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melles avant reçu à force de réagir, -une difpofuion extrême
à PaétLoS elles tournent fur e le s l’a& çn des autres orga-
• « -- ---- —rr**.* leurs tonc
, w , ...i point que les uns ceffei I
rions, & les autres n’agilfeut qu après que latlu'- J
ries niaitimcHes fur eux. Efpece de révolution dans
nornie animtile après raccouclieine.- i fievri
. ,
tie lait. 'Comment la nature prévient les tlefortlres qu e
, o iu en .„ le refus que fait la mere d<1 nourrir fo r , entant.
lb il. a88. «1 .En quoi co n fie n t ces defortlres. W M / fM
"o n n iturc la plus conforme à la conftmmoude 1 enfant eft
celle nui cil préparée dans le corps de fa mere & q‘ u
affiue dans
mammelles. K Ë X B M W * “ S
- eft privé. D e h ib dilpoCtion des entons
un enfant <
traaere moral Si les affeaioiis morbifiques
w à prendre
tie -leurs nourrices.' W Le t .,cmorropss ud’ un n*o M uveau , ne . d. .e.m anode
1 W d’une femme nouvellement accouchée. M«L « 9- W o u v o g e m d eM . . m H M r
de l’allaitement. Ceux qui proviennent de ’ , p f
dent principalement de la mauva.fe H
mammelons. Ibid. b. Précautions a prendre
main melons la forme & la confiftance reqtuf^-
a. Comment on s’affure que 1 enfant ne te • '
Ufage des il petits chiens appliqués aux mammelles <k.la nom
rice pour difpofer à être allaitée par fon nournffo». G o * -
ment celui-ci doit être nourri pendant ce tems-là. Autres
obllacles à l’aUaitement. Lorfque les femmes , qui non
prefque point de mammelons n ont point travaillé à les
iormer avant que d’être accouchées , & que leur lait
point du tout coulé. Applications à foire lorfque leur U t
s’eft Prumelé dans le fein. Ibid. b. Des enfons, qui dans un
accouchement laborieux, font nés avec un VI aS^ ^un^ , ’
la bouche béante, bavant conunucllemcnt , ou même
avant la mâchoire luxée. Moyens de les nourrir 8c de
les rétablir. Soins qu’exigent ceux qui font nts avec des
narines extrêmement rétrécies , & ceux «pu s enrhument
pendant le cours de l’allaitement. Comment on peut dil-
pofer à l’allaitement ceux qui ont la langue trop fo lle ment
appliquée & comme collée au palais : ceux qui ,
fans être nés avec ce défaut , l’acquierent quelquefois ,
après qu’on a été trop long -tem ps à leur taire prendre
le mammclon : ceux qui naiffent avec un prolongement
contre nature du frein de la langue. Ibid. 29 a. a.
Ceux dont la langue eft retenue en arriéré ou latéralement
par des brides ligamenteufes, qui 1 empêchent de le
creufer pour embraffer le mammelon. Operations que ces
dift'èrensPcas exigent. Ibid. b. Plan de conduite g g j fout
fiüvre pour réuffir dans le traitement. Les directions ici
prèfentees font tirées de l’excellent ouvrage | j | M ®
le Rebours. 11 fout profiter du p remier moment ou les entans
cherchent h tetter. Ibid. 293. I Attitude de la mere durant l a -
laitement. Chaleur convenable aux enfons. To ut ce qiu peut
inquiéter & tracafler la m e re , doit être é v u é a ! a ‘ ° 1'1'
Mauvaife habitude de fermer les rideaux autour du ht. U e | rè
de chaleur qu’il fout ménager à la mere. Conduite qu elle doit
tenir pour acquérir de tonne heure des forces & de lappém.
§ ■ l Direftion fur fa nourriture & fon régime. D u rems on
l'enfant doit être fevré. Saifon qu’il faut chotftr. Précautions
à prendre. Danger de tenir les c la n s trop chaudement
& trop renfermes. Manière de laver letrfant au mo
Z Z S , il vient de naître. Ibid. H | n. Comment on
. doit le coucher. Lorfqu’il commence à tet ter , il ne lut
finit point, d’autre nourriture. Quelle eft celle qui lui convient
s'il a abfolument befoin de manger. Son fommeil
ne doit point être interrompu. Remedes contre les tranchées
des enfans. Us doivent refpirer un air libre 8t fou-
vent renouvellé. Maniéré de les changer lorfqu ils font
mouillés. Lavage des enfans. Comment on dort leur maintenir
fiipoléor, dans ïè fp c c e humaine à l'utilité , évidente que
l'allantoïde a dans les bêtes. Ibid. 297. a.
Allantoïde, cette membrane regardée comme le reier-
v o ir de l’urine du foetus. V IL 3 .a .
le ventre libre. Ibid. b. Jufqu’à quel terme ils doiven
t .être nourris du lait de leur mere. Des mconvèmens
qu’on évite en nourriffant fes enfons foi-même. m a . 225 a.
Voyez A llaiter. . . . c r •
A llaitement. Obfervations phyfiologiques fur ce lujet.
Suppl. I V . 840. a. ,
A L L A N T O ÏD E , ( Anal. ) membrane qui environne le
foetus de quelques animaux. 1 «. Les anatomiftes d.fputent
fi l’allmtoïde fe trouve dans lhonune JM . b.
^ A llantoïde , (A n a l, comparu. Zoolog.) cette membrane
fe trouve dans les quadrupèdes; & nous n en con-
noiflbns aucun qui en fort privé. Elle enveloppe le foetus
de ces animaux. EUe eft continue avec 1 ouraque. buppt.
I 206 a. La plupart des Auteurs nient dans l’homme
l ’exiftence de cette membrane. Obfervations fur ce iujet.
D ’où viennent les eaux que les femmes perdent avant 1 accouchement.
Membrane moyenne qui eft la bafe du cho-
rion dans l’arriéré -faix. Ibid. b. Commenf la nature a pu
À L L A RM E , terreur, effroi, frayeur , épouvante , crainte,
peur , apprehenfion-, {Synonymes .) différences entre ces mots.
' A l la iImé , t fm y i , ipouv.mil, {Synonymes)iV . 412-
A L I .A Z I , (L éo n ) fa patrie & fes ouvrages. XLV. 797. a.
ALLÉES de jardin. Différentes fortes d’allées. I. 278.a .
EUes doivent être dreffèes dans leur milieu en ados. Large...
qu’on doit leur donner. Sur quelle ligne i l taudroit
difpofer les arbres pour que l’allée prélcntât la même largeur
dans toute fa longueur. Diverfes folutions de ce
problème. Ibid. b. . . ..
Allé e s, quelle eft la meilleure maniéré de bien elever
.& dreffer des allées. V . 571. a. D e l’alignement des allées.
X V . 735. b. Maniéré de tracer des allées. I. 264. b. Allées
de jardin. Suppl. III. 500. a. 501. a. Allées extérieures
condamnées. Suppl. IV . 402, a. Voye£ fur, les allées de
jardin , parallélisme des rangées d'arbres. XI. 909. É Maniéré
de foblerles allées d’un jardin. X IV . 46$. b. 466. b.
Plantation des allées des bofciuers. XII. 726. b. Suppl. IL
23. a. Allées en zig-7.ag. X V lI . 714- a. Allées en berceau.
II. 206. b. Taille ou élagage des allées. X V . 835. a. Rencontre
de quatre allées dans un bois. II. 702. b.
A L L E G E A N C E , ( jurifpr.) ferment d’allégeance que les
Anglois prêtent à leur roi. Formule de ce ferment. I. 279.
Allégeance, (ferment d ’ ) X V . 103. b.
ALLEGER, ( Marine) ufages de ce mot. Comment on.
allcee un vaiffeau pour le foire entrer dans une nviere
on dans un port ou il y a peu d’eau. Comment on 1 allégé
en cas d’échouage. Suppl. I. 297. a. Examen de fo
queftion ; s’il convient d’alléger un vaiffeau lorlqu il clt
pourfuivi par un ennemi fupérieur, en pleine iner. Ibid. b.
ALLEGER1R , ou A llégir un Cheval , ( Manège )
A L L É G IR , amenuifer, aiguifer, {Synonymes) I. 3 5 6 .* . ’
A L L É G O R IE , ( Littér. ) exemples de cette figure. La plupart
des Théologiens trouvent l’ancien teftament plein d’allégories.
L e fens allégorique ne forme pas un argument
Sûr comme le fcn ï littéral. Les païens eux-mêmes {aifoient
grand nfage des allégories. M. de la Naufe prétend que
ce n’éroit point pour fe ca ch er, mais pour mieux le foire
entendre, que les Orientaux employoient leur ftyle figuré,
les Egyptiens leurs hiéroglyphes, les philofophes leurs allé-
: gories. I. 280. a. Comment cette maniéré de rationner,
s’introduifit parmi les Chrétiens. Quelques^auteurs ont ci u
que le fujet du poëme épique n’ètoit quune maxime de
morale allégoriée. I. 280. b. -
A llégorie , (A r ts de la parole & du dejfm. ) on fubfti-
tue l’image à la chofe défignée, quelquefois par nécelhté ,
lorfqu’il n’eft pas poffible de repréfenter la chofe elle-
même ; quelquefois par circonfpeéhon : enfin, fouvent en
vue de l’énergie. Suppl. I. 297. b.
A llégorie , ( Art de la parole.) x°. D e la nature & de
l’effet de l’allégorie en général. To ute allégorie doit ren-,
fermer une image qui détermine la chofe qu on v eu t exprimer
, & qui la folle connoître fous une face plus avan-,
tageufe. D e plus , l’allégorie ne doit pas être pouflée trop
lo in , 8c l’on ne doit rien y ajouter qui retombe dans le
fens propre. Enfin l’image doit être unique ; fans contu-
fion fans mélange d’autres objets. L’eftet de l’allegorie elt
de prèfenter des idées abftraites fous une forme fenhble a
notre efprit, 8c de donner h fon objet plus de vivacité.
Ibid. 298. a. Quant à l’ufoge de l’allégorie, il fout obier-
v e r en g énéral, que l’excès feroitun défaut. _ , „ *
2°. Des divers genres d’allégories. Le premier but de 1 allégorie
a été de fuppléer à l’indigence des langues. Le fécond
, de donner à la chofe qu’011 a voulu repréfenter, un
tour plus délicat qui s’éloignât de l’expreiTion vulgaire ,
ou qui voilât l’objet , jufqu’à ce que le jugement fut à
l’abri de toute prévention. On emploie quelquefois 1 allégorie
uniquement dans la vue de donner à une idée plus
Se c la rté , 8c de la rendre affez fenfible pour quelle s imprime
dans l’efprit. Ibid. b.
Conditions effentielles dans cette dermere efpece d allégorie.
Cette figure peut encore avoir un but plus relevé -,
c’eft d’énoncer les chofes d’une maniéré plus forte esc plus
expreffive , 8c de les prèfenter en même tems dans un plus
grand jour. Elle tient par-là quelquefois heu de la v en te
au’elle préfentc. Efpece d’altégorie qui a principalement
pour but de rendre .me penfée avec plus de brièveté. Eu«.,
il V a une forte d’allégorie qu’on pourront nommer my lté-
riéiife ou pathétique , parce qu’en effet plufieurs prophéties
font écrites dans ce ftyle. Ibid. 299. 4- . r
20. Des fources d’ou l’on doit tirer les allégories. Ces
fources font ; la nature, les moeurs 8c ufages des peuples,
J les fcienccs 8c les arts. . Q eS
A L L
Des pcrfonjies allégoriques. Diverfes maniérés dont la poé-
fie transforme les vertus , les qualités abftraites , l’amour ,
la haine , la difeorde , la fa g en e , en êtres vivans. Ibid. b.
Il eft très-probable que la plupart des divinités du Paga-
hrftne , 8c plufieurs héros de la Mytliologie , étoient dans
leur origine des perfonnages allégoriques. Les êtres allégoriques
dont nous parlons, different de l’allégorie propre ,
en tant qu’ils font ^a chofe lignifiée elle-même, 8c non une
limple fubftitution d’une image à la place de l’objet repré-
fenté. Energie dont ils font lufceptibles. Ibid. 300. a. Autres
efpeces d’êtres perfonnifiés qu’on n’emploie que dans
la vue de rendre fenfibles des notions abftraites , ou pour
mettre du merveilleux dans l’aétion ; ou enfin pour s’en
fervir comme de “machines qui forment l’intrigue ou le dénouement.
Obfervations fur leur ufage. Ibid. b. La prudence
veut qu’011 ne montre ces êtres allégoriques qu’en paffilnt,
8c qu’on les foffe difparoître avant que 1 illufion puiffe être
diflipée. Ces perfonnages dans un poëme peuvent être tolérés
; mais on auroit tort d’en conclure qu’ils contribuent à
fa beauté. Ibid. 301. a.
A llégorie, ( Belles-lettres) différence entre l’apologue
8c l’allégorie. I. 301. a. Celle-ci eft quelquefois une façon
de prèfenter avec ménagement une v ér ité , qui oft'enferoit,
fi on l’expofoit toute nue. Son objet eft manqué, fi l’éfprit
fatisfait d’en appercevoir la furfoce , ne defire pas autre
chofe , 8c ne pénétré pas le fond. Le P. le Bofîu prétend
que la fable du poëme épique eft une allégorie , un
apologue, Sc que la vérité morale qu’il renferme doit être
le premier 8c principal objet dont le poëte doit s’occuper.
C e n’eft certainement pas ainfi qu’Homere 8c Virgile ont
conçu l’idée 8ç le plan de leurs poëmes. Ibid. b. C ’eft particuliérement
dans les préfages, dans les fonges , dans le
langage prophétique, que les poëtes emploient l’allégorie.
Epitaphe allégorique d’un libraire de Bofton. Modèles de
l ’allégorie en aétion. Quelque belle que foit l’allégorie, elle
feroit froide fi elle étoit longue. La poéfie deferiptive a bien
Îilus de mérite à peindre la nature toute nue , qu’à l’enve-
opper des voiles de l’allégorie depuis long-tems ufés. Les
emblèmes ne font que des allégories que peut exprimer le
pinceau. Exemples de tableaux allégoriques. Ibid. 302. a.
T e ftyle allégorique employé quelquefois par les philofo-
phes. C ’eft à cette faculté de foifir les rapports d’une idée
abftraite avec un objet fenfible, que l’on doit toute la beauté
de la mythologie des Grecs. L ’allégorie eft ufitée même
chez les. fouvages. Comment les habitans des bords de l’O-
rénoque témoignent à un étranger que fon arrivée leur eft
agréable. Ibid. b.
A llégorie, {Peinture) à l’aide de l’allégorie, la peinture
peut atteindre au plus haut degré d’énergie. 1 . 302 b. Ainfi des
notions générales font exprimées par un objet in dividuel,
8c une luite d’événemens fe préfente à la fois. L ’allégorie
confifte i c i , dans la repréfentation d’une idée générale, au
mo yen d’un fait particulier. Elle devient comme une langue
univerfelle , à la portée de tout homme qui réfléchit.
Diftinétion entre ce langage allégorique 8c cette efpece d’hié-
roglyphes dont les figures font des fignes de fimple convention.
Ibid. 303. a. Les arts du deflin n’ayant point de
langage afteilé aux notions g énérales, il doit leur être
permis de fe fervir de l’allégorie, lors même qu’elle n’a-
joute rien à la force de l’expreflion , & qu’elle ne dit que
ce que le langage ordinaire pourroit également dire. Mais
il fout que l’allégorie rende la notion générale qu’elle exprime
, avec beauté 8c avec énergie— Deux efpeces d’allégories
: i° . les images, qui fervent à exprimer un objet
indivifible, une notion , une propriété , un être incorporel..
Celles qui ne fe bornent pas à indiquer Amplement l’objet,
mais qui le caraélérifent en qtielque fa ç o n , font d’un très-
grand prix. Ibid. b. Un artifte qui aura du génie , peut
donner à une image , d’ailleurs peu fignificative, un fens
na tu re l, à l’aide de quelques traits caraélériftiques. Les
images qui préfentent des figures humaines, font les plus
propres à rendre l’allégorie parfaite , par l'attitude, le ca-
raélere 8c l’aélion de ces figures. Ibid. 304. a. Mais il 11’y
a qu’un grand génie capable d’exprimer chaque caraélere
de l’e fpr it, chaque fentinient de l’aind, qui puiffe réufiir
dans des inventions de ce genre. Les attributs dont on accompagne
ordinairement les figures humaines , fervent à
faciliter l’intelligence de l’allégorie , mais elles ne fuflifent
pas pour la remplir. 20, Seconde efpece d’allégorie ; les tableaux
qui repréfentent allégoriquement une maxime , ou
line propofition générale. Ibid. b.
L’hcureufe invention d’une allégorie intéreffaute doit
donner plus de prix à un tableau , que ne lui en donneroit
le pinceau du Tiuen même, s’il n’etoit accompagné d’aucun
autre mérite. Trois fortes de tableaux allégoriques.
i° . Ceux dont le fujet eft pris de la nature v ifib le , 8c entremêlé
d’objets pathétiques 8c moraux. 2?. La fécondé
claffc contient les repréfentations de vérités générales, 8c
de maximes relatives aux mçeius. 3", L a troifieme renferme
Tome I,
L 49
les repreientations hilloriqucs, foit qu’elles Indiquent Amplement
les faits , foit qu’elles circonftancicnt les événement
Elles font confidérées comme le point le plus haut
8c le plus difficile de l’art. Ibid. 305. Tour réuffir dans
ce genre, il faut, non-feulement favoir concentrer une multitude
de chofes en un petit effiace , mais encore avoir
1 art de le rendre bien vifible. Le but d’un tableau allégorique
eft de mettre les faits dans le point de vu e le [dus
éclatant. Le premier foin de l ’artitte fera donc de découvrir
l’efprit du trait hiftorique qu’il veut repréfenter ; il
doit enfuite inventer les caraéteres propres à marquer le
fo it, à faire connoître les tems, les lieux 8c les perfonnages.
Ibid. b. Obfervations qui peuvent aider à la recherche
des principes fur l’invention des images allégoriques.
Ces images diftineuées en trois fortes : celles qui tiennent
de la nature de l’exemple ; celles dans lefquelles l’artifte
exprime la penfée par la voie des coinparaifons , 8c enfin
les allégories pures. Ibid. 306. a. Détails 8c réglés fur l’invention
de ces différentes images. Ibid. b.
D e 1 ufage de 1 allégorie. L’architeâure l’emploie pour
donner a fes ouvrages l’empreinte de leur deftination. Les
anciens 1 ont employée à caraâérifer leurs meubles. Mais
c eft dans les monumens 8c lés médailles qu’on en fait l’u-
fage le plus fréquent. L ’allégorie fervoit encore chez les
païens à exprimer leurs idées fur les divers attributs de
la divinité , par les ftatues de leurs dieux. Ibid. 307. a.
En peinture , il vaut beaucoup mieux que l’artifte fnpplée
au défaut des fignes fymboliques bien expreffifs, par une
bonne inlcription, que par des hiéroglyphes forcés. Quant
au mélange des perfonnages allégoriques , avec des perfonnages
réels 8c hiftoriques, les auteurs les plus judicieux le
rejettent abfolumentcomme une chofe abfurfle 8c qui révolt«
le bon fens. Cependant il y auroit trop de rigidité à refufer
aux perfonnages allégoriques la liberté de prendre part à
une aélion hiftorique ; 8c ce mélange peut fe foire d’une
maniéré fi ingénieufe, qu’il ne fauroit déplaire aux con-
noilfeurs les plus délicats. Ibid. b.
Allégorie , obfervations fur les allégories dans l’interprétation
de l’écriture, 8c fur le goût des Peres pour cette
maniéré de l’interpréter. XII. 340. b. V I . 763. a , b.— 765.
a. Il ne faut pas confondre l’allégorie avec le fens figuré.
V I . 783. b. D u merveilleux qu’on peut tirer de l’allégorie
dans le poëme épique ou dramatique. Suppl. IV . 1002. b , 8cc.
A L L É G O R IQ U E , ( Theolog. ) fens allégorique de r é criture.
Les anciens interprètes s’y font fort attachés. L e
fens allégorique eft un fens myttique qui regarde l’églife
8c les matières de religion. Exemple tiré’ d’un paffage de
l’Epitre de faint Paul aux Galates. î. 280. b.
Allégorique, du fens allégorique de l’écriture. V . 366. a.
X V . 21. a, b. 29. 1
A llégorique, {Belles-lettres. Poéfie.) il eft vraifcmbla*
ble que dans le langage des premiers poëtes , l’allégorie
fut la pépinière des dieux. Le même perfonnage eft employé
comme réel dans im po ëme , 8c comme allégorique
dans un autre , ƒelon que le fyftême religieux dans lequel
ce perfonnage eft réalifé , convient ou non au fujet du
poëme. Suppl. I. 307. b. Nos anciens poëtes françois ont
porté à l’excès l’abus des perfonnages allégoriques: 8cmême,
non-feulement on foifoit des perlonnages, mais encore des
mondes allégoriques. Ibid. 308. a.
A llégorique , ( Littér. 6* beaux Arts. ) des perfonnages
allégoriques dans la poéfie 8c dans la peinture. XII. 430. a.
b. Suppl. I. 299. b. 300. a. Fables allégoriques. V I . 342. a.
Statue allégorique. X V . 497. b. Des figures allégoriques
dans les tableaux d’hiftoire. l i l . 774. a. D e leur mélange
avec les perfonnages hiftoriques. Suppl. I. 307. b. Réflexion
fur les tableaux allégoriques. X V . 804. b. Suppl. I. 302. a.
304. b. Images allégoriques. 303. b.
A L L E G R O , ( Mufiqüe ) le troifieme des quatre principaux
degrés de mouvement, établis dans la mufique Italienne.
1. 281. a.
A llegro , {Mufique) différence entre allegro 8c gaiement.
Suppl. III. 166. a.
A L L E L U IA , fentiment de faint Jérôme fur ce mot.
C ’eft lui q u i, le premier, l’a introduit dans l’Eglife. Saint
Grégoire ordonna qu’on le chanreroit toute l’année, comme
on le pratiquoit chez les Grecs. Dans quels fervices
l’églife Romaine le fupprima enfuite. C e que difent faint
Auguftin 8c Sozomenelùr le chant de l’alleluia dans l’Eglifc.
I. 281. a.
A lléluia- , ( Botan. ) en latin o x is , herbe à fleurs. Sa
defeription I. 281. b.
Alléluia, oxytriphillon , culture de cette plante. Son ufage
en Médecine. I. 281. b.
A L LEM AGN E , ( Géogr. ) defeription géographique de
ce pays. Moyens par lelquels l’empereur a encouragé fes
fujets au commerce. Avantages que l’Allemagne retire pour
fon commerce, du traité conclu en 1 7 18 , entre l’empereur
8c la Porte-Ottomane. I. 281. b.
N
A L