » n a m -
Epifode épique. En quoi il différé, félon Ariftote, de l’epi-
fode tragique. Trois fens différens que cet auteur donne au
mot épifode. i ° . I l entend par l’épifode épique , le ipoëme
tout entier , en en retranchant la propofition & l’invocation.
V . 813. b. 20. Chaque incident étoit aufli compris fous le
nom général d’èpifode. 30. C e philofophe donne une troi-
fieme forte d’épifode, lorfqu’il dit que ce qui eft compris
& exprimé dans le premier-plan de la fable, eft propre,
que les autres chofes font des épifodes. Rapport de ce troi-
fTeme fens avec le fécond. C’en à ce rroifieme .fens qu’il
E P I
faut reftreindre le précepte d’Ariftote, de ftô faire lès épi*
fodes', qu’après avoir choift les noms qu’on veut donner au*
perfonnages. Ainfi cet auteur n’entend pas par épifode un
événement étranger, mais une partie néceffaire de l’aélioti
8c du fujet. Ibid. 814. a. O n pourroit donc définir les épifodes,
les parties néceffaires de l’aélion étendue avec des cireon-
ftances vraifemblables. La partie de l’aétion qui fert de fond
à l’épifode, ne doit pas, lorfqu’elle eft épifodiée, demeurer
dans la fimplicité, telle qu’elle eft énoncée dans le plan de
la fable. Le fujet d’iin poëme peut s’amplifier, où en employant
beaucoup de cès épifodes, ou en donnant à chacun
une étendue confidérable. Ibid. b. Réfumé de tout ce qui vient
d’être dit f u r ce fujet. Ibid. 815.«. •
Episode, (Poéfte) c’étoit originairement une ou plufieurs
feenes placées entre les chants du choeur d’une piece dramatique.
Les modernes entendent par c e mot tout ce qtii fert
à remplir l’intervalle d’une aétion épique ou dramatique,
interrompue ou fufpendue : & par ornemens épifodiques,
certains acceffoires qui ne tiennent pas effentiellement au
fujet principal. Utilité des épifodes dans la poéfie épique &
dramatique. D u choix des épifodes & dü rapport qu’ils
doivent avoir avec l’a&ion principale. Suppl. II. 825. b.
Epifode. Voye{ Incident. Comment les épifodes peuvent
fe concilier avec l’unité d’aétion. I. 121. b. X V I I . 402. a.
Epifodes ajoutés au chant des dithyrambes. III. 361. a.
Epifodes dans l’épopée. V . 825. b. Suppl. 1. 160. a. Suppl. IV .
oco . a , b. &c. Des feenes épifodiques dans la comédie. Suppl.
II. 519. ii. Réflexions contre la multiplicité 8c diverfité des
épifodes. XII. 148. b. Réglé fur les épifodes en peinture
oc en poéfie. 849. a.
Episode. ( Peint. ) Définition §c exemples. V . 815. a.
E P ISO D IQ U E , ( Bell. lett. ) fable épifodique chargée
d’incidens fuperflus. Drames épifodiques condamnés par
Ariftote. Les aétions les plus fimples font les plus fujettes
à cette irrégularité. Les plus anciens poètes françois font
tombés dans ce défaut. Moy en de connoître fi un épifode
eft fuperflu. V . 815, a. En quel cas il eft permis d’imaginer
un épifode, & de le lier au fu je t, de forte qu’il y devienne
comme néceffaire. Des pièces à tiroirs. Ibid. b.
EPISPAST IQUE. (Médec.) Voye[V ésicatoires. Onguent
épifpatique. XI. 482 . a . ^
EPISSER une corde. ( Corderie & Marine) Lorfque quelques
manoeuvres font rompues, on eft obligé de les épifler, quand
on n’en a pas de rechange. Comment on épiffe deux cables
enfemble. V . 815. b.
E P IS T A T E , (Hift. anc.) fénateur d’Athenes qui était
en femaine de préfider. Etyrn. de ce mot. V . 8-15. b. L’élection
du fénat des cinq-cetis par les dix tribus d’A thenes,
tirés de chacune de ces tribus. Chaque tribu avoit tour-à-
tour la préféance. Les cinquante fénateurs en fonction fe
nommoient prytanes. Durée de la prytanie. Q uels étoient
ceux des prytanes qu’on appelloit proëdres, & celui des
proëdres qu’on appelloit épiftate. Celui qui avoit été épiftate
ne pouvoit plus elpérer de l’être. A qui s’adreffoient les particuliers
qui avoient quelques affaires devant les prytanes.
Fondions de l’épyftate dans les affaires importantes. Ibid.
816. a.
EPISTOLAIRE. ( Belles-leu. ) D u ftyle épiftolaire. Divers
caraderes des lettres de Cicéron. V . 816. a. Jugement de
l’auteur fur celles de Pline & de Séneque. Lettres politiques
du cardinal d’Offat. Celles de madame de Sévigné font les
plus eftimées. Jugement fur celles de Balzac & celles de
Voiture. Lettres du chevalier d’Her... Lettres à la marquife,
&c. Enumération des principaux auteurs épiftolaires. Ibid. b.
Epiftolaire ~ftyle. X V . 5 53. a , b. Voye£ LETTRES. IX. 410.
" E P IS T O L A R UM ferinium. X IV . 813. <*.
E P IS T O L IQ U E , écriture des Egyptiens. V . 361. a.
EPITAPHE. (B e ll, lett.) Etym. de ce mot. A Sparte^on
n’accordoit d’épitaphe qu’à ceux qui étoient morts pour le
fervice de la patrie. V . -816. b. L e maufolée du duc de
Malboroug .encore fans épitaphe. Exemples d’épitaphes àù
- l’on fait parler la perfonne morte. Origine de la formule fta
viator. L ’épitaphe eft communément un extrait de louange
ou de morale, on de l’un & de l’autre. Epitaphe de M. de
Turenne. Celle d’Alexandre , de Newton, Ibid. 817. a. de
Dryden , du Taffe. Epitaphes épigrammatiques.- Exemple
d’une telle épitaphe naive & plaïfante. Réflexions fur les
épitaphes infultantes & calomnieufes. Quelquefois l’épitaphe
’ n’eft que morale, & 11’a rien de perfonnel : exemple, celle de
Jovianus ^Pontanus. D es épitaphes à la gloire des hom mes vertueux.
Elles font quelquefois l’ouvrage de la reconnoiffance :
exemple. Le fentiment de l’honneur, ou la reconnoiffance,
opéré dans certaines âmes ce que l’efpoir des récompertfês
n’eût jamais opéré: exemples. Quelques auteurs ont fait eux-
mêmes leur épitaphe. Celle de la 'Fontaine. Ibid. b.
Epitaphe. -Parallèle des épitaphes des anciens avec les nôtres.
. VII I. 777 . b. -Réflexions que fait naître la vue des épitaphes
&. ffês tombeaux. X V I . -399. b. 400. d. füpitaphe des Ter-
inophyls«-
E P I
mopyles. X V I. 273. b. Mots que les anciens Romains met-
toient quelquefois au bas d’une épitaphe. VIÏ I. 772. b.
Epitaphe de Pallas, affranchi de Claude. X V I . 399. b. 400.
b. Exemples de quelques épitaphes modernes : épitaphe d’un
abbé ignorant. II. 2. d. Celle d’un homme dont le pied s’étant
engagé dans l’étrier, fut traîné fi long-tems par fon cheva l,
qu’il en mourut. V I . 77. b. Celle d’un bouffon de cour. V IL
42. i. ' Epitaphe de M. Piron. XII. 122. a. b. Epitaphe de
Moliere par la Fontaine. 844. a. Epitaphe d’un libraire de
Bofton. Suppl. I. 302. a.
E P IT A S E , (Bell, lett.) c’étoit la fécondé divifion du poëme
dramatique. En quoi elle confiftoit. L ’épitafe eft ce que nous
appelions noeud & intrigue. Comment l’ont définie les anciens
feholiaftes de Térence & Scaliger. V . 818. a.
Epitafe. En quoi elle différé de la cataftafe. IL 7 72. b.
Epitase. (M éd .) V . 8x8. a.
EPITHALAME. ( Bell. lett. ) Etym. de ce mot. Pourquoi
le s Grecs nommèrent ainfi le chant nuptial. Lieu où fe
chantoit l’épithalame. Les critiques regardent le pfeaunie 44
comme un véritable èpithalame. Origene appelle aiiffi de ce
nom le cantique des cantiques. Les Grecs connurent ce chant
nuptial dés les tems héroïques. En quoi il confiftoit dans fa
première origine. V . 818. a. L’acclamation d'hymen, 6 hyme-
née, qui étoit le principal de l’épithalame, en devint aufli
l ’acceffoire. Héfiode & Stéfichore font les premiers ' poètes
connus qui aient fait des épithalames. En quoi confifte l’épithalame
grec. Origine de l’épithalame latin ; il commençoit
par l’acclamation de Talaffius. Ufage 'qu’on fit enfuite des
vers fefeenniens. Catulle perfeélionna ce genre de poéfie.
Obfervations fur les épithalames de Stace, de Claudien, de
Sidonius. Ibid. b. Epithalames des modernes. Des réglés à
fuivre dans cette forte d’ouvrage. Défauts des épithalames
du cavalier Marini. Des images ou peintures qui conviennent
à ce poëme. Ibid. 819. a. Tnéocrite cité comme modèle en
ce genre : fon épitaphe d’Hélene ; réglés obfervées dans cette
piece. Perfonne n’a mieux écrit fur cette matière que M.
bouchai, dans un de fes difcoùrs in féré dans le recueil de
l ’académie des belles-lettres. C e genre eft aujourd’hui
prefqu’entiérement abandonné. Ibid. b.
Epithalame. Voye{ Hymenée. Comment on invoquoit
l’hymen dans les épithalames. VIII. 393. b.
Epithalame. ÇGrav.) Eftampes que les graveurs de
Hollande appellent de ce n om .. Perfonne n’a mieux réufli
en ce genfe que Bernard Picart. La mode en eft prefque paffée.
V . 820. a.
EPITHÊME. ( P h arm. ) Etym. de ce mot. L’ufage a exclu
les emplâtres 8t les onguens de la clafle des épiihêmes, qui
ne comprend que les remedes extérieurs appliqués fous
forme liquide, fous forme fe ch e , & fous forme de bouillie ;
& encore ce mot eft il prefqu’entiérement oublié. Efpeces
d’épithêines fecs. V . 820. a.
Epithêmc, écuffon, efpece d’èpithême. V . 385. a. Epithêmes
vermifuges. XV II . 74. b. D e l’ufage des épithêmes. 197. a.
EPITHETE. (Gram. 6*' Rhét.) Etym. & genre de ce
mot. Différences entre épithete &.adjeétif. V . 820. a. Origine
de l’ufage des noms propres de famille. Adjectifs qu’on peut
ranger dans la clafle des épithetes. D e l’art d’ufer des épithètes.
Ibid. b.
Epithete. Diftinélion de trois efpeces d’épithetes : les
unes que l’auteur appelle efthétiques, qui fervent à rendre
l’idée principale plus fenfible, par les idées acceffoires qu’elles
y ajoutent. Suppl. IL 825. b. Les autres.qui ne font que grammaticales
, adjeétifs néceffaires à l’intelligence du difcoùrs :
les troifiemes que les grammairiens nomment patronymiques,
titres ajoutés au nom d’une perfonne. D e l’ufage des épithetes.
Ibid. 826. a. On remarque que la décadence du goût a
été annoncée par laprofulion de cette forte de m'ots. Ibid. b.
EPITOME . ( Bell. lett. ) O n reprbehe fouvent aux auteurs
d’épitomes que leur travail occafionne la perte des originaux.
V. 820. b. Voyer A brégé.
EPITRE. ( Bell, lett.) Etym. de ce mot. Ufage que nous
en faifons aujourd’hui. V . 820. b. On attache aujourd’hui à
l ’épître , l’idée de la réflexion 8c du travail, 8c on ne lui
permet point les négligences de la lettre. Défauts de quelques
épitres de Boileau. En quoi confiftoit le mérite de ce
poète. Défauts de celles de Roufleau. Réglés à obferver
dans l’épître philofophique. Ibid. 821. a. Quelques épitres
de Boileau jugées d’apres ces réglés : celle à M. A rn au d ,
8c celle à M. de Seignelai. On n’a befoin que d’un peu de
philofophie pour n’en trouver aucune dans les épitres de
Rouffeau. Critique de celle qu’il adrefle à Clément Marot.
Ibid. b. Examen des épitres de Pope qui compofent fon eflai
fur l’homme. Ibid. 822. a.
Epitre dédicatoire. L’eftime 8c l’amitié l’ont inventée, mais
la baflefle 8c l’intérêt en ont avili i ’ufage........Il ne refte
Ju’une façon honnête demédier un livre , c’eft de fonder
ur des faits la reconnoiffance, l’eftime ou le refpeéf, qui
doivent juftifier aux yeux du public l’hommage qu’on rend
au mérite. V . 822. a.
■ Topie I.
E P O 613
Epitre, (Hift. eecl. ) c’eft une des parties de là mefle, 8c
qui précédé l’évangile. Origine de l’épître 8c de l’ufage de
le g liïe à cet égard; V . 822. *. Quels font les mots par le s quels
commence la leéture des épitres de S. Paul 8c celle
de quelques ,paffages de l’ancien 8c du nouveau teftament,
Par qui fe fait cette leélure. Ibid. b.
Epître Synodale; X V ; 75 5. a. Des épitres de S. Paul. XII.
199. a.
E P IT R IT E * (Bell, lett.) pied compofé de trois fyllabes
longues 8c d’une breve. Quatre fortes d’épi tri tes; V . 822. b.
Epitrite. ( Muftq. anc. ) V ; 82a. b.
E P IT R O P E , figure de rhétorique appellée par les latins
conceffio. Exemple tiré de Defpréaux. Sat. IX. 212. V . 822. b.
Epitrope, (Hift. mod.) juge ou arbitre que les chrétiens
g rec s, qui vivent chez les Tu rc s, choififlent pour terminer
leurs, différends. Il y a dans chaque ville divers épitropes.
Quelques auteurs ont appellé epitropi les vidâmes, v o y e z ce
mot. y . 822 . i . Sens (lu mot im f i n s eltez les anciens Grecs
oc dans le nouveau teftament. Ibid. 822, a-.
E P IZO O T IQ U E S maladies. Voyer_LOUVET.
î ■ ■ ■ ■ ■ ■ m H Blafon. pl. 18.
LrUUfc. , ( Poef. anc. ) efpece de poéfie ancienne des Grecs
8c des Latins. i° . On appelloit épode chez les G r e c s , un
aflemblage de vers lyriques où la derniere ftance q u i , dans
les odes, fe chantoit immédiatement après deux autres ftances
nommées ftrophe 8c antiftrophe..........20. Un petit poëme l y rique
compofé de plufieurs diftiques , &c..........V . 823. a.
30. Un demi-vers élégiaque, ou même le petit vers.adonien
mis après trois vers faphiques , &c..........4->. T o u t petit vers
mis à la fuite d’un ou de plufieurs grands. C e que fignifie
le titre de liber epodon que porte le livre 3 e. des odes d’Horace.
Ibid.\b.
EPODES. (Muftq. anc.) V . 823 .b .
EPOINTÉ cheval. (Maneg.) Suppl. III. 417. a.
EPOISSES, dans l’Auxois. ( Gcogr. ) Suppl. I. 263. a.
ÉPONGE. ( Hift. nat. ) M. Peyffonel a découvert que
1 éponge étoit formée par des infeéfes de me r,de même que
beaucoup d’autres prétendues plantes marines. Diverfes
efpeces d ’éponges. V . 823. b.
Eponge. La fleur de la tannée pourroit être rangée fous le
genre des éponges. X V . 888. b. 889. a. V I . vol. des planches,
régné animal, pl. 93.
Eponge. (Phann. Mat.mèdic.) Maniéré de faire l’éponge
brûlée, l’éponge préparée. Vertu qu’on attribuoit autrefois
à 1 épongé brûlée. Ufage de l’éponge préparée avec la cire.
V . 824. a.
> Eponge , ( Maneg. Marèch.) extrémité de chaque branche
d’un fer de cheval. V . 824. a.
. Eponge, (Maneg. Maréch.) tumeur fituée à la tête ou
a la pointe du coude. Pourquoi on l’appelle de ce nom.
comment elle, eft occafionnée. V . 824. a. Caufe de fes progrès.
La même caufe qui produit cette loupe . n’occafionne
quelquefois qu’une callofité. C e qui diftingue la callofité' de
la loupe. L ’une 8c l’autre ne préfentent rien de dangereux.
C e qu’on doit faire pour guérir la loupe. Ibid. b.
Eponges, (Plombier) bordures de la table fur laquelle les
plombiers verfent leur plomb. Ufage de ces bordures. V .
E PO N T IL LE S , Jpontilles, ( Marine ) différentes fortes
d’épontilles. V . 823. a.
É P O N YM E , premier archonte d’Athenes. I. 619. b. Officiers
ainfi nommés à Sardes. X IV . 633. b.
ÉPO PÉ E, (Bell, leitr.) imitation en récit d’une aftion-
intéreffante 8c mémorable. Auteur, qui a traité la partie historique
de l’épopée. Caraftere de divers autres traités fur
. cette matière. Des réglés de l’épopée. On fe propofe de les
tirer non d’aucun poëme con nu , mais de la nature même
de ce genre de poéfie. V . 823. a. Les unes regardent le choix
du fujet, les autres la Compofition.
Du choix du fujet. D ivers fentimens du P. le Boffu 8c
de l’abbé Terraffon fur la maniéré de choifir le fujet. On
peut dire qu’il n’y a point de réglé exclufive fur ce choix.
Caraétere d’unité qui convient à l’épopée. Cette unité n’en
détermine ni la durée ni l’étendue. Quant au nombre des
incidens, on peut les multiplier fans crainte , pourvu qu’ils
naiflent les uns des autres 8c s’enchaînent mutuellement. Une
aâion vafte a l’avantage de la fécondité, d’où réfulte celui
du- choix. Le poëme épique n’eft pas borné, comme la tragédie,
aux unités du lieu 8c du tems. Ibid. b. L ’épopée exige
une conclufion qui ne laiffe rien à defirer. Son action doit
être mémorable 8c intéreffante : 8c en cela le poëme de l’O-
dyffée eft bien fupérieur à celui de l’Énéide. Cette aétion
doit avoir une grandeur 8c une importance uniyerfelles :
obfervation fur l’Iliade conformément à cette réglé. Lucain
eft recommandable par la hardieffe avec laquelle il a traité
fon fujet aux yeux des Romains devenus elclaves, 8c dans
la cour de leur tyran. Ibid. 826; a. La grandeur 8c l’importance
de l’aétion de l’épopée dépendent de l’importance
8c de Ja grandeur de l’exemple qu’elle contient. Comment
Q Q Q - m ' ï