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plus vite que fur la paume de la riiain. Elle fend plus v ite fui- le
cuivre que fur les autres métaux, 6*c. IV . 733. a. Elle fe fond
plus lentement qu’elle ne s’eft formée, Grc. Caufes générales
du dégel. Maffe de glace qui fe forma en 1608 fur la Saône à
Lyon. Le froid paroît augmenter au commencement du dégel:
efpece de gelée qui fe forme fur les murailles St les panneaux
de vitres pendant le dégel. Ibid. b.
Dégel, phénomènes de la glace dans fa fonte 8c dans fon
dégel. VIT. 682. b. 683-: a. Effet du dégel de la neige fur les
plantes. XI. 88. a. Danger d’un dégel trop confidérable 8c trop
prompt. VII. 541. a. L ’abbaiffemeftt du mercure dans le baromètre
annonce le dégel. 540. b.
D ÉG E L ER , maniéré de dégeler les pommes. VII . 3 59. a.
471. a. Croûte de glace qui fe forme autour des fruits qu’on
fait dégeler dans la neige. VII. 683. b. — Moyen de fauver un
membre qui a été gelé. 471 . a. 541. a. 331. a , b. Pourquoi l’on
emploie la neige ou l’eau médiocrement froide pour dégeler
les fruits ou les membres gelés. V II . 683.b . Pnjjique obfervée
par les habitans du Nord pour réchauffer leurs membres qui
ont été trop long-tems expofés au froid. V . 682. a. Moyen de
rappeller à la vie un homme gelé. X. 727. a. XI. 88. b.
D ÉG ÉN ÉR A T IO N de l’efpece humaine. Réflexions fur ce
fujet. V I . 239. b. 240. a. Une de fes caufes. Suppl. I. 349.«*.
Dégénération des végétaux. Suppl. IV . 968. a , b.
D É G LU T IT IO N . (Médec. Phyfiol. ) Comment fe fait cette
aélion de l’économie animale, quand on avale des alimens
folides. IV . 733. b. Méchanifme par lequel on avale des flui-
des. Ibid. 734. b.
D églutition, {Phyfiol.) détails contenus dans cet article
de l’Encyclopédie, qui méritent d’être relevés. Suppl. II. 688. a.
Nouvelles obfervations fu r ie méchanifme de la déglutition.
Ibid.b.
Déglutition, mouvement du larynx dans cette aélion de
l’économie animale. IX. 297. b. Voyeç A valer.
Déglutition léfée. {Médec.) Trois maniérés dont cette
fonélion peut être v iciée. Elle peut être diminuée ou abolie,
par le défaut de la langue, lorfqu’elle eft paralytique ou
raccourcie , ou enflammée ; par le défaut du gofier, lorfqu’il
eft infenfible, oedémateux, calleux; par le défaut des m ufcles;
par le vice du pharinx. La déglutition peut être dépravée,
lorfqu’elle fe fait d’une maniéré contre nature ; comme lorf-
que la luette eft alongée, enflée , pendante; IV . 735 . a.
lorfque le voile du palais eft fendu, que la luette manque
entièrement; lorfque les alimens font fi fecs qu’ils abforbent,
en paffant par les voies de la déglutition, toute l’humidité
qui s’y trouve, pour les rendre gliffantes. Quelques exemples
cités par B o ë rha ve , R nifch , & l’auteur, fur les différentes
maniérés dont la déglutition peut être léfée. Ibid. b. Moyen
méchanique de déboucher l’oefophage en pareil cas. Pourquoi
l ’on avale en certains cas les folides plus aifément que les fluides.
Pourquoi dans d’autres cas de déglutition lé fée , on ne
peut avaler que les fluides. Ibid. 73 6. a.
DÉG O RG EO IR,^// // .) de quelle matière on fait les dégorgeoirs.
Defcription & dimenfions de ces inftrumens. IV . 736. a.
D égorgeoir, {Serrur.) IV . 736 .a.
D ÉG O R G ER les cuirs, terme de corroyeur 8c de tanneur:
IV . 73 6. b.
D égorger , ( Hydraul. ) IV . 756. b.
D égorger, {Manufafl. en foie & laine, 6* Teinture) Comment
on dégorge la foie. Ufage de ce mot dans la teinture.
Comment on dégorge les foies & les laines d é c ru fé e s .IV ^ ô . b.
D égorger, {Pêche) faire dégorger le poiflbn. IV . 736.J>.
D É G O Û T , ( Médec. ) divers mors que lesGrecs employoient
pour exprimer différentes fortes de dégoûts. Quatre maniérés
dont l’appétit peut être vicié. Le goût pour les alimens peut
être diminué. i° . Parce qu’il ne fe fépare pas dans l’eftomac
une foffifante quantité de fucs digeftifs. 20. Parce que la falive
qui fe fépare dans l’eftomac eft viciée. 30. Parce que le ferment
de l’eftomac eft corrompu par une boiffon trop abondante.
IV . 737. b. 40. Parce que le tiffu de l’eftomac a fouf-
fert de trop grandes diftentions. Le goût pour les alimens eft
entièrement aboli par le v ice des fermens, ou par le défaut
de l’eftomac. Ainfi le dégoût peut être produit ou par une
intempérie chaude ou par une intempérie froide. Symptômes
auxquels on peut reconnoître la caufe particulière du dégoût.
Prognoftic du dégoût. Comme la nature indique fouvent les
alimens ou les remedes dont on doitffaire ufage en certaines
maladies, par les répugnances ou les appétits unguliers qu’elle
infpire , il eft bon d’y avoir égard. Ibid. 737. a. Indications à
fuivre pour la guérifon du dégoût. i° . Évacuer Teftomac de
toute crudité. 20. Exciter une plus grande fecrétion du fuc
gaftrique. 30. Émouffer l'acrimonie bilieufe chaude de la falive
■ ftomacale. 40. Corriger l’acidité dominante des fermens de
l ’eftomac. 30. Remédier au relâchement des tuniques internes
du ventricule. Ibid. b.
Dégoût desalimens, fes caufes. 1.489. a. b.V1.3 74. b. 3 73. a,b.
Intorianonpar laquelle le dégoût 8c l’averfion s’expriment.VlII.
S 27. L Exemple d’un homme guéri du dégoût par des anchois.
V . 737 . b. D u dégoût dans les femmes enceintes. VII. 962. a.
D é g o û t , ( Marèch. ) maladie du cheval. Suppl. ÎIÎ. 426. a.
D É G O Û T A N T , faflidieux, {Syno/i.) V I . 421.47.
D É G R A D A T IO N d‘un bien. { Jurifp. ) Demande que peut
former celui qui fe plaint des dégradations commifes. IV .7 3 7 . b.
Dégradation d’un eccléfiaftique. IV . 737. b. La dégradation
des personnes confacrées au culte diviri, a été en ufage
chez différens peuples, 8c dans les .tems les plus recules.
Celle des véftales. Celles qui fe pratiquoient chez les Juifs :
dégradation d’A ron : dégradation dont l’effet étoit de reculer
la perfonne à un grade plus éloigné : ce qui en eft dit dans
Ézéchiel : ch. 44. Exemple d’une pareille dégradation citée par
S. Jérôme. Dans la primitive églife on dégradoit les prêtres
qui dévoient être livrés à l’exécuteur de la juftice. C e que le
fécond concile de Carthage arrêta fur le tribunal qui pourroit
juger un é v ê q u e , un prêtre, ou uri diacre. Décifion de
Boniface V I I I fur le nombre d’évêques requis pour exécuter
la dégradation. C e que décide à ce fujet le concile de Trente.
Difpofition de Ja novelle 83 de Juftinien. L’eccléfiaftique
dégradé étoit incontinent curia traditus chez les Romains. Sens
de cette expreflion. IV . 758. a. Cérémonies qui étoient ufitées
en France dans la dégradation. Exemple d’une dégradation de
deux auguftins en 1398. Auteurs qui prétendent qu’un eccléfiaftique
peut être exécuté fans dégradation préalable. Pourquoi
l’ufage de la dégradation a été f opprimé. On ne doit point
confondre la dégradation a vec la fimple fufpenfion. Ibid. b.
Dégradation , dépofition , fufpenfe : différences entre ces
peines. IV . 863. a. 864. a. Dégradation des clercs, par laquelle
on les réduifoit à un dégré infériei ir. XII. 3 50.
Dégradation d’un office ou ordre civil. Én quel cas cette
peine a lieu. C e t ufage eft fort ancien. Trois fortes de peines
ufitées chez les Romains contre les foldats qui avoient démér
ité ; militïa miuatio : degradu dejeélio feu degradaùo. Ignomir
niofa mijfio : en quels Cas on exerçoit cette derniere peine :
exemples cités : ce qu’ordonnent à cet égard les loix romaines.
Dégradation des foldats 8c officiers militaires en France. IV .
739, a. Celle d’une perfonne conftituée en dignité, lorfqu’elle
eft condamnée à mort. Celle des officiers de juftice : exemples
de confeillers au parlement qui ont été dégradés. Maniéré
d’imprimer une plus grande flétriflure'a un juge qu’on dégrade.
Deux fortes de dégradations diftinguées par Loifeau, l’une
v erb ale , & l’autre réelle & aéluelle. Ibid. b.
Dégradation d'un office. Erreurs à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. II. 688. b.
Dégradation des armes chez les Romains. XIII. 374. a.
Dégradation de nobleffe : qui font ceux contre lcfquels elle
a lieu de plein droit. Effet de cette dégradation fur les def-
cendans. IV . 759. b.
Dégradation St dérogeance de nobleffe ; différence entre l’une
8 tl’autre. IV . 870. a. R afer les cheveux, autrefoisfigne de dégradation:
III. 318. b. Dégradation d’un chevalier. 312.a. V . 768.a.
Dégradation , ( Peinture) ce qu’un peintre doit obfer-
ver en faifant dégrader fes lumières St fes couleurs. IV . 760. a.
Dégrader. {Marine.) Dégrader un vaiffeau. Dégrader
un homme. IV . 760. a.
Dégrader. {Jardin) IV . 760. a.
D ÉGRAISSER une étoffe dè laine. Comment on dégraiffe-
les laines avant de les travailler. Comment les falpêtriers
dégraiffent leur falpêtre. IV .'760. a.
Dêgraiffer des draps de laine. IX . 191. b. T erre à foulon pour
dégraiffer les laines. X V I . 174. a. Voye{ III. v o l des planches,
article Draperie, pl. 3.
Dégraijfer le vin. Différentes maniérés de faire cette opération.
IV . 760. a.
Dégraijfer les v ins, v o y e z fur cet fujet X V I I . 286. a.
Dégraisser les ch e veu x, ( Perruq. ) IV . 760. b.
Dégraisser les peaux, ( Chamoif. ) III. 72. a.
D É G R É , montée, efcalier. V . 929. b.
DÉGRÉ de comparai fo n , ( Gramm. ) IV . y Go.b. Voyeç COMPARAISON.
DÉGRÉ, ( Métaph. ) différence interne qui fe trouve, entre
les mêmes qualités : exemples en phyfique St en morale. Les
degrés ne fauroient être compris que par vo ie de comparaifon.
Les degrés fe fubdivifent en d’autres plus petits. IV . 760. b.
Les parties qui conftituent les qualités ne font pas comme
celles de l’étendue , l’une hors de l’autre. Un degré de vîteffè
peut s’augmenter ou fe diminuer , fans qu’il arrive aucun
changement à l’étendue du fujet dans lequel il exifte. Suivant
ces principes, il fau t, i° . être attentif à n’employer le
mot dégré qu’à propos. z°. Ne s’en fervir que lorfqu’il eft
queftion de quamités qu’on peut mefurer. On ne peut fe fervir
du mot degré de mouvement, que lorfqu’il s’agit de comparer
le mouvement de deux ou plufieurs corps. On ne peut
exprimer par ce mot les différences entre deux fenlâtions ou
affeélions. Des degrés d’être que l’auteur de la prémotion phyfique
imagine dans notre ame. C e qu’on entend par degrés
métaphyfiques. IV . 761 . a. C e font des abftraétions qui n’indiquent
rien de réel dans l’individu. Ibid. b.
Degr é , {Géorn.) la360e partie d’une circonférence de
cercle. Pourquoi l’on a pris ce nombre dans la divifion du
cercle.
D E G
cercle. Maniéré .d’indiquer les fubdivifions des degrés. On
abré<'eroit les opérations , f i , au lieu de la divifion fexagéfi-
male du dé gré , on fe fervoit de la décimale. La grandeur
des angles fe défigne par les degrés. Pourquoi l’on mefure un
angle par les degrés d’un cercle. IV . 761. b. Un figne du
zodiaque renferme 30 degrés de l ’écliptique. Degré de latitude
en géographie : c ’eft l’efpace qu’il faut parcourir fur un
méridien , pour que la diftance d’une étoile aU zénith croiffe
ou diminué d’un degré. Démonftration de cettè définition.
Un degré de latitude eft d’environ 37000 toifes. Comment
on melure .ce degré. Degrés de latitude feptentrionale St de
latitude méridionale. Inégalités dans les degrés de latitude
qui réfultent de l’allongement ou de l’applatiffement de la
terre. Grandeur du degré du méridien , Ibid. 76a. a. félon
Pto lomée, félon les Arabes , félon Kepler , félon Snellius ,
félon M . Picart. Cette mefure réduite en milles anglois , en
milles de Florence , en lieues communes de France , en
perches du Rhin. Grandeur du degré , félon M. Caffini ;
celle de la minute 8c de la fécondé. Réfultat du travail de
Norwood en Angleterre pour le même objet. Celui de M.
Caffini le fils. Il faut remarquer for les opérations de M.
Caffini , i° . qu’il a trouvé que les degrés alloient en diminuant
vers le no rd , ce qui eft contredit par des obfervations
plus récentes ; 20. que la valeur du degré trouvée par M.
Ca ffini, eft fondée fur la bafe de M. Picart, dont il prétend
que la mefure eft fautive. O n peut prendre 37060 toifes
pour la mefure du degré. Celle qui a été trouvée par M.
Muffchembroek : celle qu’avoit trouvée F e rn el, médecin de
Henri II. Ibid. b. Grandeur du degré vers le nord, en France
8c au Pérou, félon MM. les académiciens , qui travaillèrent
à ces mefures en 1736 8c 1739. Ibid. 763. a. Voyc^ Figu r e
de la terre.
Degré. Table pourla réduéfion des d egrés, minutes, fécondés,
tierces en parties.du rayon , tirées des papiers de M.
de Mairan. Suppl. II. 689. a. Cette même table peut fervir
pour les hèures, minutes 8c fécondés. Mois fynodique 8c périodique
de la lune en minutes d’heure. Ibid. b.
Degré. Maniéré de mefurer , fur la furface de la terre , un
degré du méridien. V I . 73 1 . a , b. IX . 302. b. Bafes établies
pour cette mefure. Suppl. I. 821. b. Aftronomes arabes , qui
mefurerent, vers l’an 8 20 , deux degrés du méridien, l’un
vers le no rd, l’autre vers le fud. I. 290. a. Différentes valeurs
des degrés de latitude terreftres, trouvées jufqu’à M.
Picart inclufivement. V I . 732. a. D iv e rs rèfultats des me-
fureS actuelles de ces degrés , à différentes latitudes 8c en
différens lieux de la terre. 733. Grc. Grc. Raifonnement qui
démontre que fi la terre eft applatie , les degrés doivent
aller en augmentant de l’équateur v ers le pôle. 733. a. Mer-
Aire des degrés du .méridien , par M. de la Condamine.
Suppl. I. 664. b. Mefure de ces degrés fous différentes latitudes.
Suppl. IV . 878. a. Tables des valeurs du degré du
méridien. Ibid. b. Degrés du méridien, v o y e z ce dernier mot.
D egr é de longitude. Ces degrés font d’autant plus petits ,
que, l’on eft plus proche du pôle. Pour mefurer un degré
de longitude , il faut aller fur le même parallèle' , jufqu’à ce
qu’on io ità 4 minutes de différence du lieu d’où l’on eft parti,
Grc. Réglé pour trouver la grandeur du degré d’un parallèle.
IV . 763 . a.
Degrés de longitude. Leur mefure à différentes diftances
de l’équateur. Suppl. IV . 878. a. 882. b. 883. a. Voyes^ Pa rallèles.
D egrés de l ’équateur, {Aflron.) converfion de ces degrés
en tems , 8c du tems en degrés de l’équateur. VIII. 193. b.
X IV .838. b. Suppl. II. 387. a. 832.a ,b .'
D egr é , ( Algeb. ) équation du fécond, du troifieme degré.
On fe fert encore de ce mot en parlant des courbes.
Courbe du fécond , du troifieme degré. IV . 763. a. Voye£
O rd re.
Degré. Equations des différens degrés. V . 847. b.
D egrés de froid & de chaud, { Phyfiq. ) ils ne peuvent fe
déterminer par nos fenfations. IV . 763. a. Un thermomètre
nous apprend Amplement l’augmentation du froid 6c du chaud,
fans nous apprendre au jufte la proportion de cette augmentation.
Ibid. b. * -
D egr é , ( Hifl. mod. ) dans les univerfités. Formalités 8c
ufage dans l’univerfité cle Paris pour obtenir les degrés de
bachelier , énfuite de licentié , IV . 764. a. 8t enfin de do-
éleur. Des degrés dans les facultés de droit 8c de médecine :
dans la faculté des arts. Des degrés dans les univerfités d’A ngleterre.
Frais du doftorat 8c de la maîtrife-ès-arts à Oxford.
Nombre des doéleurs 8c maîtres-ès-arts qu’on y reçoit ordinairement
par année. Formalités pour les degrés de bachelier
& de maître-ès-arts. Des degrés dans l’univerfité de Cambridge.
Formalités néceffaires pour les obtenir. Ibid. 764. a.
Différence entre ces expreffions, avoir des grades 8c avoir des,
degrés. Homme g radué, ou qui a des degrés dans la faculté de
droit. Dans cette faculté, on peut avoir des degrés, 8c n’étre
point gradué avec prétention aux bénéfices. Ibid. b.
-DegreVobtenus à l’effet d’acquérir des bénéfices. V I I . 807. b.
■ Tonte I,
D E G 477
D egré d affinité , { Jurifpr.) les degrés de parenté fe com-
ptent par générations, ce qui ne peut avoir lieu entre alliés,
L affinité en ligne collatérale empêche lç mariage aux-
mêmes degrés que la parenté. Jufqu’à quel degré empêche le
mariage l’affinité par conjonélion illicite. IV . 764. b.
Degrés de jurifdiétion. Supériorité d’une jurifdièion fur une
autre. Trois degrés de jurifdiftion feigneuriale , quant au
pouvoir. Pour le reffort d’appel, il n’y a que deux degrés de
jüftices feigneuriales. Trois degrés de juftice royale. IV . 764»
b. Le confeil ne forme pas un quatrième degré. Comment fe
compte le nombre des degrés de jurifdiétion dans certaines
matières, dont la connoiflançe eft attribuée à des juges particuliers
en matière d’eaux 8c forêts , d’amirauté , de tailles ,
de gabelles , &c. de monnoi.es. On n’obforve pleinement l ’ordre
des degrés que dans les appellations interjetées en matière
civile. Degres de jurifdiétions eccléfiaftiques. On ne va
point par appel devant un juge, fopérieur. Exception. Q u elques
evêques 8c archevêques font fournis immédiatement au .
faint fie<>e. O n ne peut aller au-delà de trois fentences qui ont
été conformes les unes aux autres. Ibid. 765. a.
Degré, même, être en même degré dé fuccéder. Etre en
pareil degré ou en égal degré. IV . 763. a.
Degré de nobleflè. Offices qui tranfmettent la nobleffe *
au premier degré. Ceu x qui la tranfmettent au fécond. IV.76 3. b.
Degré de parenté. Dans quelques coutumes on ne foccede-,
qu’au feptieme degré. Suivant le droit commun, on fuccede
à l’infini. Jufqu’à quel degré les mariages font défendus. •
Des titres que l ’on, donne à chacun de ceux qui forment les
degrés. Degrés en ligne direéte afeendante , en ligne direfte
defeendante , en collatérale. Degrés afeendans 8c defeen-
dans. IV . 763. b. Comment on defigne les différentes générations
de coufins. D eu x maniérés de compter le nombre
des degrés de parenté, celle du droit romain 8c celle du
droit canon. Les degrés en ligne direéte fe comptent de la
même maniéré, fuivant le droit c ivil 8c le droit canon. Comment
on les compte par générations. Maniéré de compter en
collatérale. Comment on connoît le degré qui eft entre l’oncle
8c le neveu. Maniéré de compter en collatérale , fuivant le
droit canon. Ibid. 766. a.
Figure par laquelle on v o it la manière de compter les degrés
en direéte, fuivant le droit c ivil 8c canonique.
Figure par laquelle on v o it la maniéré dé compter les
degres en collatérale, fuivant le droit civil. Ibid. b.
Figure par laquelle on voit la maniéré de compter les degrés
en collatérale , fuivant le droit canon. Ibid, y Gy. a. Voyeç
Parenté.
Degrés des fubftitutions. Différentes parties de la durée des
fobftitutions. La durée des fidéi-commis n’étoit point fixée
par les loix romaines , ni autrefois en France. C e que décidèrent
là-deffus les ordonnancés d’Orléans en 15 60 , 8c de
Moulins en 1566. Provinces où les fubftitutions peuvent encore
s’étendre à l’infini. Maniéré de compter les degrés de
fobftitution , félon l’ordonnance de 1629. Difpofition de la
nouvelle ordonnance fur cette matière. IV .,767. a.
Degrés de fuccéder. Maximes de droit fur ce fujet. IV . 767. b.
D egré , {Médec. ) dans quel but on détermine les degrés
de chaleur que doit avoir un p oêle, les degrés de pefanteur de
l’atmofphere. T rois différens degrés qu’on détermine dans les
malades heétiques. IV . y Gy, b.
Degré , ( Mufiq. ) notes au même degré , notés à l’u -
niffon , quoique fur différens degrés ; notes à un degré
d’intervalle. Maniéré d’avoir le nombre des degrés qui fépa-
rent deux notes. C e qu’on entend par degrés conjoints 8c
degrés disjoints. IV . y Gy. b. Voye^ Suppl. II. 724. a.
DEGRÉ , ( Faucon. ) IV . 767. b.
DÉGROSSIR. Signification de ce mot dans le travail des
glaces, &c. en architecture , chez les aiguillers, les orfèvres ,
les batteurs d’or , 8c à la mqnnoie. IV . 768. a.
_ D ÉGUERPISSEMENT , ( Jurifpr. ) exemple naturel du
déguerpiffement que Loifeau trouve dans le caftor. IV . 768.
a. O n ne doit pas confondre le déguerpiffement avec diver-
fes autres fortes de délaiffemens, inventées pour fe délivrer
de-toute pourfuite , telles que la eeffiori , la rénonciation,"
le défiftement, le délaiffement par hypotheque. Etymologie
du mot déguerpiffement. Autres termes par lefquels on l’a
exprimé. Il étoit peu ufité chez les Romains ; cependant il
y a quelques-unes de leurs loix qui peuvent s’y adapter. Q u elles
font les charges dont on veut fe libérer en faifant le
déguerpiffement. D u déguerpiffement fait par l’héritier. A u tres
fucceffeurs qui peuvent déguerpir toute la fucceffion.
Ibid. b. To ut détenteur en général peut déguerpir. Explication
de Cette maxime. Comment le déguerpiffement doit être
fait. L’héritage doit être rendu entier. Effet du déguerpiffement.
Ibid. 769. a. Auteurs à conliüter. Ibid. b. Voye[ D élaissement.
Déguerpiffement. Il ne faut pas le confondre avec la défer- '
tion d’un héritage. IV . 882. a. Différence entre le déguer-
piffement 8c le défiftement. 886. b. Déguerpiffement d’un
héritage chargé de c e n s , rente ou autre devoir. V . 972. a.
E E E e e e