IO O A R I
-préfent. Obfervations fur la qualité du climat & la Fécondité
du fol des environs. Suppl. 1. 555. b.
A rica , ( Géogr. ) nom latin de l’ille d’A ldemay ou
Auri^ny , dans l e canal de faint Georges. Suppl. I. $55- b.
A R 1C Ï E , {Géogr.) v ille d’Italie dans le Latium. Foret
de fon voifinaee qui fut appellée du nom de bois facré. Etat
préfent de cette ville.5W . L 5 5 5 • Voy el l’article fmvant.
A r ïCIE, ( Hiß. poét. ) princeffe du fang royal d Athènes,
& relie malheureux de la famille des Pallantides, fur qui
T h é fèe ufurpa le royaume. Elle donna fon nom à la ville
& à la forêt dont il efl parlé dans l’article précédent. Obfer-
vation fur ie temple de Diane qui fut élevé dans cette foret,
& fur le prêtre de ce temple. Fête qu’on y celèbroit. Suppl.
k w C IN A , ( Myth. ) furnom de Diane. Origine du culte
qu’on lui rendoit fous ce nom. Prêtre qui y prefidoit. Fête
qui lui ètoit confacrée.I.650. A , . I
A R ICO U R I , ( Géogr.) peuple de l'Amérique méridionale
dans la Guiane. Moeurs , ufages , religion de ce peuple.
Suppl. I . 556. a. . n .
A R IE N S , ( Hiß. eccl. ) hérétiques, fe&ateurs d A n u s ,
qui v iv o it dans le quatrième fiecle. Leurs dogmes. Leur
condamnation par le concile d'A lexandrie. Divifion de cette
feéle en diverfes branches. Semi-ArienS. Diverfes contei-
- fions de foi des Ariens. I. 651. a.
Ariens „ doârine des Ariens & leurs efforts contre les
orthodoxes. IV . 101. a. Divers noms qu’ils reçurent : leurs
.divifions entr’eux. g 488. b. VoyeZ leS( d iverfes branches
d’ariens, aux articles , Â caciens , A nomeens,Eudoxiens ,
EuSÉBIENS , PORPHYRIENS , EUNOMÉENS, EXOCIONITES ,
AÉTIENS, PSATYRIENS , SEMI-ARIENS , HÉTÉRUSIENS , &
Ursaciens. Sentimens de charité 8c de tolérance envers
les Ariens , exprimés dans un paffage de Salvien , prêtre de
Marfeille. VIII. 159.4. , M
ARIETTE, de l’ariette dans 1 opéra. XII. 825. a.
ARIMANE , ( Philofoph. des Mages ) Voyeç ÖROSMADE.
AR1MASPES, {H iß . anc.) raifon de croire que ces
peuples n’ont jamais exifté. Diodore de Sicile eft le feul
qui affure qu’ils formoient un corps de nation du tems de
C yru s , roi de Perfe. Service important qu’ils rendirent à
fon armée. Autres auteurs qui en ont parlé. Conjectures
fur l’origine du nom qu’ils portaient, qui fignifie borgne ou
qui n’a qu’un oeil. Suppl. L 556. b.
A R IO N , ( Hiß. poét. ) célébré muficien & poè'te grec
de la v ille de Méthymne de M e de Lesbos. Ses aventures.
Suppl. I. 5 57. a.
A R IO S T E , {L ou is ) précis de la v ie de ce poëte : fon
caraétere : obfervations fur fon poëme de Roland le furieux.
X IV . 1. a , b.— 3. b. Suppl. IV . 432. b. Parallele de ce poëme
avec la Jérufalem délivrée du Taffe. X V . 555. b. D e fes
contes. Suppl. II. 569.A.
A R IS T A G O R A S , ( Hiß. anc. ) fils de Melpagoras, gendre
& coufin d'Hifticé, fouverain de Milet. Guerres qu’il entre-
‘ prit 8c foutint contre les Perfes. Sa défaite & fa mort. A u tres
perfonnages de ce nom. Suppl. I. 557.4.
A R IS T AN D R E de Telmeffe. X V I . 51. b.
A R IS T A R Q U E , ( Hiß. & Littér. ) lignification littérale
de ce mot. Acception commune. D e ce nom viennent les
titres de quelques livres de critique. C e nom ne fe prend
point en mauvaife part comme celui de Zoile. T. 651. b.
Arißarque, célébré grammairien. Obferyatipns fur cet
auteur & fur fes ouvrages. X IV . 603. a , b. Edition qu’il
donna de l’Iliade d’Homere. XII. 817. a.
Arißarque, philofophe de Samos. X IV . 599. b. 600. a.
Son aftronomie. 1. 786. b.
Arißarque , poëte tragique de Tegée. X V I . 5. a.
A R IS TH É E , ( Myth. ) prodiges qu’on lui attribue. XIII.
'407. a.
Ariflhée, auteur d’un livre qui nous donne Fhiftoire de la
verfion des feptante. X V . 66. a , b.
A R IS T ID E Athénien : impofition qu’il mit fur toute la
Grec e.V I lI . 603. a. Aventure qui lui arriva dans l’affemblée du
peuple le jour de fön banniffement par l’oflracifme. X I. 693. b.
Arißide de Th eb es ,. obfervations fur ce peintre & fes
ouvrages. XII. 256. b.
A R IS T IP P E , Iiiftoire de ce philofophe & de fa philo-
fophie. IV . 604. a , b. Obfervations fur fa patrie. X V I . 263.
b. Différence entre fa morale & celle d’Epieure. X V II .
458. a. Lettres qu’il a écrites , l’une à Antifthene, IX.
412. a. l’autre à fa fille Arete , lorfqu’ii étoit fur le point
de mourir. Ibid. b.
A R IS TO BU L E , ( Hifl. des Juifs ) autrement appellée
Judas & furnommé Philellen, fils d’Hircan & petit-nls de
Simon Machabèe , grand-prêtre & roi des Juifs. Il ne
régna qu’un an , pendant lequel il fit mourir fa mere en
prifon, 8c fon frere par un effet de la fourberie de quelques
uns de fes courtifans. Suppl. I. 557. b.
Arißobule I , roi des Juifs j incorporé avec eux les Itu-
réens. VII I. 936. a.
A R ï
ArîSTOBULE , ( Hiß. des Juifs) fécond fils d’Alexandre
Jannée 8c d’Alexandra , jouit pendant trois ans de la royauté,
& de la fouveraine facrificature. Sa mort. Suppl. I. 557. b. -
A ristobule, {Hiß. des Ju ifs) petit-fils du précédent.
Hérode lui accorde la fouveraine facrificature, quoiqu il
n’eût que dix-fept ans, & le fait mourir peu de tems après.
A ristobule , ( Hiß. des Juifs ) fils d’H érode & de Ma-
riamne. Son pere le fait mourir avec fon frere Alexandre.
Suppl. I. 5 57. b.
A ristobule , ju if d’Alexandrie : remarque ltir ce plulo-
fophe péripatéticien & fur les ouvrages qu’on lui attribue.
X V . 8x7. 66. b. 6 7 .4 .6 8 .4 .
A R ÏSTO C L È S , fculpteurs de ce nom. X IV . 8 17.4 .
A R IS T O C R A T IE , {Politique) étymologie & fens de ce
mot. Les auteurs politiques préfèrent cette forme de gouvernement
à toute autre. Différence entre l’ariftocratie & l’oligarchie.
I. 651. b. Loix principales relatives à l’ariftocratie
tirées de l’ efprit des loix. Ibid. 652. a.
Arißocratie, origine de l’ariftocratie. V II . 789. a. République
ariftocratique. X IV . 150. b. Quelle eft la moins mauvaife
ariftocratie. V II . 848. b. D e la nobleffe dans l’arifto-
cratie. X L 166. 4 , b. D es maniérés fous ce gouvernement.
X. 35. b.
A R IS T O D EM E , {H iß . anc.) facrifie fa fille aux dieux,1
Suppl. I. 393. b.
A R IS T O G IT O N , {Hiß. anc.) Voye{ Harmodius.
A R IS T O L A U S , peintre célébré de la G rece. XII. 257. 4.’
A R IS TO LO CH E , ( Botan. ) genre de plante : quatre
fortes d’ariftoloches employées en médecine. Caraéleres de
la longu e , de la ronde , & de la petite. Huile 8c fel que
contiennent ces plantes. Leurs vertus en médecine. I. 652. b,
Arifloloche , voyeç ARISTOLOCHIQUE.
A R IS T O L O C H IQ U E , {Mar. médic.) nom donné aux
médicamens que l’on croit propres à exciter le flux des lochies.
Obfervation fur leur vraie propriété. Ces remedes diftin-'
gués en apéritifs 8c dérivans. Comment s’exerce leur aélion.
I l eft peu de remedes dont l’ufage exige autant de précautions
que les ariftolochiques ; obfervations fur les propriétés
de la plante qui femble avoir donné le nom à cette claffe de
remedes. Suppl. I. 558. a , b.
A R IS T O N , philofophe péripatéticien. XII. 371. b.
Arifion de C h io , difciple de Zénon. X V . 531. A.
A R IS TO PH A N E , obfervations fur ce poëte & fur fes
ouvrages. XII. 842. a. III. 666. b. Suppl. IL 520. b. 521. a.
Suppl. IV . 744. 4. Efquiffe de fa piece intitulée les chevaliers.
Suppl. III. 639. b. Ses outrages contre Euripide. X IV .
537. b. Examen d’un paffage de ce poëte où l’on a cru
qu’il avoit fait mention du verre. X V I I . 92. b. 98. a.
A R I S T O T E , hiftoire de ce philofophe : auteurs qui ont
écrit fa v ie. X V . 489. a , b. Comment il fe nomma un
fucceffeur dans le lyc ée. IX. 398. a. Faux récit de faint
Juftin 8c de faint Grégoire de Nazianze fur fa mort. V I .
2 1 1. b. Court parallele de Platon & d’Ariftote. XII. 745.
a. - Des ouvrages de ce philofophe. Sa dialeélique. IV . 934. b.
Cou rt expofé de fa rhétorique. V . 529. b. La morale cultivée
par ce philofophe. X. 700. b. Ses connoiffances en
politique. XII. 917. a. Sa poétique. X V I . 513. a. Ses études
anatomiques. I. 4 1 1 . b. II. 489. bl Suppl. I. 393. b. Sa phy-
fiologie. Suppl. IV . 345. b. Soins qu’il prit de fe procurer
des animaux de toute efpece. II. 489. 4 , b. Ses connoiffances
géographiques. V I I . 609. a. Ses ouvrages fur les
beaux-arts. Suppl. II. 872. b. Son ornithologie. Suppl. IV .
186. b. Des catégories d’Ariftote. II. 775. a. Suppl. I. 114.
b. Hymne qu’il compofa en l’honneur d’Hermias fon ami,
II. 139. b. X I . 742. b. XII. 214. b. Voye^ l’article fuivant.
A R IS TO T É L ISM E , abrégé de la v ie d’Ariftote. I. 652. b.
Ses talens. Sa paflion pour les livres. Sa vafte littérature
paroit dans les ouvrages qui nous relient de lui. Preuves
qu’il donna de fon amöur pour Platon fon maître. Méfin-
telligences fréquentes entr’eux. Ibid. 653. a. C e qu’on rapporte
de quelques-unes de ces prétendues méfintelligences
eft fans fondement. Voyages d’Ariftote. Choix que Philippe
en fit pour être l’inftituteur d’Alexandre. Son retour à
Athènes. Diftin&ion avec laquelle il y fut reçu. L ’étude
de la philofophie ne l’empêchoit pas d’entrer dans les querelles
qui agitoient les divers états de la Grece. Ibid. b. Arif-
tote après la mort de fon maître fuivit une route toute différente.
Il écrivit des livres de loi & de politique : il s’expliqua
avec moins de réferve fur des matteres dont ceux qui
l’avoient précédé avoient fait un myftere. Retraite d’Ariftote
à Chalcis. Divers fentimens fur fa mort. Honneurs que lui
rendirent les Stagyriens. Ibid. 654. a. Principe fur lequel il
appuyoit fa doctrine contre la providence. Des ouvrages
de ce philofophe. Leur authenticité. Ibid. b. Cara&ere aes
auteurs qui ont voulu rendre fufpeéls quelques - uns de ces
ouvrages. Témoignage de Léibnitz oppofé au fentiment de
ces auteurs. Ibid. 655. a. Ses ouvrages fur l’art oratoire 8c
fu t la poétique. Ses traités de morale. Ibid, b. Quelques-uns
des
I O I A R I a R I
des préceptes qu’ils renferment. Ariftote a beaucoup mieux
réuffi dans fa logique que dans fa morale. Idée que l’auteur
en donne. Ibid. 656. a. Examen de fa phyfique. Ses principes.
Ibid. b. Ses livres de la génération & de la corruption.
Ses livres fu r les météores. Ibid. b. On peut rapporter à
la phyfique particulière ce que ce philofophe a publié fur
■ l’hiftoire des animaux. Jugement avantageux qu’en a porté
M. de Bu ffon, dans lequel il donne l’expofition du plan
d’Ariftôte , Ibid. 6 58. a. 8c fait fur-tout l’éloge de fa méthode
félon laquelle, ne donnant en entier que la defeription de
l’homme dans toutes fes parties, il ne fait connoître les
animaux que par les rapports que toutes les parties de leur
corps ont avec celles du corps de l’homme. Ibid. b. Elé-
mens dont l’univers eft compofe, félon Ariftote. Cinqefpeces
de corps. Il rejette l’idée d’une providence fur les hommes
8c le dogme de l’immortalité de l’ame. Ibid. 659. a. I l établit
l’éternité du monde. Il admet un D ieu & une’création.
Ibid. b. Si Ariftote n’attaque pas de front la Divinité , on
peut cependant l’accufer d’athéifme en ce que les idées qu’il
s’en forme tendent indirectement à la renverfer & à la
détruire. Cependant les enthoufiaftes qu’il a faits ont élevé
fes livres à la dignité du texte divin , 8c ont écrit des
ouvrages fur le falut d’Ariftote. Ibid. 660. b. Excès contraire
où font tombés d’autres , par le mépris qu’ils ont
eu pour lui. Jugement fage qu’on en doit porter. Ingénieux
parallèle que le P. Rapin en fait avec Platon. Ibid. b. Caractère
de Théophrafte qu’A riftote nomma fon fucceffeur lorf-
qu’il fe retira à Chalcis. Perfécution qu’effuyerent les phi-
lofophes dans Athènes de la part de Sophocle, fils d’Am-
phiélide , qui lui-même fut bientôt condamné par le peuple
à une groffe amende, & les philôfophes frirent rappellés.
Succeffeurs d’A riftote après la m ort de Théophrafte, d’entre
lefquels il n’y eut que Straton qui attira fur lui les regards
des autres philofophes. Innovations qu’il fit dans le péripa-
’ téticifme. Ibid. 661. a. C ’eft le fyftême de Straton que Spi-
nofa a renouvellé avec de légères différences.
Décadence de la philofophie; avec celle de l’empire romain.
Reftaurateurs de celle a ’Ariftote. Gloire que s’acquit Paul V ,
par les encouragemens qu’il fournit aux favans, & fon atta?
chement à la philofophie d’Ariftote. Ibid. b.
Alexandre & Averroès devinrent les deux chefs du péri-
patéticifme , mais leurs fentimens fur la nature de l’ame
frirent condamnés par Léon X , dans lé concile de-Latran.
Parmi les Grecs qui vinrent tranfplanter les lettrés en Italie
Théodore Gayi fut un des plus célébrés. Ouvrages d’Ariftote
& de Théophrafte qu’il traduifit. Sa pauvreté. Sa mort. Ibid.
662. a.
^ George de Trebiçonde. Son attachement à la philofophie
d’Ariftote. Sa mifere & fa pauvreté. Sa mort. Défauts de
fes traduélions. Violentes difputes entre les feélateurs de i
Platon & cèux d’Ariftote.
Des philofophes récens Arifotelico-fcholaftiques. Correétion
qu on voulut apporter dans la maniéré de philofôpher, qui
confiftoit plus à fribtilifer fur les mots qu’à raifonner fur les '
chofes. Ibid. b. Extrémité oppofée où f e jetterent quelques-
uns, & entr’autres Luther. On voulut ne dire que des chofes,
comme fi les chofes pouvoient fe dire clairement fans une
certaine méthode. Philofophes fcholaftiques qui vivoient vers
le tems du concile de T rente.
DominiqueSoto : ù . v ie & fes ouvrages. Ibid. 663.4. François
de faint ViElor. Ses livres fur la puiffance civile & ecclé-
fiaftique ont beaucoup fe rv i à Grotius Bannes , un des pius
célébrés théologiens de l’univerfité de Salamanque O n le
regarde comme le premier inventeur de laprémotionphyfique,
quoi qu’en difent les difciples de faint Thomas. D e s théologiens
que l’ordre des Dominicains a produits.
Scholaftiques de l’ordre de faint'François. L e premier de
. tous eft le doéteur Scot. Ibid. b. Réflexion fur cette manie
qu’ont les différons ordres de défendre les fyftêines que
quelqu’un de leur ordre a trouvés. Combien elle nuit aux
progrès de la philofophie. Théologiens de l ’ordre de Cîteaux •
le plus illuftre eft Manriqués. Enfuite paroît Jean Caramuel
Lobkowitç. Ses rares talens & fa fcierice. Ibid. 664. a. Abrégé
de fa vie. Théologiens de la fociété des Jéfuites. Vafqués
Suarei, Arnaga. Apologie de la théologie fcholaftiquë. Ibid. b.
Desphilofophes qui ontfuivi la véritable philofophie d 'Arif-
tote. Pourquoi l’ecole de Platon prévalut dans les côm-
mencemens duehriftianifme. Ariftote l’emporta enfuite juf-
qu au tems de Defcartes. J
Un des plus célébrés péripatéticien? du feizieme fiecle fut
1 terre Pomponace. Précis de fa vie , Ibid. 665. & de fes opi-
mons. Extrait détaillé de fon livre fur les enchantemens./éi/é.
Difciples de Pomponace. Augufim Niphus fut l’adverfaire
le plus redoutable de Pomponace & un des plus célébrés
péripatéticiens de fon fiecle. Ibid. 667; a. Précis dè fa vie
de fes opinions & de fes moèùrs. Ibid. b. '
, ,, Jaques Zabarella fameux péripatéticien , fon goût pour
1 étude fe manifefta de bonne heure. Sa réputation. Ses
ouvrages.
Tome L
Alexandre Piccolomini. Douceur de fes moeurs. Ibid. 668.
a. Son amour pour les ouvrages d’Ariftote. IL a écrit le
premier la philofophie en langue vulgaire. Etonnante con-
tradidion entre le refpeél aveugle qu’on avoit pour A riftote &
la liberté d examen qu on fe permettoit en matière de religion
François Piccolomini. Il s’attacha à Ariftote & à Platon"
Ses difputes avec Zabarella. Combien il fut regretté après
fa mort. Ses ouvrages.
Cynaque Stroi^i de Florence. Ses voyages H f t t fait pro-
relieur. Ses ouvrages.
André Coefalpin. Son impiété. Ses progrès dans la médecine
& la philofophie. II a découvert la circulation du fane
avant Harvei. Ibid. 669. à. Non feulement il a fuivi les
impiétés d’Ariftote ; mais il a enchéri fur ce philofophe Ses
erreurs en phyfique. Ibid. b. ■ '
Cremonm fu t un impie dans le goût de Cæfalpin. Aveug le
foumiffion de ces philofophes aux fentimens d’Ariftote.
Accu e il que Crémonm reçut des Princes. Son fyftême le
meme que celui de Cæfalpin. Ibid. 670. a.
” parmi U prouftm, Mihnlthon .
proas. de fa. v ie ; fes talens : il crut devoir .réformer la phi-
Iploplue dans quelques-mies de fes parties. Ibid. b. Ses études
des auteurs latins. Il embraffe la réformation de Luther
A r i S nS S !| ? ^ aure, <I^: ' f ?to,1} mais .
Nicohts Tauran Précis de fa v ie I h i b En quoi il fut
un.dçs premiers hommes 4 e fon tems. Comment il corri-
geoit par l’évangile la- philofophie péripatéticienne. C ’eft à
tort qu il a ete accufé d’athéifme.
Michel Piccart. Chaires de profeffeur qu’il obtint. Ibid.
072. 4. 5a pauvreté. Ses ouvrages.
Corneille Martini. Ses talens. Il fut envo yé au colloque de
rvatisbonne. Son attachement à la philofophie d’Ariftote Ses
ouvrages.
. Hm ùmms .Corringius, un des plus favans hommes qui
aient jamais paru Diftinaions qu’il reçut. I l penfoit fur.
â ^ S , c “ S 5 e Mclanaiion. fiid . f. Les principe! d'Ariftote
font de toute vertu. C e que Corringîüsjpénfoit de
& le #***& «*»
: daoe ■
WÊÊBÊ PrindPe , des d ro fe s ,fé lo n ce pliilofophe;
définition q u il donne de la matière. X . 180. b. Doftrine
4 Ariftote fur la providence. XIII. lW i n e de
lame. I. 32S. b. S i fur fa déftinée après la mort. |» o .' f
Formes fubftant,elles d'Ariftoie. X m . 835. Principes’ qui
conftituentles corps naturels. XIII. ^88. b. Doélrine d’Arlf
rote fur le .froid. VII . 31a. b. Sur l à couleurs. IV . f
M ja ÜBHI B Ai,ls M Ies inodernes/ont
fait durant les fiecles d ignorance des ouvrages de ce philo-
fophe.VL 299. 4. Obfervations fur l ’article A ristotélisme
continuation de cet article à Péripatéticienne
{ Fhilojophie ).
A R IS TO X EN E , obfervations fur ce philofophe. X V . oxo
0. u e s intervalles en mufique félon cet auteur. VIII. 818. b
Comparaifon entre fon fyftême de mufique 8c celui de Pytha-
^Wje. 839.4. Seéle des ariftoxéniens en matière de mufique,
a ^ ISTÔ X ÉN [E N S , ( Mufq. ) feéle qui eut pour ch e f ‘
Ariitoxene de Sarente. Son oppofition à celle des Pythaeori-
C1A R I T H A R U H M A N C IME , dxiv°irnait•i onT Hp aAr?leO mRIoCyIefNnS d- es nombres.
D e ln o -en diftmgiie deux fortes, l ’une en ufage.chez les Grecs
1 autre chez les Chaldéens. I. 673. 4. La cabale des Juifs modernes
ejt une efpece d’arithmancie. Nom de l’antechrift
marqué dans l’Apocalypfe par le nombre 666. Ibid. b.
Arithmancie, exemple de cet art. II. iq e , b.
• A R IT H M É T IQ U E , fes quatre grandes réglés. Autres
réglés inventées pour faciliter les calculs. Origine 8c invention
de cet art. Science des nombres chez les Egyptiens.
1. 673. b. Elle paffe d’Egypte en G r e c e , de-là à Rome &
enliute a nous. Imperfection de l ’ancienne arithmétique.
Arithmétique théorique ': ouvrages fur cette matière. Arithmétique
pratique : auteurs qui en ont traité. Ouvrages
qui réunifient la théorie à la pratique. I. 674. 4. Arithmétique
inftrumentàle : Arithmétique logarithmique : tables
arithmétiques univerfelles de Proftapharefe. Arithmétique
des Chinois. Arithmétique numérale. Arithmétique fpécieufe
ou littérale : ouvrage de Wallis & de We ls. Arithmétique
décimale : telle eft celle, dont nous fàifons ufage. Son intre-
duéhon en Europe. Arithmétique des Indiens : iufteife & aimantas ,celI5 i«— — w i ■ ■
Ibid, b. Mémoire de M. Dagmcourt fur cette-Aritltmédquè. .
Antlmiétique tetraéhque : traité fur ce fuiet. Arithmétime
vulgau e. Arithmétique fexagéfimale. Baguettes de Reyher.
Arithmétique des infinis : traité de Wallis. Arithmétique
des incommenfurables.
Nature des nombres. Définition de l’arithmétique, Ibid.
C e