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l'oyc? G énération dans le Suppl. Années de leur vie pendant
lesquelles les femmes font en état de concevoir. VII.
070. a. Comment s’annonce la conception. 958. a. V l l l . 259.
b. Des fignes de la conception. Suppl. III. 269. b. 270. o.
Des premiers dérangemens de fanté qui la auvent. zjpyu-
Mois de l’année les plus & les moins favorables à jM f f l gP-
lion. Suppl, IV . 303./-.Conceptions fuçceffives, H f g W r
FÉTATiON. La conception de deux jumeaux ne fe fait pas
toujours • en meme • , tems.; c VIIT v m . •’ 2.^.«o 0.b Concentrons ouèrees,
b.quoique l'iiyinen bouchât le vagin. 393.
Pourquoi les con-
ceptions réunifient mieux immédjatem. |
V I I .'960. b. Dieu qui prefidoit a la conception. IV.
Conception immaculée. ( Theolog.) VII I. 509. b.
Conception , v ille du Clù ly : Ion commerce, l i i . 33 y
C O N C E R T , ( Mufiq. ) définition & ufage de ce mot. Les
concerts des anciens ne s’exècutoïent probablement qw’à l u-
niflbn & à l’oftave. Concert de fymphomes, établis en üu-
férentes villes de province. D u concert de Lyon. Feu de
villes en Europe où on ait tant de goût pour les arts, dont
les habitans foient aufli bons citoyens, & ou les grands principes
des moeurs foient fi bien confervés. Concert que donne
l’académie royale de mufique, le 24 août, auprès de la grande
porte des Tuileries. III. 803. b. . , . ,
Concert , falle de. II. 488. b. Vol.. X des planch. article
T héâtres. _ . • r Concert jpirituel, lieu où il eft établi à Paris. Premier muli-
cien qui en donna l’idée en 1725. Ç ’eft un Ipe&acle tributaire
de l’académie royale de mufique. III. 803. b. C eft le
plus beau concert de l’Europe. Comment il peut devenir le
meilleur qui foit pofiible. Eloge de toutes les parties .qui le
compofent. Ce n’eft que là & à la chapelle du ro r , quon
peut jouir des beaux motets de M. Mondonville. Perfection
des ouvrages de ce célébré compofiteur. Ibid. 804- a-
Concert fpirituel, ( Belles-lettr. Poéf. ) obfervations fur le
faux goût qui régné ordinairement dans la mufique. de cette
forte de concert. Suppl. II. 336. b. Il feroit àfouh aite r, 1 .
qu’on abandonnât l’ulage de mettre en mufique un pfeaume
te l qu’il fe préfente, & qu’on fe donnât la liberté de choilir
dans tout le texte des livres faints, des verfets analogues a
une idée principale, & aflortis entr’eux pour former une
belle fuite de chant : 20. qu’on élevât fon ame à la hauteur
de celle du prophète ; qu’on le remplît du même efpnt qui
i ’animoit, & qu’on fit parlèr à la mufique un langage fublime
& divin. Petits drames pieux que les Italiens exécutent en
concert. Ibid. a. . .
CO N C E R T O . Il y en a qui font faits pour quelque infiniment
particulier, lequel alterne avec l’orcheftre. M .8 0 4 . a.
CONC ESSION . (Rhétor.) Définition. Exemple. III. 804.
a. Voyei PaRHOMOLOGIE. .
C oncession , (Jurifp. ) diverfes fortes de concefiions. III.
804. b.
C oncession. ( Comm. ) Ce qu’on entend par concefiions.
.Qui font ceux qui les donnent. III. 804. b.
CONCESSUM ut petitur, ( Jurifp.) réponfe que-le préfet
de la fignature de cour de Rome met entre la fupplique &
les.claufes des provifions. En quels termes font appoféesles
fionatures du pape. Dans le .concours de deux fignatures,
laquelle doit être préférée. III. 804. b. V o y e z F i a t .
CO NCHES. ( Géogr. ) Obfervafiôn fur cette ville. Suppl.
C O N C H IT E , ( Hifl.nat. ) efpece de pétrification. Deux
fentimens diffèrens fur la nature de cette pierre. III. 804. a.
CO N CH O ID E , ( Gcom.j courbe géométrique qui a une
afymptote. Sa defcription. Nicomede en eft ^inventeur ;
c’eft pourquoi on la nomme conchoïde de Nicomede , pour
la diftinguer des autres courbes analogues. Recherches de
MM. de la Hire & de la Condamine fur les cpnchoïdes. R e marque
de M. de Mairan fur l’efpace conchoïdal. III. 803. a.
Conchoïde. Afymptote de la conchoïde. I. 793. b. C ’eft par
la courbure de la conchoïde que fe détermine la diminution
des colonnes. III. 631. b.
CO N CH Û L E PAS , ( Conchylïol. ) efpece délepas ou de
coquillage univalve. Origine de fon nom. Caraétere qui le
diftingue des b ivalves. Suppl. II. 337. a. ... :
C O N C H Y L IO LO G IE , voye^ Coquillage & C o quille.
CO N C IERG E. On confond quelquefois les termes de
concierge & de géolier. III. 805. æ .C es termes font fyo ony-
mes. C e que dit l’ordonnance de 1670 , fur les concierges &
geôliers. Ibid. b. • • rtty vr - r: ,
Concierge du palais, (Hifi.mod. Jurifpr.) juge royal auquel
a fuccèdé le bailli du palais. Comment étoit exercée la juftice
du palais fous la première & la fécondé race. Moyenne
& baffe juftice du concierge du palais, dont Phihppe-Au-
gufte étendit le territoire. Hiftoire de ce qui concerne le
concierge du palais. Droits qui lui forent accordés en 13 3 8 ,
par Charles v , régent du royaume. Etat de fa juftice félon
les mêmes lettres. Droit qui lui revendit lorfqu’on faifoit un
nouveau boucher en la boucherie du châtelet. III. 803. b.
C O N
Autres droits que poffédoit le concierge du palais. En 1413 ,
la reine tint la conciergerie en fes mains , le roi lui en
ayant fait don ; mais en 1 4 1 6 , cet office fut reuni au domaine.
Ceux qui ont été pourvus d e . cet office, qualifiés depuis
1461 , de baillis du palais.Officiers de cette jurifdîftion , ou
baillis.du palais. Ibid. 806..a.
CO N C IERG ER IE du palais. Séances que la cour des aides
tient dans ce lieu. IV . 369.4. % v ",
CO N C IL E , ( Hijl.anc. ) affemblée publique chez les
Romains. Différence entre les comices 8c les conciles. 111.
806. a. -v . w R $ ...
C o n cile , ( Hift. eccl. ) fuivant la difciplme moderne , les
fimples prêtres n’ont point féance aux conciles, quoique dans
les premiers fiecles , ils y foffent admis. Exemples tirés du
concile de Jérufalem , IIÏ. 806. a. de celui de Nicée. Sur
quoi fe fondent ceux qui veulent que les prêtres & les diacres
ont eu anciennement droit de fuffrage dans les conciles.
Aétes du concile d’Aquilée qui le pro uvent, de même que
ce qui fe paffa dans le concile, tenu à Antioche centre Paul
de Samofate. Ibid. b. A utorité de S. Auguftin, qu’employoit
le cardinal d’A rles dans le concile de Bâle , pour foutenir le
même fentiment. Autres auteurs qui penferit de meme.
Opinion contraire de Doujat , qui s’appuie principalement
for quelques paroles du concile de Chalcédoine , qui ne forment
pas un argument fans répliqué. L éloignement des tems
jette lur cette matière une grande obfcurité. Oblervations
qu’on peut faire fur les exemples qui femblent prouver en
faveur des prêtres. Ibid. 807. a. On fe propofe d’examiner
ici l’origine des conciles, de paffer enfuite à leurs divifions ,
& de développer les principes de châcun d’eux en parti-
Selon Ifidore , l'origine des conciles ne remonte pas plus
haut que Conftantin ; mais il faut remarquer que cela ne
peut être vrai que des conciles généraux. I l eft vrai cependant
qu’ils prennent leur fource dans la nature même da
l’églife. Paffages du nouveau teftament qui établiffcnt l’union
des membres de l’églife avec fon ch e f, qui eft Jefus-Chrift ;
union qui n’a pu être mieux affermie que par les évêques,
raffemblés , pour apprendre aux nations la parole de la foi
qui leur a été tranfmiie. Ibid. b. Confidérations fur lefquelies
le cardinal Bellarmin fonde la néceflîté des conciles.
Divifion des conciles en généraux 8c particuliers.
I. Des conciles généraux ou oecuméniques;
i°. Par qui ces conciles doivent être indiques. Si l'on confulte
les neuf premiers fiecles de l’églife , ils femblent dépofer en
faveur des princes. Le premier concile général tenu à N ic é e,
fut convoqué par l’empereur Conftantin. Le fécond , qui
eft le premier de Conftantinople , fut indiqué par Théodofe-
le-grand. Ibid. 808. a. Sentiment de D ou ja t, auquel on répond
ici. L e troifieme concile g énéral, ou le p remier d’Ephefe, en
43 x , fut convoqué par Théodofe le jeune. Le concile de
Chalcédoine, qui fut le quatrième g én éral, en 4 3 1 , foc
convoqué par l’empereur Marçien. Ibid.. b. Le cinquième
concile oecuménique , ou le fécond de Conftantinople , fut
indiqué par Juftinien. Le fixieme , qui eft le troifieme de
Conftantinople , fut indiqué par l ’empereur Conftantin Po-
g onat, 8c tenu contre les Monothélites en 680. Le feptieme ,
qui eft le fécond de Nicée , fut convoqué l’an 783 , par
l’impératrice Irene & Conftantin fon fils. Enfin le huitième,
ou le quatrième de Conftantinople , fut indiqué par l’empereur
Bafile , furnommé le Macédonien , dans un tems où
Rome & l’Italie ne faifoient plus partie de l’empire d’orient.
Ibid. 809. a. C e droit qu’ont exercé les empereurs, leur
convenoit & leur appartenoit, foit en v e r tu de leur dignité ,
foit parce qu’eux feuls ont en main la puiffance coaétive'T»
néceffaire quelquefois contre les hommes impies & dérég
lé s , afin que perfonne n’ofe réfifter aux conciles affemblés
par leur autorité. C e fentiment eft oppofé à celui de Gratien ;
mais, un court examen des canons fur lefquels il s’appuie ,
futfira pour le réfuter. . ..
Dans le premier canon , il eft dit que l’empereur ne peut
régulièrement affembler un. concile lans l’autorité du pape,
&c. mais ce canon eft tiré de la fauffe décrétale du pape
Marcel au. tyran Maxence. Preuves de fa fauffeté. Ibid. b.
L e fécond canon renferme la même maxime ; mais il n’a
pas une fource plus pure. Les canons 3 & 4 , cités dans
la même v u e , ne prouvent nullement que le concile oecuménique
doive être affemblé par l'autorité du pape- Sens
de ce qu’ils renferment. Addition fufpefte à la yjfiÇ ^ du
quatrième canon. Peut-être même la lettre entière d ou le
canon eft t iré , attribuée à Péla ge, eft-elle fauffe. Le canon 3
eft tiré de la lettre qui porte le nom de Pélage II , & dont
on reconnoît la foppofition à plufieurs caraéleres. Ibid. 810. a.
A l’égard du fixieme , on ne peut lui imputer d être fAfifié ;
mais il ne peut appuyer le fyftême de Gratien. Hiftoire 8c
expofition de ce canon.
Si depuis le huitième concile oecuménique les empereurs
ont cefle d’exercer le droit de les convoquer , il faut l’attribuer
aux ehangemens arrivés depuis dans la chrétienté. Ibid.
C O N
b L’empire ayant été diyifé , cette convocation de la part
de l’empereur, devint impraticable ; ce qui a été caufe ciiic
ce droit a été déféré au pape : cependant il ne peut aflcmbler
un concile général fans le confentement des princes. Obfer-
vons encore que les princes n’ont pas perdu ïfréÿbçablè-
mentle droit de célébrer un concile oecuménique. On a riiême
été plus loin. Les cardinaux s’étant affemblés pendant^ le
fehifine d’Avignon , il fut prouvé dans cette affemblée qu’un
concile convoqué par les feuls cardinaux, dans un cas tel que
celui où l’églife étoit alors, feroit légitime. Gerfon p rouva la
même eh oie. Ibid. 8 11. a. Concile affemblé à Pife , en
13 11 , par les cardinaux,' fous le bon plaifir de Maximilien,
empereur , 8c de Louis XIL Décius établit alors le même
fentiment. .
En conféquence, un concile général peut, à plus forte railon,
en indiquer un autre du confentement des princes, puifqu’il
repréfente l’églife univerfelle. Exemple du concile de B â le ,
qui appiiie ce fentiment. .
20. Maniéré dont fe fait la convocation des conciles. Edits
des empereurs par lefquels ils mandoient au concile les
prélats, 8c fur-tout l’évêque de R om e , 8c ceux des principaux
fieges. Ibid. b. A l’égard de l’évêque de Rome , il eft
de réglé qu’on ne peut tenir un concile g én éra l, fans demander
fon confentement, 8c l’inviter d’y afîifter. C e t ufage
cônftamment pratiqué dès les premiers tems. O n doit pareillement
inviter les évêques de l’univers entier. Deux réglés
•à obferver pour qu’un concile foit réputé univerfel : la premiè
re , que la convocation foit notifiée à toutes les grandes
provinces de la chrétienté. Comment fe fait cette notification.
La fécondé , qu’on ne donne exclufion à aucun évêque qui
n’eft pas excommunié. '
30. Quelles font les matières qu’on traite dans les conciles. Les
décifions eccléfiaftiques ont deux- objets principaux; la foi
8c la difeipline. Monumens où fe trouve contenue la foi.
Ibid. 812. a. L ’églife ne peut rien ftatuer de nouveau par
rapport à la f o i , mais elle fait des loix par rapport à la difeipline.
Différences entre les dogmes 8c les canons. Comme la
foi eft une , 8c la difeipline différente félon les lie u x , on
traite féparement dans les conciles ces dèux objets , ou quelquefois
même un feul. Quelquefois encore on y agite les
caufes eccléfiaftiques , 8c elles y font terminées par un jugement
de l ’églife affemblée.
40. De Informe fuivant laquelle fe tient un concile, 8c premièrement
de Mordre de la féance. L ’un des prélats doit y
préfider. Ibid. b. Q u el eft ce prélat. Les peres du concile^de
Chalcédoine diftinguent deux fortes de préfidence , l’une qui
appartient aux pontifes , 8c l’autre aux princes. Le même
concile donne la première à l’évêque de Rome ; mais enfuite
les avis font partagés fur la préfidence de’ fes légats, M. de
Marca réduit la qüeftion de la prééminence du pape dans
les conciles à trois chefs ; à. la prérogative de la féance , au
droit de recueillir les v o ix , Ü la ratification de tout ce qui
a été-fait. Il ajoute que cette prérogative paffe à fes légats.
Examen du fentiment de M. de Marca. Ibid. 813. a. En conféquence
de cet examen.on réduit ici la préfidence du pape à
deux chefs ; au droit de tenir le premier rang de la féance , 8c
à celui de recueillir les voix. L e même auteur v eu t p ro u ve r ,
d’après l’hiftoire, que le droit de préfidence a paffé aux légats
des fouverahis pontifes.
D ’un autre côté , Simon Vigor prétend qu’en l’abfence du
pape , fes légats ne fuccedent point à fa p lace, mais le fécond
patriarche , 8c eiifuite le troifieme, &c. Exemple qu’il tire
du concile de Nicée pour fonder fon fentiment. Ibid. b. M.
Richer contrebalance l’autorité fur laquelle s’appuie V ig o r ,
&c. Du refte , il s’accorde avec lui. Sentiment de l’autéur.
C e fentiment eft que le droit de préfider appartient au pape
8c aux autres patriarches ; que les légats n’ont point préfidé
jufqu’au concile de Chalcédoine ; qu’à l’exception du premier
concile de Conftantinople, ils y ont eu cependant une
place honorable , quoique ce ne fut pas la première. On
examine la qüeftion ; favo ir, s’il eft vrai qu’O fiu s , évêque
de Cordoue , préfida, de la part de Sylv e ftre , au concile de
Nicée. Ibid. 8x4. a. Quoique Athanafe ait parlé d’Ofius en
termes extrêmement honorables , il ne dit rien d’où il faille
abfolument conclure qu’il tint' au concile la place, du légat
du pape. Si , à la tête des fouferiptions du concile , on
trouve le nom d’Ofius , fuivi de ceux de Vite 8c de V in cent
, cela vient de ce que les évêques ont fouferit fuivant
l’ordre de leurs provinces , d’abord les Occidentaux, 8c
enfuite ceux d’Orient. Ainfi les préfidens du concile forent
Ofius , Alexandre , Macaire 8c Euftathe ; mais ils n é fe
trouvèrent au concile que jure fùa , 8c en vertu de leur
dignité. Ibid. b. Dans les deux conciles généraux qui fuivi-
ren t , les légats du pape ne paroiffent pas y avoir préfidé.
Au premier concile de Conftàntindple il ne fe trouva aucun
évêque d’Occident. Les légats du pape Célèflin I aflïfterent
au concile d’Ephefe, mais n’y préfiderent.point. Le concile
de Chalcédoine qui condamna Diofcore , fot préfidé par les
légats du pape S. Léon/ Quelle en fot la râifon particu-
C O N 371
lierc , félon Vigor. $on. opinion réfutée. C ’eft d’après Cet
exemple d u e les légats' du pape ont préfidé dans tous les
conciles. Ordre fuivant lequel les autres évêques afftftent au
concile.
Seconde ôbferVâtibn fur la forme félon laquelle fe tient
un concile t la divifion des ajfcmblées. Ordre.obfervé à cet
égard. Ibid. 813. a. Comment chaque affaire fe difeutoit autrefois..
Maniéré de recueillir les fuffrages. Ulage introduit dans
le concile de Confiance, de recueillir les fuffrages par nation.
Troifieme'obfervation fur la liberté des fuffrages. Cette
liberté eft la marque la plus certaine qu’un concile a été
oecuménique. Violences employées dans le faux concile
d’Ephefe. Comment on recorinoît fi un concile a été libre.
Faux concile de Rimini. Ibid. b.
3 . Quelle eft l’autorité des. conciles généraux. D iv e rs paffages
de l’Ecriture 8c la tradition confiante enfeignent qu’elle
eft des plus refpeélables. Comment le fécond concile de
Conftantinople démontre leur autorité fuprême. Les fouve-
rains pontifes ont auffi élevé l’autorité des conciles oecumé^
niques aü-deffus de toute autre. C e qu’en difent Céleftin I
Grégoire-le-grand. Le commencement du canon 3 , de la
diftinélion 3 , renferme les mêmes fentimens. Ibid. 816. a.
Vénération accordée par quelques-uns, aux quatre premiers
conciles. Les papes ont reçu avec le même refpeét, les quatre
fiiivans ; c’eft ce que prouve la profeffton de foi qu’ils faifoient
d’une maniéré fqlemnelle. Combien il eft déraifon-
nable de penfer que les conciles oecuméniques foient fujets à
erreur. Explication d’un paffage de S. Auguftin, qui fem-
bl'eroir infinuer l’opinion contraire. Ibid. b. C ’eft une entre-
prife téméraire que de vouloir jetter des doutes fur l’infail-
libité des conciles généraux. I l n’eft pas moins abfurde de
prétendre qu’ils n’ont de validité qu’autant que les fouve-
rairis pontifes les approuvent. Si le pape refufe de fouferire
au concile général,, alors le concile peut exercer envers lui
fon autorité , comme envers les autres membres- de l ’églife.
Différence de fentiment à cet égard entre les ultramontains
& l’églife gallicane. C e fentiment foutenu par les conciles
de Confiance & de Bâle , par Gerfon & la pragmatique?
fanétion de Charles VII . Cette doélrine mife dans tout fon
jour par Dupin. Il eft donc permis d’appeller des décifions du
pape au concile général. Ibid. 817. a. Cependant cette autorité
j des conciles rie regarde que la foi 8c non la difcipljne qui peut
changer. Exemples de divers conciles dont les points de foi
ont été adoptés 8c ceux de difeipline rejettes.
II. Des conciles particuliers. Ils font de trois fortes ; les
nationaux , les provinciaux 8c les diocéfàins.
Les conciles nationaux font ceux qui «font convoqués
foit par le prince , foit par le patriarche, foit par le primat.
Comment il eft démontré que ce droit appartient aux fouve-
rains. Ibid. b. D e l’autorité .de ces conciles. Elle eft conft?i
dérable dans l’églife , mais cependant toujours plus grande
dans le royaume où ils ont été célébrés,
Les conciles provinciaux font ceux qui font convoqués
par le métropolitain ou l’archevêque -, & dans lefquels il
raffemble tous les évêques 8c autres clercs de fa province.
Objets de ces conciles. Si l’archevêque ne le convoque pas
au moins une fois l’année , il encourt les peines canoniques.
Ibid. 818. a. Lettres du métropolitain pour la convocation
dé fes fuffragans. Les évêques de la province font
obligés de fe trouver au concile. Excommunication épif-
copale , à laquelle les conciles d’A frique condamnent les
évêques qui auront été abfens. L’églife gallicane a tenu une
conduite auffi rigoureufe , même à l’égard de ceux qui
abandonnoient le concile avant qu’il fût terminé. L’Efpagne a
embrafié la même difeipline. Caufes de difpenfe admifés.
Ibid. b. Les conciles provinciaux , fuivant le concile de Nicée
, dévoient fe tenir deux fois tous les ans. Ces. conciles
ayant été négligés , on obligea au moins de tenir un concile
par an. En Occident les,, conciles provinciaux furent rares
fous la fécondé race de nos rois. L ’obligatjon établie de les
tenir tous les trois ans , eft abfolument négligée. Il ne s’en eft
point tenu de nos jours que celui d’Embrun en 1728. O bjet
de ce concile. , ■
Les conciles diocéfàins ou fynodes font ceux qui font célébrés
par chaqué évêque , 8c compofés d^> abbés , prêtres,
diacres, 8c autres elères de fon diocefe. Objet de çes conciles*
On doit les célébrer tous les ans. Ibid. 819. a.
Concile. Conciles où l ’on travailla, à la réunion des Grecs
8c des Latins. IX. 302. a. Perfonne 11’a mieux connu que S.
Grégoire de Nazianze les abus qui , régnent dans les affem-
blées d’eccléfiaftiques. XL ,<56. a. XII. 343. a. Origine du
droit de fuprémaü'e des papes , pour la convocation des
conciles. X V . 682. b. Moyen par lequel la cour de Rome
peut corrompre les écrits des conciles. X V I I . 613. a. Autorité
que les empereurs avoient anciennement fur les conciles;
623. a. Conciles oecuméniques. XI. 383. b. Conciles provinciaux..
Caufe de leur ceffation. IV . 723. b. IX. 342. b. Canons
I des conciles. II. 604. b. Décrets des conciles. IV . 716, a. Edi-
I teurs des conciles. V . 3 96. a.