340 C OE U C O F
poids de cinq onces. D ’où vient l’erreur du calcul de Borelli.
La force du coeur n’eft point employée à donner du mouvement
au fang qui eft en repos, mais à l’entretenir dans celui
qu’il avoit déjà. Ce tte force doit néceffairement être égale
à la réfiftance que le fang rencontre lorfqu’il fe meut. C e
fyftême du doéleur Keill attaqué par le doéleur Jurin. Ibid.
398. a. Autre calcul qu’a donné ce dernier. Ibid. b. D ’où il
refulte que la force du ventricule gauche eft de 9 livres
une once , celle du droit, 6 livres 3 onces, la force totale
du coeur 13 livres 4 onces. Caufe méchanique de l’accélération
du pouls. Trois théorèmes fur le mouvement du
fang qué le doéleur Jurin entreprend de démontrer par fes
principes. Ibid. 599. a. Table qui contient le réfultat de plusieurs
expériences que M. Haies a faites fur la vîtelfe du
fan«» dans les animaux, & fur d’autres confidérations de la
même nature. Appareil de ces expériences. Ibid. b. Confé-
quences tirées de ce qui eft porté dans ces tables. Une des
principales différences entre l’homme & les bêtes, confifte en
ce qu’il y a beaucoup plus de correfpondance entre la tête
& le coe ur de l’homme que dans les autres animaux. Caufe
finale de cette différence. Ibid. 600. a.
D u mouvement du coeur: battemens & pulfations.il. 148.a.
XIII. 567. b. Ces mouvemens plus fenfibles durant le fommeil.
X V . 331. b. Mouvement de diaftole & de fyftole: effet naturel
de ce mouvement alternatif. III. 467. a. D e la diaftole
en particulier. IV . 951. b. 932. a , b. Suppl. II. 717 . b. D e la
fyftole. X V . 781. b. Colonnes charnues des ventricules, leur
ufage dans la fyftole. III. 656. a. Force du coeur. VII. 109. b.
Comment Defcartes expliquoit les mouvemens du coeur.
V I . 524. a. L ’a&ion du cerveau néceffaire à ces mouvemens.
X . 72 1. a. Articles des Supplérnens fur le mouvement du coeur.
L e mouvement du coeur refte invifible aufli long-tems que
dure fa tranfparence dans l'embryon. Suppl.1. 136. <x.Il paroit
que le coeur bat dans le germe avant la fécondation. 123. b-
Circulation du fang dans le coeur du foetus. Ibid. H. 432. a.t
L e coeur confidéré comme principale force mouvante du
foetus, Ibid. III. 72. a. 8c en général comme le feul moteur
interne du corps animal. Ibid. I . 127. b. Pourquoi fes mouvemens
font indépendans de la volonté. Ibid. IU. 664. a.
Erreur de M. de Sauvages fur la caufe des mouvemens du
coeur. 876. b. Mouvement de contraélion & de relâchement
excité dans le coeur féparé du corps. 979. b. Ibid. IV . 30. b.
Les nerfs du coeur irrités ne produifent aucun changement
dans fes mouvemens. Ibid. Les nerfs n’en font point la caufe
efficiente. 31 . a. Sur cette caufe, voyeç Irritabilité.
C oe u r , ( Anat. Phyfiol. ) tous les animaux doués de vaif-
feaux des deux elpeces ont un coeur dans lequel les veines
répandent leur fan g , 8c qui pouffe ce fang dans les arteres.
L a fituation du coeur de l’homme différé de celle du coeur
de tous les quadrupèdes, 8c cette différence tient exactement
à fa démarche droite. Diverfes obfervations fur fa fituation.
En quoi confifte la diverfité du finus 8c de l’oreillette
droite. D e la capacité des ventricules. Suppl. II. 490. b. Leurs
valvules veineufès. Fondions de c es valvules. Tendons des
orifices du coeur. Defcription de fes nerfs. Ibid. 491. a. A r teres
coronaires. Ibid. b. Veines coronaires. Veines innommées.
Autres petites veines qui appartiennent au coeur. Ses mouvemens
de fyftole 8c diaftole. Leurs effets fur la circulation.
Ibid. 492. a. Comment les approches de la mort troublent
l’ordre de ces mouvemens. Ibid. b. Force étonnante du coeur.
Sa caufe. L e coeur eft le grand moteur de la machine animale.
•— On a voulu lui agréger des affociés, la force çon-
traôiv e des arteres, Ibid. 493. a. l’ofcillation des petits vaif-
feaux capillaires, la chaleur, la refpiration ; mais il eft certain
qu’aucune de ces puiffances ne foulage le coeur dans fes
fondions. Ibid. b. Les vaiffeaux invifibles tirent leurs humeurs
& 4eur mouvement du coeur. On en voit la preuve par l’in-
jedion. Liqueurs dont le mouvement ne paroît pas dépendre
du coeur. Des caufes du mouvement de cet organe. La
caufe immédiate n’eft point obfcure, ce font les fibres charnues
dù coeur. Ibid. 494. a. Recherches de là caufe phyfique
dont ces fibres font animées. V ie continuée après l’extirpation
du coeur. Différentes obfervations qui montrent que l’ame
n’eft point la fource de fes mouvemens. C e mouvement n’eft
point non plus uniquement dans les nerfs. Ibid. b. Mais outre
la force nerveufe, il y a dans le coeur une fource de mouvement
qui ne dépend pas du cerveau. — Cette force ,• qu’on
nomme irritabilité, paroît réfider dans la fibre mufculaire
elle-même. — Différens ftimulus propres à l’exciter. — L’avantage
que le coeur a fur tous les autres mufcles, c’eft la force
de fon irritabilité & la conftance de cette force. — Mais
d’où vient cette fupériorité dans le m ouvement du coeur ? Il
paroît que fa figure cave donnant au fang qui l’irrite la facilité
d’en toucher une grande furface, 8c la membrane qui
rev ê t cette cavité étant extrêmemént mince, les fibres 8c les
nerfs plus à d écouvert, fentent plus vivement l ’impreffion du
fang. Ibid. 493. a. — A infi la conftance du coeur à fe mouvo
ir , a pour caufe principale l’application perpétuelle du
ftimulus. L’expérience démontre que le mpuvement fubfifte
le mieux dans les parties qui reçoivent le plus long-tems du
fan g.—■ Caufe qui fait perdre au coeur fon mouvement.
Diminution de fon irritabilité dans ranimai mourant. La def-
truélion totale de cette irritabilité eft le véritable terme de
la v ie , 8c la mort complette de l’animal. Ibid. b.
Coeur, ( maladies dit) extrait d’un excellent traité de M.
de Sénac fur cette matière. Détail des caufes qui augmentent
ou qui diminuent l’aétion du coeur. Caufes apparentes de la
poffibilité des maladies propres du coeur. Ces maladies font
rares. Il eft difficile de donner des réglés fixes pour diftinguer
ces maladies d’avec celles qui ont quelques fymptômes communs
avec elles. Indices qui peuvent faire diftinguer les cas
où ces fymptômes dépendent effentiellement du coeur. III.
600. b. Signes auxquels on peut diftinguer les unes des autres
les maladies propres du coeur. Principes généraux qui doivent
régler la cure des maladies du coeur. Cure palliative. Ibid.
601. a. Les détails fur les cas particuliers fe trouvent aux
mots, Péricarde, Polype , Palpitation, Syncope. O b fervations
fur les bleffures 8c les plaies du coeur. Diagnoftic
de ces plaies. Remedes à employer en ce cas. Des inflammations
, abcès 8c ulcérés du coeur. Flétriffure, defféchement,
skirrofité, phthifie du coeur. Ibid. b. Grande dilatation du coeur,
diminution de cet organe. Coeurs v elu s ; ceux dans lefquels il
fe forme des couches d’une matière condenfée : pierres,
concrétions offeufes dans le coeur. Autres maladies étranges
de cette partie. Ibid. 602. a. /
Coeur, des plaies du coeur. XII. 683. b. Des polypes dans
cette partie. 947. b. — 930. a. Ve rs dans le coeur. X V I I . 43. b.
Maux de coe u r, voye[ C ardialgie, VOMISSEMENT.
Coeur , ( Morale ) différence entre bravoure , coe u r,
courage, intrépidité, valeur. II. 406. b. Des plaifirs 8c des
peines qui affectent vivement le coeur. XII. 143. a. 143. b.
Des plaifirs du coeur. 690. a. 691. a , b. Defpotifme que le
coeur exerce fur la raifon. 332. b. Coeur foible. V I I . 27. a.
Foibles qui viennent du coeur. Ibid.-b.
Coeur , ( Géomet. ) c’eft le folide que formeroit une demi-
ellipfe en tournant, non autour de fon ax e, mais autour d’un
de fes diamètres. Méthode pour en trouver aifément la
dimenfion. III. 602. a.
Coeur, ( Afiron. ) coeur du lion, ou Regulus, coeur de
l’hydre, coeur de Charles II. Voyez Suppl. II. 397. b.
C oeur de Charles, ( Afiron. ) petite conftellation boréale.
Cartes 8c planifpheres où elle eft défignée. Son origine*
Longitude 8c latitude de cette étoile. Suppl. II. 496. a.
Coeur, en termes de blafon. III. 602. b.
Coeur , ( Blafon ) meuble de l’écu. Signification de cette
figure fymbolique. Suppl. II. 496. a.
Coeur, en termes d’horlogerie. III. 602 b.
Coeur, cheval de deux coeurs, ( Manege. ) III. 302. b.
Coeur de boeuf. (Bo t. ) elpece anona. Defcription 8c
culture de cet arbre. Ses qualités 6c ufages. Suppl. II. 496. a.
Sa claffification. Ibid. b.
Coeur de boeuf, ( ConchyL ) efpece de coquillage bivalve ,
repréfenté fous le nom de bucardite. Vol. VI. des p l. Hiß.
nat. pl. ƒ 'des foffiles. Suppl. II. 496. b.
Coeur de Saint-Thomas, (B o t .) fe v e d’unegouffearticulée
d’une plante rampante de l’ifle, de S. Thomas fur la côte
d’Afrique. Cette plante eft une efpece d’entada. Son caraétere»
Claffification de l’entada. Suppl. II. 496. b.
Coeur de Vénus, (Conchyl.) coquillage b ivalve des Indes.
Sa defcription 8c claffification. Voyeç vol. VI. des pl. Hifi. nat.
P1- 73-
CO -EX ISTEN CE , ( Mètaphyf. ) définition. III. 890. a. D e
la connoiffance que nous avons de la convenance ou difcon-
venance de nos idées par rapport à leur co-exiftence. 893. b.
CO F F E R D E N A S S E L AW , (Ichthy.) poiffon des Molu-
ques. Sa defcription. Maniéré de le daller. Suppl. II. 496. b.
Coffer-Visch , ( Ichthy. ) poiffon des Moluques. Caractères
qui le diftinguent du coffer de naffelaw. Suppl. II.
497- .
C O F FO . (Botan. ) V o y e z A baCà , 8c Suppl. I. 783. b.
CO F F R E , poiffon qui fe trouve vers les Antilles. D efcription
de ce poiffon. Qualité de fa chair. III. 602. b.
C offre, (Ichthy.) poiffon. Origine de fon nom. D e fcription
de celui qui eft figuré. Vol. VI. des pl. Hifi. nat.
pl. 56. Lieux où on le trouve. Qualité de fa chair. Ses 'ufa-
_ges. Sa claffification. Suppl. II. 497. b.
Coffre. Efpece de coffre, nommé baro. Suppl. L 810. a.
Antidote contre le poifon de l’efpece de coffre nommé
utricularis. 899. a.
COFFRE, (Layetierb Gainier) coffres forts. Ouvriers qui
font les différentes fortes de coffres. Voyez les planches du
coffretier dans le volume I I I , 8c la planche 27 de l’art du
ferrurier dans le volume IX.
COFFRE, (Jurifp .) don de co ffre , hardes, trouffeau &
jo y a u x , c’eft un gain nuptial de furv ie, &c. Comment on
le ftipule. Effet de cette ftipulation, foit pour la femme ,
foit pour le mari, en cas de furvie. Traité à confulter. III.
603. d.
C offre ,
C O H C O I 341
C offre (Fortifie. ) définition. En quoi il différé de la
m Ê Ê M m tm t - g a ^ " ï r a » . H « « * « » autrefois 1 «
affiégés. C e qu’on a fubftiçue q cette forte d Ouvrage. Coffre
en artillerie'. III. 603. m El •
Coffre, terme de mineur -, vol. V I des planches, article
Métallurgie Exp loitation des mines1 pl. 1 8c 2.
COFFRE. (Marine) Coffre de bord, coffres à gargouffes,
coffrés, à feu. III- 603,. a. , _ ,
Coffre > en terme de blanchifferie de cire. III. 6oy. a-.
C offre , (Maréchal. <Sf Màneg.) en parlant du ventre dii
cheval. Coffre à avoine dans, une écurie. III. 603. b.
C offres , (IJydraul.) III. 603. b.
C O F F R E T , ceux des confifeurs, ceux des cordonniers ;
l’ufage des coffrets eft prodigieux. III. 603. b.
CO F FRET IER. Coffretiers - malletiers. Coffretiers-bahu-
tiers. Statuts concernant la communauté des premiers. I1L
<>03.. bi I ■ ;
CO-F IDEJUSSEU R, ( Jurifp. ) maxime du droit romain
fur les co-fidéjuffeurs. Ufage commun fur le même fujet. III.
° é < )G S A , v S s ü'Afiç QÙ féfitie le général des t f e i s ; IV ;
87O. i. ~ s, à
C O G N A C , ( ôéogr. ), fécondé v ille de l’Angoumois;
Sa fituation. Hommes célébrés dont elle eft la patrie. Suppl. II; ;
^ ^ iO G N A T IO N , ( Jurifp.) on en diftingue trois fortes ; là :
naturelle la civile 8c la mixte. On diftingue dans la cognation
deux chofes principales, favoir ; la ligne qui eft direéle ou
collatérale, & le degré. Tous les cognats font agnats, mais tous
les agnats ne font pas cognats. Loix à confulter; Cognation
fpiritüelle. III. 604. a. ■
Cognation , en quoi elle différé de l’agnation. I . 176. b.
C O G N A T IQ U E , ( Droit polit. ) forte de fucceffion à la
couronne. D eu x principales fortes de fucceffions linéales à la
couronne ; la cognatique 8c l’agnatiquè. Obfervations fur la
fucceffion cognatique, auffi appellée cafiillanne. Comment on
peut favoir fi l’on doit fuivre cette forte de fucceffion, au
défaut de loi 8c d’exemple. Fondement de cette fucceffion.
D e la fucceffion agnatique, auffi appellée françoife. III. 604. a.
Sur quoi elle eft Fondée. O n examine s’il n’eût pas été plus
avantageux de borner la fucceffion du ftathouderat à la ligne
agnatique. Auteurs à confulter fur cette matière. O n demande
fi dans un royaume indivifible, un fils né avant que fon pere
parvienne à la couronne, doit être préféré à celui qui eft
né depuis. D écifion de Grotius. Dans la fucceffion cognatique,
le fils de l’aîné doit l’emporter, 8c la fille même de l’aîné a la
préférence. Exemple tiré de Richard I I , roi d’Angleterre. L a
fucceffion linéale', tant cognatique qu’agnatique , a fouffert
des changement dans plufieurs états. Exemple tiré de l’hiftoire
d’Efpagne. III. 604. b.
C O G N A T S & agnats, chez les Romains : leurs droits de
fucceffion. .III. 694 a. Succeffion des cognats. X V . 398. a.
CO GN É E. Cognées du charron. III. 604. b. Cognées des
bûcherons. C elles des charpentiers. Celles des jardiniers..Ibid.
603. a.
C ognée, ( Rubarm. ) defcription 8c ufage de cet outil.
III. 603. a.
C O G N I , ville d’Afie. Voye^ Icône.
C O G N OM EN , ufage du cognomen chez les Romains. XI.
I98'. b, 200. b. 2pi. Voyez SURNOM.
C O H A B IT A T IO N , ( Jurifp. ) la cohabitation emporte
dans certaines coutumes une fociété tacite. III. 693. a. Cohabitation
entre perfonnes conjointes par mariage : elle doit être
publique. L a cohabitation feule n’eft pas capable de faire préfumer
le mariage. Maximes de droit fur la cohabitation, lorf-
que ce terme eft employé pour fignifier la confommation du
mariage. Cohabitation, commerce charnel entre un homme
6c une femme qui ne font point unis par mariage légitime :
à quoi la preuve de cohabitation oblige le pere enyers la
merc 8c l’enfant. A quoi l’on condamnoit l’homme fuivant
l’ancienne jùrifprudence. Ibid. b.
CO H E N , {H ifi. fa cr.) facrificateur. Les juifs fe fervent
encore de ce mot : perfonne parmi eux ne peut fe dire de
race lévitique fans des prétentions imaginaires. Petits privilèges
accordés à ceux qui y p rétendent, au moyen de quelques
titres apparens. Ibid. b.
CO H ÉR IT IE R S , ( Jurifp; ) deux fortes de cohéritiers. III.
663. é.
Cohéritiers, l’aîné des cohéritiers appellé chemier, dans quelques
coutumes. III. 274. b. Retrait de cohéritier. X IV . 208. b.
CO H É S IB IL IT É , différence entre la eohéfibilité 8c la
mifeibilité. X. 374. b.
C O H É S IO N , ( Phyfiq.) définition.IH. .605.A L a caufe de
la cohéfion a embarraffé les philofophes dans tous les fyftê-
mes de phyfique. Réfutation du fendillent de Jacques B e r noulli,
qui attribue la cohéfion à la preffion uniforme de
notre athmofphere. Newton enfeigne que les particules s’attirent
mutuellement par une force qui dans le contaél immédiat
eft extrêmement puiffante, qui à de petites diftances eft
encore fenfiblé , mais qui à de fort grandes diftances ne fe
fait plus appercevoir. Ibid. 666. a. Les différens degrés de
cohéfion cçnftituent les différentes formes 8c propriétés des
corps. D ’où fe forme ce que les chymiftes appellent corpft
volatil, ,8c ce qu’ils appellent corps fixe. Recherches de M.
Muffchenbroek fur la cohéfion 8c l’adhérence des corps.
Moins les corps font raboteux, plus ils fe touchent : moyen
de rendre leurs furfaces unies. Subftance huileufe qui lie
enfemble. les parties terreftres des plantes 8c des os. Des os
devenus fragiles dans la machine de Papin, reprennent leur
confiftance lorfqu’on les a plongés dans l’huile. D ivers degrés
d’adhérence mutuelle communiqués à différens corps en fai-
fant pénétrer urie matière graifleufe dans les pores de leurs
furfaces polies. Ibid. b. Mélange de deux liquides d’où réfulte
un corps folide. Comment fe fait le tartre vitriolé. Matières
durcies par le froid. Autres matières durcies par la chaleur.
Ibid. 607. a.
Cohéfion, d’où dépend la,force de cohéfion. I. 831. b. V IL
313. a. X. 190. a. Effet de la cohéfion dans la diftraélilité 8É
l’élafticité des corps. V I. 666. a. D e la force de cohéfion dans
les mixtes, X. 386. b. 8c dans les agrégés. Ibid. Différens degrés
de cohéfion des particules des corps, en raifon inverfe de
leur groffeur, félon les Newtoniens. Hypothefe des Epicuriens
fur ce fujet. XII. 103. a. - Différence de cohéfion
dans les .fibres des animaux. V I. 670. a. Principe de la cohéfion
des particules dont le corps humain eft compofé. XI.
287: a. Sur la cohéfion, voyez A dhérence.
Cohésion, (Méd.) maux qui peuvent réfulter d’une co-
héfion trop forte ou trop foible dans ies fluides du corps
humain; Les folides p euvent aulii pécher par défaut ou par
excès de cohéfion. III. 607. a. Cohéfion des vaiffeaux 8c des
folides , divérfe félon l’âge & félon les ufages 8c les fonctions
de ces parties dans notre corps. En quoi confifte l’excès
de débilité de ces parties. Maux qui proviennent d’une trop
facile dilatation & du relâchemerit des folides. Remedes
propres à donner une cohéfion plus forte. Maladies qui naif-
fent de l’excès de cohéfion dans les folides. R emedes contre
ces maux: on ne doit les regarder que comme des palliatifs.
La. doélrine • du refferrement 8c du relâchemènt des folides
étoit inconnue avant Boerhaave. Ibid. b. Voyej Resserrement
8ç Relâchement.
C O H O B A T IO N , appareil de, ( Chymie ) voye^ vo l. III
des planches, article Chymie-, planch. 9.
C O H O R T E , ( Hifi. anc. ) dixième partie d’une légion ;
quatre fortes de fantaffins dans les cohortes romaines. La
: cohorte étoit de 420 foldats, mais ce nombre a varié. Comment
étoit compofée la première cohorte. Difpofition des
cohortes dans l’ordre de bataille. Cohortes .auxiliaires. Co -
! horte dite equitata. Cohorte dite peditata. Cohorte prétorienne :
par qui elle fut inft'ituée : foins de P. Scipion en faveur de
cette cohorte. Augmentation qu’Augufte fit à ce corps. Nouvelle
augmentation faite par S eptimeSevere: Diverfes obfervations
fur ce corps. III. 608. a. Pouvoir étonnant qu’il avôit
ufurpé. Cohorte dite togata. Cohortes dites vigilum. Cohortes
dites urbantz. Augufteles inftituapour la défenfe de la v ille ;
on les nommoit encore milites urbanitiani : par qui elles
étoient commandées. Ibid. b.
Cohorte, divifiôns de la légion en cohortes. IX. 3 34. b.
D es cohortes. X. 306. a. Voyeç auffi Romains , milice des-.
Leurs divifiôns par centuries, II. 830. b. par manipules. IX;
334 b. Premier centurion de la première cohorte. II. 831;
a. Cohortes noéhirnes. XIII. 281. b. Cohorte prétorienne.
340. b . ,
CO H U A G E , (Jurifp.) droit qui fe le v e fur les marchan-
difes qu’on .porte au marché, &c. Etymologie du mot. Les
templiers youloient exempter leurs fujets de ce paiement.
C e droit eft différent de celui d’entrée & de coutume. III.
608. b.
C Ô H Y N E , ( Hifi. nat. ) arbre de l’Amérique. Ufage que
font le s Indiens de fon écorce. III. 608. b.
CO IGN A S S IER , ( Botan. ) cara£teres de ce-genre de
plante. Defcription de cet arbre, de fon écorce , de fa fleur
& de fon fruit. O n ne fait nul cas de cet arbre dans les
jardins. Ufage qu’on en fait pour greffer le poirier. Maniérés
de le multiplier. Différens arbres fur lefquels on peut greffer
! le coignaffier. III. 609. a. Autres arbres pour la greffe def-
quels il peut fervir de fujet. Autres obfervations fur fa
culture. O n fait peu d’ufage de fon bois. Six elpeces de coi-
, gnaffiers. Le coignaffier fiiuvage , le coignaffier à fruit lo n g ,
celui à fruit rond , celui à petit fruit très-âpre, le coignaffier
à fruit doux , le coignaffier de Portugal, c ’eft la plus belle
■ efpe ce , è’c. C e qui le diftingue des autres. Son fruit eft lé
meilleur de tous ,à confire. Ibid., b.
Coignaffier. Ses noms en différentes langues. Son caraétere
générique. Suppl. II. 497. a. Enumération de quatre efpe-
çoignaffier. D e la greffe des poiriers fur cet
D e la culture de fes différentes efpeces. Ibidi
D e fa greffe. Suppl. I. 284. a. D e l’ufage
R R r r
ees. Eloge du
arbre. Ibid. b.
. 498. a.
Coignaffier.