Grec. i° . Des lettres grecques : leur origine. IX . 409. a , b.
Obfervation fur l’alphabet grec. I. 295. b Caraéteres grecs.
II. 646. b. V o l. des plancli. article ÇaraElere, pl. 7. Chiffres
grecs. II. 647. b. Comparaifon des lettres grecques avec les
carafteres fa ma rira ins & les caraéteres hébreux. VIII. 77. a.
a.0. Des déclinaifons & conjugaifons. Cas dans la langue grecque.
I. 722. b. D u nombre1 de ces cas. IV. 6 3 7 .-6 4 2 . Obfer-
vations fur les conjugaifons grecques. III. 881. b. Les Grecs
emploient indifféremment le futur de l’indicatif pour l’impératif,
8c réciproquement. VIII. 386. b. Comment les cas de
l ’infinitif font indiqués en grec. 703. a. Maniéré de .trouver
le théine ou le radical d’un v erbe grec. X V I. 244. b. 30. Des
accens & de la prononciation. Des accens. I. 63. a. Maniéré
dont nous prononçons le grec. 66. a. D e la prononciation
& de l’nfage des accens. V . 624. a. Ouvrage à confulter fur
ce fujet. Ibid. Comment il eft prouvé que les Anglois prononcent
mal le grec. 6391. c. Réglés qu’a données Denys
d’Halicarnaffe pour le bien- prononcer. Ibid. 40. Du caraflere
de cette langue. IX. 262. a. 26,3. a. Son utilité. Ibid. b. Confédérations
fur la langue grecque. Suppl. III. 236. a. Sa douceur
& fa déliçateffe , 232. a. plus propre qu'aucune autre à
la poéfie. Suppl. IV . 427. a , b. La langue grecque étoit fort
chantante. IV . 690. a. D e fon harmonie. Ibid. Son accent
mufical. Suppl. IV . 13 8. a , b. Avantages du grec fur le latin.
V . 638. c. Affinité entre ces deux langues. X . 448. a. Le grec
contient une multitude de mots phéniciens. VIII. 87. b. 30.
De Cétude du grec. V I. 91. a. Méthode de MM. Pluche &
Chompré pour Tenfeigner. VIII. 860. b. Sec. Des dialeétes
de la langue grecque. IV . 934. a , b. Moyen le plus lumineux
de donner aux commençans l’intelligence de cette langue.
X . 448. b.
1 Grec vulgaire : ou moderne. Livres qui ont été écrits en cette
langue. Les Grecs naturels parlent leur langue fans la cultiver.
Les Turcs ont détruit les monumens de l’ancienne
Grec e , & méprifé l’étude du grec. En quoi confifte la
différence entre le grec vulgaire & le grec littéral. VII.
5>°4- b-
Grecs , ( Philofophie des ) Ce t article divifé en trois parties
, qui traitent de la philofophie fabuleufe des G rec s, de
leur philofophie politique , & enfin de leur philofophie
feélaire. V IL 904. b.
I. De la philofophie fabuleufe des Grecs. C es contrées que
le G rec orgueilleux traita de barbares , étoient policées ,
lorfque la fienne n’étoit habitée que par des fauvages dif-
perfés dans les forêts. Ibid. b. Cécrops , Egyptien , fonda la
v ille d’Athènes. Cadmus de Phénicie éleva dans Thebes des
autels. Orphée de Thrace preferivoit aux Grecs la maniéré
d’honorer les dieux, L e joug de la fuperftition fut le premier
qu’on impofa. De-là les premiers accens de la poéfie
& de la mufique ; l’archite&ure fort d’entre les Herbes, la
fculpture du fond des carrières, & la morale naît. Les premiers
légiflateurs de la Grece parlèrent aux fens & à l’imagination
, 8c amuferent les peuples par des cérémonies volup-
tueufes 8ç gaies. A mefure que les phénomènes les plus frap-
pans fe fuccéderent, on y attacha l’exiftence des dieux. *
L ’ufage de ces premiers légiflateurs fut d’envelopper leurs
connoiffances fous les voiles du fymbole 8c de l’allégorie.
Cependant la fuperftition n’étouffa point dans ces peuples le
fentiment de la liberté. La mythologie des Grecs eft un
cahos d’idées, & non pas un fyftême. Ibid. 903. a. Dans les
tems anciens, les légiflateurs étoient philofophes & poètes. •
La v érité cachée fous l’emblème 8c l’allégorie ne fauroit plus
être développée. L e nom de Prométhée , fils de Japhet,
eft le premier qui s’offre dans la philofophie fabuleufe
des Grecs. Hiftoire de Prométhée. Diverfes interprétations
de cettè fable. Ibid. b. Linus fuccéda à Prométhée : il fut
théologien, philofophe, poète & muficien. Ses diverfes inventions.
Orphée fur difcipîe de Linus. Sa célébrité. Ariftote &
Cicéron prétendent qu’il n’y a jamais eu d’Orphée. Hiftoire
de ce légiflateur. Ibid. 906. a. Ses différentes inftitutions dans
la Grece. Empire étonnant que cet homme* extraordinaire
exerçoit fur les efprits. Effets merveilleux attribués à fon éloquence
8c à fon chant. Ibid. b. Doélrine 8c philofophie d’Orphée.
Diverfes réflexions fur la fable de fa defeente aux
enfers. Merveilles que raconte Ovide fur la tête 8c la lyre
d’Orphée. Ibid. 907. a. Les ouvrages qui nous reftent fous le
nom de ce philofophe, & ceux qui parurent au commencement
de l’ere chrétienne, au milieu de la diflgnfion des
chrétiens, des J u ifs, 8c des philofophes païens, font tous
fuppofés. Mufée fut difcipîe d’Orphée ; il eut les mêmes talens
& la même philofophie, 8c il obtint les même honneurs.
Détails fur fes inventions 8c fes ouvrages. Thamyris fuccéda
à Mufée..... Amphion contemporain de Thamyris.... D e Melampe.
D u poète Hefiode, fucceffeur de Melampe , 8c contemporain
d’Homere. Analyfe de fa théogonie. Ibid. b. Commentaire
de cet ouvrage. Explication que les chymiftes ont
donnée d e là fable de Saturne rapportée dans la théogonie.
On cite encore parmi les théogoniftes , Epiménide 8c Homere.
Obfcrvarions fur Homere.
II. Philofophie politique des Grecs. N éceflité des loix pour adoucir
le caraélere féroce d’une nation qui commence & -fe former
en fociété. Des meurtres j des rapts, des adultérés,' des incef-
tes , des. parricides ; c’eft ce que nous offre l’hiftoire des premiers,
tems polices de la Grece lorfque Zaleucus parut. Particularités
fur ce légiflateur. Détails de quelques faits qui
montrent combien on exigeoit de refpeéf pour les-loi-x, 8c
quel danger on t ro u vo ità en abandonner l'examen aux particuliers.
Charondas de Catane. Tripcolême, -Dracon. Solon.
Divers, légiflateurs qui perfeâiQtmerent l’ouvrage de Solon.
Lycurgue : il n’écrivit point, fes. loix. Les fouverains purent
les modifier lélon les circonftauces. Ibid. b. Rhuclamante.
Mi nos. Les fages de la Grece fuccéderent aux légiflateurs.
Hiftoriette de ce qui leur mérita le titre de fages. On eft d’accord
fur le nombre, ipais on varie fur les perfonnages. Détails
fur chacun d’eux. Myfon. Thaïes l’abrégé de fa vie
fe trouvera à l’article Ionienne ( Philofophie ) Solon : hiftoire
de ce légiflateur. Ibid. 909. a. En quoi confifte fà-philofophie
pratique. Chilôn de Lacédémone. Pittacus. Ibid., b. Bias de
Prienne. Cléobule de Linde. Périandre. Examen de cette
queftion ; pourquoi la plupart des fages dé la Grece ont laifle
un f i grand nom, après avoir fait-dé-fi petites chqfes.
III. D e la philojophie feüaire des Grecs. C o u p - d’oeil fous
lequel il-faut maintenant confidérer les Grec s, fur-tout dans
Athènes. D e quelque côtéqu’on jette les y eu x dans la G r e c e ,
on y rencontre l’empreinte du génie, le v ice avec la v ertu ,
la fagefie avec la fo lie , la molleffe avec le courage ; mais
n’y cherchez pas l’innocence. On peut regarder l’école
Ionienne 8c l’école de Samos , comme les tiges principales
de cet arbre immènfe , dont les rameaux s’étendant
d’âge en â g e , 8c de contrées en contrées, couvrirent fuc-
celîivement toute la furface de la terre. D e la feéte Ionique.
Philofophie de Thalès fon fondateur. Ses fucceffeurs. Voyeç
Ionienne ( Philofophie'). La feéte Ionique donna naiffance
au focratifme 8c au péripatétifme. Du focratifme. Diverfes
fe âe s nées du focratifme : voyez So c r a t ism e . Ibid. 910. b.
D u cyrénaïfme. D u mégarifine. D e la feéle éliaque 8c èrétria-
que. D11 platonifme : quelles furent les trois académies. D u c y -
niime. Du ftoïcifme. Du péripatétifme. D e la feéle famienne
ou du pythagorifme. D e la feéle élcatique. Ibid. 9 1 1 . a. D e
rhéracJitifme. D e i’épicuréifme, Du pyrrhonifme ou feepti-
cifme. Une obfervation qui fe préfente à l’afpeél de ce tableau
, c’eft qu’après avoir beaucoup étudié, difputé, lesiphi-
lofophes de-la Grece finiffent par fe jetter dans le pyrrho-
nifme. D es p rogrès de la philofophie des Grecs hors de leurs
contrées; Citation d’un endroit de Plutarque , qui montre
combien Alexandre étoit fupèrieur en politique à fon précepteur
,• qui fait aflèz l’éloge de la faine philofophie , 8c qui
peut fervir de leçon aux rois. Ibid, b.
G recs , ( Philofophie des ) Faute à corriger dans cet article
de l ’Encyclopédie. Suppl. III. 235. a.
Grecs. Q u el étoit leur nom dans leur propre langue. VII I,
104. b. Coutumes des Grecs par rapport aux enfans : le
mariage 8c les familles nombreufes en honneur parmi eux;
V . 656. b. La politique des Grecs ne connoiffoit rien de
fi puilfant que la vertu. XV II . 839. b. L’holpitalité pratiquée
parmi eux. VII I. 313. a. Des magiftrats dans les républiques
grecques. IX. 836. b. D e la police des Grecs.
XII. 903.. a. 906. b. Des impôts. X V II . 866. b. D e la milice
des Grecs. Suppl. III. 931. b. &c. Comment ils formoient
leurs marches. 846. a , b. Des officiers qui avoient le commandement
des armées. XI. 424. a , b. Hiftoire de l’art de
l’équitation chez les Grecs. V . 886. b. D e leur cavalerie.
920. b. Comment ils diftinguoient leurs années. I . -390. a.
VIII. 207. a. X V I . 773. a , b. Mois des Grecs. X . 621.
b. Leurs néoménies. XI. 93-. b. Leur maniéré de calculèr.
VIII. 330. a. Leurs monnoies. X. 649. a , b. D u commerce
de ces peuples. III. 692. a. D e leur philofophie : les Grecs
ont été les premiers philofophes. II. 69.^a.; D e leur religion.
X IV . 83. a , b. Sec. Jeûnes anciennement pratiqués
parmi eux. VII I. 342. b: Les plus anciens Grecs s’abfte-
noient.de la chair d’animaux dans leur nourriture, 8c leurs
facrifices. XI. 663. a. Détails fur les cérémonies de leurs
funérailles. V II . 368. b. Jours heureux 8c malheureux dans
leur Opinion. VIII. 891. b. 892. a.
G recs , ( Hifl. ranc. 6* Litt. ) On ne ceffera d’admirer les
talens 8c le génie de cette nation , tant que le goût des arts
8c des fciences fubfiftera dans le monde. Il n’eft pas permis
d’ignorer l’hiftoire générale, de ce peuple célébré ; elle
offre de grandes feenes à l’im agination, de grands fujets
de réflexion à la politique 8c à la philofophie. L ’auteur di-
vife Cette hiftoire en cinq â g e s , 8c eonfidere les Grecs ,
i° . depuis leur commencement jufqu’à la prife de T ro ie ,
20. depuis cette expédition jufqu’aux viéloires de Mycale
8c de Platée , 30. depuis cette époque jufqu’à la mort d’A lexandre
, 4°. depuis cette mort jufqu’à la conquête de aà
Grece par les Romains, 30. depuis cette époque jufqu’au
régné d’Augtifte.' V I I . 912. a.
Premier âge de la Grece. Recherches de M, Fréret Rtr
le s tems auxquels les colonies.fe font établies dans la Grecè.
•Obfervatious fur le nom de Péiafgas que portoient les-premiers
Grecs. Il paroît que prefquc tous les peuplés de l ’Â -
fie mineure formoient dans l’origine une mémo nation avec
les Pélafges. VII. 912. a. Deux partis célébrés qui agitèrent
long-rems la G rec e, défignés fous les noms d’Héraclides 8c
<ie Pélopides. Caufes de la guerre- de Troie. PouFtjuoi' ce
premier âge eft appellé le te/tis héroïque. Ibid. b.
Second âge de la Grèce. Révolutions que la Grece éprouva
au retour.de la fameufe expédition ae Troie. La liberté
établie dans tous les. états de Ja ' Grece. Ligue des Amphic-
tions. Inftitutions deftinées à ferrer le lien de Tuïiion des
républiques grecques. Efpece de médiation qu’exerçoit Lacédémone
dans toutes les diffenfions domeftiquesde la Grece.
V I I . 912. b. Par là cette république acquit une ■ fupériôrité
d’autant plus marquée , que les autres étoient continuelîe-
mentobligôes de rçcourjr à fa-protcélion. Ce fu t 'là vertu des
Spartiates qui leur procura.cette forte de prééminence. Athenéâ
après Sparte tenoit dans la confédération le premier rang.
Cara&ere diftinélif de celte république. Ençreprife de D a rius
fur la Grece. Bataille dé Marathon. Projets de Darius
continués par Xercès. Ibid. 913. a. Glorieufes viéloires dès
Grecs. C e fécond âge eft remarquable par l’extinélion de la
plupart des royaumes qui divifoient la Grec e, par fes grands
capitaines qui l’illuftrerent, les colonies qu’elle envoya foit
en A f ie , foit en Europe, 8c les fept fages dont la mémoire
s’eft confervée. Ibid. b.
Troificrne âge de la Grece. Funefte jaloufie qui s’éleva entre
les républiques de Lacédémone & d’Athenes. Conduite
orgueilleufe que tinrent les Athéniens depuis la bataille
de Platée , pendant plus de cinquante ans. Guerre du Pé-
loponefe, cjuelles en furent les fuites. Auteurs qui en ont
immortalifi le fouveniir. V II . 913. b. Effets ambitieux des
Th éb ain s , afpirant à la domination. Exploits d’Epaminon-
d as.On v it alors la Grece partagée en trois puiffances ; mais
une quatrième les mit d’accord. Philippe de Macédo ine,
un des profonds politiques 8c des grands rois qui aient été
^placés fur le t rô n e , parvint à l’empire de la Grece. VII.
914. a. Occafion que lui fournit la guerre facrée. La victoire
décifive de Chéronée fur les Athéniens 8c les Béo-*
tiens, couronna fes autres exploits. Premières viéloires par
lefquelles Alexandre affermit fa domination dans la Grece.
Ses voyages 8c fes exploits en Àfie. C ’eft dans ce troifieme
âge de la Grece qu’il faut admirer le nombre incroyable
de grands horhmes qu’elle produifir. Poètes, orateurs-, phi-
lofophe^, hiftoriens qui fleurirent-alors. Ibid. b.
Quatrième âge de la Grece. Les principaux royaumes qui
fe formèrent des débris" de la fortune d’Alex andre , au
nombre de douze ou t re ize , fe réduifirent enfin à trois ;
l’Egypte, la Syrie 8c la Macédoine, ‘ qui fubfifterent jufqu’à
la conquête des Romains. Etat des Grecs au milieu
de ces troubles. Naiffance de la république des Achéens.
Inutiles efforts d’Aratus pour réunir en un corps .de république
tout le Péloponefe. VII.-913. a. Philippe I I , roi de
Mac édo inô, appellé par les Achéens contre les Etoîiens.
Guerre des alliés. Les Romains appelles contre Philippe.
Etat de fplendeur 8c de puiffance où Rome f e trouvoit
alors. Viétoire des Romains fur Philippe 8c fur Perfée fon
fils , qui mirent fin au royaume de Macédoine. Politique
employée par Rome pour tenir les' Grecs dans l’impnïf- i
fariee de fe réunir. Antiochus , roi de Syrie , engagé par
lès Etoîiens à prendre les armes contre la république. D é faite
de ce prince qui lui fit perdre l’A fie mineure, 8c
ne fit qu’affervir davantage les Grecs à la puiffance des
Romains. Habileté de la conduite de ces derniers après la
défaite d’Antiochus. Ibid. b. Etat d’aviliffement où les Athéniens
paroiffoient alors. Guerres 8c viéloires des Romains fur
les Achéens. Pillage 8c deftruélion de Corinthe. La Grece
devenue dès-lors province romaine, l ’an- de Rome 608.
Héros que la Grece fir éclofre durant ce quatrième âge.
Philofophes célébrés. V II . 916. a. Poètes diftingués. Autres
gens de lettres. Ibid. b.
Cinquième âge de la Grece. Sa durée fut de cent - feize
ans. La douceur du gouvernement des Romains retint la
Grec e fous leur dépendance, jufqu’au régné de Mirhridate,
qui fit fentir à l’univers qu’il étoit ennemi de Rom e, 8c
qu ’il le feroit toujours. Succès de ce prince fur les premier?
généraux Romains. Ravages que S ylla exerça dans la Grece ;
Sc partieuliéremëht dans Athènes. La mort de Mithridate
rendit la Grece aux Romains, fans qu’elle ait effuyé dè
nouvelles viciffitudes pendant les diffenfions de Céfar 8c de
Pompée. Enfin, l’empire du mpnde étant paffé entre les
mains d’Augufte , il créa trois préteurs pour affurer davantage
le repos de la G r e c e , -ou plutôt fa*fervitude , dont la
durée s’eft perpétuée jufqu’à nos jours.. Nations barbares qui
Font ravagée fous les fùceeffetifs d’Augufte 8c' 'depuis la
tranflation du fiege impérial de Rome à Birance. Etat de la
Grec e depuis l’invâuon des Tür.cs daijs le quatorzième fie-
«4e. VH. 9 1& k ........................... .
Grecs , divers articles fur l’hiftoire des anciens Grecs. Empire
des Grecs. V . 382. a. Colonies qu’ils envoyèrent dans
les pays Voifms de la Grece. III. 649. a. Epoque du com-
m&ncémenr de l’iiiftoire de Grece. VIII. 140’. b. En quel
tems elle compta le plus dé héros. 181. ^ . 'D e l’entreprife
des Perfes contre les Grées.' ïa z . i. La liberté rendue à la
Grèce par les Romains en deux occafions différentes. VIII.
931. a , £/Faftes de 1’hiftoire grecque. Suppl. IV . 127. b.
J f Pertinence des' Grecs dans Us fciences & dans 1er
arts. Caraétere de leurs chefs-d’oeuvre. IX. .279. b. Les let-
^res ^ ‘ences marchèrent toujours chez eux d’un pas
égal 8c fe fervirent mutuellement d’appui. 409. b. L’érudi-
tton polie 8c le profond favoir faifoient le partage des gé-
mes du premier ordre. 4 io /a . Progrès des beaux-arts ptr-
mt eux. XI. 43- * , E 44- a. D e l’architeélure des Grecs.
IA . 004. 4,' b. Defcription de leurs maifons. 892 ' b Hif-
toife 'de l’éloquence grecque. XI. 339. b. - 366. b.'De la
mulique;des Grecs. X. 900. a , b. Sec. Comment ils éulti-
verjerft l’art t^e la peinturé. XII. 233. b. 270. b. &c. De
leurs poètes , voye[ ce dernier mot. Articles tirés des Sup-
plémens. I l n eft point vrai que les beaux arts foîenr nés chez
les Grè,cs, Suppl. I. 391. b. 392. a. mais ils ont acquis chez
eux une grande perfeétiôif 392. a. Les Grecs les regardoient
comme des moyens propres à former les moeurs, 8c à appuyer
les maximes de la philofophie 8c de la religiôn. 393.
a , b'. Les Grecs ont été regardés univerfellement comme
les arbitres du goût dans l'es beaux-arts. Suppl. IV . 594. b.
Leur difpofition naturelle à h poéfie. 427. a., b. Hiftoire dé
leur poé fie , divifée en quatre périodes. 442. a, b. Leur fu-
périorité dans la peinture. Suppl. I. 382. a. Comment les
artiftes Grecs fe font élevés au beau idéal. Suppl. III. 513.
â. Décadence des arts qui arriva erifuite dans la Grece.'
Suppl. I. 393. b. 594- 4.
Réflexions fur la prééminence des Grecs dans les fciences 6»
dans Us arts. On ne peut s’empêcher de reconnoître ici
combien tant de faits éclatans qui ont illuftré la G rec e,
font dignes, font même au -deffus des louanges que leur
ont données les hiftoriens. O n ne voit guère de citoyens de
Rome s’élever au-deffus de leur fiecle 8c de leur nation.
Dans la G rec e, au contraire , vous v o y e z de ces génies
vaftes^ 8c créateurs, qui s’ouvrent un chemin nouveau,
8c qui pénétrant l’avenir , fe rendent les maîtres des évé-
nejnens. La G rece abattue , conferva même une forte d’em-
pire bien honorable fur fes vainqueurs , fes lumières fournirent
l’orgueil des Romains ; 8c leur république craignant
d’abüfer des droits de là v iô o i r e , tâchoit par fes bienfaits
de diftinguer la Grece des. autres provincés qu’elle avoir
foumifes. Si des fciences nous paffons aux beaiix-arts , nous
verrons, que les Grecs n’ont point de rivaux en ce genre!
V II . 917. a. Les grands maîtres y font grands jufques dans
leurs négligences , 8c leurs- fautes même nous inftruifent.
Avantages phyfiques des Grecs fur les autres peuples. Là
beauté fut un de leurs appanages. On ne fauroit croire
de combien de précautions pour a v e n u e beaux enfans, ils
aidoient l’influence naturelle de leur heureux climat. Les
exercices auxquels ils étoient accoutumés donnoient à leur
vifage un air vraiment noble, joint à Féclat de fanté. Avantages
de leur habillement chez les hommes 8c chez les femmes.
On fent ainfi avec quelle facilité les maîtres dé Part
durent parvenir à rendre la belle nature. Ibid. b. Diverfes
caufes qui ont concouru à la fupériôrité de cette nation
dans la pratique des beaux-arts. Soins que prirent les Grecs
pour les augmenter 8c les perpétuer. Hommages qu’ils ren-
doient aux célébrés artiftes. Singulière reconnoiflance quç
les Crotoniates ou les Agrigentiris témoignèrent à Zeuxis.
Concours que les Grecs établirent entre lés artiftes : récomr
penfe accordée à celui qui réunifl'oit la pluralité des fuffragés,
Moyen dont ori fe fervoit-pour mortifier celui qui produifoit
plus mauvais ouvrage. Ibid: 918. b. Ces divers alimens d’émifla-
tion étoient peut-être encore fort au-deffous de là cônfidération
des orateurs, des hiftoriens, dès philofophes,S-c.qui pénétrés
eux-mêmes du mérite dès beaux-arts & de celui des artiftes 1
les célébroient de tout leur pouvoir, p 'n nè vit point elles
les Romains,ni la noble émulation qui animoit les G rec s,
ni les productions fublimes de ces maîtres de J’art. Ibid. b.
GRECS, ( Hiftoire des arts cheç U s) ouvrages dQ.n.t cet
article fournit l’extrait. Hiftoire abrégéè dès" àrt$ : djfférens
peuples qm les ont fuccelfiyement cultivés. Q u els pnt été
leurs progrès chez les nations où ils ont régné. Suppl. III. 234.
h. Hiftoire des arts chez les Grecs. Quatre cens ans avant
la guerre de Troie , l’Egypte étoit policée, 8c pendant cé
tems-là, 8c même jufqu’au tems de Codrus , la férocité'dè?
moeurs des Grecs répondoit â la grofliérçté de leur' èforit.
Figures groffieres 8c informés qui leur tenoient lieu de
ftatues dans la religion. Progrès que fit parmi eux la Jcuip-
ture. Ibid. 23 5. a. D e la gravure en cachet chez les anciens..
Caufes des différences dè l’art chez les différentes patiop?.
Influencé du Climat fur la conflitutioa dès' peuples 8c'fiir
H