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dans le cercle d’Autriche, duché de Carniole. Lac de Cirknîtz.
Son étendue & fa iituation. Suppl. II. 438. b. Sa profondeur.
Ses ides. Eaux qui entrent dans ce lac. Ses débouchés ordinaires
quand il eft plein. Pêches abondantes dans le teins de
l’écoulement de fes eaux. Seigneuries auxquelles appartient
le droit d’y pêcher. Obfervations fur les creux 6c entonnoirs
qui paroiffent contribuer le plus à fon defféchement. Ibid.
439. a. Caufes du repeuplement du lac au retour d e ,fe s
eaux. Double récolte qu’on y fait , Iorfqu’il fe deffeche de
bonne heure dans l’année. Chaffe pratiquée dans ce même
lieu , lorfque l ’abfence des eaux eft de quelque durée. D ’ou
dépend la lenteur ou la v îteffe de leur retour. Comment il fe
fait. Oifeaux aquatiques qui fréquentent ce lac , dès qu’il eft
rempli. Principales bouches du la c , d’où fortent, avec l’abondance
des eaux , des canards d’une efpece extraordinaire.
Élévation de ces eaux en hiver. Ibid. b.
Cirknit[ , lac de Carniole. Singularité de ce lac. IX. 150. b.
Grotte dans fon voifinage. 925. b.
C IR LE ou Z lR L , ( Géogr. ) village d’Allemagne , dans le
cercle d’Autriche , comté du Tirol. Périlleufe aventure arrivée
à l’empereur Maximilien I , près de ce lieu ,fu r un rocher
nommé Martins ward. Suppl.ll. 439. b.
C 1R IT A , ( Botan. ) nom brame d’un arbriffeau du Malabar.
Ses différens noms. Defcription de cet arbre. Lieux où
il croît. Suppl. U. 440. a. Ses qualités 6c ufages. Sa claflifica-
tion. Ibid. b.
C IR O N , infeéle fort petit. O n ne l’apperçoit qu’à l’aide
du microfcope. Sa defcription. Sillons que ces infeétes font
avec leurs pattes à la paume de la main & à la plante du
pié. III. 475. b. Pullules & déinangeaifons qu’ils caufent.
Il y a de tels infeéles dans la cire 8c les fromages. Ibid.
476. a.
C iron , ( Médec. ) parties malades où on l’a trouvé quelquefois.
Remedes qui le détruifent. Ciron d’Amérique nommé
nigas, chique , & c . III. 470. a.
Ciron. Différentes efpeccs de cirons. V I I I . 787. *. C irons
qui fe traînent fous la peau. X V I I . 44. b.
C IRQ U E . Defcription de ce bâtiment. Les Grecs l’appel-
loient hippodrome. Nom que Romulus donna aux cirques.
Les jeux qui fe célébroient dans les cirques, fe faifoient
auparavant en pleine campagne , &c. III. 476. a. Cou rfe s ,
exercices & combats qu’on cèlébroit dans les cirques. D iver-
fes obfervations fur chacun des cirques qu’il y avoit à Rome.
On y en comptoit quinze.
Cirques d’Adrien , d’A lexandre , d’Antonin Caracalla,
d’Aurèlien ; cirque cetjlrenfis ; cirques de D om itia , d’Elio-
gabale , de Flaminius , de Flore ; circus intimus. Ibid. b.
Cirque de Jules-Céfar. Le grand cirque. Pourquoi on l’appel-
loit du nom de grand. Sa place-: tems où il fut commencé.
Banquettes des fénateurs & des chevaliers. Ses dimenfions.
Defcription de ce bâtiment. Ibid. 477. a. Il fut brillé fous
Néron ; il s’écroula fous Antonin-le-pieux ; on le releva ;
mais enfuite il fut rafé fans qu’on fâche à quelle occafion.
Veftiges qu’il en refte.
Cirques de Néron , de Salufte. Des fix priions du cirque.
Faélions de diverfes couleurs. Q u i étoient les factionnaires.
Ibid. b.
Cirque. Différence entre le cirque des Romains & l’hippodrome
des Grecs. VIII. 2x3. b. Endroit du cirque où les
confuls & enfuite les empereurs avoient leur fiege. XII.
8 1 1. a. Cirque de Caracalla. X IV . 350. a. Voyeç A n t iq u it
é s , vo l. I. des planch. Cirque d’Adrien. Suppl. II. 431 . b.
L e grand cirque. X IV . 350 .b . Borne de cirque. II. 336. a.
Dauphins employés comme ornemens dans les cirques. IV .
646. a. Canaux pleins d’eaux qui environnoient les cirques.
V I . 2 1 1 . a. D e s jeux du cirque. III. 458. b. Courfes du
cirque. IV . 397. b. Faélions des combattans qui couroient
dans ces jeux. V I . 360. a , b. Rouleau dont on fe fervoitpour
annoncer le commencement des jeux. X. 65. b. Courfes des
chars dans le cirque. XIII. 642. a , b. 643. a. Des chevaux qui
y avoient couru. Suppl. II. 393. a.
C IR Q U IN Ç O N , ( Qitadrup. ) efpece de coton ou tatou.
Lieux de fon origine. Ses différentes défienations. Sa defcription
, Suppl. II. 440. a. 8c fes moeurs. Comment les negres
prennent ces animaux. Ibid. 441. a. Maniéré d’en faire la
chaffe avec de lévriers. Fécondité des femelles. Qualité de
la chair du cirquinçon. Ufages qu’on en retire. Sa claflification.
Obfervations fur les différens noms que les naturaliftes lui ont
donnés. Ibid. b.
C IR S IUM , ( Botan. ) efpece de ce genre nommée acan-
thion. Suppl. I. 101. a.
C 1RSOCELE , ( Chir. ) multitude de varices aux tefticu-
les , 6*c. Hernie variqueufe. Étymologie du mor. M. Petit
a fait fouvent l’opération d’emporter les vaiffeaux variqueux
, en confervant le tefticule , &c. III. 477. b. Voyez
VARICOCELE. •
C I S A L P IN , ad), qui eft en-deçà des Alpes. Les Pyré nées
, l’Apennin , &c. ont été quelquefois appellées Alpes.
III. 477. b. Gaule cifalpine. Gaule tranfalpine. Ibid. 478. a.
C I T
C isalpine, Gaule, (Géogr.) Suppl. II. 280. a.
CIS A IL L E , outil à l’ufage des chauderonniers , ferblantiers
, &c. Defcription & ufage de cet inftrument. D ’où
vient la plus grande force des ciiailles. C e qu’il faut obferver
pour leur durée & leur foliditê. Cifaille du cloutier d’épingles.
III. 478. a.
Cifaille, v o y e z les planch. de taillanderie, vo l. IX. fur la
maniéré de faire cet inftrument, pl. 3.
C isailles , à la monnoic. C e qu’o n entend par cifailler.
III. 478. V
CISE AU . Deux efpeces ; l’une en ufage dans les arts 8c
dans 1 économie domeftique', l’autre pour les ouvriers en
bois & en fer. Inftruétion l ik la maniéré d^ faire 8c conftruire
les uns & les autres. III. 478. a.
C iseau , (/«/îr. de Chir. ) cifeaux pour les appareils. C ifeaux
à incifion. Cifeaux courbes. Traité de M. Garengeot, où il
parle de la conftruélion des cifeaux. Cifeaux de M. Petit pour
l’opération du filet. III. 470. a.
Ciseau d'embas, à l’ufagc de ceux qui travaillent à Par-
doife. III. 479. a.
Ciseau , à l’ufage des arquebufiers. O n en diftingue particuliérement
quatre , le cifeau à b ride, le cifeau à c h e v a l, le
cifeau de côté , le cifeau à ébaucher. Defcription des uns 8c
des autres. III. 479. a.
C iseau des cartiers. Defcription. III. 479. al
C iseau de charron. UI. 479. b.
C iseau à un bifeau, des charpentiers. III. 479. b.
Ciseau des cloutiers. Defcription. III. 479. b.
Ciseau de cordonnier , de doreur fur b o is , de ferblantier
, de fourbiffeur, de gainier, de jardinage , de maçon ,
ou tailleur de pierres. III. 479. b.
C iseau de menuifier , d’orfevre , de perruquier . de
relieur. III. 480. a.
C iseau de ferrurier, cifeau à chaud, cifeau à froid, cifeaux
à ferrer. III. 480. a.
Cifeau. Efpeces de cifeaux appellés forces , V I I . 110. a.
gouges. V II . 752. a , b. Cifeaux de fourbiffeur, X V II . 788.
b. de ferrurier. 828. a. 830. a , b. 831. a. IV . 736. a.
CISELER , ( Art mech. en métaux ) on cilele les pièces
de relief comme celles qui ne le .font point. G f e l e r , c’eft
aufli réparer les pièces qui ont été"moulées. III. 480. a.
CISELETS. Diverfes fortes dé cifelets, félon leurs ufages.
Maniéré de faire un cifelet pointillé. III. 480. a. Ouvriers à
l’ufage defquels font ces outils. Différens noms qu’ils prennent.
Ibid. b. •
C ISE LEU R , (Grav.antiq. fur métal. ) quels fu ren t , félon
Pline , les plus célébrés cifeleurs. Leurs principaux ouvrages.
XV II . 763. /x. 6
CISELURE. Détail des opérations du cifeleur pour cifeler
les ouvrages creux 8c de peu d’épaiffeur. O n emploie quelquefois
les cifeleurs à réparer les ouvrages de métal au fortir
de la fonte. Outils dont ils fe fervent. III. 480. b. Voyez
planch. du cifeleur , vo l. III.
CISNER , (N ico la s) fa patrie , fes ouvrages. X. 730. b.
CISOIRES. Defcription de ces outils. O uvriers qui les emploient.
III. 480. b.
C isoires , leur ufage en chirurgie. X V I . 123. b.
C ISSO ID E , ( Géom. ) courbe algébrique , imaginée par
Dioclès. Maniéré de concevoir la formation de la ciffoïde. III.
480. b. Propriétés de la ciffoïde. Les anciens faifoient ufage
de la ciffoïde pour trouver deux moyennes proportionnelles
entre deux droites données: comment ils s’yp reno ient.Pro -'
priétés principales de la ciffoïde, expliquées dans l ’application
de l 'algèbre à la géométrie , par M. Guifnée. Problème
de la longueur d’un arc quelconque de la croffoïde. Ibid,
C IST E , (Bo ta n .) noms de cette plante en différentes
langues. Son caraâere générique. Énumération de dix-huit
efpeces de ciftes. Suppl. II. 441. b. Leur defcription, culture
, lieux où elles croiffent. Ufages qu’on en peut tirer
pour la décoration des jardins & bofquets. Ibid. 442. b. Maniéré
dont on recueille, fur une efpece de cifte , le cadanum
ou labdanum dans les ifles de l’Archipel 8c en Efpagne. U fages
de cette fubftance. Ibid. 443. b.
C iste, (B o t . ) éfoece de cifte appellé lide. IX. 336. bl
Cifte des Indes. X V Ï . 2. a. Plante nommée hypocijle, qui
naît fur les racines ou collets de différentes efpeces de ciftes.
V I I I . 409. a , b. r
C ISTO PH O R E , Médaille. X . 232. a.
C IST R E , ( Mufiq. infl. des anc.) inftrument de mufiquedes
Egyptiens. Voye{ vol. V des pl. Lutherie , pl. 1. Sa defcription
félon Furetiere. Suppl. II. 444. a.
Ciftre d’Ifis, repréfente vo l. V des planch. article Lutherie'.
Autres ciftres. Ibid. Voye^ Sistre.
C IT A D E L L E , baftions, figu re , Iituation des citadelles.'
La ville n’eft point fortifiée du côté de la citadelle. Celle-ci
doit être fortifiée avec beaucoup de foin. Efplanade entre
la citadelle & la ville. O n n’en fait point que hors des
villes auxquelles elles font jointes par quelque ouvrage de
communication
C I T
fcftrti'rmmitatîon. Obfervations fur la place qu’on doitcJioifir
• pour une citadelle. Idée de la manière dont on peut tracer
le deflin d’une citadelle. Citadelle pentagone. Les citadelles
ne doivent avoir que deux portes. III. 48.1. b. La citadelle
doit être placée de maniéré que la v ille n’ait aucun ouvrage
qui batte la citadelle. Comment on joint l’enceinte de la
place à la citadelle. Difpoficions des citadelles pour les villes
maritimes. Celle du Havre-dc-Grace. Jettées que l’on con-
ftruit ordinairement dans ces fortes de v ille s; forts que l’on
établit à leur extrémité. On conftruit aufli des réduits qui
ont le même objet que les citadelles. Ibid. 482. a.
Citadelle : attaque d’une citadelle. I. 828. b. D u fiege d’une
place où il y a une citadelle. Ibid.
C I T A D IN , (Politiq. ) caraélere du citadin. Suppl. III. 948.
b.a ez . b. •
C IT AM B E L , (B o t .) efpece de nénuphar du Malabar.
Ses autres noms. Caraéteres qui le diftinguent du nénuphar
commun 8c de l’ambel. Lieux où il croît. Ses ufages. Sa claf-
fification. Suppl. II. 444. a.
C 1T -AM É R D U , (Bot. ) nom Malabare d’urte efpece de
cocculus. Sa defcription. Suppl. IL 444. a. Sa culture. Ses qualités
& ufages. Maniéré de claffer cette plante. Ibid. b.
C I T A T IO N , ( Gramm. ) maniéré de diftinguer les citations
dans l’écriture 8c l’Imprimerie. Jugement 8c attention
avec laquelle on doit les employer. Elles ont quelquefois
embelli certains écrits à peu de frais. Citations des prédicateurs.
III. 482. a. Une application détournée qui n’eft point
dangereufe en des fujets profanes , peut devenir abufive
quand il s’agit de l’écriture. O n en donne un exemple dans
la fauffe application fi fouvent faite de ces paroles de J. C.
Multi vocati, pauci verb elefli. Explication de ces .paroles 8c
de la parabole d’oii elles font tirées ; Ibid. b. par où l’on voit
que ce paffage eft cité mal-à-propos dans un fens finiftre, 8c
qu’on a tort d’en tirer des inductions défefpérantes. Autre
exemple d’une citation abufive ; celle de cette exclamation
de S. Paul : O altitudo! q u i, préfentée de maniéré à infpirer
la fr a y eu r , eft véritablement dans le texte un fujet d’efpé-
rance 8c de cortfolation. Certains prédicateurs, abufant de
ces expreflions, n’ont que trop fouvent alarmé les confcien-
ce s ,lo rfqu’ils dévoient infpirer les plus tendres fentimensde
reconnoifl’ance pour le dieu des miféricordes : telle a été l’une
des caufes de l’incrédulité. Ibid. 483. a.
Citation, voye[ à l’art. Plagiat, quelques obfervations fur
ceux qui empruntent les penfées d’autres auteurs fans les citer.
C itation , ( Théolog. ) objeélion des incrédules tirée des
citations que les écrivains du nouveau teftament ont faites
de quelques paffages ou prophéties de l’ancien : paffages qui
ne s’y trouvent p o in t, ou qui font rapportés dans un fens
manifeftement différent de celui qu’ils préfentent naturellement.
Différentes routes que les théologiens ont prifes pour
réfoudre cette difficulté. Ouvrage de M. Surenhufms, intitulé
B/ Aoj mlaXkaivç: in quo fecundhm vetercm theologorum hebrtvo-
rurn formulant allegandi, 6* modos interpretandi, conciliantur
loca ex veteri in novo teflamento allegata. Idée de cet ouvrage.
III. 483. b. D ix réglés de citations 8c d’interprétation pratiquées
par les rabbins, rapportées dans cet ouvrage. Explication
de la maniéré dont l’évêque de K id d e r, M Leclerc 8c
M. Sike lovent la difficulté. Ibid. 484. a. Grotius avoit imaginé
le premier cette méthode, M. Richard Simon l’a fou-
tenue ; mais Boffuet en a montré la fauflèté, aufiï-bien que
le P. Balthus, jéfuite. Confulter auffi fur ce fujet Maldonat
dans fon commentaire fur le chapitre fécond de S . Matthieu.
Maniéré d’indiquer par abbréviation le livre de l’eccléfiafte
& celui de l’eccléfiaftique, lorfqu’on en cite quelques paffages.
Explication de la maniéré de citer S. Thomas. Ibid. b.
C itations dé droit, textes de droit que l’on indique pour
appuyer ce qui eft avancé. Les citations fréquentes en plaidant
furent introduites fous le préfident de Thou. C e que
dit Pafquier des avocats de ce tems-là. III. 484. b. Le s jurif-
confultes dû feizieme fiecle font tombés dans le même
excès. Excès oppofé où l’on fe jette préfentement. Explication
des abbréviations qu’on emploie lorlqu’on cite en matière de
dro it, foit c iv i l, foit canon. Ibid. 483. a.
C itation en jugement, (Jurifp.) ce que les R.omains enten-
doient par-là. Il étoit ordonné au défendeur , par la loi des
douze bibles, de fuivre le demandeur devant le juge. III. 483.
a. Comment cette citation fe fit dans la fuite. Diverfes per-
fonnes qu il n’étoit pas permis de citer en jugement. Il fal-
loit obtenir une permiffion du prêteur pour c ite r quelque
perfonrip que ce fut. La citation en jugement étoit quelque
chofc de plus fort qu’une fini pie aélion. Ouvraees à confulter,
Ibid. b.
Citation, ajournement qui fe donne par un appariteur pour
compavoître devant un juge d’églife. Les citations générales
iont abufives. Un laïq cité devant .un juge d’églife, pour une
caufe qui n’eft pas de fa compétence, peut interjetter appel
comme d’abus de la citation. Ouvrages à confulter. Les fujets
du roi ne peuvent être cités en cour de Rome. Ouvrages à
confulter. III. 483.
Tome I.
C I T 3 2.5
C I T É , (p o lit : ) ,définition. L”,dée d'e ciié fuppôfe k rapport
dîme peiïonne phyfique ou d'un être moisi public qui
veut fcul il des êtres pliyfiques ptivés qui n’ont plus de
volonté. T o u te cité a deux origines, l’une plnlofophique i
l’autre hiftorique. III. 483. b. Diverfes hypothefes fur la première.
L’hiftoire 8c la philofophie font d accord fur l’originé
des cités. Obligation de fe foumettre aux loix de la cité. Paffage
des hommes de l’égalité à là fubordination , dans la for^
mation des cités. Les cités l'éuriies entr’e lle s , doivent aufli
reconnoître la même fubordination. Mais les fouverains ab-
folus relient égaux, 8c dans l’état de nature les urlsà l’égard
des autres. Quel eft le mauvais cito yen, le mauvais fu je t, le
mauvais fouverain. Une cité peut être confidérée comme une
leule perfonne;8c la réunion des cités, aufli comme une
leule perfonne foumife à une autorité, &c. Le mot cité défi-
gnon anciennement un état, un peuple aVcc toutes fes dépendances,
une république particulière. Des cités des anciens
Daulois. Dans la fu ite , on 11’appella cités que les villes épif-
copales, diftinétion qui ne fubfifte plus guère qu’en Ang le terre.
Ibid. 486. a. Nombre des cités de France. Quand une
v ille s’eft aggrandie, on donne le nom de cité à l’efpace
qu’elle occupoit primitivement. Ibid. b.
Cité j ce que les Celtes entendoient par ce mot. Suppl. II;
286. b. Cités que les Romains défignoient par le nom de pré-
Jèttures. XIII. 283. a. Défenfeurs des cités chez les Romains;
C ité , ( droit de ) du droit de cité chez les Romains : peuples
auxquels il fut communiqué. Comment s’acquiert la qualité
d habitant 8c celle de c itoyen. En quoi confiftoient chez les
Romains les droits de cité. Comment ils fe perdoient. III;
486. b. Comment on acquiert aujourd’hui en France les
droits de cité. Différence entre ces droits 8c ceux de bour-
geoifie. On peut perdre les droits de cité fans perdre la
liberté; mais la perte de cette derniere emporte celle des
premiers. Ibid: 48y. a. Voye^ Citoyen.
C 1T E A U X , ordre religieux. Commencement de cet
ordre en 1073. Dignité de l’abbé de cîteaux. College des'
bernardins que les religieux de cîteaux ont à Paris. Hommes
illuftres que cet ordre a produits. Il eft le premier qui ait
établi des chapitres généraux. III. 487. a.
Cîteaux, ou Cijleaux, (Hifl. des ordi rel-A célébré abbaye^
ch e f d’ordre, en Bourgogne, dans le Di;onois. Suppl. IL
444. bi Son fondateur. Papes que cet ordre a donnés à l’églife; ■
Abbayes fur lefquellcs l’abbé de Citeaux a jurifdiélion. Ses
droits 8c pouvoirs. Manufcrit précieux de la bible renfermé
dans la bibliothèque de Citeaux. Tombeaux remarquables,
dans fon églife. Arrivée de S. Louis à Cîteaux. Comment il
répondit à la p riere que les abbés 8c la communauté lui firent
de la part du pape Innocent IV , de le défendre contre l’empereur
Frédéric. Ibid. 443. a. Conduite de ce pape après les
refus de fecours 8c de proteélion qu’il reçut de la France,
de l’Artigon Sc de l’Angleterre. Anecdote fur une vifite que
fit le poète Boileau à l’abbaye de Cîteaux. On voit dans ce
lieu une bible corrigée par les foins de-S. Etienne, troifieme
abbé. Statuts qu’il forma fous le nom de charte de charité.
Monafteres qu’il établit. Ses premiers fucceflèurs; Nombreufes
abbayes de cet o rdre, qu’il y avoit en France en 12261
Statut par lequel dans le quatorzième fiecle, l’ordre réfolut
de ne plus faire canonifer aucun des religieux, ne multitudine t
fanfli vilefeerentinordine. Ibid. b.
Citeaux, fondation de l’ordre de Cîteaux. XI. 399. b. Religieux
de Citeaux ,' fondés par S .R o b e r t , abbé cle Cîteaux:
pourquoi appellés bernardins: leur habit : abbayes de ces religieux
en France : ordres compris dans celui-ci. II. 211 .b. Des
abbés des monafteres de l’ordre de Cîteaux. I. 13. a. Difciples
d’Ariftote dans cet ordre. XII. 372. b. Théologiens diftingués.
I. 664. a.
C IT E R N E , celles de la Hollande. La plus belle cîterns
fe trouve à Conftantinople. Qualité de l’eau de citerne. III;
487. a. On obferve de n’y point laiffer entrer les eaux de-
neige 8c celles des pluies d’orage. M oyens donnés par M . de
. la H ire , pour pratiquer en tout pays des citernes qui four-’
niroient à chaque maifon affez d’eau pour l’ufage oc le be-
foin de ceux qui y* demeurent. Calcul qui montre qu’une'
maifon qui auroit en fuperficie quarante toifes, peut ramaf—
fer affez d’eau pour abreuver vingt-cinq perfonnes par année;-
Avis de M. de la Hire,-fur le lieu 8c la maniéré de conftruire'
ces fortes de citernes. Citernes qu’on vo ir dans quelques villes:
maritimes de Flandres. Ibid. b.
Citerne. Celles que les Romains avoient dans leurs maifons;
IX. 891. *.
C ITH A R E , comment cet inftrument étoit formé. C ’étolf
rinftrument de ceux^qui difputoient les prix dans les jeux
pythiens. Divifion de leur chant en cinq, parties. III. 488. a*
Terpandre, excellent:joueur de cithare. Quelques-uns prétendent
que notre mot guitare vient de cithare. Ibid. b.
Cithare, en quoi elle différé de la lyre . IX. 778. b. Efpece'
de cithare appellèe fides, Suppl.III. 38. a. V o y e z les planches
de Lutherie, vo l. V .
N N n n