8 o 6 G A L
Saxons. En quel tems ils fe font fournis à la domination du
roi d’Angleterre. Leur langue. Divifion du pays en douze
provinces. Qualité du pays. Ses produirons. VU . 449. a.
Son étendue. Gens illuftres dans les fciences que ce pays a
produits , parmi lefquels fe diftingue le lord Herbert Cher-
bury. Ibid. b. . TIT ' ,
Galles, ancienne divifion de cette province. 111. b.
Hautes montagnes du pays. X V . 247. a. D es lurnoms des
habitans du pays de Galles. 692. b Du prince de Galles. XIII.
370. b. Mot de fes armes. VIII. 480. b.
G alles, (Géogr.) peuples d Ethiopie. Moeurs de ces peuples.
Affoibîiffement du royaume d’Abyffinie par cette nation
Terrible. VII. 449* ^*
Galles, détails fur les chefs de cette nation. IX. 760. b.
Galles , ( Jean de) fon recueil de décrétales. IV . 718. a , b.
GA L LE V A SSE , ( Gèogr. ) petit pays de la Brie. Suppl.
III. 896. *. M I
G A L L IAM B IQ U E . (B e l l lett.) Poème galhainbique.
Ve rs galliambiques, mefure de ces vers. V II . 450. a.
G A L L IA N A , obfervations fur cette forte de pierre. Suppl.
G A L L IC AN E . (Hift. mod. ) Bréviaire gallican : obfervations
fur ce bréviaire. Liturgie gallicane. VII. 450. a.
Gallicane églifc, droit qu’elle s’eft réfervé dans les caufes
criminelles contre les évêques. II. 791 . a , b. Comment elle
s’eft maintenue à l’abri des cenfures du pape. 819. b. Eloge
de l’églife gallicane. V . 421. a. Des libertés de cette égliie.
V . 137. a. IX. 474. a , b. 473. a. Ouvrage de M. du Mariais
fu r ce fujet. V II . ij. Caufe des obfCurités qui ont couvert l'origine
de cette églife. XI. 2 1. b. 22. a.
GALLICISME. (Gramm.) Le di&ionnaire de Trévoux
femble indiquer que le gallicifme eft un vice de langage ,
qui dans un autre idiome vient de l'imitation déplacée de
quelque tour propre à la langue françoife. Fauflèté de cette
opinion que M. du Marfais cependant femble avoir embraffée.
Eloge de ce grammairien. VII. 430. a. Définition exaéte du
gallicifme. Divers exemples de gallicifmes en françois, Chacun
a fon opinion pour fa opinion. Elles font toute déconcer-
tées, toute eft ici une forte d’adverbe. Vous aveç beau dire ,
pour , vous ave^ un beau fujet de dire. I l eft incroyable le
nombre de vaiffeaux qui partirent pour cette expédition : on
aurait pu dire , le nombre de vaiffeaux..... eft incroyable. Nous
Venons <£arriver , nous allons partir ; pour, nous fommes arrivés
dans le moment , nous partirons dans le moment. Ibid. b.
Un recueil exaft de tous les gallicifmes , en enrichiffant
notre grammaire d’une branche qu’on n’a pas affez cultivée ,
affureroit à l’auteur la reconnoiffance de la nation 8c une
réputation auffi durable que la langue même. Mais une
telle matière n’eft nullement l’objet de l ’Encyclopédie. Quels
font ceux auxquels elle doit fe borner en fait de grammaire. D ifficultés
attachées au projet de détailler tous les gallicifmes.
Ibid. 431. a.
Gallicifmes par lefquels nous nous écartons des réglés de la
grammaire générale. V . 640. a. Voye^ au mot hellenifme, des
réflexions relatives à l’article préfent. VIII. 104. b. 103. a.
Voyc{ auflï ldiotifme. 497. b , & c. Obfervation de quelques
gallicifmes.908.6. Gallicifmes dans l’ufage des poffeffifs, mon,
ton , fo n , joints à des noms féminins. XIII. 164. b. Gallicif-
mes dans certaines phrafes où le mot en eft employé.
294. a.
G A L L IE N , ( Hift. des emp. rom. ) fils de Valérien. Hiftoire
du régné de cet empereur. Suppl. III. 176. a.
Gallien, arcs de triomphe élevés à Rome & à Parium en
l ’honneur de cet empereur. 1. 601. a , b. X I. 961. b. C irque de
Gallien. III. 476. b.
G A L L IU M , ( Botan. ) cara&eres de ce genre de plante
dans le fyftême de Tournefort & dans celui de Linnæus. Tour-
nefort en compte treize efpeces, dont la plus commune eft celle
que nous appelions caille-lait. Origine de ce nom. Acide que
contiennent fes fleurs. V II . 431. b.
G A L L O IS , ( Jean ) abbé : favant diftingué. Suppl. III.
65 6. b.
G A L L O N , (Comm.) mefure des liquides en Angleterre.
Sa continence. Gallon pour le vin ; celui pour la bierre.
L ’huile fe vend aufli au gallon à Londres. Le gallon ,
'm efu re dont fe fervent les étamiers dans la province
de Cornouailles. Capacité du gallon pour les grains. VII
431 . î .
Gallon, mefure des liqueurs en ufage en France. V II .
Gallon, boiffeau qui fert en Touraine pour mettre les prunes
feches. V i l . 432/vz.
Gallons des épiciers. V II . 43 2. a.
G A L L O W A Y , ( Géogr. ) province de l’Ecoffe méridionale.
Qualité & productions du pays. Pourquoi on lui a donné
le nom de Novamum. VII. 43 2. a.
G A L L U S , Vibius Hontilianus, ( Hift. des cmp. rom. ) fuc-
ceffeur de Décius, Principaux événemens de fon régné. Suppl.
III. 176. a. , •
G A L
G A LM IE R , Saint- ( Géogr. ) Suppl. IV . 698. b.
G A LO IS , ( Hift. de la chevalerie ) membre d’une confraL
rie qui parut en Poitou dans le quinzième f iecle, qu’on pour-
roit appeller la confrairie des pénitens d’amour. Lobe extravagantes
de cette fociété, dans laquelle les femmes entrpient
auffi-bien que les hommes. VII . 432. a. L’obfervation de ces
loix caufa la mort à plufieurs perfonnes qu’on pouvoit regarder
par-là comme martyrs d’amour. Paroles du chevalier de la
Tour. Ibid. b.
G A LO N . ( Rubann. ) Ufages des galons d’or 8c d’argent.
Galons de foie. Galons de laine. G alons de livrée. Etymologie
du mot galon. D e là fabrique des galons , voyeç les articles,
T o il e , G a z e , R u b a n , 6-c.V I I . 432. b.
Galon , v o y e z B o r d . II. 332. a. D u clinqûant fur les
galons & rubans. III. 337. a. C e qu’on entend par deux
coups dans le travail au galon. IV . 924. b. Des ouvrages
à jour dans les galons. VII I. 893. b. Defcription du métier à
travailler les galons & rubans. X. 464. a. Façon de faire les
galons de livrée. XII. 128. b. Du fumage des galons. Suppl. III.
13 2. £. Lanterne à fumer le galon pour lui donner plus de
couleur. XII. 130. a. Syftême pour la fabrication du galon.
X V . 781. b. Cordon pour les galons à chaînette. XII. 133. a.
X V I. 423. b. Marche à trois coups dans la fabrique du galon
où l’on veut épargner le filé. X V I. 688. b. Pour le travail
du g a lo n , voyeç vol. IX des planches , celles du pafle-
mentier.
G A L O N N E R , ( Tailleur) différentes maniérés dont le
galon fe diftribue fur l’habit. Aunes de galon qu’on emploie
pour un jufte-au-corps 8c pour la vefte. Suppl. III. 177. a.
G A LO P , ( Mancge ) étymologie de ‘ ce mot. En quoi
confifte l’allure qui porte ce nom. Mouvemens d’où dépendent
les divers genres de galops. Ici la fucceffion harmonique
des mouvemens des membres du ch e v a l, différé de l’ordre
obfervé par ces mêmes membres dans les autres allures naturelles
, comme dans l’aâion du pas , & dans le trot uni.
VII . 433. a. D ’où dépend la jufteffe dans le galop. Q u elle
eft la raifon du changement fubit qu’on remarque dans les
mouvemens du cheval qui paffe du trot au galop. Ibid. b.
Conclure du changement qui réfulte de la véhémence du
t ro t , que cette aâion eft le principe du galop , c’eft foute-
nir que la célérité feule en eft la bafe ; or rien de plus faux
que cette maxime. Le fondement & la condition réelle d’un
vrai galop fe rencontrent principalement dans le point d’union
, d’où naît la poffibilité 8c la plus grande facilité que l’à-
nimal a de percuter & de s’enlever. D elà cette réglé qui pref-
crit de ne point faire galoper un che va l, qu’il ne fe préfent©
aifément à cette allure. Défauts de plufieurs chevaux dans
l’aétion du galop. L e moyen d’appaifer la vivacité des uns ,
de donner à d’autres la jufteffe des hanches , à d’autres celle
des épaules, eft de les entamer fur un rond , dont l’efpace
foit relatif à leur aptitude, & aux vues que l’on fe propofe,
Ibid. 434. a. Le trot a paru en général l’allure la plus propre
8c la plus convenable pour psirtir & pour enlever l’animal.
Comment la véhémence doit en être réglée. Détails fur les
aides qui peuvent fuggérer & faciliter les moyens du galop.
Ibid. b. La leçon du galop bornée à une feule main, ne rem-
pliroit pas toutes les vues du cavalier. O n ne doit pas fe contenter
de le travailler fur une même jambe, il faut lui faire
entamer le chemin , tantôt de l’une 8c tantôt de l’autre. D é tails
fur la maniéré d’exécuter cette leçon. D e quelque maniéré
que les changemens de main s’exécutent, les aides doivent
être les mêmes. Ibid. 431. 2. b. D eu x maniérés de procéder
pour déterminer le cheval à partir devant lui. Ibid.
432. 2. a. Le paffage d’une main à l’autre , exécuté d’abord
à la faveur du rejet forcé de l’épaule , s’effeétue d’après
ces différentes maniérés de partir l’animal. Les tems
& les mouvemens ne font pas les mêmes dans tous les
chevaux : caufes de ces différences. Divers préceptes fur
la maniéré de partir l’animal relativement à ces différences.
Leçons qui préparent le cheval à galoper de deux piftes.
Ibid. b. Plus ce mouvement du galop doit être pénible ,
plus il importe de ne l’y inviter, que par une longue répétition
des mouvemens qui infenfiblement l’y difpofent. Exécution
fur toute forte de plans qu’on peut enfuite en obtenir
fans aucune violence. Ibid. 433. 2. a. Paffage du galop
d’une pifte fur une volte , à une autre volte éloignée &
femblable. Maniéré d’entamer les contrechangemens. Ibid. b.
D eu x queftions importantes examinées, ! 0, quel eft le tems
jufte qu’il faut prendre, pour enlever le cheval du pas, du trdr,
& de l’amble m ême, au galop ? Ibid. 434.2. a. O n peut encore
enlever l’animal, du moment de parer , de l’inftant du repos,
de l’aétion de reculer , & de tous les airs bas & relevés auxquels
il manie; 20. quels font les moyens que l’on .pourrait
employer pour le remettre, dans le cas ou il fe défuniroit
8c falfifieroit ? Extrême difficulté de difeerner l’accord ou
le défaut de confentement des parties mues dans l’animal
que l’on monte. Q uels font les lignes, auxquels on peut fen-
tir cet accord ou ce défaut. Ibid. b. Il eft très-effentiel; de
s’attacher à étudier la nature du cheval que lion travaille.
G A N
D ’où proviennent les déréglemens de l’animal dans l’aftion
dont il s’agit. Ibid. 433. a. C e fon,t les différentes caufes de
ces déréglemens qu’il faut étudier , pour faire un choix prudent
& éclairé des moyens qu’il convient d’employer pour
le remettre. Réglés générales pour maintenir le cheval dans
la jufteffe de fon allure , 8c pour l’y rappeller lorfqu’il s’en
écarte. Ibid. b.
Galop gaillard ; caufe de ces fauts de la part de l’animal.
On ne doit pas confondre cette allure avec l’air du pas & le
faut. V II . 436. a.
Galop de contre-tems. Plufieurs écuyers italiens regardent
cette a aion comme la plus belle que le cheval puiffe fournir.
V II . 436. a.
Galop de chaffe. V I I . 45.6*
Galop , étymologie de ce mot. II. 263. a. Mouvement du
galop. III. 303. b. 306. a. Suppl. III. 396. a. Obfervations fur
ce mouvement. V . 239. b. — 242. a. Utilité de deux ou trois
falcades qui précèdent l’arrêt du galop. V I . 388. a. Efpece de
galop appellé rafer le tapis. X V . 897. a. Planches où font re-
prëfentees les différentes efpeces de g alop, vo l. V I I des planches
, manege, pl. % 3. Galopade, pl. 7.
G A L U C C I , ( Angelo) jéfuite. Sa p atrie, fes ouvrages. IX.
790. b.
GALUPSE ou Acons, terme de riviere. Defcription de
cette forte de bateau en ufage fur lés côtes de Bretagne. VII.
4 *G AM A ,(V a fc o d e ) célébré navigateur. XI. 32. a. X V .
208. a , b. Suppl. I. 193. a.
G AM B A D E S , payer en (Lang. Franç. ) origine de ce proverbe.
VIII. 874. b.
G AM B IE , ( Géogr. ) ville de’Nigritie. Riviere de Gambie,
fon embouchure. Maniéré de naviger fur cette riviere. Commerce
des Anglois en Afrique. VII . 436. b.
Gambie. Obfervations fur cette riviere. XI. 140. a.
G AM E L IE , (Hift. anc.) fête nuptiale des anciens Grecs.
Etymologie de ce mot. Jupiter 8c Junon appellés Gamelios. Le
mois de janvier nommégamelion chez les j^îthéniens.VII.43 6. b.
G AM E L L E , (Marine) jatte de bois des marins. On met
fix ou huit perfonnes à chaque gamelle. Par qui font foignés
les matelots malades. Manger à la gamelle, efpece de peine.
,VH. 437. a.
Gamelle. (Fontaine fniante) V I I . 437. a.
G AM IT E S , ou Gemites (Hift. nat.) Q u elle étoit cette
pierre dont quelques anciens ont parlé. Origine de fon nom.
O n croit que cette pierre étoit faéliee. V I I . 437. a.
G AM M E , table ou échelle inventée par G u y Arétin. La
gamme a auffi été nommée main harmonique. L’invention du
f i a enfuite aboli cette main. Origine du nom de gamme.
Ce tte gamme étoit compofée de vingt cordes ; ces cordes
étoient repréfentées par des lettres 8c des fyllabes. Lettres
qui défignoient les cordes de chaque oétave. Maniéré dont
on nommoit les notes en chantant. V II . 437* a‘ C e quon
entendoit par muances. Méthode qui étoit employée pour
apprendre la gamme. Les difficultés de cette méthode ont
fait faire fouvent des changemens à la gamme. Gamme des
A ng lois, des Allemands, des Italiens. Maniéré de fe fervir
de l ’échelle de cette gamme. La françoife eft incomparablement
plus aifée. Defcription de cette gamme. Aujourd’hui
que les françois chantent tout au naturel, ils n’ont que faire
‘de gamme. Détails fur le fyftême de 1 ancienne mufique des
grecs. Ibid. b. D ’où font tirés les noms des notes de la gamme
de Gu y. Marque de reconnoiffance que G u y efpéroit de
ceux qui viendroient après lu i, en confidération de la gamme
qu’il avoit inventée. Obfervations de M. de Broffes fur la
gamme de G u y Arétin. Il examine par quelle fuite d’idées
ce muficien eft parvenu à la former, & fes fucceffeurs a la
perfe&ionner./f’w'. 438. a, b. Obfervations fur les inconvéniens
attachés à notre maniéré de tracer la mufique. Q uels que
foient ces inconvéniens, M. de Broffes penfe qu’il vaut mieux
demeurer à notre méthode que d’en intrpduire même une
plus parfaite, qui obligerait ceux qui apprennent la mufique
à un double travail,. celui de s’inftruire de l’ancienne méthode
& de la nouvelle. Fondement de la gammé des Grecs,
S t de notre gamme moderne. Ibid. 464. a. Diverfes confi-
. dérations fur l’une & fur l’autre. Obfervations fur le fyftême
de M. Rameau. Ibid. b. L’académie des fciences n’a jamais
prétendu approuver ce fyftême comme renfermant une
lcience démontrée, mais feulement comme un fyftême beaucoup
nÿeiix fondé, plus c la ir , plus fimple, mieux l ié , &
plus étendu qu’àucim de ceux qui avoient précédé. Ibid. 463.
-a. Sur les différences de la gamme des Grecs dans les genres
diatonique, chromatique ot enharmonique, voye^ Genre.
Gamme, différentes clés de la gamme. III. 316. a. Compa-
raifon de la gamme des Grecs avec la notre. V II . 60. a. Des
nuances dans la gamme. X. 843. b. Inconvénient de la gamme
de G u y Arétin. X V . 147. a. 319. b. Voye? Echelle diatonique,
& Solfier. Voye^ auffi vol. V I I des planch.
Mufique.
. G A N A CH E , '( Maréchal! ) os qui compofe la mâchoire
G A N 807
poftérieure. Etat de cet os dans le poulain. Defcription de
cet os tel qu’il eft dans le cheval. VII. 463. a. Il importe d’examiner
attentivement la conformation de cette partie, lo r s qu'on
achette un cheval. Q u el doit être cet examen. Ibid. b.
— V o y e z Suppl. III. 398. a.
G A N CH E , ( Hift. mod.) forte de potence dreffée pour
fervir de fupplice en Turquie. Defcription du fupplice pour
lequel cet infiniment eft employé. Parole qu’un malheureux
fupplicié de cette forte adreffa à un pacha. VII. 463. a.
G A N D , ( Géogr. ) v ille capitale de la Flandre Autrichienne.'
Cette ville perd .tous les jours de fon Iuftre & de fa force.
Comment les Gantois ont été la caufe des guerres entre la
maifon de France & celle d’Autriche. Charles-Quint naquit
à Gand. Tableau de fon régné. Cette ville n’a pas été féconde
en littérateurs diftinguès. Levinius Torrentius eft le feuldont
1 auteur fe rappelle. V II . 463. b.
Gand , ( Géogr.) hommes célébrés nés dans cette ville.
Carillon du clocher de la cathédrale. Suppl. III. 177. b.
8G A N D E L O T , abbé. Son hiftoire de Beaune. Suppl. IV .
G A N D O L A , ( Bot. ) efpece de plante. Suppl. I, 822. b.
G A N D U L PH E , Saint, ( Géogr. ) Suppl. IV . 700. a.
G AN ER B IN A T , ( Hift. mod. Jurifpr.) en allemand Ganerb-
fehafft. En quoi confiftoit cette convention qui fe faifoit
entre des familles nobles en Allemagne. V II . 466. a.
G AN E SB O R O U GH , ( Géogr.) ville d’Angleterre, patrie 1
de Patrick, (Simon) fes ouvrages. VII . 466. a.
G A N G E , le , ( Géogr. ) cours de ce fleuve. Seleucus
Nicanor eft le premier qui ait pénétré jufqu’au Gange. Q ualité
de fes e aux, opinion qu’en ont les Indiens. Cette opinion
fatale aux bonnes moeurs. V IL 466. a.
Gange, obfervations fur cet article de l’Encyclopédie. Suppl.
III. 177. b.
Gange, prefqti’ifle en-deçà, & prefqu’ifle au-delà du G ange.
XIII. 3 x0. a.
G A N G L IO N , (Anatomie) tumeurs naturelles qu’on obr
ferve dans quelques nerfs. V I I . 466. a. M. Lancifi eft l’auteur
qui s’eft le plus attaché à l’étude des ganglions. Quelle
eft leur deftination, félon cet auteur. Obfervations fur là
doélrine de M. Lancifi. Les ganglions font plus petits dans
les jeunes fujets que dans les adultes. Rien ne varie p lus que
ces fortes de tumeurs. Les ganglions font fitués dans des
endroits où ils paroiffent le plus expofés au tiraillement 8c
au frottement. La ftruéhire des ganglions paraît moins compliquée
que M. Lancifi ne l’a voulu faire entendre dans les
descriptions qu’il en a données. Gonflemens caufès dans les
nerfs par les ligatures. Ibid. b. Quelle peut être la caufe
des ganglions. Ibid. 467. a.
Ganglion, (Anatom.) critique de l’hypothefe établie
dans cet article de l’Encyclopédie. On ne peut pas dire avec
fondement que les ganglions foient l’eftet de la friétion ,
qu’ils ne fe trouvent que dans les nerfs qui y font expofés,
ou qui peuvent être comprimés ; que la ligature produit dans
les nerfs des tumeurs très-reffemblantes aux ganglions, & que
ces noeuds deviennent plus gros avec l’âge. Obfervations
qui contredifent ces affertions. Réfutation de l’hypothefe de
ceux qui croient que les ganglions ne fe trouvent que dans
les nerfs qui fe diftribuent aux organes v itau x, fur lefquels
■ la volonté n’a point d’empire. Suppl. III. 177. b. Il n’eft pas
plus permis de les comparer au cerveau, ou de leur attribuer
de la fubftance médullaire & corticale. Defcriptions de -la
ftruéhire des ganglions.Leur nature.Conjeélures fur leur ufage.
Ibid. 178. a.
Ganglions formés par les nerfs intercoftaux. VIII. 813. b.
Ganglion, (Chirurg.) efpece de tumeur. Elle fe forme
ordinairement fans qu’il ait précédé aucun accident : elle parvient
quelquefois à une grandeur confidérable, 8c devient
incommode. Caufe de ces tumeurs. Moyens qu’on emploie
pour les diffiper. VII . 467. a. Extirpation de deux ganglions
confidérables, faite par M. Warner. Moyens ridicules employés
par quelques perfonnes pour faire évanouir ces
tumeurs. Ibid. b.
G A N G N E U R , ( L e ) maître écrivain. IX. 907. b.
G AN G R EN E , ( Chirurg. ) les auteurs ont mis la gangrene
au rang des tumeurs contre nature, quoiqu’il y ait des gangrenes
fans tuméfaâion. L’on a auffi confondu la gangrene
avec la pourriture, quoique celle-ci ne fe trouve pas dans
toutes les efpeces de gangrene. Caufes prochaines 8c éloignées
de la gangrene humide. VII. 467. b. Caufe de la feche.
De la gangrene par inflammation. Sa caufe prochaine ; fes
fymptômes. Indication que doit fuivre le médecin pour la cure
des inflammations qui tendent à dégénérer en gangrene. Moyen
de fatisfàire à cette intention. Malignité qui accompagne les
inflammations: fa caufe 8c fes effets. Il eft dangereux de fai—
gner en ce cas. Ibid. 468. a. Q uels font les cas d’inflammations
qui tendent à la gangrene dans lefquels il eft avantageux
de faigner. Il faut confidèrer ces inflammations fous deux
états différons ; lorfqu’elles font encore du progrès, 8c lorsqu'elles
font entièrement dégénérées en gangrene ; ce qu’on